LS a écrit:[qon a évoqué la famille Andretti mais Les Unser n'ont pas osé ...
Bobby Unser a disputé le GP des USA 1968 de F1.
Auparavant, il avait été recalé à Monza par les médecins.
LS a écrit:[qon a évoqué la famille Andretti mais Les Unser n'ont pas osé ...
Cyril a écrit:Porcaro56 a écrit:Quand Marco Andretti a débarqué en f1 il a ete totalement ridicule..Et pourtant en Indy in etait rapide
Marco Andretti n'a jamais été en F1. C'est son père, Michael, qui est tombé chez McLaren à une mauvaise période pour l'équipe.
Porcaro56 a écrit:Les voitures de tourisme américaines ont toujours été moins " sophistiquées " que les italiennes et les allemandes , ce qui ne les empechent pas d'être rapides et moins chères
Rainier a écrit:Ni une question de mauvaise période pour McLaren, mais une préparation insuffisante ...limite s'il savait conduire sa F1 puisqu'il a abandonné dès le départ ou les premiers tours des 3 premiers GP de l'année.
Ouais_supère a écrit:Ce forum est dans un état...
Cyril a écrit:AllegroTurbo a écrit:l me semble qu'il a fait tout son possible pour suivre la marche que tu décris, et qu'il était passé pas loin début 2000's chez je-ne-sais-plus-quelle-écurie (Jaguar? Renault?).
Arrows.Porcaro56 a écrit:Quand Marco Andretti a débarqué en f1 il a ete totalement ridicule..Et pourtant en Indy in etait rapide
Marco Andretti n'a jamais été en F1. C'est son père, Michael, qui est tombé chez McLaren à une mauvaise période pour l'équipe.
Cyril a écrit:Rainier a écrit:Ni une question de mauvaise période pour McLaren, mais une préparation insuffisante ...limite s'il savait conduire sa F1 puisqu'il a abandonné dès le départ ou les premiers tours des 3 premiers GP de l'année.
McLaren a récupéré sans grande envie le Ford Cosworth après avoir testé sans succès le Lamborghini pour remplacer le Honda. Senna prolongeait presque course par course afin de mettre la pression à l'équipe anglaise, pour finalement la quitter pour Williams en fin d'année. Mais oui, la période n'était pas mauvaise pour McLaren...
AllegroTurbo a écrit:LS a écrit:Bourdais aurait du aller en F1 avant le Champ Car...et il aurait alors réussi à ce faire un nom !
Il me semble qu'il a fait tout son possible pour suivre la marche que tu décris, et qu'il était passé pas loin début 2000's chez je-ne-sais-plus-quelle-écurie (Jaguar? Renault?). Vu son parcours d'avant professionnalisation, il était destiné à la F1.
C'est parce que les portes d'entrées de la F1 s'ouvrent de manières hasardeuses et dans l'étroitesse des réseaux et autres paramètres non maîtrisables, qu'il s'est retrouvé en Champcar. (mais tu dois savoir tout ça bien mieux que moi)
et effectivement vu après coup : débuter à + de 25 ans chez Toro Rosso, face à Vettel - qu'il était prévu cash de faire monter chez RedBull - c'était pas...facile ou malin.
Mais c'était ça ou rien.
Le vrai regret c'est la seconde année, où il n'a pas réussi à s'imposer dans les réglages et l'optimisation/évolution de la caisse, il aurait du tenter à mon avis, au lieu de donner l'image et les mots du type qui subit et est obligé de surpiloter.
Et puis, puisque tout ça est peut-être/surement qu'égo et œillères il peut se dire - justement - que sur la vieille STR, avec ses réglages vintage, il était devant un futur multiple champion de monde de F1.
Perso je remercie Bourdais car c'est grâce à lui que j'ai découvert les circuits américains et une compét' de monoplaces puissantes où il y a + de 20 caisses en piste, des papys et des ados, des mecs et des meufs et même Nelson Philippe, et de la baston! Je l'ai vu y faire du schumi à mettre 2s à tout le monde d'un coup sur un tour, se prendre le fond plat d'une autre monoplace sur le haut du casque (sur une piste ultra large, genre piste de décollage d'aéroport), être à 2 doigts de se prendre des pains par des gros bourrins ... nche soir aveune vision de la course monoplace totalement rock'n'roll et inimaginable pour le F1-centré que j'étais.
