Bien sûr, il a raison de rappeler à un tas de Musulmans que la foi se vit en privé, sous peine de guerre de religion à tous les coins de rues. Bien sûr, pas besoin de Zemmour pour savoir cela, mais dit par lui, ça a plus de poids, et ça repose de ses déclarations ignares sur l'Isam en général (le Coran, livre de violence, de totalitarisme, tout ça...).
Mais les Musulmans ont intérêt d'écouter ce que dit Zemmour, ne serait-ce que pour qu'il arrête enfin, lui-même, de nous taper dessus toute la sainte journée, pour qu'il nous oublie un peu. Le brasier raciste est alimenté par les Musulmans eux-mêmes en premier.
Bon tout cela dit, il est bien gentil, Zemmour, mais il faut rappeler aussi ses petites tares vicieuses et cachées.
Il serait honorablement écouté, s'il tapait autant sur le sionisme qui gangrène la France (désolé, mais c'est mon avis) autant que sur le grand remplacement. Il serait alors plus crédible, mais faut pas rêver...
Mais laissons de côté le sionisme (un peu).
Quand il dit que Marion serait la solution (c'est en gros le sens de son discours), et que dans le même temps il prêche pour un retour aux sources franco-françaises, au souverainisme radical, etc, il se fout du monde en long et en large :
Il n'y a pas pire que Marion pour soumettre le peu qui reste de souverain en France, aux néocons US (qui sont avant tout, des sionistes féroces, désolé encore...). Marion s'empressera dès la 2eme heure de sa prise de pouvoir, de donner les dernières clefs de la souveraineté Française à qui de droit, qui les réclame depuis justement la fin de la 2eme GM qu'on fête ces jours-ci.
Marion que Zemmour adule, c'est le contraire de ceci :
« C’était de Gaulle » publié en 1994 :
Salon doré (bureau du Général de Gaulle), le 30 octobre 1963.
Alain Peyrefitte (l’air candide) : « Croyez-vous, mon Général, que les Français comprendront que vous ne soyez pas présents aux cérémonies de Normandie ?
Général de Gaulle (sévèrement) : – C’est Pompidou qui vous a demandé de revenir à la charge ? (Je ne cille pas). Eh bien, non ! Ma décision est prise ! La France a été traitée comme un paillasson ! Churchill m’a convoqué d’Alger à Londres, le 4 juin, il m’a fait venir dans un train où il avait établi son quartier général, comme un châtelain sonne son maître d’hôtel. Et il m’a annoncé le débarquement, sans qu’aucune unité française ait été prévue pour y participer. Nous nous sommes affrontés rudement. Je lui ai reproché de se mettre aux ordres de Roosevelt, au lieu de lui imposer une volonté européenne (il appuie). Il m’a crié de toute la force de ses poumons : « De Gaulle, dites-vous bien que quand j’aurai à choisir entre vous et Roosevelt, je préférerai toujours Roosevelt ! Quand nous aurons à choisir entre les Français et les Américains, nous préférerons toujours les Américains ! Quand nous aurons à choisir entre le continent et le grand large, nous choisirons toujours le grand large ! » (Il me l’a déjà dit. Ce souvenir est indélébile.)
« Le débarquement du 6 juin, ç’a été l’affaire des Anglo-Saxons, d’où la France a été exclue. Ils étaient bien décidés à s’installer en France comme en territoire ennemi ! Comme ils venaient de le faire en Italie et comme ils s’apprêtaient à le faire en Allemagne ! Ils avaient préparé leur AMGOT (Allied Military Government for Occupied Territories nldr) qui devait gouverner souverainement la France à mesure de l’avance de leurs armées. Ils avaient imprimé leur fausse monnaie, qui aurait eu cours forcé. Ils se seraient conduits en pays conquis.
« C’est exactement ce qui se serait passé si je n’avais pas imposé, oui imposé, mes commissaires de la République, mes préfets, mes sous-préfets, mes comités de libération ! Et vous voudriez que j’aille commémorer leur débarquement, alors qu’il était le prélude à une seconde occupation du pays ? Non, non, ne comptez pas sur moi ! Je veux bien que les choses se passent gracieusement, mais ma place n’est pas là !
« Et puis, ça contribuerait à faire croire que, si nous avons été libérés, nous ne le devons qu’aux Américains. Ça reviendrait à tenir la Résistance pour nulle et non avenue. Notre défaitisme naturel n’a que trop tendance à adopter ces vues. Il ne faut pas y céder ! (...)