Sauf que Miramax ou The Weinstein Company furent au mieux des mini major, en réalité, même plutôt quelque chose en dessous (très peu de production propre, beaucoup de films acquis pour exploitation, souvent d'ailleurs à l'étranger, même si c'était plutôt souvent côté production indépendante... il n'était quasiment que ça, un distributeur, même si il arrivait à mettre son nom en production en disant "éh oh sans moi pas de distribution US, mettez moi en producteur" mais c'est assez courant que des flims qui n'auraient pas d'autres distributeurs US offrent cet honneur au président de leur société de distribution)...Garion a écrit:Attention mon cher Shoemaker,
Tu pars du principe que des pseudos stars ont voulu avoir une promotion canapé.
Mais il se pourrait aussi que ce soient juste des femmes pleines de talent qui ont rencontré un obstacle sur leur route pour leur carrière.
C'est à dire une personne qui leur interdisait d'accéder à ce qu'elles pouvaient prétendre sans passer par la case "lit" de par son pouvoir.
Bref Weinstein n'a jamais eu le pouvoir qu'on lui prête quant à empêcher quiconque de travailler, il n'était ni patron de Disney, ni patron de Paramount, ni patron de Universal, ni patron de Lionsgate, ni patron de 20th Century Fox.
Il n'avait pas le pouvoir d'empêcher tous ces studios de demander à leur productions de caster ces actrices supposément si géniales avec tant de talents.
Le seul pouvoir qu'il avait, c'est un talent dans les campagne publicitaire et peut-être dans la corruption, et donc à faire croire que des films médiocres méritaient un Oscar.
Combien de film assez irregardable (et de plus en plus plus ils vieillissent) tel que Le Discours d'un Roi ou Shakespeare in Love ont été récompensés. (Mais surtout parce que les grands studios se sont désintéressés des films taillés pour les Oscars... en se concentrant sur les blockbusters)
Non, non, on a pour affaire pour les plus grandes pleureuses, à des personnes qui voyaient ça comme un marche pied. Ou alternativement des gens qui se disaient que leur carrière était derrière elles et qui voulait continuer à rester sur les écrans.
Et à d'autres qui voulaient un Oscar et pour qui Weinstein était le bon raccourci.
Et en aucun cas à des personnes confrontées à quelqu'un qui ferait obstacle, puisqu'il ne le pouvait pas.
L'ambition a plusieurs visages.
Si en France on a des Aurore Bergé qui bouffent à tous les rateliers juste pour devenir "quelque chose" (croient-elles - quelle vie vide en réalité).. et d'autres qui ont le culot de penser avec leur discours de startuper devenir maire de telle ville... par un narcissisme démesuré.
Là bas, on a la même chose y compris à Los Angeles.
Hugues