Shoemaker a écrit:C'est Atali, qui comparait délicieusement, la Nation à un hôtel...
Moi, je le compare à un paillasson.
Shoemaker a écrit:C'est Atali, qui comparait délicieusement, la Nation à un hôtel...
Bob Williams a écrit:von Rauffenstein a écrit:Mais là n'était pas la question que je posais. De fait, dans le système d'emprunt dans lequel nous vivons, sur quoi faut-il faire des économies ?
Sur les casseroles que nous coûtent les Fillon, Cahuzac, Thévenoud, ............
Les casseroles du Leclerc coûtent pas cher mais celles de ces trous de balle en revanche...
Shoemaker a écrit:Les Fillonistes détestent Macron...
Beaucoup pensent que le coup vient de l'Elysée, précisément. Donc de Hollande. Donc du PS. Certains assimileront le PS à Macron, d'autres à Hamon... etc
Bref, en vérité, c'est une mélasse absolue. Les sondages y compris (quand tu sais que l'ex patronne du MEDEF est vice présidente de l'IFOP... ).
Dans ces élections, au-delà des plaisanteries et des scénario de comptoirs (ce que j'aime bien faire, perso... ), on peut tout dire et son contraire.
Il y a très très peu de choses raisonnablement quasi certaines. En voici deux :
- Marine Lepen sauf catastrophe pour elle, sera au second tour.
- Si Hamon passe, elle l'écrasera comme une patate.
Le reste, franchement, j'en sais rien de rien, en vérité !
von Rauffenstein a écrit:Bob Williams a écrit:von Rauffenstein a écrit:Mais là n'était pas la question que je posais. De fait, dans le système d'emprunt dans lequel nous vivons, sur quoi faut-il faire des économies ?
Sur les casseroles que nous coûtent les Fillon, Cahuzac, Thévenoud, ............
Les casseroles du Leclerc coûtent pas cher mais celles de ces trous de balle en revanche...
Mais c'est PEANUTS ! 1000 élus nationaux, c'est la partie émergée d'un fonctionnement à 600.000 élus en France ! Le problème, ce n'est pas la subvention que reçoit un député pour payer ses assistants, qu'ils branlent quelque chose ou pas. Le problème, c'est ce que coûte une infrastructure nationale à ... 600.000 élus ! Ce n'est pas en s'attaquant à des symboles qu'on résout un problème. C'est comme Florange. On s'en fout de perdre 700 emplois industriels. Ce qui est emmerdant, c'est d'en perdre 2000 fois Florange ! Ce qui s'est passé en 15 ans en France !
Shoemaker a écrit:
Il y a très très peu de choses raisonnablement quasi certaines. En voici deux :
- Marine Lepen sauf catastrophe pour elle, sera au second tour.
- Si Hamon passe, elle l'écrasera comme une patate.
Le reste, franchement, j'en sais rien de rien, en vérité !
Bob Williams a écrit:von Rauffenstein a écrit:Bob Williams a écrit:von Rauffenstein a écrit:Mais là n'était pas la question que je posais. De fait, dans le système d'emprunt dans lequel nous vivons, sur quoi faut-il faire des économies ?
Sur les casseroles que nous coûtent les Fillon, Cahuzac, Thévenoud, ............
Les casseroles du Leclerc coûtent pas cher mais celles de ces trous de balle en revanche...
Mais c'est PEANUTS ! 1000 élus nationaux, c'est la partie émergée d'un fonctionnement à 600.000 élus en France ! Le problème, ce n'est pas la subvention que reçoit un député pour payer ses assistants, qu'ils branlent quelque chose ou pas. Le problème, c'est ce que coûte une infrastructure nationale à ... 600.000 élus ! Ce n'est pas en s'attaquant à des symboles qu'on résout un problème. C'est comme Florange. On s'en fout de perdre 700 emplois industriels. Ce qui est emmerdant, c'est d'en perdre 2000 fois Florange ! Ce qui s'est passé en 15 ans en France !
On a vraiment besoin de 600000 élus en France ? Sérieusement ?
