F1 Express > Forums
Sports mécaniques online
Industrie automobile : regain des big three aux Etats-Unis
Re: Industrie automobile : récapitulatif européen pour 2009
de runaway le 16 Jan 2010, 20:55
Peut etre, mais si ca gagner, meme tres peu, sur la polution ou le degagement de CO2 ou sur autre chose encore, ben tant mieux. C'est deja ca de gagne. That's it.
- runaway
Re: Industrie automobile : récapitulatif européen pour 2009
de f1pronostics le 17 Jan 2010, 01:40
Oui mais c'est pas suffisant.runaway a écrit:Peut etre, mais si ca gagner, meme tres peu, sur la polution ou le degagement de CO2 ou sur autre chose encore, ben tant mieux. C'est deja ca de gagne. That's it.
Il faudrait un accompagnement (la prime) plus proche de comparer le CO2 gagné par la consommation moindre et celui engendré par la production d'un véhicule neuf plus tôt que nécessaire.
En faisant un bilan, plus on roule, plus l'intérêt écologique du changement de véhicule est significatif. (paradoxalement, plus on roule et plus on pollue, bien sur)
La construction d'un véhicule moyen engendre la production d'environ 6 Tonnes de CO2. (sans parler des composants à recycler, tout ça)
Admettons qu'on dispose d'une voiture A depuis 8 ans (donc éligible à la prime à la casse et ne servira plus, crac) produisant 150g de CO2/km, et qu'on cherche à en acheter une B qui en produit 90(donc éligible à la prime écolo), soit 40% de réduction, soit une hypothèse déjà assez radicale, peut-être même utopique.
Si on fait 10.000km/an, on produit 1,5 tonnes de CO2/an avec le véhicule A, contre 0,9 avec le véhicule B.
Je change de voiture: 6t + (1,5t x 8) + 6t + (0,9t x 8) = 31,2t
Je ne change pas de voiture : 6t + (1,5t x 16) = 30t
=> Moralité au final on aura subventionné un changement de véhicule pour quelqu'un qui roule peu, avec 2 primes, pour un bilan de pollution négatif.
Pour 20.000km/an,
Je change de voiture: 50,4t
Je ne change pas de voiture : 54t
=> Moralité au final on aura subventionné un bilan de pollution positif, mais pour quelqu'un qui roule beaucoup.
Bien sur, s'il s'agit de remplacer un hummer par une lupo, le bénéfice sera bien plus probant. Et puis tout le monde ne peut pas réduire significativement son kilométrage annuel. Mais globalement, peu de gens font le grand écart.
Il ne devrait pas être possible de faire détruire un véhicule qui n'est pas déjà suffisamment usé et polluant.
Il faudrait subventionner un réel effort, qui engendre une réelle diminution de la pollution, c'est pourquoi il faudrait ajouter un critère de kilométrage, en + de l'âge, et sous réserve de diminution significative de consommation pour un nouveau véhicule "performant".
Les meilleures réductions de consommation se font sur les km qu'on ne parcourt pas, et les voitures qui polluent le moins sont celles qu'on n'achète pas.
- f1pronostics
Re: Industrie automobile : récapitulatif européen pour 2009
de Ren le 17 Jan 2010, 21:53
f1pronostics a écrit:Oui mais c'est pas suffisant.runaway a écrit:Peut etre, mais si ca gagner, meme tres peu, sur la polution ou le degagement de CO2 ou sur autre chose encore, ben tant mieux. C'est deja ca de gagne. That's it.
Il faudrait un accompagnement (la prime) plus proche de comparer le CO2 gagné par la consommation moindre et celui engendré par la production d'un véhicule neuf plus tôt que nécessaire.
En faisant un bilan, plus on roule, plus l'intérêt écologique du changement de véhicule est significatif. (paradoxalement, plus on roule et plus on pollue, bien sur)
La construction d'un véhicule moyen engendre la production d'environ 6 Tonnes de CO2. (sans parler des composants à recycler, tout ça)
Admettons qu'on dispose d'une voiture A depuis 8 ans (donc éligible à la prime à la casse et ne servira plus, crac) produisant 150g de CO2/km, et qu'on cherche à en acheter une B qui en produit 90(donc éligible à la prime écolo), soit 40% de réduction, soit une hypothèse déjà assez radicale, peut-être même utopique.
Si on fait 10.000km/an, on produit 1,5 tonnes de CO2/an avec le véhicule A, contre 0,9 avec le véhicule B.
Je change de voiture: 6t + (1,5t x 8) + 6t + (0,9t x 8) = 31,2t
Je ne change pas de voiture : 6t + (1,5t x 16) = 30t
=> Moralité au final on aura subventionné un changement de véhicule pour quelqu'un qui roule peu, avec 2 primes, pour un bilan de pollution négatif.
Pour 20.000km/an,
Je change de voiture: 50,4t
Je ne change pas de voiture : 54t
=> Moralité au final on aura subventionné un bilan de pollution positif, mais pour quelqu'un qui roule beaucoup.
Bien sur, s'il s'agit de remplacer un hummer par une lupo, le bénéfice sera bien plus probant. Et puis tout le monde ne peut pas réduire significativement son kilométrage annuel. Mais globalement, peu de gens font le grand écart.
Il ne devrait pas être possible de faire détruire un véhicule qui n'est pas déjà suffisamment usé et polluant.
Il faudrait subventionner un réel effort, qui engendre une réelle diminution de la pollution, c'est pourquoi il faudrait ajouter un critère de kilométrage, en + de l'âge, et sous réserve de diminution significative de consommation pour un nouveau véhicule "performant".
Les meilleures réductions de consommation se font sur les km qu'on ne parcourt pas, et les voitures qui polluent le moins sont celles qu'on n'achète pas.
"I was home. What had happened, what the hell had happened!"
-
Ren - Messages: 2242
- Inscription: 21 Fév 2003, 15:32
- Localisation: Terre, planète surexploitée
Re: Industrie automobile : récapitulatif européen pour 2009
de Ghinzani le 21 Jan 2010, 12:45
Fermeture d'Opel Anvers.(2300 travailleurs).
Le protectionisme allemand a joué à plein aidé qu'il est par la fatigue, la lassitude des complications belges, des changements récurrents de législation en tous genre.
L'europe, la Belgique en premier, doit cesser de financer des industries dépassées sur son continent alors que le côût de la main d'oeuvre est au moins de moitié moins cher ailleurs.On ne peut avoir une sécu aussi bonne sans coût.
L'avenir parita d'un changement de mentalité, d'éducation ,de qualité d'enseignement pour former des professions de pointe manuelles et intellectuelles. A cela , il faudra cesser de vivre avec un état providence comme coussin de sécurité.Cela fait fuir les dernières valeurs ajoutées.
Enfin il est grand temps de se rendre compte que l'Europe n'est plus une puissance en soi ni économique, encore moins militaire.Elle reste encore un peu un marché pour vendre et le terrain de jeux des autres.
L'esprit des colonies doit quitter les esprits.
Le protectionisme allemand a joué à plein aidé qu'il est par la fatigue, la lassitude des complications belges, des changements récurrents de législation en tous genre.
L'europe, la Belgique en premier, doit cesser de financer des industries dépassées sur son continent alors que le côût de la main d'oeuvre est au moins de moitié moins cher ailleurs.On ne peut avoir une sécu aussi bonne sans coût.
L'avenir parita d'un changement de mentalité, d'éducation ,de qualité d'enseignement pour former des professions de pointe manuelles et intellectuelles. A cela , il faudra cesser de vivre avec un état providence comme coussin de sécurité.Cela fait fuir les dernières valeurs ajoutées.
Enfin il est grand temps de se rendre compte que l'Europe n'est plus une puissance en soi ni économique, encore moins militaire.Elle reste encore un peu un marché pour vendre et le terrain de jeux des autres.
L'esprit des colonies doit quitter les esprits.
-
Ghinzani - Messages: 27922
- Inscription: 12 Sep 2005, 18:38
Re: Industrie automobile : Opel ferme à Anvers
de RGS le 23 Jan 2010, 00:37
LE MONDE
22.01.10 | 15h14
Opel tire un trait sur 59 ans de présence industrielle à Anvers
Anvers (Belgique) Envoyé spécial
Les visages affichent plus de résignation que de colère. "On s'attendait à ça depuis des années", murmure un salarié. Une militante du syndicat socialiste ABVV écrase vite une larme. Ses collègues détournent le regard. "On est jetés comme de vieux débris", soupire Rudi, qui travaille ici depuis près de 30 ans. Il s'inquiète pour sa femme et ses enfants. "Qui me donnera encore du boulot ?", ajoute-t-il, dépité. Il ne croit pas à l'utilité de bloquer la sortie des voitures assemblées, comme le font des ouvriers depuis la veille.
Tous ont appris jeudi 21 janvier, que l'usine de montage de la Noorderlaan allait fermer ses portes à l'été 2010. Nick Reilly, le patron de General Motors (GM) Europe, a actionné le couperet : 59 ans après son installation dans cette banlieue industrielle, Opel se retire de Belgique et 2 606 emplois vont passer à la trappe. Au total, de 8 000 à 10 000 postes de travail pourraient être perdus dans le pays.
