Samantha Geimer : « Toute cette haine, cette revanche, ne guériront pas les femmes »
Tribune. On peut être surpris de me voir signer ou approuver une tribune critiquant le mouvement #metoo. Je suis une féministe, défendant les droits des victimes, et l’on me connaît d’ailleurs surtout pour avoir été moi-même victime d’un viol. Mais laissez-moi vous expliquer pourquoi je suis entièrement d’accord avec la tribune « Nous défendons une liberté d’importuner », [signée, entre autres, par Catherine Deneuve, Catherine Millet et Ingrid Caven].
It may seem surprising that I would sign or endorse a letter criticizing the #MeToo movement. [...] I will tell you why I agree so staunchly with the letter. #MeToo should be a platform for victims to be supported, to show solidarity for each other, to strengthen one another. Each individual one of us who has suffered in very different and similar ways, but have always known that we are part of a larger group, our mothers, our sisters, our friends, we are not the minority. We have always had each other’s backs.
[...]I have spent 40 years of my life defending myself from attacks. Those who say I could not possibly be alright after a much older man, in my case Roman Polanski, had sex with me. I don’t have to be hurt to please you, why would anyone want that? Why would you say what happened to me was horrific or gruesome, it most certainly was not. It was however a crime for which Roman pled guilty and went to jail. When I refuse to bend and show the damage that is demanded I am a rape apologist, with Stockholm Syndrome, who is bought and paid for and most importantly, I am hurting every other rape victim who ever lived, a woman who must be mad. And, also a slut for being sexually active at 13. That is the problem with being a strong woman, a survivor, is the activists have no use for you, they turn on you the second they realize it. They need victims, not survivors. Frankly, if you can be okay, why do you need them? We need to shut that type of activism down. No more apologies for being a healthy, happy survivor. We should be examples, encouraging women who struggle and lifting them up. It is not true that your recovery damages others.
[...]
If #MeToo seems to have become about attacking powerful people or taking advantage of people who have been mistreated to make some type of point or personal gain. If it offers no strength, no recovery, just a place to have your pain validated as if it is a badge of honor, an asset, rather than something you can move past, then it’s time to move past #Metoo.
[...]
Hugues a écrit:D'ailleurs c'est assez troublant pour moi cette tribune, car, ces derniers jours, en essayant de reformuler mes pensées, j'en suis venu à la conclusion que le ver fondamental qui me repousse en ce qui se déroule depuis 3 mois, au delà même du piétinement de l'état de droit c'est de porter haut la revanche voire la vengeance (à supposer même que les témoignages soient vrais), et donc la haine comme des comportements, sentiments ou valeurs nobles, qu'ils ne sont pas. Certains de mes messages l'ont écrit ici à demi mot, ailleurs que sur ce forum, je l'ai écrit plus clairement.
En somme cet intitulé c'est tout à fait mes mots.
Hugues
Cortese a écrit:Le retour de la loi du talion (aiguille).
« Je suis une féministe défendant les droits des victimes. » C'est ainsi que se définit Samantha Geimer, abusée sexuellement par Roman Polanski à l'âge de 13 ans. Dans une tribune qu'elle publie dans Le Monde lundi, l'Américaine explique pourquoi elle a signé le texte publié le 9 janvier qui défendait la « liberté d'importuner » pour les hommes, corollaire indispensable à la liberté sexuelle, selon les auteurs.
Cette tribune signée par une centaine de femmes, dont Catherine Deneuve, a été très critiquée. Dans les colonnes du quotidien, Samantha Geimer affirme qu'elle sait que son choix peut surprendre. « On me connaît d'ailleurs surtout pour avoir été moi-même victime d'un viol », rappelle-t-elle. Depuis, l'Américaine a récemment affirmé avoir pardonné au réalisateur et demandé à la justice américaine de classer l'affaire. Cette agression ne l'empêche toutefois pas d'être « d'accord » avec la tribune du 9 janvier. « J'ai passé 40 ans de ma vie à me défendre. Contre les attaques de ceux qui considéraient qu'il n'était pas possible de se remettre d'un rapport sexuel avec un homme beaucoup plus âgé », écrit-elle.
