On avait déjà partagé en d'autres occasions sur d'autres sujets (en particulier le totalitarisme féministe), les excellents écrits du blog "Vu du droit" de l'avocat Régis de Castelnau.
Il est aussi juste sur ce sujet, avec une note très intéressante:
http://www.vududroit.com/2018/10/melenchongate-demandez-programme/
Dont je relève un extrait, car par coincidence, on fait appel aux même principes fondamentaux que sur d'autres sujet (incroyable non! ):
Je partage depuis longtemps l’opinion du cardinal de Richelieu qui disait : « Donnez-moi deux lignes de la main d’un homme, et j’y trouverai de quoi suffire à sa condamnation. » Je sais bien qu’en France où l’on préfère l’ordre à la justice, prétendre que l’innocence ne protège de rien est blasphématoire, alors que c’est pourtant la réalité. CE QUI PROTÈGE L’INNOCENT C’EST LE DÉBAT CONTRADICTOIRE DANS LE RESPECT DES RÈGLES ET DES PRINCIPES FONDAMENTAUX, DEVANT DES JUGES IMPARTIAUX. On ajoutera que dans les affaires politico-judiciaires le risque est moins la sanction finale si elle arrive un jour, que dans les mises en cause et le cirque médiatique qui les accompagne.
Tout est dit, encore une fois...
Et puis, mais personne ne lui accordera les quelques dizaines de minutes qu'il devrait avoir, comme dans tout débat contradictoire... laissons parler le mis en cause.
Puisque dans ce monde on a décidé d'accuser sur la place publique, alors il faut se défendre sur la place publique. Et faire le sourd à la défense d'un accusé (comme certains ici le feront), fait de celui qui a choisi d'être sourd un bourreau, non de la justice, mais de ce qui voudrait prendre la place de la justice.
https://www.facebook.com/JLMelenchon/videos/1759381594188051/
L'intervention, étrangement, comme un bégaiement de mon post, peut se résumer à :
toute allégation aussi publique soit-elle n'est pas la vérité, toute dénonciation, tout accusation n'est pas la vérité, la justice se fait uniquement dans un débat contradictoire.. etc...
Chose qu'on oublie de plus en plus, amis adeptes de metoo..
Je retiendrai aussi les dernières secondes de l'intervention:
"Après il y aura toujours des gens pas contents, il y aura toujours quelqu'un qui trouve un mot à me reprocher, et une attitude*.
Mais est-ce que c'est ça le plus important. Ou est-ce que le plus important, c'est pas le fond, ce qui se joue.
Si il est possible de broyer un adversaire politique aujourd'hui, alors tous les autres seront broyés, [...] que va peser là cette association, là ce syndicaliste."* Il a d'ailleurs aussi souligné, comme d'autres ces derniers jours la drôle de méthode consistant à compiler quelques secondes à chargre, répétées en boucle, sur plusieurs heures, comme, je dirais, un réalisateur de football filmant la seule tribune pleine, donnerait l'impression que le stade est plein à craquer. Mais qui a le regard critique pour s'en apercevoir ...
Hugues