A la recherche d'économies, confrontée à des surcapacités et à une baisse de ses ventes sur le continent (- 5,6 % en 2009), Opel a pris une décision "mûrement réfléchie", selon son patron. Le constructeur va supprimer 8 300 postes en Europe, dont 4 000 en Allemagne. Opel compte quelque 48 000 salariés dans sept pays européens. Les quatre sites allemands sont préservés ; celui de Bochum, que l'on disait menacé en raison de son manque de rentabilité devrait, selon le quotidien allemand, Die Welt, hériter de deux des trois versions de l'Astra, son modèle de milieu de gamme, produites à Anvers. Outre-Rhin, le soulagement prévaut parmi les politiques.
Un nouveau Vilvorde
Du côté des syndicats, IG Metall affiche sa solidarité avec les travailleurs belges et décrit la fermeture de leur usine comme "une déclaration de guerre à tous les salariés européens d'Opel". Les responsables syndicaux des sites allemands jugent que "dans ces conditions, un accord sur un plan d'économies n'est pas possible". Ils nient avoir défendu les sites allemandes contre le belge, affirmant avoir réclamé "une répartition équitable des charges et une solution européenne". Ils devraient être présents la semaine prochaine, à Anvers, pour une manifestation.
Les pouvoirs publics belges vont remettre sur le tapis la question des aides d'Etat promises à Opel. Kris Peeters, le ministre-président de la région flamande, a indiqué qu'il demanderait à la Commission européenne si un soutien des Etats - notamment de l'Allemagne - était encore envisageable. Et si elle disposait désormais du "business plan" promis par GM. L'exécutif régional de Flandre, soutenu par le gouvernement fédéral, a le sentiment d'avoir été grugé par M. Reilly. Le patron européen de GM a multiplié les déclarations au cours des derniers mois, se démarquant de Magna, candidat au rachat d'Opel et de Vauxhall avant que GM annonce qu'il ne vendait plus ses deux marques. L'équipementier canadien avait programmé la fin des activités à Anvers.
Soufflant le chaud et le froid, M. Reilly avait promis au site la construction d'un nouveau modèle tout-terrain avant d'indiquer... qu'il serait produit en Corée. Aujourd'hui, Opel justifie sa décision de fermeture de l'usine, jugeant qu'elle assemble un seul modèle ancien et qu'aucune nouvelle production n'y est programmée. Jeudi soir, M. Peeters a durci le ton précisant qu'il se rangeait derrière les syndicats et qu'il appuyait "totalement" leur demande d'une alternative sérieuse pour Anvers. L'attitude de la direction d'Opel rappelle au monde politique la fermeture brutale de Renault-Vilvorde, en 1997. Elle a été dénoncée par tous les partis, y compris francophones. Le président du PS, premier parti wallon, s'est dit "aux côtés des travailleurs d'Opel Anvers", victimes, selon lui, d'"une logique économique qui dévore ses victimes".
Jean-Pierre Stroobants (avec Cécile Calla, à Berlin)
Article paru dans l'édition du 23.01.10
22.01.10 | 15h14
Opel tire un trait sur 59 ans de présence industrielle à Anvers
Anvers (Belgique) Envoyé spécial
Les visages affichent plus de résignation que de colère. "On s'attendait à ça depuis des années", murmure un salarié. Une militante du syndicat socialiste ABVV écrase vite une larme. Ses collègues détournent le regard. "On est jetés comme de vieux débris", soupire Rudi, qui travaille ici depuis près de 30 ans. Il s'inquiète pour sa femme et ses enfants. "Qui me donnera encore du boulot ?", ajoute-t-il, dépité. Il ne croit pas à l'utilité de bloquer la sortie des voitures assemblées, comme le font des ouvriers depuis la veille.
Tous ont appris jeudi 21 janvier, que l'usine de montage de la Noorderlaan allait fermer ses portes à l'été 2010. Nick Reilly, le patron de General Motors (GM) Europe, a actionné le couperet : 59 ans après son installation dans cette banlieue industrielle, Opel se retire de Belgique et 2 606 emplois vont passer à la trappe. Au total, de 8 000 à 10 000 postes de travail pourraient être perdus dans le pays.
A la recherche d'économies, confrontée à des surcapacités et à une baisse de ses ventes sur le continent (- 5,6 % en 2009), Opel a pris une décision "mûrement réfléchie", selon son patron. Le constructeur va supprimer 8 300 postes en Europe, dont 4 000 en Allemagne. Opel compte quelque 48 000 salariés dans sept pays européens. Les quatre sites allemands sont préservés ; celui de Bochum, que l'on disait menacé en raison de son manque de rentabilité devrait, selon le quotidien allemand, Die Welt, hériter de deux des trois versions de l'Astra, son modèle de milieu de gamme, produites à Anvers. Outre-Rhin, le soulagement prévaut parmi les politiques.
Un nouveau Vilvorde
Du côté des syndicats, IG Metall affiche sa solidarité avec les travailleurs belges et décrit la fermeture de leur usine comme "une déclaration de guerre à tous les salariés européens d'Opel". Les responsables syndicaux des sites allemands jugent que "dans ces conditions, un accord sur un plan d'économies n'est pas possible". Ils nient avoir défendu les sites allemandes contre le belge, affirmant avoir réclamé "une répartition équitable des charges et une solution européenne". Ils devraient être présents la semaine prochaine, à Anvers, pour une manifestation.
Les pouvoirs publics belges vont remettre sur le tapis la question des aides d'Etat promises à Opel. Kris Peeters, le ministre-président de la région flamande, a indiqué qu'il demanderait à la Commission européenne si un soutien des Etats - notamment de l'Allemagne - était encore envisageable. Et si elle disposait désormais du "business plan" promis par GM. L'exécutif régional de Flandre, soutenu par le gouvernement fédéral, a le sentiment d'avoir été grugé par M. Reilly. Le patron européen de GM a multiplié les déclarations au cours des derniers mois, se démarquant de Magna, candidat au rachat d'Opel et de Vauxhall avant que GM annonce qu'il ne vendait plus ses deux marques. L'équipementier canadien avait programmé la fin des activités à Anvers.
Soufflant le chaud et le froid, M. Reilly avait promis au site la construction d'un nouveau modèle tout-terrain avant d'indiquer... qu'il serait produit en Corée. Aujourd'hui, Opel justifie sa décision de fermeture de l'usine, jugeant qu'elle assemble un seul modèle ancien et qu'aucune nouvelle production n'y est programmée. Jeudi soir, M. Peeters a durci le ton précisant qu'il se rangeait derrière les syndicats et qu'il appuyait "totalement" leur demande d'une alternative sérieuse pour Anvers. L'attitude de la direction d'Opel rappelle au monde politique la fermeture brutale de Renault-Vilvorde, en 1997. Elle a été dénoncée par tous les partis, y compris francophones. Le président du PS, premier parti wallon, s'est dit "aux côtés des travailleurs d'Opel Anvers", victimes, selon lui, d'"une logique économique qui dévore ses victimes".
Jean-Pierre Stroobants (avec Cécile Calla, à Berlin)
Article paru dans l'édition du 23.01.10
- RGS
- Messages: 7690
- Inscription: 05 Nov 2005, 02:06
Re: Industrie automobile : récapitulatif européen pour 2009
de Ren le 23 Jan 2010, 23:08
Ghinzani a écrit:Fermeture d'Opel Anvers.(2300 travailleurs).
Le protectionisme allemand a joué à plein aidé qu'il est par la fatigue, la lassitude des complications belges, des changements récurrents de législation en tous genre.
L'europe, la Belgique en premier, doit cesser de financer des industries dépassées sur son continent alors que le côût de la main d'oeuvre est au moins de moitié moins cher ailleurs.On ne peut avoir une sécu aussi bonne sans coût.
L'avenir parita d'un changement de mentalité, d'éducation ,de qualité d'enseignement pour former des professions de pointe manuelles et intellectuelles. A cela , il faudra cesser de vivre avec un état providence comme coussin de sécurité.Cela fait fuir les dernières valeurs ajoutées.
Enfin il est grand temps de se rendre compte que l'Europe n'est plus une puissance en soi ni économique, encore moins militaire.Elle reste encore un peu un marché pour vendre et le terrain de jeux des autres.
L'esprit des colonies doit quitter les esprits.
C'est bien. Tu te réveilles... Une fois les grosse crises qu'elles soient financières ou énergétiques, les vieux réflexes reptiliens se réveillent et on reconstruit des châteaux fort au niveau de régions, pays ou continents. Regarde l'Irak, les étatsuniens se sont accaparer le pétrole, les chinois au Soudan idem. Sur le plan industriel c'est le même jeu. Chacun pour soi et Dieu pour tous ! L'humain développe vite mais apprend lentement...
Dernière édition par Ren le 23 Jan 2010, 23:16, édité 1 fois.
"I was home. What had happened, what the hell had happened!"
-
Ren - Messages: 2242
- Inscription: 21 Fév 2003, 15:32
- Localisation: Terre, planète surexploitée
Re: Industrie automobile : récapitulatif européen pour 2009
de Seb le 23 Jan 2010, 23:11
Ghinzani a écrit:Le protectionisme allemand a joué à plein aidé qu'il est par la fatigue
Chaque fois que j'entends ça, je ne peux pas retenir un petit rictus. Ce sont ceux qui ont refusé le principe d'une Union européenne combattant les formes de protectionnisme qui s'en remettent à elle quand une décision du genre de celle d'Opel Anvers se produit.
