Shoemaker a écrit:Ouais_supère a écrit:Y a pas de bonne façon de finir une série parce que c'est pas dans l'essence d'une série de prendre fin, surtout pas celle-là, qui ne fonctionne sur sur le tumulte d'intrigues qui en engendrent d'autres, qui en engendrent d'autres, etc.
A partir du moment où il faut que ça se termine, où tu fermes chaque porte l'une après l'autre, la fin va te paraître au mieux étrange (par l'effet d'habituation à voir rebondir les intrigues), au pire pourries.
Mais je concède que la mise en scène du final est vraiment bâclée.
Allez, ça sera ma dernière proposition :
Une fin genre "profonde et intelligente", qui laisse l'imagination du spectateur dans la stupéfaction, la sidération, et le vertige du bord de l'inconnu :
Snow donc pique sa dulcinée devenue out of control, le Dragon crame le métal Throne, et, sur cette scène apocalyptique, feu, fer, mort, désolation, le dragon qui s'éloigne laissant les deux amants seuls, au milieu du chaos tragique..... et....... FIN !
A chacun ensuite de se fabriquer sa propre conclusion.
Mais bon, ça aurait trop fait : "hé les gars, y aura peut-être une suite... ou pas.... ou si.... ou non.... etc
Mais c'est vrai que la mise en scène du final est pour le moins, très très légere.
Un peu de romantisme baveux, parce que j'ai été formaté comme ça :
Jon poignarde sa dulcinée, qui se défend, effusion de sang, la belle, agonise ses grands yeux pleins de larmes qui fixent les profondeurs du ciel.
Le dernier dragon arrive lentement, hurle sur Snow et le frôle de justesse d'un jet de flamme.
Dans le dos de Jon se désintègre l'eunuque, là, dont la meuf a été décapitée, et dont je me souviens plus du nom, et qui s'apprêtait à frapper le héros.
Il allait quand même pas s'en sortir comme ça, lui, si ?
Jon comprend que le dragon lui a sauvé la vie, mais ne pige rien, interloqué, parce que c'est son truc, de rien piger à ce qui se passe, c'est l'essence-même du personnage : il subit les évènements.
Le dragon emporte Daenerys dont le souffle se saccade et s'accélère.
On sent qu'elle va mourir.
Le reste, ok, blablabla tribunal, lol la démocratie, gnagnagna, Jon s'exile dans la neige.
Sur son long chemin il fixe une nuée d'oiseaux que la caméra se met à suivre façon Gopro, méga travelling, musique épique, on traverse un océan.
Soudain les piafs s'éparpillent apeurés : un dragon les dépasse, majestueux.
Il se pose dans une pleine désertique, se couche, renifle un peu, recrache devant lui un animal, genre une biche.
Il baisse la tête en signe de dévotion, jusqu'au sol, la caméra s'attarde sur sa gueule, puis sur un naseau.
Une main blanche et féminine pénètre le champ et le caresse affectueusement.
Noir.