heow a écrit:C'est un générateur ?
Hugues a écrit:Pas si mal pour "un film en 4/3 son mono avec 2h de son de pluie"...
sheon a écrit:Bon, je me suis enfin sorti les doigts pour pondre mon premier classement.
Comme d'habitude, je vais commencer par les films sortis en salle en 2017 (et, une fois n'est pas coutume, ça sera un top 11) :
[...]
Silverwitch a écrit:sheon a écrit:Bon, je me suis enfin sorti les doigts pour pondre mon premier classement.
Comme d'habitude, je vais commencer par les films sortis en salle en 2017 (et, une fois n'est pas coutume, ça sera un top 11) :
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Oh là là. Un palmarès de Sheon, c'est comme une boite de chocolats !
Silverwitch a écrit:sheon a écrit:Bon, je me suis enfin sorti les doigts pour pondre mon premier classement.
Comme d'habitude, je vais commencer par les films sortis en salle en 2017 (et, une fois n'est pas coutume, ça sera un top 11) :
[...]
Oh là là. Un palmarès de Sheon, c'est comme une boite de chocolats !
Aiello a écrit:Silverwitch a écrit:Oh là là. Un palmarès de Sheon, c'est comme une boite de chocolats !
Elle vient d'un chocolatier réputé ou de chez Lidl ?
sheon a écrit:Point du tout. Silver a avoué qu'elle n'avait pas vu la moitié des films de mon top, donc difficile de les critiquer en substance
(en même temps, pour Tigers are not afraid, il fallait venir au PIFFF, il n'a pas l'air de vouloir sortir en salles malgré le succès rencontré en festival)
Shoemaker a écrit:Très bien, la crise est dénouée.
Maintenant, il faut punir celui qui est la cause de ce terrible conflit.
Aiello, torve personnage qui a dénaturé vicieusement les propos de Silver, vous êtes appelé à la barre de la Justice Immanente !
Silverwitch a écrit:Shoemaker a écrit:Très bien, la crise est dénouée.
Maintenant, il faut punir celui qui est la cause de ce terrible conflit.
Aiello, torve personnage qui a dénaturé vicieusement les propos de Silver, vous êtes appelé à la barre de la Justice Immanente !
Si j'étais soumise à la question, j'avouerais la mesquinerie ironique de ma remarque, mais comme l'a recommandé un philosophe dont le nom m'échappe: n'avoue jamais, jamais, jamais, jamais, jamais...
Silverwitch a écrit:sheon a écrit:Point du tout. Silver a avoué qu'elle n'avait pas vu la moitié des films de mon top, donc difficile de les critiquer en substance
(en même temps, pour Tigers are not afraid, il fallait venir au PIFFF, il n'a pas l'air de vouloir sortir en salles malgré le succès rencontré en festival)
Et pourtant ce n'est pas l'envie qui m'en manque ! Les films de ta liste que j'ai vus:
- Wind River
- A Beautiful Day
- Blade Runner 2049
- Logan
- Au revoir là-haut
Et, vu 1/4:
- Grave
Silverwitch a écrit:Et, vu 1/4:
- Grave
sheon a écrit:Silverwitch a écrit:Et, vu 1/4:
- Grave
Ah, c'est toi qui as fait un malaise pendant la séance du PIFFF 2016 ?
Dervi a écrit:Knight of cups m'avait décontenancé, voire déplu et je ne sais toujours pas quoi en penser
Dervi a écrit:7. Song to song de Malick, réflexion sur les difficultés de se comprendre soi-même pour "être soi-même" tout simplement (Knight of cups m'avait décontenancé, voire déplu et je ne sais toujours pas quoi en penser).
Dervi a écrit:Voilà pour ma liste...
L'histoire du cinéma étant riche, mon top sera composé essentiellement de films avec de la bouteille. J'ai notamment découvert le cinéma de Bergman et j'ai été enthousiasmé. Plus de cinéma français que d'habitude également. En relisant ma liste, j'ai l'impression que ce sont les films qui parlent directement de « La Vie » avec toutes les interrogations qui y sont liés qui m'ont le plus touché et interrogé.
1. Les fraises sauvages de Bergman. Un médecin au crépuscule de sa vie en fait le bilan au contact de son fils et sa belle fille. Comme si l'Homme tournait en rond avec toujours les mêmes erreurs, réflexions et ne s'en rendait compte quand l'étincelle de la jeunesse a disparu.
2. Scènes de vie conjugales de Bergman. Ce film montre différentes scènes, étendues sur plusieurs années, de la vie d'un couple. C'est aussi le regard sur une femme qui cherche à s'épanouir. Chaque moment représenté est un huis clos qui réunit seulement ce couple (1ère scène exceptée) et pourtant la tension atteint des sommets étonnants.