Waddle a écrit:Bob Williams a écrit:von Rauffenstein a écrit:Bob Williams a écrit:von Rauffenstein a écrit:Mais là n'était pas la question que je posais. De fait, dans le système d'emprunt dans lequel nous vivons, sur quoi faut-il faire des économies ?
Sur les casseroles que nous coûtent les Fillon, Cahuzac, Thévenoud, ............
Les casseroles du Leclerc coûtent pas cher mais celles de ces trous de balle en revanche...
Mais c'est PEANUTS ! 1000 élus nationaux, c'est la partie émergée d'un fonctionnement à 600.000 élus en France ! Le problème, ce n'est pas la subvention que reçoit un député pour payer ses assistants, qu'ils branlent quelque chose ou pas. Le problème, c'est ce que coûte une infrastructure nationale à ... 600.000 élus ! Ce n'est pas en s'attaquant à des symboles qu'on résout un problème. C'est comme Florange. On s'en fout de perdre 700 emplois industriels. Ce qui est emmerdant, c'est d'en perdre 2000 fois Florange ! Ce qui s'est passé en 15 ans en France !
On a vraiment besoin de 600000 élus en France ? Sérieusement ?
On a besoin de combien exactement alors?
Aym a écrit:Marlaga a écrit:Aym a écrit:Vider ta baignoire de quoi ?
La très grande majorité des délinquants dont on parle, ils sont français. Tu veux les vider où ?
Oui, ils sont français comme Abdellatif Mellouki 'vice président du conseil régional du culte musulman et militant associatif'. T'as envie qu'on continue à multiplier les français de ce type en les important par dizaines de milliers ou tu veux stopper le flux et voir ce qu'on fait avec ceux qui sont là ? Parce que si on stoppe pas le flux, on ne gérera rien du tout, on subira.
Le problème ne vient pas du flux, mais de la non intégration de la 2ème, voire 3ème génération.
Parce que quel que soit le prénom et le nom qu'ils portent, ils sont français et on ne pourra pas revenir là-dessus.
Waddle a écrit:Bob Williams a écrit:von Rauffenstein a écrit:Bob Williams a écrit:von Rauffenstein a écrit:Mais là n'était pas la question que je posais. De fait, dans le système d'emprunt dans lequel nous vivons, sur quoi faut-il faire des économies ?
Sur les casseroles que nous coûtent les Fillon, Cahuzac, Thévenoud, ............
Les casseroles du Leclerc coûtent pas cher mais celles de ces trous de balle en revanche...
Mais c'est PEANUTS ! 1000 élus nationaux, c'est la partie émergée d'un fonctionnement à 600.000 élus en France ! Le problème, ce n'est pas la subvention que reçoit un député pour payer ses assistants, qu'ils branlent quelque chose ou pas. Le problème, c'est ce que coûte une infrastructure nationale à ... 600.000 élus ! Ce n'est pas en s'attaquant à des symboles qu'on résout un problème. C'est comme Florange. On s'en fout de perdre 700 emplois industriels. Ce qui est emmerdant, c'est d'en perdre 2000 fois Florange ! Ce qui s'est passé en 15 ans en France !
On a vraiment besoin de 600000 élus en France ? Sérieusement ?
On a besoin de combien exactement alors?
DCP a écrit:On est sûr que l'info vient de Bercy ? Et un fonctionnaire pourrait très bien avoir transmis ces chiffres à qqn sans que cela soit téléguidé par Macron....
Marlaga a écrit:Evidemment que ça vient du flux. Sauf que ça fait 40 ans que le flux est trop fort donc on a d'autres problèmes que le simple flux mais si déjà on le stoppait, on pourrait entrevoir une solution avec ceux là. Si tu ne stoppes pas le flux, tu alimentes le communautarisme, l'islamisme de plus en plus radical, le rejet des valeurs républicaines et donc tu t'interdis de fait la réussite de l'intégration de qui que ce soit.
Ton programme est intéressant mais stopper le flux est un préalable INDISPENSABLE.