Sur le niveau des pilotes ça semble moins relevé car l'ensemble est dans un emballage moins doré, mais je reste persuadé que des Wilson, Servia, Castroneves, Power etc. ou même Pagenaud sont au moins du niveau des Perez, Kobayashi et autres types qui sont restés en F1 plusieurs années (et je ne parle pas de B.Senna, Piquet Jr, Ericsson...)
Et en terme de profil entre ChampCar et IndyCar, le CC avait beaucoup moins d'ovales que l'IRL où l'Indy actuel. YES
Bref, je m'égare, même si j'ai kiffé Schumi dès Beneton, je crois bien que Bourdais reste le seul pilote que j'ai vraiment "supporté", suivre sa carrière amerloque et la galère pour arriver en F1, ce fut une bonne "séquence" de spectateur.
#champcarforever
Rainier a écrit:LS a écrit:[qon a évoqué la famille Andretti mais Les Unser n'ont pas osé ...
Bobby Unser a disputé le GP des USA 1968 de F1.
Auparavant, il avait été recalé à Monza par les médecins.
Cyril a écrit:Rainier a écrit:Ni une question de mauvaise période pour McLaren, mais une préparation insuffisante ...limite s'il savait conduire sa F1 puisqu'il a abandonné dès le départ ou les premiers tours des 3 premiers GP de l'année.
McLaren a récupéré sans grande envie le Ford Cosworth après avoir testé sans succès le Lamborghini pour remplacer le Honda. Senna prolongeait presque course par course afin de mettre la pression à l'équipe anglaise, pour finalement la quitter pour Williams en fin d'année. Mais oui, la période n'était pas mauvaise pour McLaren...
Ghinzani a écrit:Lauda reprend sa compagnie Niki.
Ouais_supère a écrit:Lance Stroll déclare à Autosport qu'il n'a reçu aucune aide de la part de Massa, que leur relation n'était absolument celle d'un mentor et de son élève.
Massa tweete qu'il préfère ne pas commenter.
La formule 1 doit se réinventer à l’orée de sa nouvelle saison. En 2006, 600 millions de téléspectateurs à travers le monde avaient regardé au moins quinze minutes de F1 dans l’année. En 2017, leur nombre a chuté à 350 millions, presque deux fois moins. En se concentrant sur les fans réguliers, la chute est moins impressionnante (-12 % sur la même période), mais la tendance reste fortement à la baisse.
Chase Carey, le président depuis un an de l’entreprise qui gère la F1, Formula One Group, en a fait sa mission : mettre fin au déclin et refaire des courses automobiles une véritable attraction populaire. « On veut rendre le sport plus intéressant sur le circuit. Nos courses doivent être plus compétitives, avoir plus d’action, et devenir moins prévisibles », explique-t-il au Monde.
Son objectif est que ce sport, dont le modèle historique est désormais d’une autre époque – moteurs fumants et vrombissants, grid girls (« hôtesses de circuit ») plus ou moins dénudées, concurrences d’anthologie entre pilotes –, fasse à nouveau rêver. En 2018, entre le mouvement #metoo, le scandale du diesel et l’extrême domination d’une poignée d’écuries, il faut réinventer la F1.
Drôle de personnage pour relancer la F1
Commencés le 26 février, les premiers essais de la nouvelle saison viennent de s’achever, avant la première course à Melbourne le 25 mars. Mais, cette année encore, Mercedes, qui a remporté le championnat les cinq dernières années, demeure l’immense favori. M. Carey ne cache pas un vrai souci. « L’an dernier, on a eu un peu de compétition, mais ce n’était qu’entre deux personnes [Lewis Hamilton et Sebastian Vettel, le premier finissant par l’emporter]. Ce qu’on veut, c’est un sport où le challenger puisse gagner. On n’a pas connu ça en 2017. Et, cette année, ce ne sera pas très différent. » Depuis 2010, seules deux écuries ont remporté le championnat : Red Bull pendant quatre ans, puis Mercedes depuis 2014. « La F1 est devenue trop parfaite. Ce qui rend les choses intéressantes est l’erreur. Si rien ne va jamais de travers, on peut l’admirer, mais ce n’est pas très excitant ni dramatique », estime M. Carey.