La parole des « rescapées » pas assez entendue
Samantha Geimer raconte avoir été accusée de « faire l'apologie du viol », de s'être « laissé acheter », voire « de causer du tort à toutes les autres victimes de viol », en ayant refusé de se « plier à ce que l'on exige d'[elle] en faisant état des dégâts causés ». Comme d'autres, elle déplore que le mouvement #MeToo dénonce indistinctement toute sorte de comportements comme s'ils se valaient tous : « Mettre une simple caresse au cours d'une séance photo, une mauvaise blague [...] sur le même plan qu'un viol, c'est minimiser la gravité de ces crimes et de ces agissements. »
Pour elle, la prise de parole des femmes ces derniers mois a été instrumentalisée. « #MeToo devrait être une plateforme de soutien pour les victimes, un espace où l'on témoigne de sa solidarité », revendique-t-elle, avant d'observer que « le problème quand on est une survivante, c'est que les militants ne peuvent rien tirer de vous. [...] Ils ont besoin de victimes, pas de rescapées. » Pour Samantha Geimer, la prise de parole des victimes ayant réussi à se reconstruire après un viol n'est pas assez entendue. Une erreur, dit-elle. « Nous devrions au contraire servir d'exemples, donner du courage aux femmes qui se battent et les aider à se relever. Il n'est pas vrai que notre rétablissement nuit aux autres. »
Tourner la page de #MeToo
C'est pour cela qu'elle plébiscite un combat quelque peu différent de celui présenté jusqu'à présent au travers des différentes prises de parole. « Il faut redonner aux femmes leur pouvoir d'action, pas exiger d'elles qu'elles ressassent indéfiniment le tort “assurément indélébile" qu'elles ont subi. » Et l'Américaine de s'agacer : « Il est triste qu'une femme confiante, ayant survécu à un drame, soit moins intéressante que le spectacle d'une femme tordue de douleur. »
Pour Samantha Geimer, si le mouvement #MeToo est revanchard, il est temps de « l'enterrer ». « S'il ne permet aucune guérison, mais sert juste à “valider" votre peine comme s'il s'agissait d'un mérite plutôt que d'un événement que l'on peut surmonter, alors il est temps de tourner la page », écrit-elle. « Toute cette haine, cette revanche ne nous guériront pas, pas plus qu'elles n'effaceront le passé », ajoute-t-elle, avant de conclure. « La cause des femmes devrait nous rendre plus fortes, pas nous transformer toutes en éternelles victimes qu'il faudrait protéger du monde, des hommes, du sexe… et d'elles-mêmes. »
Ouais_supère a écrit:Mais ils sont MALADES.
Ouais_supère a écrit:Mais ils sont MALADES.
Nuvo a écrit:Je n'aime pas trop ce lâchage des acteurs. Je sais pas, ça fait un peu fuyard quand même.
Ouais_supère a écrit:Nuvo a écrit:Je n'aime pas trop ce lâchage des acteurs. Je sais pas, ça fait un peu fuyard quand même.
Un peu ?
C'est-à-dire que l'enjeu consiste à pouvoir continuer à exercer ce métier, de fait certains déçoivent par leur mauvais réflexe de survie, plutôt que de faire bloc POUR le cinéma.
Hugues a écrit:Quant aux affirmations mal renseignées ou imprécises ou radotantez elles seront transférées dans un des sujets idoines.
Hugues
Marlaga a écrit:Ouais_supère a écrit:Nuvo a écrit:Je n'aime pas trop ce lâchage des acteurs. Je sais pas, ça fait un peu fuyard quand même.
Un peu ?
