Hugues a écrit:Comme tous les films de Fatih Akin, c'est un assez mauvais film.
Hugues
Hugues a écrit:Et sinon, des arguments?
Parce que si tu veux j'en ai des tonnes moi..
Un peu comme le poids de ce film balourd écrit à la truelle.
Hugues
Hugues a écrit: Texte caché : cliquez sur le cadre pour l'afficherHugues a écrit: Texte caché : cliquez sur le cadre pour l'afficher
Longtemps après la première bande-annonce japonaise et un bout de temps aussi après sa sortie japonaise et sa présentation à Venise..
Le film sort le 11 avril.
Hugues
Silverwitch a écrit:Dans un autre sujet, un administrateur du forum dont je ne révèlerais pas le pseudo même sous la torture (un indice quand même, son pseudo s'affiche en rouge) a bien aimé le dernier Star Wars.
Ouais_supère a écrit:Tu vois, c'est comme le côté obscur.
Gamin, parce que t'as pas les armes, tu te laisses aller et séduire par le côté fascinant du côté obscur, tu vois les vieux Star Wars et tu les aimes.
Puis tu grandis, tes goûts s'affinent ou pas, mais quand bien même il demeure du bon en toi, quelque part, tes amis en sont certain, à tout jamais il y aura cette cicatrice, ce goût sucré enrichi en saveur par la nostalgie, et qui fait qu'à chaque fois que cette garce de Star Wars caressera négligemment ton corps ronronnant en murmurant quelques flatteries, tu sombreras dans les bras de Madeleine.
Les lendemains sont parfois amers, et lorsqu'au petit matin, le charme dissipé, tu quittes la couche du dernier Star Wars dont tu te promets de refuser désormais les avances, tu sais déjà que par bribes te reviendront ces instants fugaces où haletant tu songeais qu'il n'était pas si désagréable de se laisser aller complètement.
Et par recherche de cohérence personnelle, comme pour sauver la face, il te sera impossible de la dénigrer publiquement sauf à admettre ta faiblesse.
Ne reste plus qu'à lui trouver quelques qualités, à se doter d'une assurance un peu dédaigneuse et à clamer : "bah, je l'aime bien, ce Star Wars".
Ouais_supère a écrit:Pour moi c'est le contraire d'un film de machines puisqu'à chaque instant on sent l'intention, le plan.
Une machine aurait sans doute rendu un film un peu similaire mais sans le mensonge, sans le cynisme.
Ouais_supère a écrit:
Mais surtout c'est pas des questions très interessantes je trouve.
Tout le reste du film tente d'être assez proche de l'époque
Hugues a écrit:Finalement j'ai été méchant et mauvaise langue avec Netflix...
Si ils peuvent nous débarrasser des films de Luc Besson ou produits par EuropaCorp dans les salles, c'est très bien.
Hugues
sheon a écrit:Tout le reste du film tente d'être assez proche de l'époque, c'est beaucoup moins tape-à-l’œil que beaucoup d'autres tentatives sur le même sujet (genre Ben Hur ).
Et ça va bien au-delà de la simple réhabilitation de Marie Madeleine.
Marlaga a écrit:Hugues a écrit:Finalement j'ai été méchant et mauvaise langue avec Netflix...
Si ils peuvent nous débarrasser des films de Luc Besson ou produits par EuropaCorp dans les salles, c'est très bien.
Hugues
Tu seras bien quand Netflix t'aura tellement débarrassé les salles de tous les films à succès que les salles fermeront les unes après les autres.
Silverwitch a écrit:sheon a écrit:Tout le reste du film tente d'être assez proche de l'époque, c'est beaucoup moins tape-à-l’œil que beaucoup d'autres tentatives sur le même sujet (genre Ben Hur ).
Et ça va bien au-delà de la simple réhabilitation de Marie Madeleine.
Je n'ai pas encore vu le film dont tu parles, mais Ben Hur est un très bon film, parfois un peu trop didactique et édifiant, sans doute. Chaque chapitre (j'écris ici chapitre volontairement plutôt que séquence) est à la fois dense, mémorable et humanisante pour culminer vers une fin extraordinaire. Une seule séquence un peu excessive, la course de chars, trop longue, trop démonstrative.
Marlaga a écrit:Tu seras bien quand Netflix t'aura tellement débarrassé les salles de tous les films à succès que les salles fermeront les unes après les autres.
Rainier a écrit:Marlaga n'a pas tort, c'est aussi (ou surtout) grâce aux films grand public, grâce à Luc Besson, Dany Boon et autres Tuche, que le cinéma "intellectuel", ou plus difficile d'accès au pekin moyen, peut exister.