Drôle de personnage pour relancer la F1. L’homme, avec ses extraordinaires bacchantes retroussées, est un Américain, terre où le championnat IndyCar règne en maître. Il se définit poliment comme un « fan occasionnel de la formule 1 », et il connaît bien mieux les sports américains que les courses automobiles. M. Carey est issu du monde de la télévision, ayant longtemps été le bras droit de Rupert Murdoch, le magnat des médias. Quant aux voitures, il n’en a pas à Londres, où se trouve le siège de la F1, et ne se déplace qu’en taxi.
L’homme a été appelé à la tête de la F1 par le milliardaire John Malone. Son entreprise, Liberty Media, a racheté la formule 1 pour 8 milliards de dollars (6,5 milliards d’euros) en janvier 2017. M. Malone espère avoir déniché une pépite : un sport mondial, connu de tous, mais mal géré et en déclin. A M. Carey de redresser la barre.
Lire aussi : Le nouveau look des Formule 1
Bernie Ecclestone écarté
Le choc est historique. Voilà une entreprise américaine cotée en Bourse, qui pratique la langue de bois et le « politiquement correct », qui s’empare d’une PME aux pratiques extrêmement informelles. Jusqu’alors, la F1 était l’affaire d’un homme, Bernie Ecclestone, qui a dirigé pendant quatre décennies l’entreprise depuis chez lui, au centre de Londres. Ses employés n’avaient souvent pas de contrat de travail en bonne et due forme, les accords étaient scellés d’une poignée de main et tout était rapport de force. M. Ecclestone avait négocié des contrats en or – y compris pour lui – et a plusieurs fois été accusé de corruption : en 2014, il a versé 100 millions de dollars pour régler un procès à l’amiable en Allemagne. De l’avis d’un ancien dirigeant d’écurie de F1, l’homme était très efficace, « sauf que son objectif n’était pas de faire grandir le sport, mais de maximiser sa rentabilité ». Et tant pis pour l’audience ou le spectacle, tant que les sponsors étaient contents.
Aujourd’hui, M. Carey confirme, version polie :
« Il faut reconnaître que les gens qui l’ont géré pendant des décennies ont construit un sport formidable. Mais, depuis cinq-six ans, celui-ci n’a pas réalisé son vrai potentiel. »
L’une de ses premières décisions a été d’écarter M. Ecclestone. L’entreprise qui gère la formule 1 s’est ensuite trouvé des bureaux dignes de ce nom, quittant la maison du dirigeant historique. Une trentaine de personnes ont été embauchées, notamment pour faire de la recherche en marketing. Pour le reste, M. Carey consulte largement le monde de la F1, des constructeurs aux sponsors en passant par les écuries et les télévisions, en vue de s’attaquer à deux énormes chantiers.
Chase Carey, lors du Grand Prix de formule 1 de Grande-Bretagne, à Silverstone, le 14 juillet 2017.
Plus de courses sur des supports gratuits
Le premier concerne l’audience télévisée. Sous le « dictateur » qu’était M. Ecclestone (c’est lui qui le disait), la logique était simple : les télévisions cryptées, qui payaient le plus, obtenaient les droits de diffusion. Résultat, de moins en moins de personnes ont eu accès aux courses. Cette approche a sans doute rapporté à court terme, mais, aujourd’hui, l’intérêt pour le sport s’effondre. En France, 31 millions de téléspectateurs regardaient la F1 en 2008, contre… 7 millions en 2017. Explication : Canal+ a obtenu les droits en 2013, diffusant les courses en crypté. En Chine, quand la diffusion a quitté CCTV, la télévision nationale, l’audience a chuté… de presque 100 millions de personnes.
