Je me moque d'un quelconque sentiment sur Macron, je ne juge pas Macron, je juge sur actes le président de la République.
Et pas sur une étiquette ou sa personnalité.
Tout comme personne ne jugerait Mélenchon sur son caractère atrabilaire.. (Ah si suis-je bête, dans ce monde médiacrate, c'est comme ça qu'on fait de la politique, en jugeant des caractères.
)
Si ça te plait de tout mélanger, de penser que ce sont mes sentiments (que tu ignores complètement) qui me dirigent, c'est que tu me méconnais.
C'est tout de même assez absurde, d'être dans l'incapacité de faire remarquer de la géométrie variable, parce que j' "aimerais pas Macron".
C'est une bonne façon de décrédibiliser son interlocuteur, de le considérer comme incapable de réfléchir, et d'être uniquement guidé par ses sentiments. L'ad hominem, plutôt que le fond de l'argumentation.
Si chacun des actes de Macron contre lequel je me suis élevé, je me suis élevé contre eux, c'est par une réflexion politique, par par un sentiment vis à vis d'une personne.
Si il arrive que Macron réalise des actes que j'approuve, je ne vais pas m'amuser à renier ces actes, tout comme je n'ai pas renié des idées parce que Marine Le Pen leur faisait le baiser de la mort.
Donc, pardonne moi, mais oui, le communicant en chef qui garde un silence sur la plus grande attaque terroriste en Iran depuis 15 ou 20 ans, qui plus est notamment,un parlement quand il s'empressait si vite de dire toute sa miséricorde envers telle ou telle ville occidentale (et parfois deux fois comme en mars, pour bien souligner), ça veut dire quelque chose.
Tout comme ça veut dire quelque chose d'employer "du comorien" plutôt que "des comoriens" et d'en rire ou non.
Je présume que il doit certainement dire "de l'iranien" plutôt que "des iraniens".
Hugues
PS: Tout ça pour dire qu'il va falloir prendre au sérieux ce que j'écris plutôt que de le mettre sur le compte d'un débile "il dit ça parce qu'il l'aime pas"