Quintus Fabius Maximus Verrucosus, dit Cunctator (le Temporisateur)
[vers 275-203 avant J.-C.]consul (233, 228, 215, 214, 209) et dictateur romain (217).
Dictateur après le désastre de Trasimène (217), il refusa à Hannibal toute bataille rangée, usa l'ennemi par de multiples escarmouches et gêna ses approvisionnements. Cette tactique lui a valu son surnom.
LS a écrit:Quelqu'un va bien se dévouer pour nous évoquer
Jean Sage ( qui vient de décéder à 68 ans )
Nuvolari a écrit:Je n'ai pas vécu cette épopée Renault Turbo mais je connaissais de nom. Très beau nom d'ailleurs.
RGS a écrit:... et Arnoux aura duré moins longtemps que Barrichello.
Né quelque part a écrit:Quand on évoque Jean Sage, je pense aussitôt à ça :
Finallement, Arnoux aura eu plus de couilles que Barrichello !
Finallement, Arnoux aura eu plus de couilles que Barrichello !
Ambrose a écrit:Né quelque part a écrit:Quand on évoque Jean Sage, je pense aussitôt à ça :
Finallement, Arnoux aura eu plus de couilles que Barrichello !
Je ne sais pas quel était exactement l'organigramme de l'écurie, mais le boss sur le terrain, c'était Gérard Larrousse, pas Jean Sage. C'est Larrousse qui avait demandé avant le départ à Arnoux de faire le jeu d'équipe...et qui a ensuite publiquement soutenu le pilote qui lui avait désobéi.
Et Arnoux est passé pour le gentil, et Prost pour le méchant.
Ambrose a écrit:Finallement, Arnoux aura eu plus de couilles que Barrichello !
Bof...
Arnoux aurait été un mec courageux s'il avait désapprouvé les consignes de Larrousse au moment où elles lui ont été données. Là, il s'est contenté d'agir en douce. Chacun sa définition du courage.
LS a écrit:Cela je le savais . Pour une fois , finalement , tu ne me contredis pas.
Car c'est bien le corps de message, chaque consigne est plus ou moins justifiée, parfois à postériori (presse, événement, analyse 6 mois après, caractère & intérêts des protagonistes) et comporte un degré variable de teneur "polémique" .
Pour les "détails" extrait de mon argumentation principale:
j'ai écrit Autriche plus que Mexico, pour moi , c'est clair , il n' avait rien de scandaleux dans la course de Mexico.
Et tu as raison Bandini ne pouvait qu'approuver
D'ailleurs les problèmes patents apparus durant cette période, sont d'un autre ordre, ailleurs dans les volontés managèriales de Dragoni ....
Quant à l'Autiche, je ne sais plus si c'est l'exemple que je voulais lancer à la vas vite, je fais de tête sans un dico d'histoire à coté , oui c'est bien celui ou le Bresilien lève pour laisser passer le maître Scumacher sur la ligne , Les ordres il les connaissaient, sa position à la Scuderia contractuellement défini, pas comme un Prost ou un Arnoux version 1982, mais ce jour c'était inconvenant tant il maitrisait son course. Pour mais pour autant si tu as raison sur le fait que l'ampleur du scandale tient compte de variables externes , n'empêche que là il y a eu bruit dans le Landerneau au point de jouer sur les mots pour le règlement. Et puis pour une fois le pauvre porteur d'eau de Barichello avait la main mise réellement sur la course, et que le cours de l'histoire n'en aurait pas été bouleversé et nous n'en étions qu'au 6ème GP de la saison.
Enfin peut importe, je ne cherchais pas à rappeler toutes les victoires ou places obtenus selon une consigne ni sur le bien fondé de celle ci ( Après tout j'aurai du citer d'abord l'ombrageux Carlos Reuteman ) mais que si les résultats sont des faits OBJECTIFS, il n'en demeure pas moins qu'il faut comprendre le contexte avant d'en tirer des analyses qui elles sont SUBJECTIVES
LS a écrit:Les faits des années plus tard....deux photos, un résume rapide, une stat chiffrée, mais...
1) Arnoux n'a pas ruiné sa carrière. Au contraire il montait en puissance.
