Dans le désordre & pas forcément ''les meilleurs films sortis ou découverts en 2016'' :
The Hateful Eight, qui entre dans mon top 3 Tarantino (avec PF & Jackie Brown), déjà pour cette tension permanente, hivernale & se constituant avec minutie et nonchalance, pour S.L.Jackson aussi, & enfin pour le déroulé et la résolution de l'intrigue, simple & inattendue, ça a fonctionné sur moi.
La loi de la jungle : La même équipe que ''la fille du 14 juillet'' que j'avais déjà trouvé étonnant. Le mec un peu maladroit, loser qui est chargé de planifier un projet de piste de ski indoor en Guyane. Loufoque & pourtant bien ancré dans le réel, drôle, légèrement politique/poétique/bordélique. Même s'il n'y a pas de liens de parenté, ou logiques, j'ai eu l'impression que c'était comme une continuité des films réalisés par Pierre Richard (''Le Distrait'' en tête). Donc parfait pour moi et celle-ceux qui aiment les forêts, l'absurde-qui-ne-l'est-pas-tant-que-ça-mais-quand-même-un-peu. Mention à Vimala Pons & ses interprétations toujours aussi naturelles/bluffantes.
Florence Foster Jenkins : il y a quelques années je m'étais intéressé à l'histoire originale ayant inspiré cette adaptation. Je me suis un peu ennuyé devant le film, pas grand chose à dire.
Merci patron : J'y allais sans trop savoir de quoi ça parlait concrètement, si c'était une fiction ou un documentaire, j'ai été agréablement surpris par le côté happening'' & par ''l'intrigue'' qui en découlait, pas appris grand chose mais film néanmoins motivant.
La mort de Louis XIV : un huis-clos dont le titre dit tout (^^). J'y allais avec des attentes précises, après avoir longuement étudié la période, le contexte, la situation précise. Attentes précises = déception. Je n'ai pas retrouvé ce que l'on peut sentir dans la littérature de l'époque, St Simon en tête (sur qui s'appuie pourtant le film). Déçu par le décor, par les costumes, par les interprètes des seconds rôles (les courtisan-ne-s) & surtout par la langue employée, j'en peux plus des films historiques qui font causer les gens comme aujourd'hui (le record dans ce domaine étant toujours détenu sans concurrence par le '' Danton '' de Wajda où t'entends des gars du XVIIIe débattre façon branchouille 1980's). Sans faire forcément de la reconstitution linguistique (même, si perso ça m'irait) il y a un juste milieu... Le film est néanmoins ''sauvé'' par les acteurs principaux, notamment celui qui joue le valet (Susini) mais aussi ''sauvé'' (paradoxalement) par l’atmosphère irrespirable que créent les longueurs.
Sinon, à part ça, & Mélaza (C.Léchuga)
déjà évoqué sur Express pas vu grand chose en salle cette année (par contre pas mal de SF/dystopie des 2/3 dernières années).
"Il est aussi atroce qu'absurde, de voir les uns regorger de superflu, et les autres manquer du nécessaire." (D'Alembert)