Ouais_supère a écrit:Stef, t'es chiant
Il faut toujours relativiser ce que dit l'auteur, familier de crier au loup, mais il se passe des choses sur les marchés. La sérénité est fluctuante dans la finance ces jours-cis.Bill Bonner, co-fondateur de La Chronique Agora, à Paris
*** TREMBLEMENT DE TERRE
** Depuis hier... et peut-être pour tout le reste de la semaine... les marchés financiers feront le ménage après les dégâts des derniers jours... calculeront l'étendue des dommages... et se demanderont quoi faire ensuite.
* Les lecteurs de la Chronique Agora savent déjà quoi faire : se préparer à l'état de siège. Détenir des yens, des francs suisses, de l'immobilier qu'on veut posséder que son prix baisse ou grimpe, et des entreprises ayant un bon cash flow.
* "Les marchés boursiers de la planète ont entamé une deuxième semaine de volatilité"... rapporte l'International Herald Tribune. Les actions asiatiques ont continué à trembler, tendis que celles d'Europe et d'Amérique se sont stabilisées, ou n'ont enregistré que de modestes déclins".
* Jusqu'à présent, l'effondrement des valeurs a absorbé environ 2 300 milliards de dollars de liquidités excessives. Cette liquidité est une forme d'"inflation". Une chute de l'inflation signifie une chute des prix. Et ces derniers jours, à peu près tout a chuté : les actions, le pétrole, le cuivre, l'euro et l'or -- qui est passé sous les 640 Nico Hulkenberg
* Ce qui a grimpé, c'est le yen. Parce que le yen est le robinet qui a rendu possible une bonne partie des liquidités de la planète. Les spéculateurs, inquiets de voir leurs positions mal tourner, ont dû vendre leurs positions en or, actions asiatiques, etc., afin de rembourser les yens qu'ils avaient empruntés.
* "Le yen grimpe tandis que le carry trade se délite", titre le Financial Times sur le sujet.
** Qu'est-ce que cela veut dire ? Jusqu'où est-ce que ça ira ?
* Comme d'habitude, nous n'en savons rien.
* "Goldman Sachs parle de 'cadavres' après les bouleversements des marchés", lisait-on également lundi dans le London Telegraph. Le journal cite l'économiste global en chef de Goldman, Jim O'Neill :
* "Il y a eu une quantité phénoménale d'effet de levier sur les marchés des changes, qui n'a rien à voir avec la véritable activité économique. Je pense qu'il restera des cadavres lorsque tout sera terminé", a-t-il déclaré. "Le carry trade sur le yen se monte à 5% du PIB du Japon. C'est énorme et très risqué, comme nous le constatons actuellement".
* Le yen a grimpé de quasiment 6% par rapport au dollar et à l'euro la semaine dernière.
* Tout à coup, le monde qui semblait si calme... si dépourvu de risque... si serein... fait trembler les sismographes. Les gens commencent à remarquer un léger mouvement sous leurs pieds. Des risques. Des problèmes. La semaine dernière n'a été qu'une alerte préliminaire. Nous supposons que la plupart des spéculateurs seront rassurés par les autorités financières. Les cours vont se calmer. Les investisseurs se rendormiront. C'est alors que la véritable alerte au tremblement de terre se produira.
* "Sept ans après l'éclatement de la bulle boursière, les difficultés du marché immobilier semblent terriblement familières. En fait, les choses se déroulent exactement selon le manuel -- ledit manuel étant, dans le cas présent, le classique de Charles Kindleberger (1978) 'Folies, paniques et krachs'", affirme le Wall Street Journal.
* "M. Kindleberger a découvert que les bulles spéculatives tendent à suivre des schémas similaires. Pour commencer, il y a un 'déplacement' -- comme le développement de l'internet, ou une période prolongée de taux d'intérêt ultra-bas -- améliorant radicalement les perspectives d'un secteur de l'économie".
