Ça défile, en ce moment, les infos sur le programme de Macron :
http://www.lexpress.fr/actualite/politi ... 79359.htmlEmploi et pouvoir d'achat
35 heures. Emmanuel Macron se pose en "candidat du travail" dans cette campagne. S'il ne souhaite pas changer la durée légale du travail, Emmanuel Macron plaide pour de "nouvelles souplesses au niveau de l'entreprise ou de la branche". Ainsi, des accords permettraient de déclencher les heures supplémentaires à des seuils différents, selon la situation de l'entreprise ou l'âge des salariés.
Réformer le RSA: L'ancien locataire de Bercy souhaite procéder à une "transformation du RSA pour accompagner le retour à l'activité". Concrètement, il propose de relever de 50% la prime d'activité (ancien RSA activité) versée aux travailleurs pauvres. Selon lui, cette prime n'est pas assez incitative au retour à l'emploi. Elle atteint aujourd'hui 524,68 euros minimum pour une personne seule. Au total, Emmanuel Macron estime qu'un salarié au Smic pourra gagner 100 euros de pouvoir d'achat par mois.
Suppression de cotisations. Emmanuel Macron veut redonner du pouvoir d'achat aux Français en réduisant "l'écart entre le salaire brut et le salaire net". Il propose donc de supprimer les cotisations maladie et chômage payés par l'ensemble des salariés. Le gain de pouvoir d'achat serait de 250 euros par an pour une personne au Smic, assure le candidat. Cette mesure sera compensée par une hausse de la CSG de 1,7 point, qui ne concernerait pas les petites retraites et les indemnités chômage.
Sécurité professionnelle universelle. Emmanuel Macron veut s'inspirer de la "flexisécurité" des pays nordiques. Il souhaite ainsi étendre le bénéfice de l'assurance chômage aux indépendants et aux salariés démissionnaires sous certaines conditions. L'Unedic ne serait plus gérée par les syndicats mais par l'Etat, Mieux accompagnés dans leurs démarches, les chômeurs feraient l'objet d'un contrôle plus strict et ne pourraient plus refuser qu'une seule offre d'emploi "décente". Enfin, il prône la diminution du plafond d'indemnisation du chômage.
Taxation des contrats. L'ancien banquier d'affaires propose de mettre en place un système de bonus-malus dans les cotisations d'entreprise selon le recours au CDI par rapport au CDD.
Fiscalité
Fin du CICE. Emmanuel Macron souhaite remplacer le crédit d'impôt compétitivité emploi par un allègement de charges pour les salaires jusqu'à 2,5 fois le Smic. Cet allègement de charges serait étendu aux "petites entreprises, indépendants et entreprises de l'économie sociale et solidaires". Le candidat souhaite également supprimer la totalité des charges au niveau du Smic, et promet une baisse de 6 points des charges patronales.
ISF. La question de l'impôt sur la fortune est sensible. Le candidat propose de remplacer l'ISF par un "impôt sur la rente immobilière". Dans ce nouveau système, la part de l'actuel ISF qui finance l'économie réelle, c'est-à-dire la détention d'entreprise ou d'action, ne serait plus imposée. Le seul d'imposition, actuellement établi à 1,3 million d'euros de patrimoine, serait maintenu.
Stabilité fiscale. Emmanuel Macron veut en finir avec les évolutions permanentes de la législation fiscale. Il entend ainsi s'engager "à ne pas modifier plusieurs fois un même impôt pendant le quinquennat".
Retraites
Le candidat à la présidentielle propose d'instaurer un système de retraite à la carte. Il souhaite moduler l'âge de départ à la retraite en fonction des métiers, en le faisant passer de 60 ans à 67 ans maximum.
Santé
Remboursement de soins. Emmanuel Macron propose le remboursement à 100% par la Sécurité sociale des soins liés aux maladies chroniques et pour les lunettes, les prothèses auditives et dentaires à horizon 2022.
Médicaments. Afin de lutter contre le gaspillage et réaliser des économies, l'ancien ministre plaide pour la vente des médicaments à l'unité en pharmacie. Il veut également privilégier les actes médicaux de prévention.
