Cortese a écrit:Grand Prix c'est le meilleur film de course auto, Le Mans est pas mal aussi (tiens j'ai appris la semaine dernière que l'anecdote où Steve McQueen s'arrête entre Arnage et Maison Blanche alors qu'il est poursuivi comme son ombre par "Erich Stahler" est inspirée d'un épisode survenu en 1967 entre Gurney et Mike Parkes, qui s'était garé derrière lui ! Ce qui prouve que Steve McQueen aurait bien voulu tourner son film avec une Ford GT40, comme le disait par erreur un des animateurs de Top Gear). Virages pas mal aussi mais moins. Bobby Deerfield ne m'avait pas plu (mais le héros pilotait une Brabham-Alfa !). Mais le plus intéressant à mon avis c'était The Racer avec Kirk Douglas (bien qu'exagerement romancé). On y voit les Mille Milles, et il est tiré du plus beau roman sur la course : Le Cercle Infernal de Hans Ruesch (que Garion devrait mettre sous cloche sur sa cheminée puisque ce pilote de Grand Prix suisse était un pionnier de l'écologie, outre le fait qu'il ait gagné un GP de Donnington en partageant le volant avec Dick Seaman, le pilote Mercedes). J'adore "Checkpoint" un film de 1956, illustrant également les Mille Miglia et mettant en scène l'équipe Aston Martin. J'ai passé des années a me demander quel était le modèle qu'on y voyait (et dont je n'avait que les croquis de mémoire que j'en avait fait à 12 ans le lendemain du passage à la télé) : IMCB m'a appris que c'était une DB3 S maquillée ! Il y aussi The Crowd Roars avec James Cagney, mais là ça devait être en 1935.
Bon, je note The Racer avec Kirk Douglas et "Checkpoint", vais essayer de trouver ça...
Je pensais que j'en avais loupé davantage que ça. Bobby Deerfield, j'avais pas du tout aimé non plus ! Une espèce de drame/romance vaguement teinté d'univers automobile, mais très très peu d'images de course au final...une vraie arnaque.
Grand Prix reste effectivement le must pour moi. Tant par les images, novatrices par leur angles de vue pour l'époque, que pour le scénario et surtout l'approche psychologique du pilote, véritable chevalier de la piste, osant affronter un danger très important à l'époque, tout sachant le non sens fondamental de cet univers. Bravoure, panache, rage de vaincre, talent, folie...l'essence même de la course.
Ma plus grosse critique vient (mais c'est systématiquement le cas pour ce genre de film) du manque de violence sonore, pas assez bien retranscrit. En outre, le son est souvent décalé par rapport aux images, et c'est vraiment dommage surtout dans la séquence d'ouverture du GP de Monaco.
C'est ce que j'avais reproché également à Rush, avec un univers sonore bien trop aseptisé. Le jour où un réalisateur aura le courage de retranscrire la réalité de brutalité sonore de la F1 de ces époques, on y gagnera beaucoup en sensations et immersion dans le film.