* Les gens profitent de l'occasion -- en achetant des valeurs dot.com ou en hypothéquant leurs maisons. Ce qui commence comme un léger glissement de l'intérêt financier se termine en une chasse au profit inconsidérée, avide et sans la moindre retenue.
* Les investisseurs commencent à penser que cette bonne occasion est permanente, plutôt que temporaire, et qu'ils peuvent se tirer de n'importe quelle situation tant qu'ils sont du bon côté de la transaction. Cette attitude les pousse à se montrer trop gourmands... et à ignorer les avertissements. Et lorsque la vaisselle se met enfin à trembler et que les conduites de gaz éclatent, le toit leur tombe sur la tête.
*** LA FED VA FAIRE FAILLITE
** Nos correspondants américains cèdent la parole à Keith Fitz-Gerald, du New China Trader : Keith a réalisé une longue interview de Jim Rogers, spécialiste des matières premières, que nous vous proposons par épisodes tout au long de la semaine.
Keith Fitz-Gerald (Q) : En ce moment, de grosses sommes d'argent convergent vers et autour de la Chine. Pensez vous que les Etats-Unis, avec tous les problèmes qu'ils rencontrent actuellement, risquent d'être laissés de côté ?
Jim Rogers : Absolument.
Le dollar US est une devise terriblement défectueuse. J'essaye de sortir tout mon argent du dollar. Je ne vois pas pourquoi quiconque investirait dans le dollar, et par extension, dans les Etats-Unis, au vu de la situation actuelle. L'Amérique est probablement la nation la plus endettée que le monde ait jamais vue !
La dette extérieure des Etats-Unis augmente au rythme de 1 000 milliards de dollars tous les quinze mois. Cette dette dépasse aujourd'hui les 13 000 milliards de dollars et elle augmente très rapidement. C'est la politique officielle de la banque centrale : dévaluer la devise. Ils tentent de faire chuter le dollar.
Q : Le gouvernement a parfaitement bien réussi jusqu'à maintenant.
Rogers : Et vous n'avez encore rien vu !
Ils essayent de dévaluer le dollar. J'essaye d'être patriotique. J'essaye de vendre des dollars. C'est ce qu'ils veulent. J'essaye donc de les aider à faire chuter la valeur de la devise. Tous les Américains devraient faire de même...
Mais la plupart des gens -- enfin, surtout moi -- se joignent à ceux qui essayent d'éviter le dollar, parce que Washington a envoyé un message très clair : "nous voulons que le dollar s'effondre. Nous ferons de notre mieux pour qu'il s'effondre".
A chacun de prendre ses décisions. J'essaye de faire ce que la Fed attend de moi, et je vends des dollars.
Q : Selon moi, l'ancien président de la Fed, Alan Greenspan, et le directeur actuel, Ben S. Bernanke, pourraient être considérés comme les pires présidents de toute l'histoire de la banque centrale. N'êtes-vous pas de mon avis ?
Rogers : [Bernanke] et Greenspan vont sûrement, à eux deux, mener la Fed à sa perte. Deux banques centrales ont fait faillite ici aux Etats-Unis. Cette troisième banque centrale va faire faillite elle aussi, à cause de Bernanke et Greenspan.
Il y a deux semaines, la Fed a ajouté 200 milliards de dollars à son bilan d'hypothèques. Je ne sais pas jusqu'où ils pourront étendre ce bilan, mais s'ils continuent de cette façon, c'est tout ce qui leur reste. C'est peut-être infini. J'en doute. Mais on peut prétendre qu'il n'y a pas de limite ; il suffit d'imprimer de l'argent au Zimbabwe ou ailleurs. Tout ça aura une fin... mais c'est vraiment insensé.
Ouais_supère a écrit:Stef, t'es chiant
Ouais_supère a écrit:Stef, t'es chiant
Maverick a écrit:Quel est l'intérêt de dévaluer encore et encore ?
von Rauffenstein a écrit:bah, ils s'en branlent de leur dette, les yankees. C'est les autres qui la paieront s'ils décident de s'asseoir dessus. Et personne n'ira débarquer sur leurs plages pour leur réclamer les soussous.