Aym a écrit:Marlaga a écrit:Evidemment que ça vient du flux. Sauf que ça fait 40 ans que le flux est trop fort donc on a d'autres problèmes que le simple flux mais si déjà on le stoppait, on pourrait entrevoir une solution avec ceux là. Si tu ne stoppes pas le flux, tu alimentes le communautarisme, l'islamisme de plus en plus radical, le rejet des valeurs républicaines et donc tu t'interdis de fait la réussite de l'intégration de qui que ce soit.
Ton programme est intéressant mais stopper le flux est un préalable INDISPENSABLE.
Tu parles du flux, mais tu sais combien de personnes arrivent en France chaque année ? Moi perso, non.
Quelle est l'évolution du "flux" ces dernières années ? Et quelle est l'origine des gens qui arrivent ?
Marlaga a écrit:Le chiffre de Sylphus est correct mais il faut y ajouter l'immigration clandestine qui est d'environ 30 à 40000 personnes par an (Sarkozy parlait de 80000 clandestins par an mais ça semble fantaisiste)
https://www.senat.fr/rap/r05-300-1/r05-300-111.html
L'origine des immigrés légaux est pour près de 50% d'Afrique (Afrique du Nord ou Afrique sub-saharienne)
L'origine des clandestins est massivement les pays arabes et africains également.
Donc ça vaut dire qu'on a environ 130000 à 150000 arrivants chaque année venant d'Afrique soit l'équivalent de la totalité de la population de la ville du Mans par exemple. Comment tu veux intégrer ça chaque année ? En 10 ans, ça fait plus d'un million de personnes plus leur descendance !
Car on a un nombre de naissances avec au moins un parent étranger qui explose, ça a presque doublé en 15 ans.
Soyons clair, ce système ne peut pas fonctionner, on ne les intégrera pas. Ils nous remplaceront si on ne ferme pas la porte dès maintenant. C'est aussi simple que ça. Le flux est d'ailleurs clair dans l'autre sens : les français d'origine européenne et les juifs partent de plus en plus à l'étranger et le phénomène ne fera que s'accélérer si on ne change pas les choses.
DCP a écrit:On est sûr que l'info vient de Bercy ? Et un fonctionnaire pourrait très bien avoir transmis ces chiffres à qqn sans que cela soit téléguidé par Macron....
von Rauffenstein a écrit:DCP a écrit:On est sûr que l'info vient de Bercy ? Et un fonctionnaire pourrait très bien avoir transmis ces chiffres à qqn sans que cela soit téléguidé par Macron....
D'où peut provenir un tel foisonnement de détails ? Sinon d'un service fiscal où sont enregistrés toutes les déclarations ? Et comment s'expliquer cette campagne de presse organisée par épisode pour nuire au maximum ? Sinon par la collusion d'intérêts politiques et de ceux qui les financent ?
L’arrivée au gouvernement le 26 août 2014, d’Emmanuel Macron, parfait inconnu, et tous les événements qui ont suivi montre qu’il est quand même un parfait veinard. Une furieuse et interminable campagne médiatique en sa faveur, des parrains timides puisqu’il refuse de les nommer, mais généreux qui lui permettent une campagne ruineuse. Les organes de contrôle de la régularité, de l’égalité et de la sincérité la campagne présidentielle brusquement atteints d’une forme grave de la maladie du sommeil. Un Président de la République qui laisse la place en faisant savoir qu’il se verrait bien présider l’UE. Et tous les copains de promo de l’ENA déjà à des postes judicieux, qui lui préparent le terrain. Et la justice pénale qui a adopté au tempo particulièrement bien ajusté qui lui ouvre un boulevard.
Je sais ce que je vais recevoir pour ne pas marcher dans le conte de fées que nous sert le camp du Bien. Ce sera, la nouvelle injure disqualifiante : complotiste ! Critiquer Macron et l’invraisemblable opération qui vise à en faire le futur Président de la République, c’est considérer que l’Histoire n’est qu’un complot judéo-maçonnique-illuminati-reptilien.
Je propose quand même d’essayer de mieux comprendre et pour cela je propose d’adopter la méthode de Lawrence Durrel dans son fameux « quatuor d’Alexandrie », qui avait raconté la même histoire sous quatre points de vue différents.
