Hugues a écrit:
Et c'est (et c'est facile étant donné leur médiocrité) mieux que Grand Prix de Frankenheimer ou Rush de Happy Days...
Ouais_supère a écrit:Stef, t'es chiant
Ouais_supère a écrit:Pour moi y a rien à sauver dans Rush...
Ouais_supère a écrit:Stef, t'es chiant
Ouais_supère a écrit:Stef, t'es chiant
Ouais_supère a écrit:Stef, t'es chiant
Hugues a écrit:Ah j'avais oublié le truc le plus ridicule du film...
Les pilotes qui se regardent (pas un coup d'oeil, non des heures, des heures) en ligne droite...
Hugues
Cortese a écrit:Ce que dit Moncet au sujet du "dead heat" à l'arrivée est plus juste que ce que j'avais pu en lire jusqu'ici.
Rainier a écrit:Cortese a écrit:Ce que dit Moncet au sujet du "dead heat" à l'arrivée est plus juste que ce que j'avais pu en lire jusqu'ici.
C'est vrai que c'est désarmant de simplicité. McLaren est passé en tête en donnant, semble-t-il, un petit coup d’accélérateur au dernier moment et donc il a gagné suivant la règle que le vainqueur est celui qui passe le premier la ligne d'arrivée.
Avec le recul, pourquoi s'est on emmerdé pendant 53 ans en disant que McLaren-Amon avaient gagné parce qu'ils étaient partis de plus loin sur la grille (l'épi) de départ ?
Je pense que la direction Ford voulait que les deux voitures passent exactement ensemble la ligne d'arrivée et que l'ACO leur avait répondu qu'il ne pouvait y avoir qu'une seule voiture classée première.
Mais Bruce a réglé le problème sans se compliquer la vie.
Cortese a écrit:Rainier a écrit:Cortese a écrit:Ce que dit Moncet au sujet du "dead heat" à l'arrivée est plus juste que ce que j'avais pu en lire jusqu'ici.
C'est vrai que c'est désarmant de simplicité. McLaren est passé en tête en donnant, semble-t-il, un petit coup d’accélérateur au dernier moment et donc il a gagné suivant la règle que le vainqueur est celui qui passe le premier la ligne d'arrivée.
Avec le recul, pourquoi s'est on emmerdé pendant 53 ans en disant que McLaren-Amon avaient gagné parce qu'ils étaient partis de plus loin sur la grille (l'épi) de départ ?
Je pense que la direction Ford voulait que les deux voitures passent exactement ensemble la ligne d'arrivée et que l'ACO leur avait répondu qu'il ne pouvait y avoir qu'une seule voiture classée première.
Mais Bruce a réglé le problème sans se compliquer la vie.
Ou Miles a levé le pied pour faire chier. Il est vrai que Ford avait course gagnée avant l'aube du dimanche et qu'ils ont envisagé un ex-aequo, ce qui, après la reponse de l'ACO (disant qu'en cas d'égalité sur la ligne il serait tenu compte de la position au depart) donnait de toute façon la victoire à McLaren-Amon. Parce que sinon on nous raconte toujours une histoire d'ex aequo, mais on voyait tous sur les photos que la n°2 etait nettement devant. Donc Moncet a au moins le merite de dire que McLaren etait premier sans besoin de "photo finish".
Xp a écrit:A l'occasion de Le Mans 66, j'ai mis en ligne les photos de mon père : https://flic.kr/s/aHsmJghXKk
Un sacré témoignage de la grande époque des 24 heures.
Rainier a écrit:
Il était photographe professionnel ton père, Xp ?
Xp a écrit:A l'occasion de Le Mans 66, j'ai mis en ligne les photos de mon père : https://flic.kr/s/aHsmJghXKk
Un sacré témoignage de la grande époque des 24 heures.
Pourquoi donc James Mangold aurait-il mis son talent au service d’un scénario a priori si téléphoné ? Peut-être parce que le film parle de la place de Mangold lui-même au sein du système hollywoodien. En version originale, le titre du film s’intitule Ford v Ferrari. Plus que d’opposer deux marques de voiture, il confronte deux philosophies, deux visions de la conception automobiles. D’un côté le « Fordisme », véritable modèle de management méga-industriels où une production massive est pilotée par une armée de bureaucrates hyper hiérarchisée. En face, Enzo Ferrari en quête d’art et de perfection, supervisant chaque véhicule assemblé avec une méticuleuse passion au sein de sa manufacture.
L'article en entier : https://www.senscritique.com/film/Le_Ma ... /205430525
Pour présenter ses deux stars en totale marge d'un système de grande entreprise se faire avaler et abuser par un constructeur ne misant que sur les retombées marketing de son entreprise. Il est ainsi assez effarant de voir à quel point Shelby et Miles n'ont pas forgé leur succès avec Ford, mais bel et bien contre Ford. Contre une marque d'un autre temps. Contre l'ascension capitaliste de l'ovale bleu. Contre une organisation toute puissante et rigide dans ses méthodes de travail. Contre les luttes intestines de pouvoir qui rappellent que les constructeurs actuels engagés en compétition n'ont finalement rien inventé de ce point de vue.
L'article en entier : https://www.senscritique.com/film/Le_Ma ... /195550649
Quoi d'autre.. quelle ironie de voir un film qui tient le discours les créateurs/artisans sont toujours restreints par les cadres (les financiers et le marketing)... quand le film est fait par un yes man de studio...
Après l'arrivée, le film ne manque pas de faire saluer du haut de la rembarde Enzo Ferrari de son chapeau en regardant Miles de loin et croisant son regard alors que tout le monde se jette sur McLaren.
L'air de dire "oui les vrais artisans se reconnaissent les uns les autres"
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