M. Carey entend renverser cette tendance, en diffusant plus de courses sur des supports gratuits. Cela concerne les télévisions, mais aussi les médias sociaux. Quitte, reconnaît-il, à gagner un peu moins d’argent à court terme. « En 2017, on a passé un accord – je ne dirai pas lequel – où on décidé de gagner un peu moins d’argent en échange d’une audience plus importante. Il y a une limite à ça, bien sûr. Mais l’audience est importante pour nous. » Ainsi, en France, TF1 va retransmettre trois courses cette année, tandis que Canal+ conservera le reste.
EN FRANCE, 31 MILLIONS DE TÉLÉSPECTATEURS REGARDAIENT LA F1 EN 2008, CONTRE… 7 MILLIONS EN 2017
En complément et pour capter une audience encore plus large, Liberty Media a aussi annoncé, le 27 février, qu’il allait lancer son propre service de télévision à la demande, baptisé « F1 TV », pour proposer les courses sans diffuseur intermédiaire, à un tarif compris entre 6,50 et 10 euros par mois. Ce nouveau service, décrit comme un « moyen innovant pour les fans d’améliorer et de profiter de leur expérience des courses », sera mis en place « tôt dans la saison » 2018. Il sera présent d’abord seulement sur PC, puis des applications TV et mobiles seront créées.
Ferrari menace de se retirer de la compétition
Ce chantier, délicat, n’est cependant rien par rapport à la bataille qui se prépare en coulisses avec les écuries de F1. Pour rendre le sport plus compétitif, l’objectif est que la distribution de l’argent entre les équipes soit plus équilibrée. Aujourd’hui, le système est particulièrement inéquitable. L’écart entre l’écurie qui touche le plus (Ferrari, 180 millions de dollars) et celle qui touche le moins (Haas, 19 millions) est extrême, selon les chiffres du site spécialisé AutoSport. Ferrari bénéficie en particulier d’une prime automatique liée… à la place qu’elle occupe dans l’histoire dans la formule 1.
Ces arrangements arrivent à échéance en 2020. M. Carey promet de remettre tout à plat, souhaitant faire cesser l’extrême inflation des budgets (Mercedes dépense désormais 500 millions de dollars par an).
« Tout le monde est d’accord pour dire que ce que les écuries dépensent aujourd’hui n’a pas de sens. La bataille ne devrait pas se résumer à qui dépense le plus. »
Le patron de la F1 refuse cependant d’entrer dans les détails, n’expliquant pas comment les petites équipes pourraient être sur un pied d’égalité sans que les grandes équipes perdent leurs avantages. Les négociations se dérouleront cette année, à commencer par le choix des moteurs pour l’après-2020.
Ferrari est consciente du danger et menace de se retirer de la compétition. M. Carey, tout en reconnaissant que l’écurie italienne est « unique », ne semble pas très ému par ces intimidations : « C’est une super équipe, avec beaucoup de fans. Mais il y a d’autres grandes équipes. » L’épreuve de force s’annonce tendue. Mais c’est à ce prix que la F1 pourrait retrouver de son éclat d’antan.
heow a écrit:La formule 1 doit se réinventer à l’orée de sa nouvelle saison. En 2006, 600 millions de téléspectateurs à travers le monde avaient regardé au moins quinze minutes de F1 dans l’année. En 2017, leur nombre a chuté à 350 millions, presque deux fois moins. En se concentrant sur les fans réguliers, la chute est moins impressionnante (-12 % sur la même période), mais la tendance reste fortement à la baisse.
Chase Carey, le président depuis un an de l’entreprise qui gère la F1, Formula One Group, en a fait sa mission : mettre fin au déclin et refaire des courses automobiles une véritable attraction populaire. « On veut rendre le sport plus intéressant sur le circuit. Nos courses doivent être plus compétitives, avoir plus d’action, et devenir moins prévisibles », explique-t-il au Monde.
Son objectif est que ce sport, dont le modèle historique est désormais d’une autre époque – moteurs fumants et vrombissants, grid girls (« hôtesses de circuit ») plus ou moins dénudées, concurrences d’anthologie entre pilotes –, fasse à nouveau rêver. En 2018, entre le mouvement #metoo, le scandale du diesel et l’extrême domination d’une poignée d’écuries, il faut réinventer la F1.