C'est pas beau de cracher dans la soupe ...même populaire !
Rainier a écrit:Marlaga n'a pas tort, c'est aussi (ou surtout) grâce aux films grand public, grâce à Luc Besson, Dany Boon et autres Tuche, que le cinéma "intellectuel", ou plus difficile d'accès au pekin moyen, peut exister.
C'est pas beau de cracher dans la soupe ...même populaire !
B.Verkiler a écrit:Silverwitch a écrit:sheon a écrit:Tout le reste du film tente d'être assez proche de l'époque, c'est beaucoup moins tape-à-l’œil que beaucoup d'autres tentatives sur le même sujet (genre Ben Hur ).
Et ça va bien au-delà de la simple réhabilitation de Marie Madeleine.
Je n'ai pas encore vu le film dont tu parles, mais Ben Hur est un très bon film, parfois un peu trop didactique et édifiant, sans doute. Chaque chapitre (j'écris ici chapitre volontairement plutôt que séquence) est à la fois dense, mémorable et humanisante pour culminer vers une fin extraordinaire. Une seule séquence un peu excessive, la course de chars, trop longue, trop démonstrative.
Tu parles bien de celui avec Charlton heston ?
Hugues a écrit:
Je ne crache pas sur le populaire, mais sur le médiocre. Où qu'il soit, confidentiel ou populaire.
Et non il n'y a pas de corollaire obligé car il y a eu une belle période où le populaire n'était pas médiocre. ...
Alors les leçons de morale....
Hugues
Silverwitch a écrit:sheon a écrit:Tout le reste du film tente d'être assez proche de l'époque, c'est beaucoup moins tape-à-l’œil que beaucoup d'autres tentatives sur le même sujet (genre Ben Hur ).
Et ça va bien au-delà de la simple réhabilitation de Marie Madeleine.
Je n'ai pas encore vu le film dont tu parles, mais Ben Hur est un très bon film, parfois un peu trop didactique et édifiant, sans doute. Chaque chapitre (j'écris ici chapitre volontairement plutôt que séquence) est à la fois dense, mémorable et humanisante pour culminer vers une fin extraordinaire. Une seule séquence un peu excessive, la course de chars, trop longue, trop démonstrative.
sheon a écrit:Pour moi, c'est la fin qui est de trop. Naïve et en total décalage avec le reste du film.
Silverwitch a écrit:sheon a écrit:Pour moi, c'est la fin qui est de trop. Naïve et en total décalage avec le reste du film.
Naïve, oui, c'est le bon terme pour représenter une métamorphose, un miracle. Mais c'est un tour de force qu'accomplit le film, à sa manière, puisqu'il s'agit bien d'une apologie du christianisme, comme Quo Vadis quelques années auparavant, assez réussi, mais dans un tout autre genre en réussissant à rendre inoubliable la figure de son vrai héros, Néron, génialement incarné par Peter Ustinov. Ici, le film de William Wyler réussit parfaitement ce passage du concret au symbolique jusqu'à une forme d'abstraction illustrée par la fin du film. Cette mise en scène classique, dont la simplicité a été définitement perdue, je le crains.
Shoemaker a écrit:Il est question d'un film qui sort incessamment sous peu, tiré de la BD Gaston Lagaffe.
Une aberration.
Aux info, la fille du maître, Franquin, a déclaré que ce film est un ratage complet.
N'avait-elle pas le droit de l'empêcher ?
Si quelqu'un a une info...
[Le droit moral] comporte quatre branches :
- le droit de divulgation (art. L.121-2 du CPI2) : le droit de communiquer l'œuvre au public est décidé par l'auteur seul, dans des conditions qu'il aura choisies. Cependant, cette prérogative s'épuise lors de son premier exercice ;
- le droit de paternité (art. L.113-13) : l'auteur a droit au respect du lien de filiation entre lui et son œuvre ;
- le droit au respect de l'œuvre (art. L.121-1 et L.121-5 du CPI2) : il est interdit de modifier une œuvre sans l’accord de son auteur ;
- le droit de repentir (art. L.121-4 du CPI2) ou droit de retrait : l'auteur peut retirer l'œuvre du circuit commercial, même après sa divulgation, mais avec indemnisation.
Shoemaker a écrit:Il est question d'un film qui sort incessamment sous peu, tiré de la BD Gaston Lagaffe.
Une aberration.
Aux info, la fille du maître, Franquin, a déclaré que ce film est un ratage complet.
N'avait-elle pas le droit de l'empêcher ?
Si quelqu'un a une info...
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