C’est parti pour Francis Joyon ! Le maxi trimaran IDEC a coupé ce vendredi matin à 11h05’52’’ heure française la ligne historique des tours du monde en solitaire, à la sortie du goulet de Brest. Sur mer plate, dans un flux de 15 nœuds de nord-est qui doit monter à 25 nœuds passée la pointe de Bretagne, IDEC allonge la foulée. Objectif : tourner autour du globe en moins de 71 jours, 14 heures, 18 minutes et 33 secondes. Pour battre le record, Francis Joyon doit revenir avant le dimanche 3 février 2008 à 1h23’25’’(HF).
Ouais_supère a écrit:Stef, t'es chiant
Vendée Globe - Puissance ou légèreté ?
Eurosport - mar, 04 nov 21:49:00 2008
A quelques jours du départ du Vendée Globe, le débat fait rage entre les partisans des bateaux puissants et ceux qui prônent avant tout la légèreté. Face à une armada de monocoques surpuissants, Jean Le Cam et Kito de Pavant ont fait le choix de la maniabilité et espèrent en tirer profit.
Large surface de toile pour aller vite ou meilleure maniabilité pour ménager le skippeur ? Architectes et marins des bateaux du Vendée Globe se divisent entre partisans de l'une ou l'autre philosophie. Les confrontations en course au large, depuis deux ans, n'ont pas permis de départager nettement les deux écoles, et le tour du monde en solitaire et sans escale sera l'ultime juge de paix.
En principe, un bateau plus lourd, avec un plus grand tirant d'eau, peut porter plus de toile. Donc aller plus vite quand le vent se lève. Cette recherche de puissance a conduit depuis un quart de siècle à de spectaculaires évolutions. En vingt ans, les 60 pieds (18 mètres) ont gagné presque un mètre en argeur, 100 m2 de voilure au près (+50%) et perdu plus de trois tonnes (-25%), grâce à l'introduction des matériaux composites. "La dernière génération de bateaux se caractérise par sa puissance" , confirme l'architecte Pascal Conq, qui anotamment dessiné Generali, de Yann Elies: "A partir du moment où le skippeur arrive à manier son bateau, la puissance est un facteur de performance. Les bateaux légers sont probablement plus faciles à exploiter, mais leur potentiel est moindre. En fait, il faut que le skippeur soit à la hauteur de son bateau".
D'où le raisonnement de ceux qui ont choisi la légèreté, comme Kito de Pavant, qui a confié la construction de son Groupe Bel au cabinet VPLP et à Guillaume Verdier: "En équipage, la puissance prime, mais sur une course de trois mois en solo, ce n'est pas le bateau qui fait la différence, c'est l'état de fraîcheur du skippeur après deux ou trois mois de course", dit-il, "c'est pourquoi j'ai voulu un bateau facile à manoeuvrer, léger, qui sera l'un des plus efficaces pour cette course, j'en suis certain" .
"L'impuissance de la puissance"
Jean Le Cam, en remettant à neuf VM Matériaux (conçu en 2004 par Marc Lombard), a fait aussi un choix de légèreté et d'ergonomie: "Je veux démontrer l'impuissance de la puissance", philosophe-t-il. "Dans les mers du sud", selon lui, "la puissance devient plus un handicap qu'un atout. Un bateau puissant travaille plus qu'un bateau léger: les contraintes sont supérieures, elles mettent à mal la résistance physique du navigateur et usent le matériel".
En outre, un bateau léger devient un avantage net dans les petits airs (Pot-au-Noir équatorial, anticyclone de Sainte-Hélène dans l'Atlantique sud). Reste que des skippeurs aussi titrés et expérimentés que Michel Desjoyeaux (Foncia), Vincent Riou (PRB) ou Loïck Peyron (Gitana Eighty) ont préféré naviguer sur des bateaux du cabinet Bruce Farr, réputés plus puissants mais parfaitement à leur main. Pour Christian Le Pape, l'entraîneur des deux derniers gagnants du Vendée Globe, Riou et Desjoyeaux, l'homme primera de toutes façons sur la machine: "Certains bateaux seront plus ou moins à l'aise selon les conditions météo, concède-t-il, mais le vainqueur sera d'abord le meilleur stratège, celui qui saura s'organiser le mieux par rapport à l'espace, au temps, aux adversaires".
AFP
runaway a écrit:Les portes, ce n'est pas la premiere fois.
Vendée Globe • J-5 le parcours est officialisé avec des portes pour canaliser les ardeurs des skippers dans les mers du sud
mardi 2 novembre 2004
Lors d’un briefing sécurité avec les skippers, la Direction de Course et le Comité de Course ont entériné le parcours définitif de ce 5e Vendée Globe, notamment les portes dans le sud.
Le parcours définitif. Denis Horeau, Directeur de course, et Sylvie Viant, Présidente du Comité de Course, ont officialisé le parcours de cette cinquième édition lors d’un briefing sécurité qui a réuni mardi matin les 20 skippers du Vendée Globe. Un point de passage et cinq portes, orientées ouest/est, larges chacune de 400 milles, vont canaliser l’ardeur des coureurs dans les mers du sud. Le système de portes, mis en place dès l’an 2 000, a été revu et corrigé. Rappelons que ce système a pour but d’empêcher une navigation au plus court autour du continent antarctique. Il limite au maximum le risque de rencontre avec des growlers et autres icebergs. Avec ces cinq points, la longueur totale théorique est dorénavant de 23 700 milles (43 892 km). Pour mémoire, Michel Desjoyeaux avait effectué 26 704 milles pour réussir son tour gagnant.
...oF stArs & stripes a écrit:Je consultais le règlement de la course et je viens de me rendre compte, que pour cette édition, on a rajouté un système de portes par lesquelles il faudra passer autour de l'Antarctique. La route la plus courte est évidemment celle qui passe au plus proche de l'Antarctique, au delà du 55ème parallèle sud. Mais c'est aussi la plus risquée (glaces, vents qui ne sont stoppés par aucune terre). Du coup le système mis en place est plutôt conservateur et ça complique déjà la possibilité de battre le record de 87 jours.
Ouais_supère a écrit:Stef, t'es chiant
Ouais_supère a écrit:Stef, t'es chiant
Stéphane a écrit:
Sont boulets les premiers, ils essaient de traverser l'Espgane par la terre.
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