Commençons par l’affaire Fillon, qui a éclaté avec les informations gênantes du Canard enchaîné, provoquant en pleine campagne présidentielle un lynchage médiatico-judiciaire géant quoique finalement routinier. La primaire de la droite a choisi un candidat sur la solidité duquel les bourgeois de province auraient mieux fait de s’interroger avant. Les reproches qui lui sont faits sont en partie justifiés, sa défense initiale a été calamiteuse, et la justice qui alimente comme d’habitude les gazettes ne ferait que son travail. Et comme en plus François Fillon avait imprudemment et de façon très déplaisante pour ses adversaires, placé sa candidature sous l’égide de la probité de la rectitude, il prend le boomerang en pleine face. Dans un climat politique tendu, il n’y a aucune surprise à voir la clameur se déchaîner. Si la droite républicaine se retrouve aujourd’hui dans la nasse, elle doit s’en prendre à elle-même pour avoir choisi un cheval fragile et lancé l’épreuve présidentielle n’importe comment. Tout ceci est difficilement réfutable. Mais quand même, la droite républicaine ne doit-elle s’en prendre qu’à elle-même ? Voire.
Parce que si l’on raconte l’histoire en changeant de focale pour diriger l’objectif vers Emmanuel Macron apparaît une autre réalité. Finalement très inquiétante.
J’avais été frappé par le sourire radieux de Jean-Pierre Jouyet lorsque sur le perron de l’Élysée il annonça la nomination d’Emmanuel Macron en remplacement d’Arnaud Montebourg. Ce concentré de la haute fonction publique oligarchique était trop content du tour qu’il jouait à la France avec la promotion de son poulain qu’il eut sous ses ordres entre 2005 et 2007 à l’inspection des finances. La fusée était lancée, mise en orbite prévue mai 2017, soit comme premier ministre d’un François Hollande reconduit, voire d’Alain Juppé, soit carrément président. Cet objectif stratégique une fois défini, les différentes mises en œuvre tactiques sont très simples. Nul besoin d’un groupe occulte et secret pour animer le déferlement. Une stratégie marketing onéreuse à base d’argent à l’origine obscure, de promotion médiatique grossière, de ralliements spectaculaires, le soutien tous ceux qui accrochés à leurs privilèges, ont une peur panique du changement, la machine s’alimente toute seule. Mais en plus, il y a l’appui d’une partie de l’appareil d’État et de ceux qui le dirigent. Comme par exemple Madame Ernotte qui semble ne voir aucun inconvénient à ce que le service public radiotélévisé qu’elle dirige ait depuis longtemps abandonné le pluralisme que son statut exige pourtant. Ou le président du CSA inerte devant le formidable déséquilibre des temps de parole, le Président de la Commission Nationale des Comptes de Campagne qui regarde ailleurs et le Président du Conseil Constitutionnel qui assiste sans broncher à la confiscation de l’élection présidentielle. Il y aurait pourtant l’occasion de quelques remarques à propos du financement particulièrement réglementé de la campagne électorale d’Emmanuel Macron. L’origine des fonds, l’implication des services de l’État dans l’organisation de la campagne , ce mutisme qui commence à ressembler à un parti pris est particulièrement grave. Et constitue un dévoiement de l’appareil d’État qui devrait pourtant afficher une stricte neutralité.
Mais il y a pire, c’est l’instrumentalisation comme cela a été si souvent le cas dans ce quinquennat, de la justice à des fins politiques. Qui peut croire que c’est par hasard, ou grâce à la sagacité de ses « enquêteurs », comme on appelle désormais les journalistes sans que cela ne les gêne, que la presse s’est trouvée alimentée d’informations sur des faits parfois vieux de 20 ans ? Qui peut croire que c’est chose normale que le parquet financier se soit saisi avec cette rapidité, et ait pu mener de façon fulgurante ses premières investigations sans qu’elles aient été préparées à l’avance ? Qui peut penser que ces violations insensées du principe de séparation des pouvoirs d’abord par la descente de la police dans les locaux du Parlement sans que le président Bartolone n’y trouve à redire (!), relèvent de l’improvisation ? Et qui peut imaginer ensuite qu’au parquet financier on ne sache pas le caractère grossièrement inconstitutionnel de sa décision d’ouvrir une enquête préliminaire concernant un parlementaire dans l’exercice de ses fonctions, sans qu’elle ait été précédée d’une enquête du bureau de l’assemblée ? Qui ne peut pas être scandalisé que, comme hélas c’était prévu, les éléments du dossier couverts par un strict secret se retrouvent instantanément entre les mains des « enquêteurs » du Monde, préposés à ce genre de besogne et par ailleurs confidents officiels du Président de la République?