-
Seb - C'est bien
- Messages: 32211
- Inscription: 03 Nov 2004, 00:32
- Localisation: Belgique
Re: Industrie automobile : 1er essai de la Mitsubishi I-Miev
de RGS le 26 Jan 2010, 03:48
Cette fois, l'histoire est en route car voici un premier essai de la Mitsubishi I-Miev, laquelle apparaît comme la première vraie étape de la révolution que va connaître la planète avec la voiture électrique commode et accessible :
http://www.leblogauto.com/2010/01/essai ... more-44934
http://www.leblogauto.com/2010/01/essai ... more-44934
- RGS
- Messages: 7690
- Inscription: 05 Nov 2005, 02:06
Re: Industrie automobile : Spyker rachèterait Saab
de RGS le 27 Jan 2010, 02:44
autoactu.com
27/01/2010
Saab racheté par le néerlandais Spyker pour 284 millions d'euros
Spyker, très modeste fabricant de voitures de luxe néerlandais, a conclu avec General Motors un accord de dernière minute portant sur le rachat de Saab, le constructeur suédois déficitaire que sa maison mère s'apprêtait à liquider.
En confirmant la signature d'un accord avec Spyker, General Motors n'a pas révélé les détails financiers de l'opération mais une source proche du dossier a déclaré que le constructeur néerlandais verserait un total de 400 millions de dollars (284 millions d'euros), dont 74 millions en numéraire et le solde en actions à paiement différé.
La vente de Saab à Spyker est conditionnée à la garantie par l'Etat suédois d'un prêt de 400 millions d'euros de la Banque européenne d'investissement (BEI). Stockholm a dit à General Motors que le dossier était à l'étude.
Saab, dans le giron de General Motors depuis 1989, n'a que très rarement été bénéficiaire au cours des deux décennies écoulées, le groupe américain ayant échoué de trouver un public mondial pour la marque, qui compte pourtant un grand nombre d'aficionados parmi les amoureux de l'automobile.
General Motors a toutefois hésité jusqu'à la dernière minute pour vendre Saab, le constructeur craignant de donner à la concurrence un avantage technologique en cédant sa filiale suédoise.
"General Motors, Spyker Cars et le gouvernement suédois ont énormément travaillé pour trouver une solution à même d'assurer un avenir durable à cette marque unique", déclare John Smith, vice-président de General Motors, cité dans un communiqué.
Bon nombre de spécialistes estiment que la marque Saab, vieille de 60 ans, a été très mal gérée par General Motors.
"C'est véritablement une marque incroyable. Nous avons là un des exemples les plus frappants de gestion calamiteuse de marque de l'histoire automobile", a déclaré Tim Urquhart, analyste chez Global Insight.
"Saab aurait pu être l'Audi suédois si le constructeur avait été mis sur une bonne voie il y a 20 ans", a-t-il ajouté.
David et Goliath
La question de savoir si Spyker pourra mieux réussir que General Motors reste largement ouverte, ont ajouté des analystes.
Le constructeur néerlandais, qui produit chaque année quelques dizaines de voitures fabriquées à la main, espère pouvoir profiter des ressources techniques de Saab et de son réseau de distribution.
De son côté, Saab recevra des fonds pour survivre et une injection d'esprit d'entreprise.
Comme ce qui avait failli se passer avec Koenigsegg, un autre fabricant de niche qui avait conclu un accord pour racheter Saab avant de renoncer, l'acquisition réalisée par Spyker présente toutes les apparences d'un scénario à la David contre Goliath.
Spyker emploie environ 100 personnes alors que les effectifs de Saab sont de 3 400. Le constructeur suédois a vendu plus de 90 000 voitures l'an dernier, contre 43 contre Spyker.
Le seul point commun entre les deux groupes est leur incapacité à gagner de l'argent, ce qui explique en grande partie le scepticisme des analystes. Depuis la résurrection de la marque Spyker en 2000, le groupe n'a pas dégagé de bénéfices.
General Motors, qui vient de connaître l'une des années les plus éprouvantes de son histoire, avec notamment un bref passage sous le régime des faillites américain, avait fait de la vente de Saab avant la fin de 2009 l'une de ses priorités en matière de cession d'actifs.
Après l'annulation de l'accord avec Koenigsegg, plusieurs entreprises s'étaient présentées pour racheter Saab. Suite au retrait lundi du fonds d'investissement Genii Capital, qui bénéficiait du soutien du magnat de la Formule 1 Bernie Ecclestone, Spyker était resté seul en lice.
General Motors avait déjà préparé le démantèlement de Saab, ayant confié il y a 15 jours un mandat au cabinet AlixPartners pour procéder la liquidation, avant de se mettre d'accord avec Spyker.
Reuters
Quelques données clef sur Saab
Fiche d'identité
• Siège : Trollhattan, dans le sud-ouest de la Suède.
• Effectifs : 3 400 salariés à fin mai 2009.
• Ventes : 93 295 unités commercialisées en 2008, ce qui avait représenté 1,1% du total des volumes vendus par General Motors cette année-là et un recul de 25% par rapport à 2007.
• Sur un peu plus des six premiers mois de 2009 (au 10 juillet), Saab a vendu 23 875 voitures.
Eléments financiers
• Saab n'a pas dégagé le moindre bénéfice depuis 2001.
• La perte 2008 est estimée à 3,1 milliards de couronnes suédoises (303 millions d'euros). Une perte similaire est attendue pour 2009.
Histoire
• Le groupe a commence à fabriquer des voitures à Trollhattan en 1949.
• En 1969, Saab AB et le constructeur de poids lourds Scania-Vabis AB ont fusionné sous le nom de Saab Scania AB
• General Motors a racheté 50% de l'entreprise en 1989, au moment où Saab Automobile est redevenu une entité indépendante, la firme d'investissement Investor AB rachetant l'autre moitié. General Motors a repris la totalité du capital de Saab en 2000.
Produits
• Les modèles Saab 9-5 et 9-3 sont fabriqués à Trollhattan. La version cabriolet de la 9-3 est produite par Magna Steyr à Graz (Autriche).
• Il existe une nouvelle version de la 9-5, présenté lors du dernier salon automobile de Francfort - ainsi que des projets portant sur une nouvelle 9-3 et sur un modèle 9-4, un futur modèle tout terrain (sports utility vehicle (SUV))
• Le chinois BAIC a racheté à la fin de l'année dernière une partie de la technologie de Saab, dont la propriété intellectuelle relative aux modèles 9-5 et 9-3 existants ainsi qu'une partie des équipements nécessaires pour les fabriquer.
Sources : Reuters, Saab Automobile, GM Suède, GM Europe, répertoire des entreprises suédoises
27/01/2010
Saab racheté par le néerlandais Spyker pour 284 millions d'euros
Spyker, très modeste fabricant de voitures de luxe néerlandais, a conclu avec General Motors un accord de dernière minute portant sur le rachat de Saab, le constructeur suédois déficitaire que sa maison mère s'apprêtait à liquider.
En confirmant la signature d'un accord avec Spyker, General Motors n'a pas révélé les détails financiers de l'opération mais une source proche du dossier a déclaré que le constructeur néerlandais verserait un total de 400 millions de dollars (284 millions d'euros), dont 74 millions en numéraire et le solde en actions à paiement différé.
La vente de Saab à Spyker est conditionnée à la garantie par l'Etat suédois d'un prêt de 400 millions d'euros de la Banque européenne d'investissement (BEI). Stockholm a dit à General Motors que le dossier était à l'étude.
Saab, dans le giron de General Motors depuis 1989, n'a que très rarement été bénéficiaire au cours des deux décennies écoulées, le groupe américain ayant échoué de trouver un public mondial pour la marque, qui compte pourtant un grand nombre d'aficionados parmi les amoureux de l'automobile.
General Motors a toutefois hésité jusqu'à la dernière minute pour vendre Saab, le constructeur craignant de donner à la concurrence un avantage technologique en cédant sa filiale suédoise.
"General Motors, Spyker Cars et le gouvernement suédois ont énormément travaillé pour trouver une solution à même d'assurer un avenir durable à cette marque unique", déclare John Smith, vice-président de General Motors, cité dans un communiqué.
Bon nombre de spécialistes estiment que la marque Saab, vieille de 60 ans, a été très mal gérée par General Motors.
"C'est véritablement une marque incroyable. Nous avons là un des exemples les plus frappants de gestion calamiteuse de marque de l'histoire automobile", a déclaré Tim Urquhart, analyste chez Global Insight.
"Saab aurait pu être l'Audi suédois si le constructeur avait été mis sur une bonne voie il y a 20 ans", a-t-il ajouté.
David et Goliath
La question de savoir si Spyker pourra mieux réussir que General Motors reste largement ouverte, ont ajouté des analystes.
Le constructeur néerlandais, qui produit chaque année quelques dizaines de voitures fabriquées à la main, espère pouvoir profiter des ressources techniques de Saab et de son réseau de distribution.
De son côté, Saab recevra des fonds pour survivre et une injection d'esprit d'entreprise.
Comme ce qui avait failli se passer avec Koenigsegg, un autre fabricant de niche qui avait conclu un accord pour racheter Saab avant de renoncer, l'acquisition réalisée par Spyker présente toutes les apparences d'un scénario à la David contre Goliath.
Spyker emploie environ 100 personnes alors que les effectifs de Saab sont de 3 400. Le constructeur suédois a vendu plus de 90 000 voitures l'an dernier, contre 43 contre Spyker.
Le seul point commun entre les deux groupes est leur incapacité à gagner de l'argent, ce qui explique en grande partie le scepticisme des analystes. Depuis la résurrection de la marque Spyker en 2000, le groupe n'a pas dégagé de bénéfices.