C'est-à-dire que l'enjeu consiste à pouvoir continuer à exercer ce métier, de fait certains déçoivent par leur mauvais réflexe de survie, plutôt que de faire bloc POUR le cinéma.
Ce qui déçoit, c'est que ces acteurs/actrices ont attendu les dernières révélations dans l'ambiance metoo pour réagir. Tout le monde savait qu'il avait ces accusations contre lui mais tant que ça n'était pas trop gênant pour le grand public, ils le fréquentaient en profitant de son aura. Il aurait du être lâché depuis bien longtemps.
On va découvrir qu'en fait Dylan Farrow est l'identité secrète de Michael Jackson
Hugues a écrit:Marlaga a écrit:Ouais_supère a écrit:Nuvo a écrit:Je n'aime pas trop ce lâchage des acteurs. Je sais pas, ça fait un peu fuyard quand même.
Un peu ?
C'est-à-dire que l'enjeu consiste à pouvoir continuer à exercer ce métier, de fait certains déçoivent par leur mauvais réflexe de survie, plutôt que de faire bloc POUR le cinéma.
Ce qui déçoit, c'est que ces acteurs/actrices ont attendu les dernières révélations dans l'ambiance metoo pour réagir. Tout le monde savait qu'il avait ces accusations contre lui mais tant que ça n'était pas trop gênant pour le grand public, ils le fréquentaient en profitant de son aura. Il aurait du être lâché depuis bien longtemps.
Donc, quand quelqu'un est accusé, on doit le lâcher ?
C'est ça ton éthique de vie ?
Répéter des accusations sur lesquelles la justice a déjà statué, et que même Dylan Farrow juge fantaisiste visiblement (je démontrerai pourquoi, surprise à venir), ne les rend pas plus vraies.
Quant à ce que tu penses être des informations; quand en grande partie ce n'en sont pas, à ta place je ne m'y fierais pas trop, tu risques quelques petites surprises (dès que j'ai un peu de temps)
Hugues
Répéter des accusations sur lesquelles la justice a déjà statué, et que même Dylan Farrow juge fantaisiste visiblement (je démontrerai pourquoi, surprise à venir), ne les rend pas plus vraies.
Hugues a écrit:Affirme que le crime a bien eu lieu même si la justice ne l'a pas reconnu (seul la justice devrait faire foi, mais enfin)
Aym a écrit:Hugues a écrit:Affirme que le crime a bien eu lieu même si la justice ne l'a pas reconnu (seul la justice devrait faire foi, mais enfin)
Ouais enfin (indépendamment de cette histoire) si un gosse se fait violer et que la justice ne reconnaît pas le viol (par manque de preuves, par manipulation, n'importe, on s'en tape), je ne reprocherais certainement pas à l'enfant de rester convaincu qu'il s'est fait violer quoi qu'en dise la justice.
La justice fait aussi des erreurs parfois.
Hugues a écrit:Répéter des accusations sur lesquelles la justice a déjà statué, et que même Dylan Farrow juge fantaisiste visiblement (je démontrerai pourquoi, surprise à venir), ne les rend pas plus vraies.
Maintenant: la surprise.
Ou si vous voulez vous avez le droit de l'appeler, la petite bombinette. Ou la grosse bombinette.
- a-
En 2014, Dylan Farrow réitère les accusations de sa mère, vieilles de 22 ans.
Elle y décrit, et je la prends au mot, un crime qualifié légalement de "sexual assault".
Affirme que le crime a bien eu lieu même si la justice ne l'a pas reconnu (seul la justice devrait faire foi, mais enfin), et que si elle ne l'a pas reconnu, c'était pour la protéger en tant qu'enfant.
Quelques recherches dans la législation américaine en cours dans les états du Connecticut et de New York, démontrent que la prescription de ces actes a eu lieu en 2008.