2) Sa fin de carrière F1 bien plus tard n'a rien avoir. ( La cassure chez Ferrari)
3) J'essaye de me remémorer le contexte, ( et où j'avoue , perso j'ai approuvé Néné sur cet instant, cette course, à cette époque)
En effet Prost dont vous (nous) avez relaté souvent sur plusieurs sujets un trait de caractère ou il râle et/ou "pleurniche" n'a pas arrêté de se plaindre de la malchance qui l'avait accablé,et la presse avait relayé le thème, mais Arnoux largué plus en points qu'en vélocité venait lui de subir une série noire, alors côté malchance il avait beaucoup plus "trinqué" et psychologiquement en sortir cela prend vite la tête
- Prost a autant parlé de Championnat que d'un cercle de malchance à rompre , mais son coéquipier adversaire lui inconnu,veut pas savoir ....
4) Nous n'étions pas en encore en fin de saison, les consignes ont toujours existé de Neubauer à Dragoni , mais comme aujourd'hui il y a des périodes calmes, et des périodes ou elles génèrent plus de remous.
Le degré d'acceptation ou le parfum de scandale qu'elles suscitent fluctuent ; C'est la part d'irrationnel, de subjectif, de tolérance, de contexte, et d'intérêt porté.
Nous n'étions pas à ce moment là, dans un climat de subordination entre coéquipiers tel que celui instauré par Todt
4 bis) D'autre part contrairement à ce qu'elle laisse supposer Ambrose, je ne suis pas certain d'un brief aussi clair d'allégeance avant. Le panneau brandi en fonction de l'évolution super favorable à Renault sur la piste.
5) Cette affaire de consigne a été exacerbée par encore une fois le contexte que je tente de vous faire comprendre.
surtout en raison de la colère de Prost qui lui n'a pas été loyal (déjà) avec Renault car il a voulu la peau de Larousse, a tiré sur sa propre écurie en public et par média interposé.
5) Revenonssur le terrain: Sur cette course, Arnoux avait dominé et j'ose écrire net . La consigne me parait plus proche du scandale Autriche-Barrichello que Surtess-Mexico, en effet quand Arnoux passait en ligne droite, freinage , disparaisait à Signes, l'on voyait pas encore la Renault de Prostichon....
6) Les deux pilotes défendaient leur réputation, Prost avait de l'avance certes, mais ils ne s'appréciaient pas
7) Ce n'est plus un argument, mais à la lumière de ce que vous avez apris: A situation inverse combien miserait sur la 'loyauté" de Prost ?
Analyse post-histoirefiction
C'est délicat, mais finalement avec le recul, je pense qu'heureusement pour lui, Néné a désobéi.
a) Car pour le coup , il aurait accentué l'écart en points mais aussi été touché moralement, pas renouer mentalement avec la gagne, pas reçu ce label virtuel de vainqueur de GP qui s'il ne reflète pas tout n'en demeure pas moins une carte de visite (déjà médiatiquement et historiquement ) puis la pression aurait définitivement tourné en faveur de son coéquipier, cercle vicieux ou plus tu rends service à l'équipe et plus le pilote est dévalorisé.
b) A ne pas comparer avec d'autres cas de figures ou le fait de se mettre au service de l'équipe pour un titre constructeur est lié a des enjeux financiers autrement plus importants et ou la campagne de communication est sans comparaison avec ce que l'on laissait publier, souvent orchestré pour également souligner le dévouement de circonstance du pilote floué, ou encore rien avoir avec les consignes Ferrari 2007 & 2008 réciprocité et circonstances aidant.
Ren a écrit:C'est marrant que personne n'évoque le grand blond, qui aurait pu être le Surtees, Gurney ou MaC Laren français dont Arnoux a beaucoup appris... Et dont 'il reçu deux victoires sur un plateau en 1980. Cela dit en tant que supporter de Prost, son attitude au GP de France 82 était puérile contrairement à celle d'après GP des Pays-Bas 83
La vraie écurie Renault ...
Cortese a écrit:Ren a écrit:C'est marrant que personne n'évoque le grand blond, qui aurait pu être le Surtees, Gurney ou MaC Laren français dont Arnoux a beaucoup appris... Et dont 'il reçu deux victoires sur un plateau en 1980. Cela dit en tant que supporter de Prost, son attitude au GP de France 82 était puérile contrairement à celle d'après GP des Pays-Bas 83
La vraie écurie Renault ...