General Motors, qui vient de connaître l'une des années les plus éprouvantes de son histoire, avec notamment un bref passage sous le régime des faillites américain, avait fait de la vente de Saab avant la fin de 2009 l'une de ses priorités en matière de cession d'actifs.
Après l'annulation de l'accord avec Koenigsegg, plusieurs entreprises s'étaient présentées pour racheter Saab. Suite au retrait lundi du fonds d'investissement Genii Capital, qui bénéficiait du soutien du magnat de la Formule 1 Bernie Ecclestone, Spyker était resté seul en lice.
General Motors avait déjà préparé le démantèlement de Saab, ayant confié il y a 15 jours un mandat au cabinet AlixPartners pour procéder la liquidation, avant de se mettre d'accord avec Spyker.
Reuters
Quelques données clef sur Saab
Fiche d'identité
• Siège : Trollhattan, dans le sud-ouest de la Suède.
• Effectifs : 3 400 salariés à fin mai 2009.
• Ventes : 93 295 unités commercialisées en 2008, ce qui avait représenté 1,1% du total des volumes vendus par General Motors cette année-là et un recul de 25% par rapport à 2007.
• Sur un peu plus des six premiers mois de 2009 (au 10 juillet), Saab a vendu 23 875 voitures.
Eléments financiers
• Saab n'a pas dégagé le moindre bénéfice depuis 2001.
• La perte 2008 est estimée à 3,1 milliards de couronnes suédoises (303 millions d'euros). Une perte similaire est attendue pour 2009.
Histoire
• Le groupe a commence à fabriquer des voitures à Trollhattan en 1949.
• En 1969, Saab AB et le constructeur de poids lourds Scania-Vabis AB ont fusionné sous le nom de Saab Scania AB
• General Motors a racheté 50% de l'entreprise en 1989, au moment où Saab Automobile est redevenu une entité indépendante, la firme d'investissement Investor AB rachetant l'autre moitié. General Motors a repris la totalité du capital de Saab en 2000.
Produits
• Les modèles Saab 9-5 et 9-3 sont fabriqués à Trollhattan. La version cabriolet de la 9-3 est produite par Magna Steyr à Graz (Autriche).
• Il existe une nouvelle version de la 9-5, présenté lors du dernier salon automobile de Francfort - ainsi que des projets portant sur une nouvelle 9-3 et sur un modèle 9-4, un futur modèle tout terrain (sports utility vehicle (SUV))
• Le chinois BAIC a racheté à la fin de l'année dernière une partie de la technologie de Saab, dont la propriété intellectuelle relative aux modèles 9-5 et 9-3 existants ainsi qu'une partie des équipements nécessaires pour les fabriquer.
Sources : Reuters, Saab Automobile, GM Suède, GM Europe, répertoire des entreprises suédoises
- RGS
- Messages: 7690
- Inscription: 05 Nov 2005, 02:06
Re: Industrie automobile : récapitulatif européen pour 2009
de Ghinzani le 27 Jan 2010, 17:58
Ren a écrit:Ghinzani a écrit:Fermeture d'Opel Anvers.(2300 travailleurs).
Le protectionisme allemand a joué à plein aidé qu'il est par la fatigue, la lassitude des complications belges, des changements récurrents de législation en tous genre.
L'europe, la Belgique en premier, doit cesser de financer des industries dépassées sur son continent alors que le côût de la main d'oeuvre est au moins de moitié moins cher ailleurs.On ne peut avoir une sécu aussi bonne sans coût.
L'avenir parita d'un changement de mentalité, d'éducation ,de qualité d'enseignement pour former des professions de pointe manuelles et intellectuelles. A cela , il faudra cesser de vivre avec un état providence comme coussin de sécurité.Cela fait fuir les dernières valeurs ajoutées.
Enfin il est grand temps de se rendre compte que l'Europe n'est plus une puissance en soi ni économique, encore moins militaire.Elle reste encore un peu un marché pour vendre et le terrain de jeux des autres.
L'esprit des colonies doit quitter les esprits.
C'est bien. Tu te réveilles... Une fois les grosse crises qu'elles soient financières ou énergétiques, les vieux réflexes reptiliens se réveillent et on reconstruit des châteaux fort au niveau de régions, pays ou continents. Regarde l'Irak, les étatsuniens se sont accaparer le pétrole, les chinois au Soudan idem. Sur le plan industriel c'est le même jeu. Chacun pour soi et Dieu pour tous ! L'humain développe vite mais apprend lentement...
Mais cesse dun peu tes jugements de valeur et sois réaliste.Le monde change par des élements non contrôlables par une ou deux personnes.
Ce sont les mêmes qui gueulent pour un pouvoir d'achat qui doit augmenter ( pouvoir d'achat ou niveau de vie ?) qui veulent bosser moins ,qui s'étonnent des changements de l'économie...
et que vient faire l'Irak là dedans?
-
Ghinzani - Messages: 27922
- Inscription: 12 Sep 2005, 18:38
Re: Industrie automobile : récapitulatif européen pour 2009
de Ghinzani le 27 Jan 2010, 18:00
Seb a écrit:Ghinzani a écrit:Le protectionisme allemand a joué à plein aidé qu'il est par la fatigue
Chaque fois que j'entends ça, je ne peux pas retenir un petit rictus. Ce sont ceux qui ont refusé le principe d'une Union européenne combattant les formes de protectionnisme qui s'en remettent à elle quand une décision du genre de celle d'Opel Anvers se produit.
ce n'est qu'une des causes du choix, pas spécialement la plus importante.
-
Ghinzani - Messages: 27922
- Inscription: 12 Sep 2005, 18:38
Re: Industrie automobile : Rappel de millions de Toyota
de RGS le 30 Jan 2010, 04:10
autoactu
29/01/2010
Toyota étend à l'Europe un rappel massif de voitures
Toyota Motor a étendu jeudi à l'Europe le rappel de plusieurs millions de ses modèles de voitures les plus vendus dont la pédale d'accélérateur pourrait être dangereuse, un problème de sécurité qui menace d'entacher durablement sa réputation.
Le constructeur japonais n'a pas encore précisé quels modèles européens étaient concernés, ni le nombre exact des véhicules rappelés et le calendrier de l'opération, mais des médias et des analystes estiment qu'elle pourrait toucher deux millions de voitures sur le marché européen, en plus des quelque six millions déjà rappelés en Amérique du Nord.
Aux Etats-Unis, le groupe a interrompu mercredi la commercialisation et la production de huit de ses modèles, parmi lesquels la Camry, son plus gros succès sur ce marché.
"Toyota a les moyens de rebondir mais il s'agit de la plus grave crise qu'il ait jamais eu à affronter et Ford, Hyundai et les autres l'attaquent de front", a commenté Jim Ziegler, un consultant spécialisé à Atlanta.
Aux Etats-Unis, le groupe a annoncé mercredi soir le rappel de 1,1 million de véhicules supplémentaires dont la pédale d'accélérateur menace de se coincer dans le tapis de sol, ce qui peut provoquer des accélérations subites et incontrôlées.
Le chiffre désormais évoqué de huit millions de véhicules rappelés dans le monde correspond pratiquement à celui des ventes mondiales du groupe en 2009.
Menace financière
En début de semaine, Toyota avait annoncé prévoir une hausse de 6% de ses ventes mondiales cette année, à 8,27 millions d'unités. Mais un porte-parole a reconnu jeudi que ce chiffre ne prenait pas en compte la suspension des ventes sur le marché nord-américain.
Pour les analystes, les conséquences financières de ce dossier pour Toyota dépendront de la durée de l'interruption de production et de l'impact final sur son image de marque.
Pour Koji Endo, analyste spécialisé d'Advanced Research Japan à Tokyo, "la suspension des ventes et de la production pourrait coûter à Toyota au moins 50 milliards de yens (395 millions d'euros) par mois en termes de bénéfice d'exploitation." "Je prévois 100 à 200 milliards de yens de bénéfice d'exploitation cette année mais il pourrait tomber à zéro, voir se transformer en perte d'exploitation à cause de cette suspension des ventes et de la production", explique-t-il. Et "je suppose que Toyota souffrira davantage encore l'an prochain à cause des dommages subis en terme d'image".
Jusqu'à présent, les analystes anticipaient en moyenne un bénéfice d'exploitation de 599 milliards de yens pour l'exercice 2010-2011, qui débutera en avril.
L'agence de notation financière Fitch a placé la note du groupe sous surveillance avec implication négative.
"Cela pourrait remettre en cause le potentiel de redressement des ventes et de la rentabilité, notamment sur le marché américain", explique-t-elle.
La concurrence, elle, tente de profiter de la crise. General Motors offre ainsi jusqu'à 1 000 dollars de rabais et un crédit à taux zéro sur cinq ans aux possesseurs de Toyota qui opteraient pour l'un de ses modèles.
Les 14 000 salariés américains de Toyota concernés par les interruptions de production continueront de toucher leur salaire, a précisé le groupe japonais.
Reuters
******************************************************************************************************************************************************************
Précisions diverses : http://www.leblogauto.com/2010/01/pedal ... more-45229
29/01/2010
Toyota étend à l'Europe un rappel massif de voitures
Toyota Motor a étendu jeudi à l'Europe le rappel de plusieurs millions de ses modèles de voitures les plus vendus dont la pédale d'accélérateur pourrait être dangereuse, un problème de sécurité qui menace d'entacher durablement sa réputation.
Le constructeur japonais n'a pas encore précisé quels modèles européens étaient concernés, ni le nombre exact des véhicules rappelés et le calendrier de l'opération, mais des médias et des analystes estiment qu'elle pourrait toucher deux millions de voitures sur le marché européen, en plus des quelque six millions déjà rappelés en Amérique du Nord.