Nous avons même eu droit à un ridicule écran de fumée voulant faire porter la responsabilité du déclenchement du barrage d’artillerie à Rachida Dati.
Eh bien, si l’on y regardait d’un peu plus près ? Jean-Pierre Jouyet secrétaire général de l’Élysée a su s’entourer c’est le moins que l’on puisse dire. Il y a Gaspard Gantzer, camarade de promotion de Macron à l’ENA, à qui ses fonctions permettent d’être comme un poisson dans l’eau dans la presse parisienne. Les avaient rejoints Pierre Heilbronn énarque inspecteur des finances lui aussi, qui a longtemps collaboré avec François Fillon, pour ensuite aller occuper la fonction de directeur général adjoint du cabinet de Michel Sapin. Il est parti en juillet dernier à la direction de la BERD, mais avant son départ, Jean-Pierre Jouyet a recruté sa compagne Ariane Amson, nommée conseillère justice au cabinet élyséen. Cette magistrate n’est pas énarque, mais arrive directement… du parquet financier.
Mais, qu’est-ce que tu vas chercher ? Mais rien voyons, je suis persuadé que tout cela n’a aucun lien avec les ennuis de François Fillon, ce genre de choses n’arrive jamais. De la même façon, le renvoi précipité en correctionnelle de Nicolas Sarkozy à l’aide d’une ordonnance qu’un des deux magistrats co-saisis, et pas n’importe lequel, a refusé de signer, ne saurait en aucun cas être considéré comme une initiative visant à définitivement fermer la voie d’un plan B Sarkozy, et à gêner la droite encore un peu plus. Ce serait fadaise, n’est-ce pas ?
Complotiste ! Tu ne perds rien pour attendre, les décodeurs du Monde et de Libération vont te mettre à l’index, ça ne va pas être long. Parce que, dans cette volonté furieuse de ne rien changer, la presse amie du pouvoir met le paquet. Et lance la chasse à ceux qui pensent mal. Avec toute une série d’initiatives visant à réprimer la liberté d’expression.
Alors, effectivement il y a deux approches de l’affaire Fillon. Tout d’abord considérer que François Fillon n’a que ce qu’il mérite. Et que tout cela relève d’un fonctionnement démocratique.
Il y a aussi une autre lecture, tout aussi recevable mais qui pose un lourd problème démocratique. Le moment choisi, les méthodes utilisées et l’objectif poursuivi par ceux qui manifestement sont à la manœuvre caractérisent un dévoiement des services de l’État visant à confisquer l’élection présidentielle et faciliter l’arrivée d’Emmanuel Macron au deuxième tour de l’élection, pour qu’il puisse l’emporter grâce au réflexe de front républicain. En bon français, cela s’appelle un coup d’État.
C’est jouer avec le feu. Rien ne garantit une victoire électorale du candidat de tous les conservatismes, mandataire de l’establishment énarchique et financier. Et quand bien même l’emporterait-il, sa victoire ne réglerait rien. Et les méthodes utilisées affaibliraient encore plus les institutions et créeraient autant de précédents très dangereux pour les libertés publiques.
Quant à Marine Le Pen, elle aura beau jeu de se présenter comme seule candidate du changement, et de la défense des libertés publiques. Il est assez stupéfiant de voir que notre establishment n’a rien appris des élections américaines.
Malheureusement comme à d’autres occasions, nos élites ont fait le choix de leurs intérêts à court terme au détriment de ceux de leur pays. En mettant celui-ci en danger et elles-mêmes au bord de l’effondrement, comme en juin 1940, comme en mai 1958. Le problème est qu’à Colombey, désormais il n’y a plus qu’un tombeau.
