Sylphus a écrit:Phil a écrit:Sinon, je pige pas comment on peut un minimum s'y connaitre en sport moteur, et pas voir que c'est NR qui deconne complètement.
Mais le débat ne porte plus là-dessus !!
Qui est coupable, qui est victime, on s'en tape.
Nous constatons que les mêmes accrochages n'aboutissent pas sur les mêmes sanctions. Hamilton envoie dans le décor Rosberg au Canada, rien. Hamilton double sous drapeau jaune, rien. Rosberg envoie Hamilton dans le décor en Autriche (pour finalement être le grand perdant de l'histoire), sanction. Et je pourrais multiplier les exemples. Il y a un moment, il faut arrêter de faire l'autruche sous prétexte qu'on est amoureux d'un pilote. La F1 roule pour Hamilton, tant mieux pour ces fans. Tant pis pour les autres.
Plusieurs raisons à cela :
- La couleur de Lewis Hamilton... Eh oui, chialez pas, mais c'est un fait ! Lewis Hamilton argumente à partir de là depuis des années pour se poser en victime, et il a tout un réseau de fans qui jouent là-dessus en accusant la marque allemande de discrimination : Mercedes ne veut pas charger Lewis Hamilton par peur de ces accusations infondées. C'est ainsi qu'elle lui a donné Monaco en bouchant les écopes de freins de Nico. Les fans, quand ils réfléchissent un peu, savent bien qu'il n'y a pas de favoritisme pour Rosberg, mais l'important et de jouer l'indigné pour faire peur à Mercedes quant à sa réputation.
- Mercedes n'osera jamais porter réclamation contre Lewis Hamilton quand il sort Rosberg (et inversement).
- La FIA fait ses calculs d'apothicaire : Lewis Hamilton a une rétrogradation qui lui pend au nez depuis plusieurs GP. Cela l'a-t-il empêché de faire n'importe quoi en Espagne (passer par un trou de souris quand il y avait un boulevard à gauche, faut être con !) ? A Monaco, on l'a vu tricher face à Ricciardo, au Canada sortir Nico de la piste... Craignait-il la sanction ? Ben non, il sait que la FIA fait ses petits calculs, comme toujours, comme lorsqu'elle reporta sa décision quant à la sanction de ferrari (Hockenheim, Massa, alonso) de... deux mois ; il sait que puisqu'il sera vite à court de moteurs, il peut tout se permettre sans craindre la sanction.
3 heures pour décider si Rosberg a commis deux fautes graves, c'est se foutre du monde. Soit c'est manifeste et on tranche de suite, soit c'est que l'on prend le temps de réfléchir à l'opportunité des sanctions sur le championnat. Comme lorsque, selon le pilote, sa place durant la course, on annonce que l'on décidera de son éventuelle sanction à la fin du GP...