Aux Etats-Unis, le groupe a interrompu mercredi la commercialisation et la production de huit de ses modèles, parmi lesquels la Camry, son plus gros succès sur ce marché.
"Toyota a les moyens de rebondir mais il s'agit de la plus grave crise qu'il ait jamais eu à affronter et Ford, Hyundai et les autres l'attaquent de front", a commenté Jim Ziegler, un consultant spécialisé à Atlanta.
Aux Etats-Unis, le groupe a annoncé mercredi soir le rappel de 1,1 million de véhicules supplémentaires dont la pédale d'accélérateur menace de se coincer dans le tapis de sol, ce qui peut provoquer des accélérations subites et incontrôlées.
Le chiffre désormais évoqué de huit millions de véhicules rappelés dans le monde correspond pratiquement à celui des ventes mondiales du groupe en 2009.
Menace financière
En début de semaine, Toyota avait annoncé prévoir une hausse de 6% de ses ventes mondiales cette année, à 8,27 millions d'unités. Mais un porte-parole a reconnu jeudi que ce chiffre ne prenait pas en compte la suspension des ventes sur le marché nord-américain.
Pour les analystes, les conséquences financières de ce dossier pour Toyota dépendront de la durée de l'interruption de production et de l'impact final sur son image de marque.
Pour Koji Endo, analyste spécialisé d'Advanced Research Japan à Tokyo, "la suspension des ventes et de la production pourrait coûter à Toyota au moins 50 milliards de yens (395 millions d'euros) par mois en termes de bénéfice d'exploitation." "Je prévois 100 à 200 milliards de yens de bénéfice d'exploitation cette année mais il pourrait tomber à zéro, voir se transformer en perte d'exploitation à cause de cette suspension des ventes et de la production", explique-t-il. Et "je suppose que Toyota souffrira davantage encore l'an prochain à cause des dommages subis en terme d'image".
Jusqu'à présent, les analystes anticipaient en moyenne un bénéfice d'exploitation de 599 milliards de yens pour l'exercice 2010-2011, qui débutera en avril.
L'agence de notation financière Fitch a placé la note du groupe sous surveillance avec implication négative.
"Cela pourrait remettre en cause le potentiel de redressement des ventes et de la rentabilité, notamment sur le marché américain", explique-t-elle.
La concurrence, elle, tente de profiter de la crise. General Motors offre ainsi jusqu'à 1 000 dollars de rabais et un crédit à taux zéro sur cinq ans aux possesseurs de Toyota qui opteraient pour l'un de ses modèles.
Les 14 000 salariés américains de Toyota concernés par les interruptions de production continueront de toucher leur salaire, a précisé le groupe japonais.
Reuters
******************************************************************************************************************************************************************
Précisions diverses : http://www.leblogauto.com/2010/01/pedal ... more-45229
- RGS
- Messages: 7690
- Inscription: 05 Nov 2005, 02:06
Re: Industrie automobile : Rappel de millions de Toyota
de Buz le 30 Jan 2010, 16:07
Dans la foulée, PSA va également rappeler les peugeot 107 et citroën C1, produites dans la même usine que l'aygo, qui à la carrosserie et à quelques minimes détails d'aménagement, sont le même modèle que la japo-tchèque.
-
Buz - Michael Kelsist
- Messages: 1098
- Inscription: 22 Mar 2003, 14:38
- Localisation: Toulouse
Re: Industrie automobile : Rappel de millions de Toyota
de RGS le 06 Fév 2010, 03:57
L'affaire des pédales de freins de Toyota vue dans une perspective historique :
http://www.leblogauto.com/2010/02/toyot ... more-45640
Le monde de la bourse essaie de chiffrer le fiasco :
http://www.autoactu.com/toyota-estime-a ... pels.shtml
http://www.leblogauto.com/2010/02/toyot ... more-45640
Le monde de la bourse essaie de chiffrer le fiasco :
http://www.autoactu.com/toyota-estime-a ... pels.shtml
- RGS
- Messages: 7690
- Inscription: 05 Nov 2005, 02:06
Re: Industrie automobile : constructeurs français en perte
de RGS le 11 Fév 2010, 22:20
LE MONDE
11.02.10 | 15h16
Les constructeurs automobile français affichent des pertes historiques
Touché de plein fouet par la crise fin 2008, Renault a annoncé jeudi 11 février une perte nette de plus de 3 milliards d'euros pour 2009. Du jamais vu dans l'histoire du constructeur, même si la moitié de ces pertes sont imputables aux filiales (Nissan et Volvo) du groupe français. La veille, PSA Peugeot Citroën avait fait état lui aussi un déficit historique à 1,1 milliard d'euros.
Mais finalement qui des deux constructeurs français s'en est-il tiré le moins mal ? "Nous avons traversé la crise mieux qu'on ne l'avait prévu parce que les marchés ont été meilleurs en Europe grâce aux programmes de prime à la casse", indique Patrick Pelata, directeur général délégué de Renault.
PSA et Renault ont en effet vendu quasiment le même nombre de voitures en 2009 qu'en 2008 mais leur chiffre d'affaires respectif a chuté de plus de 10 %. Ce qui signifie qu'ils ont proposé de fortes ristournes pour écouler leur production. Cette baisse s'explique aussi par la part plus grande des petits véhicules, moins chers et moins lucratifs en terme de marge, dans leurs ventes globales. En 2010, à cette répartition défavorable des ventes s'ajoutera une baisse des volumes. Pour 2010, les deux constructeurs pronostiquent déjà une baisse du marché européen de l'ordre de 10 % du fait de l'arrêt des primes à la casse.
En fait, pendant la crise, les directions des deux constructeurs ont eu les yeux rivés sur le free cash flow, le flux de trésorerie disponible. Tout au long de l'année, M. Pelata a expliqué que l'urgence n'était pas de dégager un bénéfice en 2009, mais de revenir à une capacité d'autofinancement positive. Sur ce chapitre, on peut dire que le constructeur a réussi : fin 2009, il était de 2 milliards d'euros contre 809 millions pour son concurrent.
"Nous avons appris à gérer nos stocks, et donc nos besoins en fonds de roulement ainsi que nos flux de production. Nous avons revu le système des commandes par notre réseau. Fin 2008, 30 % des voitures avaient été livrées six mois auparavant, la proportion est passée en dessous de 5 %. Et enfin, nous avons réduit nos dépenses de recherche et développement, en nous focalisant sur certains projets, comme le véhicule électrique", rappelle M. Pelata. Chez PSA, ce flux de trésorerie disponible est moins élevé que chez Renault parce que le groupe a commencé à déstocker avec quelques mois de retard.
Crise dévastatrice
En revanche, commercialement, on reproche encore à Renault d'être trop dépendant de sa Mégane. Au contraire, PSA peut se targuer d'avoir abordé la crise avec plusieurs véhicules qui se sont révélé être des réussites commerciales : C3 Picasso, 3008 et 5008 Peugeot. "Les marques Peugeot et Citroën sont mieux positionnées que la marque Renault, juge Gaëtan Toulemonde, analyste à la Deutsche Bank. Sur les dix-huit prochains mois, il y a une dynamique produits chez PSA qu'il n'y a pas chez Renault." La nouvelle Clio n'est attendue que pour 2013, comme la gamme de véhicules électrique.
En revanche, Renault est plus avancé sur le plan stratégique. Il est en Russie avec Avtovaz. "Même si le marché souffre, on en parlera bientôt comme un actif plutôt que comme un passif", estime M. Toulemonde. Par ailleurs, la Logan s'est imposée en Europe de l'Ouest. Enfin, le groupe a une vraie stratégie dans le véhicule électrique. Malgré sa forte exposition européenne, PSA peut se targuer d'être présent, contrairement à Renault, dans le marché le plus dynamique, la Chine. "Grâce à nos nouveaux véhicules, la croissance devrait être très substantielle en 2010, on sera à plus de 350 000 unités en Chine."
Si financièrement, la crise a été dévastatrice - les deux constructeurs ont dû emprunter de l'argent à l'Etat pour pouvoir poursuivre leurs activités -, M. Pelata reconnaît qu'elle peut produire des électrochocs bénéfiques. "Les crises sont toujours un moment où l'on peut accélérer les changements". Cela sera nécessaire car le secteur automobile reste convalescent.
Nathalie Brafman
Article paru dans l'édition du 12.02.10
*****************************************************************************************************************************************************************
Chiffres
PSA Peugeot Citroën
Chiffre d'affaires. 48,4 milliards d'euros (en baisse de 10,9 % par rapport à 2008).
Résultat opérationnel. - 689 millions d'euros, contre 550 millions en 2008.
Résultat net. - 1,16 milliard d'euros, contre - 363 millions en 2008.
Ventes mondiales. 3,19 millions contre 3,26 millions en 2008.
Renault
Chiffre d'affaires. 33,7 milliards d'euros (en baisse de 10,8 % par rapport à 2008).
Résultat opérationnel. - 955 millions d'euros, contre 117 millions en 2008.
Résultat net. - 3 milliards d'euros, contre 599 millions en 2008.
Ventes mondiales. 2,3 millions (Renault, Dacia, Samsung) contre 2,38 millions en 2008.