Fatcap a écrit:von Rauffenstein a écrit:bah, ils s'en branlent de leur dette, les yankees. C'est les autres qui la paieront s'ils décident de s'asseoir dessus. Et personne n'ira débarquer sur leurs plages pour leur réclamer les soussous.
Z'auront juste à payer en louis d'or si ils veulent la toute dernière télé écran plat fabriquée en Chine.
Ouais_supère a écrit:Stef, t'es chiant
Stéphane a écrit:Ils en ont, non, du pétrole ?
Fatcap a écrit::lol: Ils la fabriqueront eux-mêmes. Ah oui, et bien sûr, ils produiront du pétrole à partir du charbon.
Fatcap a écrit::lol: Ils la fabriqueront eux-mêmes.
Fatcap a écrit:Stéphane a écrit:Ils en ont, non, du pétrole ?
Oh bien sûr ! A ne plus savoir qu'en faire. Ils en achètent à l'extérieur, mais bon, c'est par altruisme.
Comme nous, leur industrie n'est plus en état de prendre le relais. Il n'y a plus de personnel formé, plus de moyen de production, etc. Quant à investir des moyens importants à la rénover, avec quel argent?rossa27 a écrit:Fatcap a écrit::lol: Ils la fabriqueront eux-mêmes.
Je ne vois pas trop ce qu'il y a de comique.
Qeul pays a inventé la techno micro-informatique et micro-électronique?
Quel est le seul pays capable de développer un nouveau microprocesseur?
Quel pays développe les circuits programmables (ASIC, FPGA, etc..) qui sont en train de remplacer les ensembles à base de CPU dans la plupart des appareils électroniques?
Quel pays développe les outils de programmation (langages, synthétiseurs, placeurs routeurs, générateurs de tests..) de ces circuits?
rossa27 a écrit:Fatcap a écrit:Stéphane a écrit:Ils en ont, non, du pétrole ?
Oh bien sûr ! A ne plus savoir qu'en faire. Ils en achètent à l'extérieur, mais bon, c'est par altruisme.
En tout cas, ils ont 27% des réserves de charbon de la planète. Dans 15 ans, nous leur cirerons les bottes pour leur en acheter.
Fatcap a écrit:rossa27 a écrit:Fatcap a écrit:Oh bien sûr ! A ne plus savoir qu'en faire. Ils en achètent à l'extérieur, mais bon, c'est par altruisme.
En tout cas, ils ont 27% des réserves de charbon de la planète. Dans 15 ans, nous leur cirerons les bottes pour leur en acheter.
Chouette, un petit revival du XIXè siècle, moi qui adore les reconstitutions...
f1pronostics a écrit:rossa27 a écrit:Fatcap a écrit::lol: Ils la fabriqueront eux-mêmes.
Je ne vois pas trop ce qu'il y a de comique.
Qeul pays a inventé la techno micro-informatique et micro-électronique?
Quel est le seul pays capable de développer un nouveau microprocesseur?
Quel pays développe les circuits programmables (ASIC, FPGA, etc..) qui sont en train de remplacer les ensembles à base de CPU dans la plupart des appareils électroniques?
Quel pays développe les outils de programmation (langages, synthétiseurs, placeurs routeurs, générateurs de tests..) de ces circuits?
Comme nous, leur industrie n'est plus en état de prendre le relais. Il n'y a plus de personnel formé, plus de moyen de production, etc. Quant à investir des moyens importants à la rénover, avec quel argent?
Oh bien sur ca peut se résoudre. Ca voudra dire un sérieux virage protectionniste, et c'est très très euphémique.
Oui, car ont-ils encore les moyens du protectionnisme? Leurs banquiers sont asiatiques.