Autrement dit, Mia et Dylan Farrow, alors qu'il n'y avait plus d'enfant à protéger, avaient jusqu'en 2008 pour dénoncer ces actes au civil et tenter de faire devant la justice, de Woody Allen un coupable. Il n'y a jamais eu de plainte.- b-
Chapitre intitulé: "Mieux encore..."
En 2014, Dylan Farrow réitère les accusatrion de sa mère, vieilles de 22 ans.
Comme en 1992, Dylan Farrow affirme avoir été enlevée de la vue des autres membres de la famille et emmenée dans un grenier (Moses Farrow et des nounous employées par Mia Farrow le démentent - certaines affirment aussi avoir eu un chantage à l'emploi si elle ne changeait pas leur version c'est à noter).
Dans la législation du Connecticut et de l'état de New York, ce peut-être qualifié de crime. C'est en effet légalement assimilable à un kidnapping, même si l'on reste dans la même habitation.
Les mêmes recherches dans la législation des deux états démontrent que la prescription de ces actes n'a jamais eu lieu.
Parce que ces actes sont IMPRESCRIPTIBLES.
Autrement dit, Dylan Farrow peut encore aujourd'hui dénoncer cet acte au civil et tenter de faire devant la justice, de Woody Allen un coupable. Il n'y a jamais eu de plainte. Il n'y en a toujours pas aujourd'hui.
Mieux. N'ayant pas fait l'objet de plainte au pénal pour cet acte précis, Dylan Farrow peut encore aujourd'hui dénoncer cet acte au pénal et envoyer Woody Allen derrière les barreaux. Il n'y a jamais eu de plainte. Il n'y en a toujours pas aujourd'hui.- c-
"Mieux, mieux encore..."
Le 17 janvier 2018, sur CBS, dans CBS This Morning, Dylan Farrow dit qu'elle ne comprend pas pourquoi on n'a pas voulu la croire, que son "histoire n'a pas varié depuis 25 ans".
Je le pensais aussi, et comme bien du monde, la preuve, le point a..
Elle y décrit, et je la prends au mot, un crime qualifié légalement de "sexual assault".
Or il semble bien qu'en fait, le récit ait changé.
En aout 2014, Vanity Fair reproduit sur Internet l'article de 1992 de l'amie des Farrow Maureen Orth, qui feint l'objectivité pour se livrer à une attaque en règle.
Sur cette version web, on peut y lire « He touched her “private part.” ». La publication de cet article en 1992, comme sa republication sur Intenet en 2014 a donné lieu à une validation par les avocats de Dylan et Mia Farrow.
Dans sa lettre de février 2014 publiée par le New York Times, Dylan Farrow écrit que: Woody Allen l'a "sexuellement agressée" ( sexually assaulted me )
Le 17 janvier, sur CBS, Dylan Farrow dit: "he touched my labia and my vulva with his finger.".
Tout jusque là correspond à un "sexual assault" tel que défini dans la législation de l'état de New York et du Connecticut. Prescrit en 2008.
Seulement, ça n'a pas été toujours raconté ainsi.
Dans la version papier de l'article de Vanity Fair, Maureen Orth écrit en 1992: He put his finger into her private part.
On dira peut-être alors que Maureen Orth a corrigé son texte sans penser aux implication.
C'est bien oublier la validation des avocats. Mais supposons que ce ne soit qu'une décision de Maureen Orth et point du tout une initiative des Farrow.
En 1992, si l'on consulte les documents légaux, est décrit l'acte suivant: "Mr. Allen a introduit un doigt dans son vagin". Dans la plainte, l'acte est qualifié de "pénétration avec les doigts aka objet étranger".
Cela peut sembler une différence légère, mais en termes légaux, dans la législation américaine, toucher et introduire ont deux sens bien différents.
L'un est qualifiable de "sexual assault". Et prescriptible en 2008 (l'âge des 23 ans de la victime mineure présumée)
L'autre est qualifiable de "aggravated sexual assault". Et imprescriptible.
