Bien expliqué.
C'est toujours le principe de la traditionnelle boite à crabots. Il n'y a évidemment pas de bagues de synchronisation. Il me semble que certaines voitures de course avaient quand même des synchros mais je ne m'en souviens plus. Même les petites Porsche (les fameux synchros Porsche) n'en avaient probablement pas. Le sélecteur est séquentiel bien sur, comme sur les motos depuis toujours, mais les boites séquentielles ne se sont généralisées en automobile qu'assez récemment (les années 80) avec les progrès en électro-mécanique. Auparavant toutes les F1 avaient la bonne vieille grille en H, avec un arbre supplémentaire et une fourchette qui se déplaçait aussi latéralement, à quelques exceptions près comme l'ingrate "Queer Box" ("la drôle de boite" ou "la boîte de p...é"
) des Lotus 18 en 1960. Sans compter les boites semi-automatiques à commande "présélective" hydraulique ou électrique des vieilles Talbot-Lago de 1950, dont l'inconvénient principal était le poids exagéré, sinon ça marchait bien. Leur premier usage par une équipe officielle dans une grande course internationale remonte à 1933 sur les MG "Magnette" engagées par l'usine aux Mille Milles. la sélection se faisait un peu comme sur les F1 modernes par un petit levier-interrupteur électrique derrière le volant, et la vitesse sélectionnée s'engageait au moment voulu par un coup d'embrayage, ce qui permettait de garder les deux mains sur le volant en abordant les virages, un avantage non négligeable à l'époque des freins à tambour qui grippaient facilement et dont l'action inégale nécessitait de fréquentes corrections au volant.