*****************************************************************************************************************************************************************
Mitsubishi va proposer un "petit véhicule" à PSA"Je confirme que les discussions sont en cours." Le président du directoire de PSA, Philippe Varin a souhaité mettre un terme aux interrogations concernant les négociations entre son groupe et le sixième constructeur japonais Mitsubishi. Rapprochement, nouveau partenariat... M. Varin n'en a pas dit davantage. Début décembre 2009, PSA avait indiqué qu'il souhaitait en prendre le contrôle. En attendant, ce dernier s'apprêterait à proposer à PSA son "petit véhicule global", a indiqué Osamu Masuko, le patron de Mitsubishi le 4 février dans le quotidien Asahi. Cette voiture, d'une cylindrée inférieure à 1 litre et peu consommatrice, serait proposée à un prix inférieur à 1 million de yens (8 070 euros). Cet accord s'ajouterait à ceux déjà existants : véhicule électrique et coentreprise en Russie. "Si nous pouvons construire une relation de confiance par accumulation de ces ententes, a dit M. Masuko, il devient naturel de discuter de la prochaine étape." - (Corresp.)
11.02.10 | 15h16
Les constructeurs automobile français affichent des pertes historiques
Touché de plein fouet par la crise fin 2008, Renault a annoncé jeudi 11 février une perte nette de plus de 3 milliards d'euros pour 2009. Du jamais vu dans l'histoire du constructeur, même si la moitié de ces pertes sont imputables aux filiales (Nissan et Volvo) du groupe français. La veille, PSA Peugeot Citroën avait fait état lui aussi un déficit historique à 1,1 milliard d'euros.
Mais finalement qui des deux constructeurs français s'en est-il tiré le moins mal ? "Nous avons traversé la crise mieux qu'on ne l'avait prévu parce que les marchés ont été meilleurs en Europe grâce aux programmes de prime à la casse", indique Patrick Pelata, directeur général délégué de Renault.
PSA et Renault ont en effet vendu quasiment le même nombre de voitures en 2009 qu'en 2008 mais leur chiffre d'affaires respectif a chuté de plus de 10 %. Ce qui signifie qu'ils ont proposé de fortes ristournes pour écouler leur production. Cette baisse s'explique aussi par la part plus grande des petits véhicules, moins chers et moins lucratifs en terme de marge, dans leurs ventes globales. En 2010, à cette répartition défavorable des ventes s'ajoutera une baisse des volumes. Pour 2010, les deux constructeurs pronostiquent déjà une baisse du marché européen de l'ordre de 10 % du fait de l'arrêt des primes à la casse.
En fait, pendant la crise, les directions des deux constructeurs ont eu les yeux rivés sur le free cash flow, le flux de trésorerie disponible. Tout au long de l'année, M. Pelata a expliqué que l'urgence n'était pas de dégager un bénéfice en 2009, mais de revenir à une capacité d'autofinancement positive. Sur ce chapitre, on peut dire que le constructeur a réussi : fin 2009, il était de 2 milliards d'euros contre 809 millions pour son concurrent.
"Nous avons appris à gérer nos stocks, et donc nos besoins en fonds de roulement ainsi que nos flux de production. Nous avons revu le système des commandes par notre réseau. Fin 2008, 30 % des voitures avaient été livrées six mois auparavant, la proportion est passée en dessous de 5 %. Et enfin, nous avons réduit nos dépenses de recherche et développement, en nous focalisant sur certains projets, comme le véhicule électrique", rappelle M. Pelata. Chez PSA, ce flux de trésorerie disponible est moins élevé que chez Renault parce que le groupe a commencé à déstocker avec quelques mois de retard.
Crise dévastatrice
En revanche, commercialement, on reproche encore à Renault d'être trop dépendant de sa Mégane. Au contraire, PSA peut se targuer d'avoir abordé la crise avec plusieurs véhicules qui se sont révélé être des réussites commerciales : C3 Picasso, 3008 et 5008 Peugeot. "Les marques Peugeot et Citroën sont mieux positionnées que la marque Renault, juge Gaëtan Toulemonde, analyste à la Deutsche Bank. Sur les dix-huit prochains mois, il y a une dynamique produits chez PSA qu'il n'y a pas chez Renault." La nouvelle Clio n'est attendue que pour 2013, comme la gamme de véhicules électrique.
En revanche, Renault est plus avancé sur le plan stratégique. Il est en Russie avec Avtovaz. "Même si le marché souffre, on en parlera bientôt comme un actif plutôt que comme un passif", estime M. Toulemonde. Par ailleurs, la Logan s'est imposée en Europe de l'Ouest. Enfin, le groupe a une vraie stratégie dans le véhicule électrique. Malgré sa forte exposition européenne, PSA peut se targuer d'être présent, contrairement à Renault, dans le marché le plus dynamique, la Chine. "Grâce à nos nouveaux véhicules, la croissance devrait être très substantielle en 2010, on sera à plus de 350 000 unités en Chine."
Si financièrement, la crise a été dévastatrice - les deux constructeurs ont dû emprunter de l'argent à l'Etat pour pouvoir poursuivre leurs activités -, M. Pelata reconnaît qu'elle peut produire des électrochocs bénéfiques. "Les crises sont toujours un moment où l'on peut accélérer les changements". Cela sera nécessaire car le secteur automobile reste convalescent.
Nathalie Brafman
Article paru dans l'édition du 12.02.10
*****************************************************************************************************************************************************************
Chiffres
PSA Peugeot Citroën
Chiffre d'affaires. 48,4 milliards d'euros (en baisse de 10,9 % par rapport à 2008).
Résultat opérationnel. - 689 millions d'euros, contre 550 millions en 2008.
Résultat net. - 1,16 milliard d'euros, contre - 363 millions en 2008.
Ventes mondiales. 3,19 millions contre 3,26 millions en 2008.
Renault
Chiffre d'affaires. 33,7 milliards d'euros (en baisse de 10,8 % par rapport à 2008).
Résultat opérationnel. - 955 millions d'euros, contre 117 millions en 2008.
Résultat net. - 3 milliards d'euros, contre 599 millions en 2008.
Ventes mondiales. 2,3 millions (Renault, Dacia, Samsung) contre 2,38 millions en 2008.
*****************************************************************************************************************************************************************
Mitsubishi va proposer un "petit véhicule" à PSA"Je confirme que les discussions sont en cours." Le président du directoire de PSA, Philippe Varin a souhaité mettre un terme aux interrogations concernant les négociations entre son groupe et le sixième constructeur japonais Mitsubishi. Rapprochement, nouveau partenariat... M. Varin n'en a pas dit davantage. Début décembre 2009, PSA avait indiqué qu'il souhaitait en prendre le contrôle. En attendant, ce dernier s'apprêterait à proposer à PSA son "petit véhicule global", a indiqué Osamu Masuko, le patron de Mitsubishi le 4 février dans le quotidien Asahi. Cette voiture, d'une cylindrée inférieure à 1 litre et peu consommatrice, serait proposée à un prix inférieur à 1 million de yens (8 070 euros). Cet accord s'ajouterait à ceux déjà existants : véhicule électrique et coentreprise en Russie. "Si nous pouvons construire une relation de confiance par accumulation de ces ententes, a dit M. Masuko, il devient naturel de discuter de la prochaine étape." - (Corresp.)
- RGS
- Messages: 7690
- Inscription: 05 Nov 2005, 02:06
Re: Industrie automobile : constructeurs français en perte
de Capet le 11 Fév 2010, 22:31
Est-ce que vouloir être présent partout, sur tous les segments, dans tous les pays ne finit pas par se payer cher si ça ne marche pas ?
Un constructeur automobile doit anticiper le marché et là j'ai l'impression qu'il le subit !
Un constructeur automobile doit anticiper le marché et là j'ai l'impression qu'il le subit !
-
Capet - Messages: 19374
- Inscription: 19 Fév 2003, 23:09
Re: Industrie automobile : constructeurs français en perte
de Maverick le 11 Fév 2010, 22:46
Ouai enfin là, je dirais que c'est plus l'effet de la crise.
Hamilton, champion du monde de F1 moral 2021
Verstappen, champion du monde FIA/Masi 2021
Verstappen, champion du monde FIA/Masi 2021
-
Maverick - Bête de sexe
- Messages: 41004
- Inscription: 22 Fév 2003, 00:02
- Localisation: Dans ton cul !!
Re: Industrie automobile : constructeurs français en perte
de Capet le 11 Fév 2010, 23:14
Est-ce que tous les constructeurs subissent les mêmes effets ?
-
Capet - Messages: 19374
- Inscription: 19 Fév 2003, 23:09
Re: Industrie automobile : constructeurs français en perte
de Maverick le 11 Fév 2010, 23:20
Plus ou moins oui.
Hamilton, champion du monde de F1 moral 2021
Verstappen, champion du monde FIA/Masi 2021
Verstappen, champion du monde FIA/Masi 2021
-
Maverick - Bête de sexe
- Messages: 41004
- Inscription: 22 Fév 2003, 00:02
- Localisation: Dans ton cul !!
Re: Industrie automobile : constructeurs français en perte
de RGS le 12 Fév 2010, 03:06
Je partage l'opinion de Maverick et j'ajoute que la dispersion voulue par PSA et Renault constitue une manière de donner corps au principe sacro-saint qui veut qu'on ne mette pas sous ses oeufs dans le même panier.
- RGS
- Messages: 7690
- Inscription: 05 Nov 2005, 02:06
Re: Industrie automobile : constructeurs français en perte
de Stéphane le 12 Fév 2010, 10:19
Capet a écrit:Est-ce que tous les constructeurs subissent les mêmes effets ?