Autrement dit, selon les actes qu'elle décrit maintenant, Dylan Farrow se complaint du fait que la prescription soit passée, et se décrit comme une victime n'ayant d'autre biais que le tribunal médiatique pour se faire entendre.
Or selon les actes qu'elle ou plutôt sa mère décrivait en 1992, Dylan Farrow peut attaquer au civil (l'action au pénal est éteinte comme démontré dans les posts précédents) pour un viol, et faire de Woody Allen un coupable de ces actes dans toutes leur supposée crudité et cruauté de 1992.
Ce dont l'autre partie serait très heureuse sans doute (elle pourrait enfin se défendre là où on peut VRAIMENT se défendre: un débat contradictoire dans l'enceinte d'un tribunal)
D'autant qu'en matière de standard de doute et de preuve, un tribunal civil est bien moins sévère. Autrement dit, un plaignant pour les mêmes faits gagnera plus aisément au civil qu'au pénal, car au civil, le bénéfice du doute (puisque la peine n'est que légère: financière et d'honorabilité) bénéficie un peu moins à l'accusé et un peu plus à l'accusation.
Mais alors même que la haie est plus aisée à sauter, elle ne le fait pas.
Se protège derrière l'excuse d'un acte prescrit. Qui selon les accusations de 1992 ne l'est pas.
C'est plus facile de gagner visiblement dans le tribunal médiatique où l'accusatrice ne perdra jamais la face, que dans le tribunal réel.. Donc on se complaît dans l'un et on fuit l'autre.
CQFD.- d-
"Peut-être mieux, mieux, mieux encore..."
Même si Dylan Farrow se replie derrière l'excuse de l'acte en version mineure, si je puis dire, désormais, il s'avère qu'en fait, il se pourrait bien que même cet acte ne soit pas prescrit du fait d'une modification de la législation au Connecticut, qui, avant la prescription de 2008, a allongé sous certaines conditions la prescription de 20 ans
Il ne tient qu'à elle d'essayer donc au civil.
Mais vous avez compris le refrain... elle ne le fera pas..
Le tribunal médiatique c'est tellement mieux, on ne peut pas y perdre la face.. Et la face, chez ces gens-là, c'est si important.. Plus que la vérité ou la justice.- e-
"Mieux, mieux, mieux, mieux encore..."
À venir peut-être...
Game over.
Hugues
Hugues a écrit:En société, il n'y a d'autre vérité que judiciaire.
Puisque c'est la seule qui nous soit commune. Le reste est impossible à atteindre. Sauf en une société totalitaire, dans une surveillance permanente des âmes et des corps.
Hugues
DCP a écrit:Aym a écrit:Hugues a écrit:Affirme que le crime a bien eu lieu même si la justice ne l'a pas reconnu (seul la justice devrait faire foi, mais enfin)
Ouais enfin (indépendamment de cette histoire) si un gosse se fait violer et que la justice ne reconnaît pas le viol (par manque de preuves, par manipulation, n'importe, on s'en tape), je ne reprocherais certainement pas à l'enfant de rester convaincu qu'il s'est fait violer quoi qu'en dise la justice.
La justice fait aussi des erreurs parfois.
Hugues, je souligne en gras, Aym parle en général, donc pas de cette affaire, et de la conviction de l'enfant, pas de l'aspect médiatique....
Et c'est bien joli tout cela, seule la justice devrait faire foi, elle est à la recherche de la vérité....mais la justice obéit aussi à des procédures, là pour garantir un jugement le plus impartial possible, on est d'accord...qqn qui roule à 100 km/h en ville, est flashé, jugé non coupable pour un vice de procédure sur un point de détail qui ne remet pas en cause l'infraction.......la justice l'a absous, mais est-ce vraiment la vérité ? Il faut faire attention que la justice est quand même faillible.....bien moins que des tweets, on est d'accord....
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