La sortie en salle d'un grand nanar..
Soeurs d'armes de Caroline Fourest.
Sisters in Arms en anglais pasque oui on vise l'internachionale, mais bon on fait une traduction littérale..
D'ailleurs à propos d'international n'avait-on pas annoncé le film dans un communiqué en anglais en l'appelant Red Snake... des fois qu'on voudrait le confondre avec un mauvais (y en a-t-il des bons d'ailleurs) de Palma.
Ils sont venus ils sont tous là, tous les grands connaisseurs du cinéma et par ailleurs ami de BHL et ses amis...
(En plus il a le syndrôme de Stockholm ! )
Triste vie, être incapable de faire la différence entre un nanar et un film de Polanski (oui pasque bon elle s'émerveille 3 jours après sur J'accuse)
Et même quatre consonnes et trois voyelles...
Et ça donne:
- Pensum simpliste et indigeste quand il traite des combattantes kurdes, "Sœurs d'armes" se transforme progressivement en un réjouissant nanar de l'espace, que ne renierait pas Chuck Norris entre deux injections d'hormones de grizzly.
- Dès les premières images, la voix off de Zara se fait lourdement emphatique, inutilement prémonitoire. Les champs de coquelicots sous un soleil éclatant expriment de manière appuyée le bonheur bientôt perdu. Tout le film se révèle à l’avenant avec les émotions surlignées par la mise en scène, la musique ou des ralentis.
(Silverwitch nous avait bien dit que c'était pas bien les ralentis de Leone avec de la musique)(Je barre parce que je trahis mon armistice avec sheon... c'est honteux) - Si les intentions sont nobles, le récit n’en finit pas d’aligner les poncifs du genre et confine à la naïveté.
- Rien ne nous est épargné dans ce récit ultra-démonstratif qui se veut féministe mais aligne rapidement tous les clichés des films de garçons à gros bras au point de déraper dans la complaisance, accentuée par l’utilisation pompière du ralenti et de la musique.
- Si le sujet est indispensable – on ne rappelle et salue jamais assez le courage de ces femmes –, le film est dispensable, tant il cède à un pathos prévisible, qui englue le drame dans la guimauve. Ces héroïnes martyres sont écrasées par les clichés, et le souffle épique n’est en fin de compte qu’un petit vent sec.
- "Sœurs d’armes" alterne les séquences de pathos et de refrain va-t-en-gerre (…) De lourdeurs théoriques (…) en scènes d’action aux allures de spot publicitaire (une course-poursuite tonitruante dans le désert), le discours vertueux finit par se fissurer au profit d’une spectacularisation balourde de la violence.
- [...] un film de fiction équivoque et embarrassant.
- Bien que très documenté, Sœurs d’armes s’avère souvent artificiel, maladroit dans le scénario comme dans la mise en scène.
Alors bien sûr Caca... (ah bah oui c'est son petit nom entre moi et elle on est très amis)... (bon ok j'arrête la familiarité)..
Alors bien sûr Caro... ben elle a trouvé l'arme absolu pour dire que non en fait c'est pas la curée critique la pire de l'année (sinon depuis des années)...
Elle a dit que c'était des intellectuels pas contents pasqu'ils voulaient du cérébral ...
Bah écoute Caca, tu connais pas Simon Riaux et Ecran Large.. il veut pas forcément du cérébral .. il prend tout ce qui passe cérébral ou bourrin...
Mais tu rentres dans aucune case Caca...
Et d'ailleurs c'est lui qui rend le mieux hommage à ton talent nanaresque, que je crois il faut que tu asssumes et tentes coute que coute, malgré les obstacles de poursuivre..
Les premiers mots cités étaient de lui et voici la totale.. un formidable texte à la hauteur de ton talent...
https://www.ecranlarge.com/films/critique/1099572-soeurs-darmes-critique-expendabelles
Un problème qui est encore accentué par le découpage, trop souvent purement fonctionnel. Par conséquent, Sœurs d'armes vire régulièrement au contresens, ou à la sur-simplification. Malgré des antagonistes parfaitement infâmes, qui n’appellent pas exactement un traitement nuancé, l’écriture réussit l’exploit de paraître profondément injuste avec les troupes de DAESH. Une sorte de contre-performance et une tendance au simplisme navrant, qui feraient passer les nazis d’Inglourious Basterds pour des clowns d’hôpital un peu susceptibles. Ou le contraire.
Déficient quand il faut manier les outils du cinéma narratif, Sœurs d’Armes se transforme en expérience nanarde d’une galaxie inconnue dès qu’il lui faut appréhender la violence et l’action. Tout d’abord, remercions Caroline Fourest pour la grande œuvre égalitaire qu’elle nous offre. On apprendra dès les premières minutes du film que quand elles ont des armes lourdes en main et la vengeance au cœur, les femmes se révèlent aussi crétines, bourrines, assoiffées de sang et d’humiliations énervées que leurs modèles masculins.
On assiste alors, mi-pétrifié, mi-sidéré, mais hilare, à une déferlante de sacrifices au ralenti, de grognements assénés au tempo des douilles brûlant les deltoïdes contractés de nos walkyries de supermarché. C’est leur guerre, et pour l’amour du rire, elles ne laisseront personne leur baver sur les rouleaux.
Tu vois Caca, tu es incomprise dans ton vrai génie, mais quelques uns l'ont cerné. Il faut continuer dans cette voie. Heureusement de grandes connaisseuses t'ont repérée et vont continuer à te financer..
Entre ici Caca au panthéon des artistes maudits.
(Cette BA est un trésor nanardesque elle même: "Un réalisateur assassiné ?" )
Hugues