Ouais_supère a écrit:Stef, t'es chiant
- Stéphane
- Le.
- Messages: 50198
- Inscription: 16 Déc 2004, 23:19
Re: Industrie automobile : des ristournes à gogo
de RGS le 17 Fév 2010, 02:33
LE MONDE
16.02.10 | 15h07
La multiplication des ristournes sur les voitures brouille les repères des clients
Moins 23 % sur une Citroën C4 Picasso, - 30 % sur une Ford Fiesta, - 27 % pour une Peugeot 206, - 34 % pour une Renault Clio 5 portes. En ces temps de crise, les promotions sur les voitures ont quoi donner le tournis et faire perdre ses repères au consommateur.
Confrontés à une dangereuse augmentation de leurs stocks fin 2008 à cause de la crise, les constructeurs ont été obligés de revoir à la baisse leurs tarifs pour les écouler. Ainsi, le prix des voitures, avant négociation avec le client, a chuté de 10 % entre 2007 et 2009. Une baisse inédite à laquelle se sont ajoutées de fortes promotions, la prime à la casse de 1 000 euros, un bonus écologique sur certains modèles et parfois un crédit à taux zéro. La stratégie a porté ses fruits. En pleine crise, le marché français a connu une augmentation de plus de 10 % en 2009 par rapport à 2008.
Mais les dispositifs de soutien au secteur touchent à leur fin. La prime à la casse sera à nouveau réduite en juin, tandis que le gouvernement, soucieux d'économies, va rendre moins généreux le système des bonus écologiques.
Dans le même temps, il n'est pas évident que la demande reparte, et les bons résultats récents du secteur sont pour une bonne part constitués d'achats par anticipation, qui feront défaut dans les mois qui viennent. Aussi les constructeurs tablent-ils sur une baisse du marché de près de 10 % des immatriculations en Europe pour 2010. La société d'études BIPE va plus loin, en anticipant pour 2011 une nouvelle chute de 10 % pour la France.
Or, les constructeurs n'ont qu'une angoisse : que les véhicules s'entassent sur les parkings des usines ou chez leurs concessionnaires. Une situation qui les obligerait à fermer temporairement leurs usines, comme en 2009.
La bataille, en 2010, s'annonce donc rude. "La guerre des prix va se poursuivre. Je ne m'attends pas à ce que 2010 soit une année de tout repos en termes de volume. En 2010, il devrait se vendre entre 14 millions et 15 millions de véhicules. Il s'en était vendu 18 millions en 2007, rappelle Jérôme Stoll, directeur général adjoint commerce chez Renault (région Europe). Or, nous avons des usines à faire tourner."
"Le marché s'est durci en termes de conditions tarifaires", reconnaît Christophe Bergerand, directeur de Peugeot France. Selon lui, les promotions dans l'automobile n'ont jamais été aussi élevées. "Nous sommes plus nombreux pour le même gâteau, il y a plus de marques, plus de modèles."
Certains constructeurs ont décidé de compenser la baisse de la prime à la casse - de 1 000 euros à 700 euros depuis le 1er janvier 2010, puis 500 euros au deuxième semestre. Renault rajoute 300 euros de compensation jusqu'à fin février. Citroën propose 1 400 euros pour les voitures de plus de dix ans et 1 500 euros pour celles âgées de huit à dix ans. Peugeot offre, dans le cadre de ses "très très belles affaires", de doubler le montant de la prime pour la porter à 1 400 euros.
Cette bataille des prix s'annonce d'autant plus rude que les constructeurs commencent à subir le contrecoup de la baisse de la prime à la casse. Selon la direction commerciale France de Renault, les commandes (toutes marques confondues) ont chuté de 30 % en janvier 2010 par rapport à janvier 2009. Le constructeur ne révèle pas ses propres chiffres mais, selon des données qui circulent, ses commandes auraient chuté de 20 %, celles d'Opel de 40 %, celles de Peugeot de 25 %. "La baisse est moins forte en février, nous sommes plutôt à - 15 %", affirme néanmoins M. Bergerand. L'effet prime à la casse joue toujours. Celle-ci représente 30 % des commandes. Certains groupes étrangers, comme Volkswagen, Ford ou encore Toyota, ont adopté une politique commerciale assez agressive. "Confronté à des baisses de volumes en Europe, on le voit petit à petit changer de politique commerciale", confirme un constructeur.
Mais avec toutes ces promotions, le consommateur risque de perdre ses repères : aujourd'hui les voitures à 6 000 ou 7 000 euros sont de plus en plus nombreuses, alors qu'il y a encore deux ans, pour ce prix, on ne pouvait s'offrir qu'une occasion.
Du côté des constructeurs, la pente sera difficile à remonter. "Une fois que les consommateurs sont habitués à être sous perfusion de promotions, c'est difficile de revenir en arrière. Or, cette recherche de volume de vente à tout prix peut sur le long terme avoir de graves répercussions", prévient Rémi Cornubert, directeur associé au cabinet de conseil en stratégie Oliver Wyman, qui affirme qu'in fine, "cela peut nuire à la marque".
Il suffit de regarder ce qui s'est passé aux Etats-Unis. Pendant des années, les constructeurs américains ont offert des promotions astronomiques, engendrant un cercle vicieux qui s'est terminé par la faillite de General Motors et la vente de Chrysler à Fiat.
Nathalie Brafman
Article paru dans l'édition du 17.02.10
16.02.10 | 15h07
La multiplication des ristournes sur les voitures brouille les repères des clients
Moins 23 % sur une Citroën C4 Picasso, - 30 % sur une Ford Fiesta, - 27 % pour une Peugeot 206, - 34 % pour une Renault Clio 5 portes. En ces temps de crise, les promotions sur les voitures ont quoi donner le tournis et faire perdre ses repères au consommateur.
Confrontés à une dangereuse augmentation de leurs stocks fin 2008 à cause de la crise, les constructeurs ont été obligés de revoir à la baisse leurs tarifs pour les écouler. Ainsi, le prix des voitures, avant négociation avec le client, a chuté de 10 % entre 2007 et 2009. Une baisse inédite à laquelle se sont ajoutées de fortes promotions, la prime à la casse de 1 000 euros, un bonus écologique sur certains modèles et parfois un crédit à taux zéro. La stratégie a porté ses fruits. En pleine crise, le marché français a connu une augmentation de plus de 10 % en 2009 par rapport à 2008.
Mais les dispositifs de soutien au secteur touchent à leur fin. La prime à la casse sera à nouveau réduite en juin, tandis que le gouvernement, soucieux d'économies, va rendre moins généreux le système des bonus écologiques.
Dans le même temps, il n'est pas évident que la demande reparte, et les bons résultats récents du secteur sont pour une bonne part constitués d'achats par anticipation, qui feront défaut dans les mois qui viennent. Aussi les constructeurs tablent-ils sur une baisse du marché de près de 10 % des immatriculations en Europe pour 2010. La société d'études BIPE va plus loin, en anticipant pour 2011 une nouvelle chute de 10 % pour la France.
Or, les constructeurs n'ont qu'une angoisse : que les véhicules s'entassent sur les parkings des usines ou chez leurs concessionnaires. Une situation qui les obligerait à fermer temporairement leurs usines, comme en 2009.
La bataille, en 2010, s'annonce donc rude. "La guerre des prix va se poursuivre. Je ne m'attends pas à ce que 2010 soit une année de tout repos en termes de volume. En 2010, il devrait se vendre entre 14 millions et 15 millions de véhicules. Il s'en était vendu 18 millions en 2007, rappelle Jérôme Stoll, directeur général adjoint commerce chez Renault (région Europe). Or, nous avons des usines à faire tourner."
"Le marché s'est durci en termes de conditions tarifaires", reconnaît Christophe Bergerand, directeur de Peugeot France. Selon lui, les promotions dans l'automobile n'ont jamais été aussi élevées. "Nous sommes plus nombreux pour le même gâteau, il y a plus de marques, plus de modèles."
Certains constructeurs ont décidé de compenser la baisse de la prime à la casse - de 1 000 euros à 700 euros depuis le 1er janvier 2010, puis 500 euros au deuxième semestre. Renault rajoute 300 euros de compensation jusqu'à fin février. Citroën propose 1 400 euros pour les voitures de plus de dix ans et 1 500 euros pour celles âgées de huit à dix ans. Peugeot offre, dans le cadre de ses "très très belles affaires", de doubler le montant de la prime pour la porter à 1 400 euros.
Cette bataille des prix s'annonce d'autant plus rude que les constructeurs commencent à subir le contrecoup de la baisse de la prime à la casse. Selon la direction commerciale France de Renault, les commandes (toutes marques confondues) ont chuté de 30 % en janvier 2010 par rapport à janvier 2009. Le constructeur ne révèle pas ses propres chiffres mais, selon des données qui circulent, ses commandes auraient chuté de 20 %, celles d'Opel de 40 %, celles de Peugeot de 25 %. "La baisse est moins forte en février, nous sommes plutôt à - 15 %", affirme néanmoins M. Bergerand. L'effet prime à la casse joue toujours. Celle-ci représente 30 % des commandes. Certains groupes étrangers, comme Volkswagen, Ford ou encore Toyota, ont adopté une politique commerciale assez agressive. "Confronté à des baisses de volumes en Europe, on le voit petit à petit changer de politique commerciale", confirme un constructeur.
Mais avec toutes ces promotions, le consommateur risque de perdre ses repères : aujourd'hui les voitures à 6 000 ou 7 000 euros sont de plus en plus nombreuses, alors qu'il y a encore deux ans, pour ce prix, on ne pouvait s'offrir qu'une occasion.