Ouais_supère a écrit:Stef, t'es chiant
Intel et AMD sont des sociétés appartenant aux USA (l'état, j'entend)? Que valent ces sociétés sans leurs unités de production (à l'étranger), de recherche (celles en asie), et surtout sans leurs clients internationaux?rossa27 a écrit:???
La réponse à toutes les questions que j'ai posées est : USA. Alors sur la question du personnel formé ou pas, tu fais largement erreur.
La localisation des moyens de production n'est qu'une question de rapports entre les coûts salariaux, les coûts de transports, etc. Ils produiront chez eux le jour où ça deviendra rentable.
Ton "comme nous" est très illusoire. Nous (Français, Européens, Monde hors USA ?) ne maitrisons aucune des technos que j'ai citées. Ton GPS deviendra aveugle à la seconde où le DoD le décidera. Le microprocesseur de ton PC (et ceux des ordinateurs des banques, des centrales nucléaires, des avions, des systèmes de contrôle-commande des usines, etc.) s'arrêteront peut-être définitivement à la date décidée par Intel et AMD. Tu n'y peux rien, et tu n'as même aucun moyen de le prévoir.
En considérant de rester sur le même schéma de distribution. Dès lors qu'il devient localisé, c'est très crédible comme alternative. Et c'est très générateur d'activité, d'emploi.rossa27 a écrit:Le solaire et l'éolien, c'est sympa mais tellement contraignant pour produire de grosses quantités qu'on n'y viendra que quand toute les sources "faciles" auront été épuisées.
Charbon, sables bitumeux, les USA n'ont aucun monopole. Juste l'assurance de leur auto-suffisance et de faire partie des privilégiés. On(les défavorisés) n'ira pas tailler des pipes qu'à eux.rossa27 a écrit:Par contre, il y a du charbon pour environ deux siècles.
rossa27 a écrit:Bienvenue sur terre.
Dans 15 ans grand max et sans doute beaucoup moins, le pétrole et le gaz seront devenus trop rares et donc chers pour être la source d'énergie principale.
Le nucléaire de fission hors surgénérateur ne peut pas prendre la relève. Même en dehors des problèmes d'acceptation, les réserves d'uranium ne sont tout simplement pas suffisantes.
Le nucléaire surgénérateur, c'est pour dans 20 ou 30 ans au mieux (grâce au gouvernement de 1997 qui a détruit la recherche française, donc l'essentiel au niveau mondial, sur le sujet).
Le nucléaire de fusion est dans l'impasse totale à ce jour. On ne sait même pas comment extraire une grosse quantité d'énergie du plasma, à supposer qu'on sache un jour comment le confiner assez longtemps.
Le solaire et l'éolien, c'est sympa mais tellement contraignant pour produire de grosses quantités qu'on n'y viendra que quand toute les sources "faciles" auront été épuisées.
Par contre, il y a du charbon pour environ deux siècles.
Alors tu crois qu'il va se passer quoi?
Je te donne un indice: le prix du charbon monte en flèche depuis deux ans.
von Rauffenstein a écrit:Va falloir songer sérieusement à aller chercher de l'hydogène sur les planètes gazeuses et autres éléments susceptibles de fournir de l'énergie pour des siècles sur certains corps spatiaux comme la lune avant qu'on ne puisse plus le faire parce qu'un vaisseau spatail au charbon de bois... Ce que projettent les Chinois qui raisonnent à long terme, eux, dans les 50 ans à venir.
Fatcap a écrit:rossa27 a écrit:
Je te donne un indice: le prix du charbon monte en flèche depuis deux ans.
Par aillleurs je te signale qu'on n'a toujours pas inventé le moteur à explosion au charbon. Ni l'avion à réaction au charbon.