Dervi a écrit:Ca commence à me hérisser le poil ces affaires... plutôt que de commencer un débat pour essayer de travailler pour améliorer la situation de la France et mettre un peu le nez des politiques dans leur caca. Par caca, j'entends l'abandon de la France et pas ces affaires qui ne servent qu'à divertir et à nous éloigner de l'essentiel (éventuellement, par voie de conséquence, nous imposer sans y laisser paraître le gars qui arrange bien ceux qui nous leurrent). Sérieusement, quelle autre solution que de s'abstenir en attendant une Révolution ?
D'où vient la fuite au sujet de Fillon ? Régis de Castelnau a son avis :L’arrivée au gouvernement le 26 août 2014, d’Emmanuel Macron, parfait inconnu, et tous les événements qui ont suivi montre qu’il est quand même un parfait veinard. Une furieuse et interminable campagne médiatique en sa faveur, des parrains timides puisqu’il refuse de les nommer, mais généreux qui lui permettent une campagne ruineuse. Les organes de contrôle de la régularité, de l’égalité et de la sincérité la campagne présidentielle brusquement atteints d’une forme grave de la maladie du sommeil. Un Président de la République qui laisse la place en faisant savoir qu’il se verrait bien présider l’UE. Et tous les copains de promo de l’ENA déjà à des postes judicieux, qui lui préparent le terrain. Et la justice pénale qui a adopté au tempo particulièrement bien ajusté qui lui ouvre un boulevard.
Je sais ce que je vais recevoir pour ne pas marcher dans le conte de fées que nous sert le camp du Bien. Ce sera, la nouvelle injure disqualifiante : complotiste ! Critiquer Macron et l’invraisemblable opération qui vise à en faire le futur Président de la République, c’est considérer que l’Histoire n’est qu’un complot judéo-maçonnique-illuminati-reptilien.
Je propose quand même d’essayer de mieux comprendre et pour cela je propose d’adopter la méthode de Lawrence Durrel dans son fameux « quatuor d’Alexandrie », qui avait raconté la même histoire sous quatre points de vue différents.
Commençons par l’affaire Fillon, qui a éclaté avec les informations gênantes du Canard enchaîné, provoquant en pleine campagne présidentielle un lynchage médiatico-judiciaire géant quoique finalement routinier. La primaire de la droite a choisi un candidat sur la solidité duquel les bourgeois de province auraient mieux fait de s’interroger avant. Les reproches qui lui sont faits sont en partie justifiés, sa défense initiale a été calamiteuse, et la justice qui alimente comme d’habitude les gazettes ne ferait que son travail. Et comme en plus François Fillon avait imprudemment et de façon très déplaisante pour ses adversaires, placé sa candidature sous l’égide de la probité de la rectitude, il prend le boomerang en pleine face. Dans un climat politique tendu, il n’y a aucune surprise à voir la clameur se déchaîner. Si la droite républicaine se retrouve aujourd’hui dans la nasse, elle doit s’en prendre à elle-même pour avoir choisi un cheval fragile et lancé l’épreuve présidentielle n’importe comment. Tout ceci est difficilement réfutable. Mais quand même, la droite républicaine ne doit-elle s’en prendre qu’à elle-même ? Voire.
Parce que si l’on raconte l’histoire en changeant de focale pour diriger l’objectif vers Emmanuel Macron apparaît une autre réalité. Finalement très inquiétante.