Drôle de personnage pour relancer la F1
Commencés le 26 février, les premiers essais de la nouvelle saison viennent de s’achever, avant la première course à Melbourne le 25 mars. Mais, cette année encore, Mercedes, qui a remporté le championnat les cinq dernières années, demeure l’immense favori. M. Carey ne cache pas un vrai souci. « L’an dernier, on a eu un peu de compétition, mais ce n’était qu’entre deux personnes [Lewis Hamilton et Sebastian Vettel, le premier finissant par l’emporter]. Ce qu’on veut, c’est un sport où le challenger puisse gagner. On n’a pas connu ça en 2017. Et, cette année, ce ne sera pas très différent. » Depuis 2010, seules deux écuries ont remporté le championnat : Red Bull pendant quatre ans, puis Mercedes depuis 2014. « La F1 est devenue trop parfaite. Ce qui rend les choses intéressantes est l’erreur. Si rien ne va jamais de travers, on peut l’admirer, mais ce n’est pas très excitant ni dramatique », estime M. Carey.
Drôle de personnage pour relancer la F1. L’homme, avec ses extraordinaires bacchantes retroussées, est un Américain, terre où le championnat IndyCar règne en maître. Il se définit poliment comme un « fan occasionnel de la formule 1 », et il connaît bien mieux les sports américains que les courses automobiles. M. Carey est issu du monde de la télévision, ayant longtemps été le bras droit de Rupert Murdoch, le magnat des médias. Quant aux voitures, il n’en a pas à Londres, où se trouve le siège de la F1, et ne se déplace qu’en taxi.
L’homme a été appelé à la tête de la F1 par le milliardaire John Malone. Son entreprise, Liberty Media, a racheté la formule 1 pour 8 milliards de dollars (6,5 milliards d’euros) en janvier 2017. M. Malone espère avoir déniché une pépite : un sport mondial, connu de tous, mais mal géré et en déclin. A M. Carey de redresser la barre.
Lire aussi : Le nouveau look des Formule 1
Bernie Ecclestone écarté
Le choc est historique. Voilà une entreprise américaine cotée en Bourse, qui pratique la langue de bois et le « politiquement correct », qui s’empare d’une PME aux pratiques extrêmement informelles. Jusqu’alors, la F1 était l’affaire d’un homme, Bernie Ecclestone, qui a dirigé pendant quatre décennies l’entreprise depuis chez lui, au centre de Londres. Ses employés n’avaient souvent pas de contrat de travail en bonne et due forme, les accords étaient scellés d’une poignée de main et tout était rapport de force. M. Ecclestone avait négocié des contrats en or – y compris pour lui – et a plusieurs fois été accusé de corruption : en 2014, il a versé 100 millions de dollars pour régler un procès à l’amiable en Allemagne. De l’avis d’un ancien dirigeant d’écurie de F1, l’homme était très efficace, « sauf que son objectif n’était pas de faire grandir le sport, mais de maximiser sa rentabilité ». Et tant pis pour l’audience ou le spectacle, tant que les sponsors étaient contents.
Aujourd’hui, M. Carey confirme, version polie :
« Il faut reconnaître que les gens qui l’ont géré pendant des décennies ont construit un sport formidable. Mais, depuis cinq-six ans, celui-ci n’a pas réalisé son vrai potentiel. »
L’une de ses premières décisions a été d’écarter M. Ecclestone. L’entreprise qui gère la formule 1 s’est ensuite trouvé des bureaux dignes de ce nom, quittant la maison du dirigeant historique. Une trentaine de personnes ont été embauchées, notamment pour faire de la recherche en marketing. Pour le reste, M. Carey consulte largement le monde de la F1, des constructeurs aux sponsors en passant par les écuries et les télévisions, en vue de s’attaquer à deux énormes chantiers.
Chase Carey, lors du Grand Prix de formule 1 de Grande-Bretagne, à Silverstone, le 14 juillet 2017.
