Toma a écrit:Hélas il a raison, les gilets jaunes voulaient défendre les faibles, les pauvres .... Ce sont ces derniers qui ont été les plus touchés par les manifestations, les petits commerçants, les petites entreprises, les vendeurs au SMIC des grosses boîtes. Les patrons bien riches qui exploitent (ben oui, pour les gilets jaunes, tous les patrons sont riches et en plus ils exploitent) n'ont rien sentis ... ou si peut. On dégraissé un peu si le CA baisse ... Un maman célibataire de 3 enfants, on la met zu chômage ... C'est pas grave, j'aurai bien 2 étudiantes a prendre en CDD cet été ou pour payer leurs études en septembre.
C'est triste, mais c'est vrai, les gilets jaunes ont fait beaucoup de mal a ceux qu'ils prétendaient défendre.
Argument inopérant...
C'est la surdité du pouvoir qui oblige au mouvement social.
C'est un peu comme dire à n'importe quel gréviste qui va perdre du salaire que c'est de sa faute si le conflit social dure et si ses conditions de vie vont être plus difficile.
Non dans les deux cas c'est de la faute de ceux qui restent sourds, le patronat dans un cas ou Macron.
Tout pouvait s'arrêter en décembre si le macronisme l'avait voulu... C'est eux qui choisissent de sacrifier pendant 6 mois quelques rares commerçants (car franchement ça n'a pas touché grand monde, et juste quelques samedi, arrêtons le délire), sur l'autel du maintien du statu quo, sur l'autel du maintien de la bourgeoisie dans sa position de domination, sur l'autel du maintien de la ploutacratie.
L'argument habituel de la bourgeoisie, la culpabilisation pour que celui qui souffre se la ferme:
"Ah mais non faut pas faire la grève! Faire la grève c'est affaiblir l'entreprise"
Donc non seulement on s'en fout qu'il ait tort ou raison, mais en plus il a tort. C'est le bilan de leur choix politique. C'est leur propre bilan. Un pouvoir est comptable de toute crise qu'il ne sait pas gérer.
"C'est triste, mais c'est vrai, Macron a fait beaucoup de malà ceux qu'il prétendait défendre." (C'est ça la vraie phrase. Car c'est lui le seul responsable des choix politiques, tout le reste n'est qu'une réaction à ses choix politiques)
Par ailleurs, on rigolera un peu: 0,1 points de croissance mon dieu, les gens vont voir la différence !
Mais en sus, mon propos ne concernait en aucun cas le fait qu'il ait tort ou raison, mais le fait qu'au lieu de comprendre qu'il a fait face à des gens qui exprimaient une souffrance sincère, il use, comme Castaner en son temps avait parlé de factieux et autres gentils adjectifs, du nom d'agitateurs.
C'est puant.
Ces gens disent qu'ils ont compris: ils n'ont rien compris. Ils ont juste compris comment noyer dans le silence des requêtes légitimes.
Il fallait d'ailleurs les voir les deux rapporteurs LREM, deux cheveux gris cyrniques (dire qu'ils furent des enfants, c'est difficile à croire) qui apparemment n'ont jamais rien considéré de plus important dans leur vie que un bilan comptable ou un compte en banque.
Ah et puis, d'habitude, demande-t-on à quelqu'un qui est parti d'être juge ?
Les causes sont toujours là, l'histoire le montre la révolte reviendra.
Ghinzani a écrit:Exactement....
Inanité habituelle du propos. Toma nous offre des arguments, toi un "me too" inutile, façon porcaro.
Hugues