Jabouille ? Il m'a beaucoup déçu l'autre jour sur Eurosport. Avant d'être le pilote-essayeur-metteur au point de Renault (ce qu'il faisait très bien) il ne me semble pas me souvenir qu'il avait fait une impression extraordinaire. A mon avis le vrai talent perdu de la F1 française des années 70, c'était Jarier.
LS a écrit:Mais je ne pense pas qu'il ait appris de sa cohabitation avec Jabouille. Il ne s'agit d'ailleurs pas de les associer pour le meilleur lors de leur passage en F1 mais bien avant, ils se cotoyaient en F2, et chacun a eu ses contacts, sa vie ses perspectives, Jabouille passait pour l'expérimenté mais Arnoux pour le plus véloce. Martini avait tout intérêt a miser sur le vieux (comme il le fit avec Mieuset) , or il était proche du jeunot qu'il a couvé et poussé. Et quand Néné resta chez Renault avec pour nouveau coéquipier le jeune Prost, il ne changea pas sa façon de faire comme on vient de l'effleurer.
* Et lui il sortait d'un parcours plus à la force du poignet. Son accent, son niveau d'instruction alors, son côté rustre, lui et son père dans les formules de promotion sous leur tente parlaient pas beaucoup, ne cherchaient pas à se lier avec le paddock juste à gagner, m^me son introduction avec son mécène l'agence d'intérim RMO a été difficile, sa carrière donc pas si linéaire mais basé jusqu'à sa cassure sur sa capacité de ne pas se poser de question et d'envoyer.
Né quelque part a écrit:LS a écrit:Mais je ne pense pas qu'il ait appris de sa cohabitation avec Jabouille. Il ne s'agit d'ailleurs pas de les associer pour le meilleur lors de leur passage en F1 mais bien avant, ils se cotoyaient en F2, et chacun a eu ses contacts, sa vie ses perspectives, Jabouille passait pour l'expérimenté mais Arnoux pour le plus véloce. Martini avait tout intérêt a miser sur le vieux (comme il le fit avec Mieuset) , or il était proche du jeunot qu'il a couvé et poussé. Et quand Néné resta chez Renault avec pour nouveau coéquipier le jeune Prost, il ne changea pas sa façon de faire comme on vient de l'effleurer.
* Et lui il sortait d'un parcours plus à la force du poignet. Son accent, son niveau d'instruction alors, son côté rustre, lui et son père dans les formules de promotion sous leur tente parlaient pas beaucoup, ne cherchaient pas à se lier avec le paddock juste à gagner, m^me son introduction avec son mécène l'agence d'intérim RMO a été difficile, sa carrière donc pas si linéaire mais basé jusqu'à sa cassure sur sa capacité de ne pas se poser de question et d'envoyer.
On peut aussi dire que l'ascension d'Arnoux n'a pas été limpide. On se demande même si Elf et Renault ne l'ont pas volontairement barré pour faire le grand saut !
Je m'explique :
1976, le débutant Arnoux en F2 mène la vie dure au vétéran Jabouille, le titre de Jabouille en 1977 étant dû à un habille stratagème de Jean Sage (déjà). Voir ici : http://memoiresdestands.hautetfort.com/ ... nheim.html
Au passage, Arnoux écrase son coéquipier Tambay, qui lui avait déja deux années de F2 dans les bras !
1977, Arnoux redouble en F2, et décroche logiquement le titre. Son coéquipier Pironi finit 3ème du championnat..
1978, Tambay et Pironi sont propulsés titulaires à temps plein en F1, le premier chez McLaren, le deuxième chez Tyrrell, grâce au budget de Elf ! Arnoux quant à lui, se retrouve sur un strapontin chez Martini !
Il faudra attendre 1979 pour qu'Arnoux ait sa place de titulaire chez Renault. Donc on peut se poser la question : Renault et Elf ont-ils barré Arnoux, et sont par la suite revenus à la raison, ou ont-il mis Arnoux en réserve pour le placer directement chez Renault en 79 ? J'ai du mal à me faire une idée...
Cortese a écrit:Né quelque part a écrit:
On peut aussi dire que l'ascension d'Arnoux n'a pas été limpide. On se demande même si Elf et Renault ne l'ont pas volontairement barré pour faire le grand saut !