3. Les sept samouraïs de Kurosawa. Avec l'aide de samouraïs, un petit village de paysan s'organise pour se défendre contre des bandits. Grande fresque qui s'attache à comprendre l'organisation de la vie de ces paysans et leurs comportements face à l'adversité.
4. La règle du jeu de Renoir. Etude de mœurs, badinage et marivaudage qui montent un édifice jubilatoire qui mène au drame.
5. L'enfance d'Ivan de Tarkovski. La guerre au travers un enfant torturé par la perte de sa mère. « Adopté » par l'armée russe et pour oublier cette disparition traumatisante, cet enfant ce confrontera à la mort en participant à cette guerre qui appartient normalement au monde des adultes. Dans cette armée, il rencontrera aussi des figures paternels et maternels.
6. La fin du jour de Duvivier. D'anciens artistes, parfois ratés et au seuil de leur mort, sont réunis dans une maison de retraite. L'occasion pour eux de revenir sur leur vie, leur rivalité et leur gloire passée, parfois fantasmée ou seulement espérée, avec l'espoir de retrouver une dernière la scène. A nioter une scène de « résistance » vis-à-vis du règlement intérieur de l'établissement qui peut avoir un écho plus large et toujours d'actualité.
7. Song to song de Malick, réflexion sur les difficultés de se comprendre soi-même pour "être soi-même" tout simplement (Knight of cups m'avait décontenancé, voire déplu et je ne sais toujours pas quoi en penser).
8. La route des Indes de Lean. C'est une description de l'Inde quand elle était encore une colonie anglaise qui montre aussi les difficultés de l'intégration. Des colons anglais et des indiens se rencontrent, essaient de vivre ensemble et de s'apprivoiser. Et pourtant, une incompréhension peut rendre illusoire cette tentative.
9. Les affameurs de Mann. Un western efficace, mais le début de l'économie moderne et du capitalisme.
10. Boyhood de Linklater. Ce film a la particularité d'avoir été tourné sur une dizaine d'année et suit la vie d'une famille composée de deux enfants. Le film s'attache à observer l'évolution de ces deux enfants depuis l'enfance jusqu'au début de leur vie d'adulte et porte aussi une attention particulière à leur mère, pas toujours bien entourée, et leur père jugé insuffisamment responsable.
Dervi a écrit:Mais aussi sans détailler Tartuffe, Fanny et Alexandre, Alexandre le bienheureux, La chienne, L'incompris, Je suis un aventurier, Après la tempête, La double vie de Véronique, Sa majesté des mouches, Le quai des brumes, La belle équipe, Faute d'amour, Happy death dead.
Dervi a écrit:A noter que pour la première fois, j'ai été circonspect voire déçu devant un Ford. Il s'agissait du film Le fils du désert.
Silverwitch a écrit:
Autant de découvertes en une seule année ! C'est bien simple, dans ta liste, je compte au moins cinq de mes films préférés de toute l'histoire du cinéma. Pour 2018, si jamais tu en as l'occasion, après L'enfance d'Ivan, je te conseille La Ballade du soldat de Grigori Tchoukhraï, réalisé quelques années auparavant. À mes yeux, un film encore plus incroyable, d'une simplicité décourageante dans sa perfection:
Silverwitch a écrit:Dervi a écrit:Mais aussi sans détailler Tartuffe, Fanny et Alexandre, Alexandre le bienheureux, La chienne, L'incompris, Je suis un aventurier, Après la tempête, La double vie de Véronique, Sa majesté des mouches, Le quai des brumes, La belle équipe, Faute d'amour, Happy death dead.
Et comme ça, au passage, tu balances ici quelques films extraordinaires, en plus, l'air de rien.
Silverwitch a écrit:Dervi a écrit:A noter que pour la première fois, j'ai été circonspect voire déçu devant un Ford. Il s'agissait du film Le fils du désert.
C'est pourtant un très très beau film, simple d'accès. Bah, tu es pardonné. Après une telle année, trop de grands films. Une règle d'or, si un film de Ford te déçoit, te dire que c'est de ta faute !
Dervi a écrit:Silverwitch a écrit:
Autant de découvertes en une seule année ! C'est bien simple, dans ta liste, je compte au moins cinq de mes films préférés de toute l'histoire du cinéma. Pour 2018, si jamais tu en as l'occasion, après L'enfance d'Ivan, je te conseille La Ballade du soldat de Grigori Tchoukhraï, réalisé quelques années auparavant. À mes yeux, un film encore plus incroyable, d'une simplicité décourageante dans sa perfection:
Je vais essayer de le voir. J'ai sauté sur l'occasion de voir L'enfance d'Ivan un peu par ta faute, puisqu'on en avait parlé l'an dernier dans le fil du top 2016. Dans le film que tu proposes, y a-t-il aussi une parenté avec Quand passent les cigognes/grues, qui est un de mes plus beaux souvenirs au cinéma ?
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