J’avais été frappé par le sourire radieux de Jean-Pierre Jouyet lorsque sur le perron de l’Élysée il annonça la nomination d’Emmanuel Macron en remplacement d’Arnaud Montebourg. Ce concentré de la haute fonction publique oligarchique était trop content du tour qu’il jouait à la France avec la promotion de son poulain qu’il eut sous ses ordres entre 2005 et 2007 à l’inspection des finances. La fusée était lancée, mise en orbite prévue mai 2017, soit comme premier ministre d’un François Hollande reconduit, voire d’Alain Juppé, soit carrément président. Cet objectif stratégique une fois défini, les différentes mises en œuvre tactiques sont très simples. Nul besoin d’un groupe occulte et secret pour animer le déferlement. Une stratégie marketing onéreuse à base d’argent à l’origine obscure, de promotion médiatique grossière, de ralliements spectaculaires, le soutien tous ceux qui accrochés à leurs privilèges, ont une peur panique du changement, la machine s’alimente toute seule. Mais en plus, il y a l’appui d’une partie de l’appareil d’État et de ceux qui le dirigent. Comme par exemple Madame Ernotte qui semble ne voir aucun inconvénient à ce que le service public radiotélévisé qu’elle dirige ait depuis longtemps abandonné le pluralisme que son statut exige pourtant. Ou le président du CSA inerte devant le formidable déséquilibre des temps de parole, le Président de la Commission Nationale des Comptes de Campagne qui regarde ailleurs et le Président du Conseil Constitutionnel qui assiste sans broncher à la confiscation de l’élection présidentielle. Il y aurait pourtant l’occasion de quelques remarques à propos du financement particulièrement réglementé de la campagne électorale d’Emmanuel Macron. L’origine des fonds, l’implication des services de l’État dans l’organisation de la campagne , ce mutisme qui commence à ressembler à un parti pris est particulièrement grave. Et constitue un dévoiement de l’appareil d’État qui devrait pourtant afficher une stricte neutralité.
Mais il y a pire, c’est l’instrumentalisation comme cela a été si souvent le cas dans ce quinquennat, de la justice à des fins politiques. Qui peut croire que c’est par hasard, ou grâce à la sagacité de ses « enquêteurs », comme on appelle désormais les journalistes sans que cela ne les gêne, que la presse s’est trouvée alimentée d’informations sur des faits parfois vieux de 20 ans ? Qui peut croire que c’est chose normale que le parquet financier se soit saisi avec cette rapidité, et ait pu mener de façon fulgurante ses premières investigations sans qu’elles aient été préparées à l’avance ? Qui peut penser que ces violations insensées du principe de séparation des pouvoirs d’abord par la descente de la police dans les locaux du Parlement sans que le président Bartolone n’y trouve à redire (!), relèvent de l’improvisation ? Et qui peut imaginer ensuite qu’au parquet financier on ne sache pas le caractère grossièrement inconstitutionnel de sa décision d’ouvrir une enquête préliminaire concernant un parlementaire dans l’exercice de ses fonctions, sans qu’elle ait été précédée d’une enquête du bureau de l’assemblée ? Qui ne peut pas être scandalisé que, comme hélas c’était prévu, les éléments du dossier couverts par un strict secret se retrouvent instantanément entre les mains des « enquêteurs » du Monde, préposés à ce genre de besogne et par ailleurs confidents officiels du Président de la République?
Nous avons même eu droit à un ridicule écran de fumée voulant faire porter la responsabilité du déclenchement du barrage d’artillerie à Rachida Dati.
Eh bien, si l’on y regardait d’un peu plus près ? Jean-Pierre Jouyet secrétaire général de l’Élysée a su s’entourer c’est le moins que l’on puisse dire. Il y a Gaspard Gantzer, camarade de promotion de Macron à l’ENA, à qui ses fonctions permettent d’être comme un poisson dans l’eau dans la presse parisienne. Les avaient rejoints Pierre Heilbronn énarque inspecteur des finances lui aussi, qui a longtemps collaboré avec François Fillon, pour ensuite aller occuper la fonction de directeur général adjoint du cabinet de Michel Sapin. Il est parti en juillet dernier à la direction de la BERD, mais avant son départ, Jean-Pierre Jouyet a recruté sa compagne Ariane Amson, nommée conseillère justice au cabinet élyséen. Cette magistrate n’est pas énarque, mais arrive directement… du parquet financier.
Mais, qu’est-ce que tu vas chercher ? Mais rien voyons, je suis persuadé que tout cela n’a aucun lien avec les ennuis de François Fillon, ce genre de choses n’arrive jamais. De la même façon, le renvoi précipité en correctionnelle de Nicolas Sarkozy à l’aide d’une ordonnance qu’un des deux magistrats co-saisis, et pas n’importe lequel, a refusé de signer, ne saurait en aucun cas être considéré comme une initiative visant à définitivement fermer la voie d’un plan B Sarkozy, et à gêner la droite encore un peu plus. Ce serait fadaise, n’est-ce pas ?