Je m'explique :
1976, le débutant Arnoux en F2 mène la vie dure au vétéran Jabouille, le titre de Jabouille en 1977 étant dû à un habille stratagème de Jean Sage (déjà). Voir ici : http://memoiresdestands.hautetfort.com/ ... nheim.html
Au passage, Arnoux écrase son coéquipier Tambay, qui lui avait déja deux années de F2 dans les bras !
1977, Arnoux redouble en F2, et décroche logiquement le titre. Son coéquipier Pironi finit 3ème du championnat..
1978, Tambay et Pironi sont propulsés titulaires à temps plein en F1, le premier chez McLaren, le deuxième chez Tyrrell, grâce au budget de Elf ! Arnoux quant à lui, se retrouve sur un strapontin chez Martini !
Il faudra attendre 1979 pour qu'Arnoux ait sa place de titulaire chez Renault. Donc on peut se poser la question : Renault et Elf ont-ils barré Arnoux, et sont par la suite revenus à la raison, ou ont-il mis Arnoux en réserve pour le placer directement chez Renault en 79 ? J'ai du mal à me faire une idée...
Comme disait un peu LS, Arnoux passait pour un mec doué mais un peu bas de plafond (faut dire qu'en prononçant "peuneus" pour "pneus" ça aide pas). Rappelle toi l'épisode Martini F1. Arnoux n'arrivait pas à braquer dans les virages et tout ce que les gars de chez Martini (des gens sérieux pourtant) ont trouvé à lui dire c'est qu'il avait les bras un peu faiblards !
Ce n'est qu'après moults essais, après avoir entassé des sac de sable sur l'avant du châssis, qu'ils se sont rendus compte qu'en charge, les biellettes de direction étaient bloquées ! J'aime bien Arnoux aussi, mais il faut croire qu'il passait un peu pour l'idiot du village.
Gator a écrit:Arnoux a fait son job de pilote.
Prost n'avait qu'à se bouger le Luc !
P*tain Arnoux quoi... Merde...
LS a écrit:Arnoux n'a pas ruiné sa carrière. Au contraire il montait en puissance.
LS a écrit:Nous n'étions pas en encore en fin de saison, les consignes ont toujours existé de Neubauer à Dragoni , mais comme aujourd'hui il y a des périodes calmes, et des périodes ou elles génèrent plus de remous.
Le degré d'acceptation ou le parfum de scandale qu'elles suscitent fluctuent ; C'est la part d'irrationnel, de subjectif, de tolérance, de contexte, et d'intérêt porté.
Nous n'étions pas à ce moment là, dans un climat de subordination entre coéquipiers tel que celui instauré par Todt.
LS a écrit:Les deux pilotes défendaient leur réputation, Prost avait de l'avance certes, mais ils ne s'appréciaient pas
LS a écrit:Ce n'est plus un argument, mais à la lumière de ce que vous avez apris: A situation inverse combien miserait sur la 'loyauté" de Prost ?
LS a écrit:Analyse post-histoirefiction
C'est délicat, mais finalement avec le recul, je pense qu'heureusement pour lui, Néné a désobéi.
Né quelque part a écrit:(...)
Quant à la prétendue "chute" d'Arnoux après cet épisode, rappelons que René à signé un contrat avec Ferrari, et remporté trois autres victoires, en se battant pour le titre en 1983. Il y a pire comme déchéance...
Né quelque part a écrit:Ceci dit, J'ai rien contre Jean Sage. Mais on peut dire qu'il a juste manqué de psychologie sur ce coup là...
Ren a écrit:C'est marrant que personne n'évoque le grand blond, qui aurait pu être le Surtees, Gurney ou MaC Laren français dont Arnoux a beaucoup appris... Et dont 'il reçu deux victoires sur un plateau en 1980.
Cortese a écrit:Jabouille ? Il m'a beaucoup déçu l'autre jour sur Eurosport. Avant d'être le pilote-essayeur-metteur au point de Renault (ce qu'il faisait très bien) il ne me semble pas me souvenir qu'il avait fait une impression extraordinaire.
RGS a écrit:Gator a écrit:Arnoux a fait son job de pilote.
Prost n'avait qu'à se bouger le Luc !
P*tain Arnoux quoi... Merde...
Au Paul Ricard en 1982, les jupes de la Renault de Prost ont été défaillantes aux essais comme en course.
Utilisateurs parcourant ce forum: Aucun utilisateur enregistré et 48 invités