Déserts médicaux. Pour favoriser l'accès aux soins, l'ex-ministre de l'Economie prône le doublement des maisons de santé d'ici 2022.
Environnement
Emmanuel Macron a dévoilé son programme écologique lors d'un entretien filmé sur Facebook organisé par le WWF. Outre son opposition à l'exploitation des gaz de schiste, il a égrené plusieurs pistes:
Charbon. Il s'engage à fermer la poignée de centrales à charbon encore en activité en France avec "des mesures d'accompagnement" pour l'emploi local.
NNDL. Sur le projet controversé d'un nouvel aéroport à Notre-Dame-des-Landes, près de Nantes, il s'est montré ouvert à l'étude d'une modernisation de l'aéroport actuel. Dans les six mois suivant son éventuelle accession à l'Elysée, il dit vouloir nommer "un médiateur" pour trouver une issue à la crise.
Nucléaire. Au sujet de la production électrique du pays, l'ex-ministre de l'Économie a dit vouloir garder le cap de la loi sur la transition énergétique qui prévoit notamment une forte baisse de la part du nucléaire. "Il n'est pas bon d'avoir 75%" d'électricité d'origine nucléaire, a-t-il jugé. Mais s'il a annoncé vouloir "se mettre sur la trajectoire de 50%" de nucléaire à l'horizon 2025, il n'a rien dit sur la fermeture de centrales, en plus de celle, déjà prévue, de Fessenheim.
Education
Priorité au primaire. Le candidat souhaite mettre le paquet sur l'école primaire, car "c'est essentiellement sur ces années" que l'on "reproduit les inégalités sociales". Il propose ainsi de diviser par deux le nombre d'élèves dans les classes de CP en zone d'éducation prioritaire, grâce à la création de 12 000 nouvelles classes.
Autonomie des établissements. Le candidat à la présidentielle plaide pour davantage d'autonomie des établissements scolaires, "en particulier les collèges et les lycées". Il propose que les chefs d'établissement aient plus de marges de manoeuvre, "y compris en matière d'affectation des professeurs".
Carte scolaire. Pour favoriser la mixité sociale à l'école, Emmanuel Macron veut réformer la carte scolaire mais le contenu de son projet reste flou. Dans un entretien à L'Obs, il appuyait cette réforme sur l'exemple d'une mère de famille de Montpellier, qui lui a confié: "Moi, avec la carte scolaire, je n'ai pas le droit de mettre mon gamin à l'école en centre-ville, c'est injuste. Il n'y a plus de petits blonds dans nos écoles."
Sécurité
Nouveaux postes. Emmanuel Macron s'engage à recruter de 10 000 policiers et gendarmes en 3 ans.
Police de proximité. L'ex-locataire de Bercy veut rétablir une police de proximité et un dispositif de renseignement territorial.
Renseignement. Il souhaite enfin créer une cellule centrale de traitement des données de masse de renseignement, sur le modèle britannique.
Prison. Il souhaite la création de 15 000 places de prison sur cinq ans.
Législation. Il souhaite revenir sur la réforme pénale de Christiane Taubira. Tout comme Nicolas Sarkozy, il souhaite "supprimer le principe d'automaticité d'aménagement des peines inférieurs à deux ans" car "une peine prononcée doit être exécutée".
Cannabis. Si en novembre dernier il n'était pas tout à fait fixé sur le sujet, aujourd'hui, le candidat EM est contre. "Je ne crois pas à la dépénalisation des 'petites doses' ni aux peines symboliques. Cela ne change rien", dit-il au Figaro.
Institutions
Proportionnelle. Le candidat évoque l'introduction d'une "dose" de proportionnelle à l'Assemblée nationale et la limitation du cumul des mandats dans le temps.
Casier judiciaire. Emmanuel Macron veut conditionner l'accès aux fonctions ministérielles à l'absence d'inscription au casier judiciaire B2,
Contrôle. Le candidat juge "possible" que le chef de l'Etat rende chaque année compte de son action, devant "une commission de citoyens accompagnés par la Cour des Comptes et des experts indépendants".
L'informatique n'est pas une science exacte, on n'est jamais à l'abri d'un succès