Complotiste ! Tu ne perds rien pour attendre, les décodeurs du Monde et de Libération vont te mettre à l’index, ça ne va pas être long. Parce que, dans cette volonté furieuse de ne rien changer, la presse amie du pouvoir met le paquet. Et lance la chasse à ceux qui pensent mal. Avec toute une série d’initiatives visant à réprimer la liberté d’expression.
Alors, effectivement il y a deux approches de l’affaire Fillon. Tout d’abord considérer que François Fillon n’a que ce qu’il mérite. Et que tout cela relève d’un fonctionnement démocratique.
Il y a aussi une autre lecture, tout aussi recevable mais qui pose un lourd problème démocratique. Le moment choisi, les méthodes utilisées et l’objectif poursuivi par ceux qui manifestement sont à la manœuvre caractérisent un dévoiement des services de l’État visant à confisquer l’élection présidentielle et faciliter l’arrivée d’Emmanuel Macron au deuxième tour de l’élection, pour qu’il puisse l’emporter grâce au réflexe de front républicain. En bon français, cela s’appelle un coup d’État.
C’est jouer avec le feu. Rien ne garantit une victoire électorale du candidat de tous les conservatismes, mandataire de l’establishment énarchique et financier. Et quand bien même l’emporterait-il, sa victoire ne réglerait rien. Et les méthodes utilisées affaibliraient encore plus les institutions et créeraient autant de précédents très dangereux pour les libertés publiques.
Quant à Marine Le Pen, elle aura beau jeu de se présenter comme seule candidate du changement, et de la défense des libertés publiques. Il est assez stupéfiant de voir que notre establishment n’a rien appris des élections américaines.
Source : http://www.vududroit.com/2017/02/macron ... oup-detat/
Il conclut un autre texte par :Malheureusement comme à d’autres occasions, nos élites ont fait le choix de leurs intérêts à court terme au détriment de ceux de leur pays. En mettant celui-ci en danger et elles-mêmes au bord de l’effondrement, comme en juin 1940, comme en mai 1958. Le problème est qu’à Colombey, désormais il n’y a plus qu’un tombeau.
Source : http://www.vududroit.com/2017/02/fillon ... urrection/
Il est assez stupéfiant de voir que notre establishment n’a rien appris des élections américaines.
Aym a écrit:Passionnant.
Ça va changer nos vies.
Aym a écrit:Si on pouvait éviter de tomber dans le caniveau, ça serait bien.
Chacun fait ce qu'il veut de son cul, et ça reste dans la sphère privée.
Sinon Macron a un peu parlé justice et prison
http://www.20minutes.fr/elections/20159 ... n-securite
Aym a écrit:Passionnant.
Ça va changer nos vies.
Aym a écrit:Si on pouvait éviter de tomber dans le caniveau, ça serait bien.
Chacun fait ce qu'il veut de son cul, et ça reste dans la sphère privée.
C'est dans ce contexte qu'Emmanuel Macron a choisi de s'exprimer sur la question, lui qui avait pour l'instant proposé de rétablir une police de proximité, sur le modèle de celle créée sous Lionel Jospin puis supprimée par Nicolas Sarkozy, et de recruter 10.000 policiers et gendarmes.
"Il faut aussi donner les moyens aux policiers d'agir. Par exemple grâce à un nouveau pouvoir d'injonction. Je souhaite que, sous le contrôle du juge, les policiers puissent sans délai interdire à une personne de fréquenter la zone où elle commet ses méfaits", dit-il au Figaro.
"C'est une révolution quotidienne, la fin de la crainte de traverser par exemple un hall d'immeuble tenu par une poignée de voyous", justifie Emmanuel Macron.
Il entend également "libérer du temps d'emploi utile en dégageant les forces de l'ordre de tâches indues", lancer "un plan de numérisation des procédures", ou construire 15.000 places de prison supplémentaires sur le quinquennat.
Waddle a écrit:Ouais mais de temps en temps, dans notre petit forum privé, on a bien le droit de faire un peu de commérage non? Soyons moins coincés
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