Marlaga a écrit:Un parfum, c'est l'odeur, le corps, la sensualité, l'attirance, l'érotisme. Que ça soit représenté en publicité par une pose lascive et/ou de la nudité ne fait pas de la femme représentée une potiche. Je serais partiellement d'accord avec toi pour un yaourt ou une voiture, mais pas pour un parfum. Là, c'est tout à fait cohérent.
Le yaourt, c'est le goût et le corps, je ne vois toujours pas pour autant de rapport avec la nudité, la lascivité ou l'érotisme. C'est peut-être le pire effet du stéréotype, te faire croire qu'il est parfaitement naturel, qu'il n'y a pas d'autre représentation possible. Restons sur ton propos, tu écris: "représenté en publicité par une pose lascive et/ou de la nudité ne fait pas de la femme représentée une potiche". Oui, même si tu fais une confusion:
ce n'est pas la femme représentée qui est une potiche, c'est la représentation de la femme, pas cette femme en particulier, mais l'idée des femmes. Tu ne le vois pas car tu es piégé par l'image et sa puissance d'abstraction.
Je te propose une vision esthétique: essaye d'imaginer que sur toutes les publicités pour du parfum, ce soit toujours une seule et même femme (ça ne doit pas être trop compliqué, c'est déjà quasiment le cas). Il ne faudrait pas très longtemps pour confondre cette femme avec la manière dont elle est représentée. Imaginons maintenant que cette femme soit ta soeur ou ta compagne. Tu critiquerais cette repésentation comme mensongère, parce que cette réduction mille fois répétée d'une personne concrète à un stéréotype est choquante.
Reprenons encore tes mots: "Que ça soit représenté en publicité par une pose lascive et/ou de la nudité ne fait pas de la femme représentée une potiche. Je serais partiellement d'accord avec toi pour un yaourt ou une voiture, mais pas pour un parfum". Selon toi, le problème de point de vue se réduit à l'objet. Les femmes passives, lascives et déshabillées, en vérité l'idée de la femme comme je le montre dans le paragraphe précédent, s'accordent au parfum, mais pas à la voiture ? C'est donc l'objet qui détermine le point de vue, et non l'image. Tu m'étonnes que selon toi les images ne font pas monde, c'est le parfum qui fait monde ! C'était donc ça: le parfum engendre la potiche.
Marlaga a écrit:Ensuite, une femme peut tout à fait poser de manière lascive, utiliser son corps pour faire la promotion d'un parfum, d'une machine à laver ou d'un tournevis, tout en gardant le droit de ne pas se faire violer et agresser et en réclamant que ce droit soit préservé pour toute femme.
Tu crois qu'une femme perd ses droits quand elle n'agit pas selon tes principes moraux. C'est heureusement faux, mais malheureux pour toi.
Tu recommences à parler à ma place et me faire dire tout autre chose que ce que j'ai écrit. Une fois, deux fois, trois fois, ça devient détestable. Peux-tu te contenter de ce que j'écris au lieu d'inventer ?