Mais bon admettons. On passe au charbon, on continue à faire la fête 20 ans, et au bout de ces 20 ans la planète est devenue un enfer. On fait quoi ensuite ? On déforeste et on passe au charbon de bois, en bons pragmatiques que nous sommes ? La solution île de Pâques. Le revival continue .
f1pronostics a écrit:En considérant de rester sur le même schéma de distribution. Dès lors qu'il devient localisé, c'est très crédible comme alternative. Et c'est très générateur d'activité, d'emploi.rossa27 a écrit:Le solaire et l'éolien, c'est sympa mais tellement contraignant pour produire de grosses quantités qu'on n'y viendra que quand toute les sources "faciles" auront été épuisées.
f1pronostics a écrit:Intel et AMD sont des sociétés appartenant aux USA (l'état, j'entend)? Que valent ces sociétés sans leurs unités de production (à l'étranger), de recherche (celles en asie),rossa27 a écrit:???
La réponse à toutes les questions que j'ai posées est : USA. Alors sur la question du personnel formé ou pas, tu fais largement erreur.
La localisation des moyens de production n'est qu'une question de rapports entre les coûts salariaux, les coûts de transports, etc. Ils produiront chez eux le jour où ça deviendra rentable.
Ton "comme nous" est très illusoire. Nous (Français, Européens, Monde hors USA ?) ne maitrisons aucune des technos que j'ai citées. Ton GPS deviendra aveugle à la seconde où le DoD le décidera. Le microprocesseur de ton PC (et ceux des ordinateurs des banques, des centrales nucléaires, des avions, des systèmes de contrôle-commande des usines, etc.) s'arrêteront peut-être définitivement à la date décidée par Intel et AMD. Tu n'y peux rien, et tu n'as même aucun moyen de le prévoir.
(...)
f1pronostics a écrit:
Aussi, tu rêves que l'intelligence technologique reste concentrée en amérique? L'inde et la chine ont largement le niveau, et ils sortent 10 fois plus d'ingénieurs chaque année que l'europe ou les USA. La large majorité (80? 90%?) des composants de l'électronique grand public sont conçus et réalisés en Asie.
Le futur de l'énergie c'est:rossa27 a écrit:f1pronostics a écrit:En considérant de rester sur le même schéma de distribution. Dès lors qu'il devient localisé, c'est très crédible comme alternative. Et c'est très générateur d'activité, d'emploi.rossa27 a écrit:Le solaire et l'éolien, c'est sympa mais tellement contraignant pour produire de grosses quantités qu'on n'y viendra que quand toute les sources "faciles" auront été épuisées.
Oui, le solaire localisé dans le Nord de l'Europe, de l'Amérque, ou de la Russie, par exemple, c'est très crédible comme source d'énergie principale.
Faible coût de production des panneaux, longue durée de vie, fabrication peu polluante et peu consommatrice d'énergie, grande facilité à stocker l'énergie produite, très bon rendement surtout en hiver (mais c'est pas grave, les hivers y sont courts et cléments), etc.
Tu confonds entités et réalités de terrain. Ou bien tu as 10 ans de retard.rossa27 a écrit:Je ne rêve pas, je constate. Je suis bien désolé, crois-moi, que l'Europe ait totalement décroché du domaine micro-électronique ces 20 dernières années. Mais c'est ainsi.f1pronostics a écrit: Aussi, tu rêves que l'intelligence technologique reste concentrée en amérique? L'inde et la chine ont largement le niveau, et ils sortent 10 fois plus d'ingénieurs chaque année que l'europe ou les USA. La large majorité (80? 90%?) des composants de l'électronique grand public sont conçus et réalisés en Asie.
Je sais bien que les Chinois forment X ingénieurs par an et que les US ne forment plus que des avocats. Malgré ça, la techno est encore chez eux, et de plus en plus en ce qui concerne la pointe.
Je ne sais pas d'où tu sors les 90% de composants conçus en Asie. 90% de quoi: du nombre de puces, du nombre de types composants différents, de la valeur? S'agit-il de composants stratégiques (processeurs, chip-sets, gros FPGA, IP complexes) ou de composants "lambdas"?
Si tu tires ça des mêmes sources qui situent la conception et la fab des microprocesseurs de pointe en Asie, méfie-toi.
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