J'ai vu des trucs.
Sam was here, ou
Nemesis, selon les pays, de Christophe Deroo.
Comme quoi fauché ne rime pas toujours avec humilité. Une victime expiatoire, la violence qui engendre la violence pour justifier la violence, un propos prétexte à faire le malin : musique 80's façon Carpenter, des clins d'oeil à Duel (jusqu'à sa durée, 1h15), et à combien d'autres films "cultes", mais surtout une complaisance dans ce qu'il dénonce, trop peu de distance, et du coup, un final qui tombe à plat. Dommage, la bande annonce était alléchante.
Swiss Army Man, de Daniel Kwan et Daniel Scheinert.
J'aimais bien l'idée, et d'ailleurs "Harry Potter" y trouve un super rôle, mais je suis très déçu.
Il n'y a finalement aucune fantaisie dans ce film, d'une infinie tristesse. C'est notamment dû au fait que le film nous explique ce qu'il veut dire, alors qu'il verse dans la fantaisie. C'est un peu comme si un magicien nous expliquait en même temps le tour qu'il est en train de faire, y a pas le basculement, le moment de perplexité, l'ailleurs, tout est là, y a rien d'autre à voir.
Du coup on en sort un peu fâché, pour nous avoir rendu triste pour rien.