Plus de courses sur des supports gratuits
Le premier concerne l’audience télévisée. Sous le « dictateur » qu’était M. Ecclestone (c’est lui qui le disait), la logique était simple : les télévisions cryptées, qui payaient le plus, obtenaient les droits de diffusion. Résultat, de moins en moins de personnes ont eu accès aux courses. Cette approche a sans doute rapporté à court terme, mais, aujourd’hui, l’intérêt pour le sport s’effondre. En France, 31 millions de téléspectateurs regardaient la F1 en 2008, contre… 7 millions en 2017. Explication : Canal+ a obtenu les droits en 2013, diffusant les courses en crypté. En Chine, quand la diffusion a quitté CCTV, la télévision nationale, l’audience a chuté… de presque 100 millions de personnes.
M. Carey entend renverser cette tendance, en diffusant plus de courses sur des supports gratuits. Cela concerne les télévisions, mais aussi les médias sociaux. Quitte, reconnaît-il, à gagner un peu moins d’argent à court terme. « En 2017, on a passé un accord – je ne dirai pas lequel – où on décidé de gagner un peu moins d’argent en échange d’une audience plus importante. Il y a une limite à ça, bien sûr. Mais l’audience est importante pour nous. » Ainsi, en France, TF1 va retransmettre trois courses cette année, tandis que Canal+ conservera le reste.
EN FRANCE, 31 MILLIONS DE TÉLÉSPECTATEURS REGARDAIENT LA F1 EN 2008, CONTRE… 7 MILLIONS EN 2017
En complément et pour capter une audience encore plus large, Liberty Media a aussi annoncé, le 27 février, qu’il allait lancer son propre service de télévision à la demande, baptisé « F1 TV », pour proposer les courses sans diffuseur intermédiaire, à un tarif compris entre 6,50 et 10 euros par mois. Ce nouveau service, décrit comme un « moyen innovant pour les fans d’améliorer et de profiter de leur expérience des courses », sera mis en place « tôt dans la saison » 2018. Il sera présent d’abord seulement sur PC, puis des applications TV et mobiles seront créées.
Ferrari menace de se retirer de la compétition
Ce chantier, délicat, n’est cependant rien par rapport à la bataille qui se prépare en coulisses avec les écuries de F1. Pour rendre le sport plus compétitif, l’objectif est que la distribution de l’argent entre les équipes soit plus équilibrée. Aujourd’hui, le système est particulièrement inéquitable. L’écart entre l’écurie qui touche le plus (Ferrari, 180 millions de dollars) et celle qui touche le moins (Haas, 19 millions) est extrême, selon les chiffres du site spécialisé AutoSport. Ferrari bénéficie en particulier d’une prime automatique liée… à la place qu’elle occupe dans l’histoire dans la formule 1.
Ces arrangements arrivent à échéance en 2020. M. Carey promet de remettre tout à plat, souhaitant faire cesser l’extrême inflation des budgets (Mercedes dépense désormais 500 millions de dollars par an).
« Tout le monde est d’accord pour dire que ce que les écuries dépensent aujourd’hui n’a pas de sens. La bataille ne devrait pas se résumer à qui dépense le plus. »
Le patron de la F1 refuse cependant d’entrer dans les détails, n’expliquant pas comment les petites équipes pourraient être sur un pied d’égalité sans que les grandes équipes perdent leurs avantages. Les négociations se dérouleront cette année, à commencer par le choix des moteurs pour l’après-2020.
Ferrari est consciente du danger et menace de se retirer de la compétition. M. Carey, tout en reconnaissant que l’écurie italienne est « unique », ne semble pas très ému par ces intimidations : « C’est une super équipe, avec beaucoup de fans. Mais il y a d’autres grandes équipes. » L’épreuve de force s’annonce tendue. Mais c’est à ce prix que la F1 pourrait retrouver de son éclat d’antan.
AdrienGP a écrit:
Mais à l'echelle mondiale, alors que l'on nous dit qu'avec le DRS les dépassements ont augmentés, mais qu'est ce qui a poussé à une telle baisse ? Si quelqu'un a la réponse car la je suis ébahi...
