Mufasa a écrit:cétérouge a écrit:Ce qui m'a frappé, c'est que sa meilleure saison chez Williams est finalement la première. Vite dans le coup. Il aurait pu jouer le titre si les tuiles ne s'étaient pas concentrées sur lui alors qu'il était à chaque fois bien placé (casses moteur en Angleterre et Espagne, pneu crevé en Allemagne, panne moteur dans le tour de chauffe au Portugal), tandis que Prost était d'une régularité métronomique. Etait-ce lié à une politique d'écurie, ou de Renault, ou bien à l'expérience de Prost et son bon feeling technique lui permettant de préserver des machines délicates et son dosage d'attaque et de réserve? Les deux sont possibles.
Je pense quand même que c'est 1996. En 1993, Prost avait presque systématiquement l'avantage en qualif; Hill fera subir le même traitement à Villeneuve en 1996. 1996 est presque un sans faute. Les faiblesses : pas assez de dépassements (en 1996 c'était quasiment impossible, mais JV s'est montré un peu plus incisif dans ce domaine) et les mauvais départs. Pour ce qui est des fautes, je lui pardonne Monza parce que tous les leaders ont percuté cette chicane pourrie, et certains s'en sont mieux sorti que d'autres, et Hill était clairement le maître jusque-là. L'autre cas est l'humiliation de Barcelone, lorsqu'il est sorti plusieurs fois jusqu'à l'abandon. C'est vrai que ça fait tâche, mais 15 jours plus tôt c'est Schumacher qui partait dans le rail en essayant vainement de rattraper Hill qui prenait le large. J'ajouterai que quand Hill réglait bien sa voiture sous la pluie, à Interlagos, il a mis une véritable raclée à tout le monde (il a même pris un tour à Schumi !).
Feyd a écrit:En 1993, Hill avait un petit avantage sur Prost. En tant que pilote essayeur Williams en 1992 il s'était bien familiarisé avec cette voiture active. Système que le français découvrait. D'ailleurs, même si Prost était élogieux sur cette voiture en terme de technologie il n'en regrettait pas moins le trop plein d'assistance qui aseptisait ce sport selon lui. Senna pensait plus ou moins la même chose. Prost était un pilote à l'ancienne. Pas d'ABS, pas d'antipatinage, suspension passive, boite manuelle... Un puriste quoi.
Feyd a écrit:En 1993, Hill avait un petit avantage sur Prost. En tant que pilote essayeur Williams en 1992 il s'était bien familiarisé avec cette voiture active. Système que le français découvrait. D'ailleurs, même si Prost était élogieux sur cette voiture en terme de technologie il n'en regrettait pas moins le trop plein d'assistance qui aseptisait ce sport selon lui. Senna pensait plus ou moins la même chose. Prost était un pilote à l'ancienne. Pas d'ABS, pas d'antipatinage, suspension passive, boite manuelle... Un puriste quoi.
Cortese a écrit:D'ailleurs Jos Verstappen allait aussi vite que Schumi.
Cortese a écrit:D'ailleurs Jos Verstappen allait aussi vite que Schumi.
Ouais_supère a écrit:Cortese a écrit:D'ailleurs Jos Verstappen allait aussi vite que Schumi.
Je ne comprends pas.
Quand ça ?
sheon a écrit:Verstappen, le gars qui disait que Schumi devait tricher parce qu'il roulait plus vite que lui
sheon a écrit:Verstappen, le gars qui disait que Schumi devait tricher parce qu'il roulait plus vite que lui
Ouais_supère a écrit:C'est à peu près ce que Patrese prenait dans la figure en qualifications l'année précédente, je ne me souviens pas de rumeurs à ce sujet.
Étant donnée l'expérience de Verstappen au moment de son parachutage chez Benetton, couplée à son talent naturel que l'on connaît depuis, qu'il se soit fait sévèrement doser par Schumacher ne surprend que lui.
Aym a écrit:Depuis Hockenheim 94, c'est une tête brûlée Jos.
Cortese a écrit:Le sujet c'était : pourquoi sur les voitures "automatiques" de 93, un branque comme Damon était tout près, voire devant le génie Prost, et qu'en même temps il y avait un gouffre entre Schumacher et ses branques à lui. La Benetton avait un levier de vitesse ?
Alfa a écrit:Schumacher bénéficiait des dernières nouveautés pas immédiatement transposable sur la deuxième voiture et probablement d'une attention de l’équipe plus grande, mais il avait grosso modo la même voiture.
Au final ça devait représenter qu'une petite partie des 2 secondes d’écarts.
Je me souviens de Brundell qui lui arrivait a rester proche, derrière, mais pas loin, il etait bon et il est possible qu'en 1992 Schumacher n’était pas clairement défini comme n°1, après tout c’était l'année ou il se révélait vraiment.
Alfa a écrit:Schumacher bénéficiait des dernières nouveautés pas immédiatement transposable sur la deuxième voiture et probablement d'une attention de l’équipe plus grande, mais il avait grosso modo la même voiture.
Au final ça devait représenter qu'une petite partie des 2 secondes d’écarts.
Je me souviens de Brundell qui lui arrivait a rester proche, derrière, mais pas loin, il etait bon et il est possible qu'en 1992 Schumacher n’était pas clairement défini comme n°1, après tout c’était l'année ou il se révélait vraiment.
Sylphus a écrit:A moins que les 2 secondes annoncées soient bidons, je n'ai pas vérifié.
Cortese a écrit:Le sujet c'était : pourquoi sur les voitures "automatiques" de 93, un branque comme Damon était tout près, voire devant le génie Prost, et qu'en même temps il y avait un gouffre entre Schumacher et ses branques à lui. La Benetton avait un levier de vitesse ?
Ouais_supère a écrit:Cortese a écrit:Le sujet c'était : pourquoi sur les voitures "automatiques" de 93, un branque comme Damon était tout près, voire devant le génie Prost, et qu'en même temps il y avait un gouffre entre Schumacher et ses branques à lui. La Benetton avait un levier de vitesse ?
Hill, en 93, n'a jamais été en mesure d'inquiéter Prost.
C'est une vue de l'esprit construite à posteriori pour dire du bien de Hill.
Ouais_supère a écrit:Stef, t'es chiant
FrosT a écrit:Hill était quand même très loin d'être ridicule face à Prost en 93. Certes, "Prost 93" c'est pas non plus le meilleur Prost ever c'est sur.
Feyd a écrit:FrosT a écrit:Hill était quand même très loin d'être ridicule face à Prost en 93. Certes, "Prost 93" c'est pas non plus le meilleur Prost ever c'est sur.
A partir de la magouille du GP de Monaco, Prost commençait à avoir la tête ailleurs. Puis le nombre d'accidents de plus en plus spectaculaires l'ont achevé de le convaincre qu'il devait raccrocher le plus vite possible avant que sa bonne étoile ne s'évanouisse. En vitesse pure, il a mangé Hill (13 pôle sur 16). Mais en course, on voyait qu'il était vraiment calculateur et se contentait des gros points surtout après le GP d'Allemagne. A Spa il s'est fait manger par Schumacher, au Portugal il n'a jamais tenté le tout pour le tout à doubler l'allemand pour la victoire. Au Japon et en Australie il était pratiquement en roues libres.
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