Cortese a écrit:Je ne crois pas que la F1 moderne soit fondamentalement en cause. Ce qui est en cause c'est la fiabilité mécanique et la sécurité des pilotes. Regarde le cas Jim Clark, le meilleur pilote au volant de la meilleure voiture. Il est né en 1936. S'il n'était pas mort (dans une forêt, sans rails !) il aurait pu courir jusqu'à 40 ans, en 1976. Avec les Lotus 25, 33, 49 et 72, la fiabilité et la sécurité il aurait très bien pu remporter les titres 62, 64, 67, 68, 70, 71 et 72 en plus des siens (62 et 65), en comptant qu'en 71 Lotus n'avait pas de pilote de pointe et que la Tyrrell de Stewart n'était pas au top (sans compter qu'il avait commencé la saison avec une March), et en supposant qu'en 69 la Lotus 49 était inférieure à la Matra MS80 et qu'à partir de 73 (pourtant elle a eu le titre constructeur) la Lotus 72 n'a pas eu de remplaçante avant 1977 : facilement 9 titres !
Nuvo a écrit:AdrienGP a écrit:
Mais à l'echelle mondiale, alors que l'on nous dit qu'avec le DRS les dépassements ont augmentés, mais qu'est ce qui a poussé à une telle baisse ? Si quelqu'un a la réponse car la je suis ébahi...
Une piste : regarde le palmarès.
Après 5 titres de suite de Schumacher on a rapidement eu 4 titre de suite de Vettel puis 4 titres Mercedes avec 3 pour Hamilton .
C'est d'un désintérêt total !
Du coup, malgré les 91 succès de Schumacher (autant que Prost et Senna réunis...) voilà que Hamilton se met dans la chasse aux records lui aussi !
C'est déjà fait pour les pôles...
Quand on pense que le record de 33 pôles de Jim Clark a tenu 22 ans !
La suppression des essais privés, pour des histoires de coûts, est une fausse bonne idée : elle empêche une équipe en retard de refaire son retard !
Pour les financements, il faudrait un système équitable. Au lieu de ça, on a un système inégalitaire ! C'est le pire du pire !
Je suis content que les mecs de Liberty Media se rendent compte que les diffuseurs cryptés c'est la mort ! Mon beau-père suivait tous les GP sur TF1 dans sa campagne. Depuis Canal, il n'a pas vu un seul GP ! Il n'est pas cinéma, il regarde le rugby et le tour de France. Pas question pour lui d'avoir Canal pour la F1. D'ailleurs la question ne lui traverse même pas l'esprit.
1er tigre a écrit:Il y a un écart entre les meilleurs et les autres qui est de venu monstrueux, le tout avec une régularité et une fiabilité ahurissantes.
Quand on y pense Mercedes depuis 4 ans ils ont toujours eu une voiture pour jouer la gagne, à chaque gp à une ou deux exceptions près.
Au moins à l'époque de Schumacher il devait souvent se battre avec une voiture inférieure et ça amenait du suspens. Là...
Heureusement que Schumacher n'a jamais connu de période à la Mercedes.
sheon a écrit:1er tigre a écrit:Il y a un écart entre les meilleurs et les autres qui est de venu monstrueux, le tout avec une régularité et une fiabilité ahurissantes.
Quand on y pense Mercedes depuis 4 ans ils ont toujours eu une voiture pour jouer la gagne, à chaque gp à une ou deux exceptions près.
Au moins à l'époque de Schumacher il devait souvent se battre avec une voiture inférieure et ça amenait du suspens. Là...
Heureusement que Schumacher n'a jamais connu de période à la Mercedes.
Ouais, heureusement, sinon il aurait pu décrocher 5 titres mondiaux consécutifs et battre tous les records statistiques.
Alfa a écrit:L'accident de Schumacher dans le tunnel de Monaco avec les hurlements de satisfaction des journalistes, c'est un symptôme de la domination insolente de Schumacher a cette époque.
Hamilton et Mercedes dominent c'est vrai mais on en est pas encore tout a fait a ce point.
DCP a écrit:Alfa a écrit:L'accident de Schumacher dans le tunnel de Monaco avec les hurlements de satisfaction des journalistes, c'est un symptôme de la domination insolente de Schumacher a cette époque.
Hamilton et Mercedes dominent c'est vrai mais on en est pas encore tout a fait a ce point.
Hamilton a quand même été battu une année par son coéquipier....ça atténue ce sentiment de domination...
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