Du côté des constructeurs, la pente sera difficile à remonter. "Une fois que les consommateurs sont habitués à être sous perfusion de promotions, c'est difficile de revenir en arrière. Or, cette recherche de volume de vente à tout prix peut sur le long terme avoir de graves répercussions", prévient Rémi Cornubert, directeur associé au cabinet de conseil en stratégie Oliver Wyman, qui affirme qu'in fine, "cela peut nuire à la marque".
Il suffit de regarder ce qui s'est passé aux Etats-Unis. Pendant des années, les constructeurs américains ont offert des promotions astronomiques, engendrant un cercle vicieux qui s'est terminé par la faillite de General Motors et la vente de Chrysler à Fiat.
Nathalie Brafman
Article paru dans l'édition du 17.02.10
- RGS
- Messages: 7690
- Inscription: 05 Nov 2005, 02:06
Re: Industrie automobile : des ristournes à gogo
de redmatt17 le 22 Fév 2010, 11:16
-
redmatt17 - Messages: 12424
- Inscription: 06 Mai 2006, 21:17
Re: Industrie automobile : des ristournes à gogo
de Ghinzani le 22 Fév 2010, 11:49
les ristournes, primes à la casse etc etc doivent cesser si dure soit cette décision.Elles faussent les marchés deux fois.Les constructeurs vont devoir revenir à des prix normaux et les états vont faire payer cher ces " cadeaux".L'économie et la finance doivent redevenir réalistes.
-
Ghinzani - Messages: 27922
- Inscription: 12 Sep 2005, 18:38
Re: Industrie automobile : GM vend SAAB à Spyker
de RGS le 28 Fév 2010, 05:30
autoactu.com
24/02/2010
Spyker Cars nouveau propriétaire de Saab Automobile
Spyker Cars et GM ont annoncé la finalisation du transfert de propriété du constructeur suédois Saab à Spyker. Cette annonce met fin à la procédure de liquidation qui était toujours en cours.
"Le transfert de propriété a eu lieu à 16h30 le 23 février", écrit Spyker dans un communiqué annonçant la finalisation de la transaction avec GM.
Saab Automobile AB est désormais une filiale de la société néerlandaise Spyker Cars NV, coté au marché Euronext à Amsterdam.
Cette cession a été confirmé par GM qui écrit dans son communiqué : "L’extinction des opérations de Saab annoncée précédemment est arrêtée."
Cette cession met fin à une longue période d’incertitudes pendant laquelle le constructeur était à la fois toujours en vente et en même temps dans un processus d’extinction de ses activités.
"A partir d’aujourd’hui nous allons concentrer tous nos efforts pour revivifier Saab et la transformer en une société durable et profitable", a dit Victor Muller CEO de Spyker Cars NV.
Le nouveau propriétaire entend refaire de Saab une marque originale, non conformiste en s’appuyant sur ses racines, son héritage de l’aviation, ses performances écologique et en sport auto.
Jan Åke Jonsson, directeur général de Saab Automobile AB, a déclaré: "L'annonce d'aujourd'hui est formidable pour les clients, les distributeurs, fournisseurs et employés de Saab partout dans le monde, le niveau de la passion et du soutien témoignés à Saab au cours des derniers mois a été remarquable et cela est un bon présage pour l'avenir. Maintenant notre objectif est de revenir à l'exécution de notre business plan, à commencer par l'introduction de la nouvelle 9-5 plus tard cette année, et avec l'appui continu de nos employés et partenaires, je suis convaincu que nous allons réussir. "
Les représentants de GM et de Saab ont passé de long mois en discussion avec des possibles repreneurs dont Koenigsegg Group AB qui a ensuite retiré son offre, puis Spyker. "Cette transaction représente l’issue heureuse de plusieurs mois d’intenses et difficiles négociations, dans le but de sécuriser un futur durable pour cette marque unique, et nous sommes heureux de cette issue positive", a dit John Smith, le négociateur de GM. La veille il avait d’ailleurs a annoncé son intention de prendre sa retraite à la fin de l’année, mission accomplie.
Florence Lagarde
24/02/2010
Spyker Cars nouveau propriétaire de Saab Automobile
Spyker Cars et GM ont annoncé la finalisation du transfert de propriété du constructeur suédois Saab à Spyker. Cette annonce met fin à la procédure de liquidation qui était toujours en cours.
"Le transfert de propriété a eu lieu à 16h30 le 23 février", écrit Spyker dans un communiqué annonçant la finalisation de la transaction avec GM.
Saab Automobile AB est désormais une filiale de la société néerlandaise Spyker Cars NV, coté au marché Euronext à Amsterdam.
Cette cession a été confirmé par GM qui écrit dans son communiqué : "L’extinction des opérations de Saab annoncée précédemment est arrêtée."
Cette cession met fin à une longue période d’incertitudes pendant laquelle le constructeur était à la fois toujours en vente et en même temps dans un processus d’extinction de ses activités.
"A partir d’aujourd’hui nous allons concentrer tous nos efforts pour revivifier Saab et la transformer en une société durable et profitable", a dit Victor Muller CEO de Spyker Cars NV.
Le nouveau propriétaire entend refaire de Saab une marque originale, non conformiste en s’appuyant sur ses racines, son héritage de l’aviation, ses performances écologique et en sport auto.
Jan Åke Jonsson, directeur général de Saab Automobile AB, a déclaré: "L'annonce d'aujourd'hui est formidable pour les clients, les distributeurs, fournisseurs et employés de Saab partout dans le monde, le niveau de la passion et du soutien témoignés à Saab au cours des derniers mois a été remarquable et cela est un bon présage pour l'avenir. Maintenant notre objectif est de revenir à l'exécution de notre business plan, à commencer par l'introduction de la nouvelle 9-5 plus tard cette année, et avec l'appui continu de nos employés et partenaires, je suis convaincu que nous allons réussir. "
Les représentants de GM et de Saab ont passé de long mois en discussion avec des possibles repreneurs dont Koenigsegg Group AB qui a ensuite retiré son offre, puis Spyker. "Cette transaction représente l’issue heureuse de plusieurs mois d’intenses et difficiles négociations, dans le but de sécuriser un futur durable pour cette marque unique, et nous sommes heureux de cette issue positive", a dit John Smith, le négociateur de GM. La veille il avait d’ailleurs a annoncé son intention de prendre sa retraite à la fin de l’année, mission accomplie.
Florence Lagarde
- RGS
- Messages: 7690
- Inscription: 05 Nov 2005, 02:06
Re: Industrie automobile : des ristournes à gogo
de Alfa le 01 Mar 2010, 12:05
redmatt17 a écrit:
La fille est pas mal.
Ca devient vraiment n'importe quoi l'avant des bagnoles maintenant, c'est a celle qui aura la plus grosse entrée d'air, l'avant le plus haut.
Un coupé sport ca sera comme ça pour finir:
"I married the 12 cylinder engine and I never divorced it" Enzo Ferrari.
-
Alfa - imperator
- Messages: 12947
- Inscription: 26 Jan 2004, 11:38
- Localisation: De Gaulle
Re: Industrie automobile : GM vend SAAB à Spyker
de redmatt17 le 01 Mar 2010, 14:03
Je la trouve vraiment bien,moi.
-
redmatt17 - Messages: 12424
- Inscription: 06 Mai 2006, 21:17
Re: Industrie automobile : GM vend SAAB à Spyker
de Stéphane le 01 Mar 2010, 16:47
T'as eu une C2, aussi.
Ouais_supère a écrit:Stef, t'es chiant
- Stéphane
- Le.
- Messages: 50198
- Inscription: 16 Déc 2004, 23:19
Re: Industrie automobile : attaques diverses contre Toyota
de RGS le 24 Mar 2010, 03:15
LE MONDE
23.03.10 | 13h57
Toyota est la cible d'attaques de plus en plus sévères aux Etats-Unis
New York Correspondant
Toyota a dû apprécier, lundi 22 mars, le rapport de la police d'Harrison, une bourgade de l'Etat de New York, qui conclut que l'affirmation de Gloria Rosel, selon laquelle elle avait perdu le contrôle de son véhicule - une Toyota Prius - à cause d'un dysfonctionnement du système de freinage, le 9 mars 2005, avant de s'encastrer dans un mur, est erronée.
L'enquête du capitaine Anthony Marraccini assure qu'"aucun indice d'utilisation du frein" n'a été décelé. L'accident a été causé par une "erreur humaine". Porte-parole de Toyota aux Etats-Unis, Wade Hoyt a déclaré que cette enquête démontrait que les voitures de sa société sont sûres.
Court instant de répit pour Toyota. Car les nuages continuent de s'accumuler : le constructeur "se sent persécuté", dit David Cole, président du Centre for Automotive Research, un groupe d'études sur l'automobile de la ville d'Ann Arbor (Michigan). Mais Toyota a tort, ajoute l'expert. Certes, les médias américains "cherchent le sensationnalisme". Mais, selon lui, le constructeur n'est pas plus brimé que ne le fut Ford, par exemple, lorsque des problèmes de tenue de route sont apparus en 2000 sur certains de ses 4 × 4 équipés de pneus Firestone.
Sur le mode sensationnaliste, le 15 mars, le quotidien USA Today plaçait en "une" six photos (quatre femmes, deux hommes) avec leur nom et la date de leur accident. Titre, en gros caractères : "Ils sont morts dans des Toyota, laissant bien des questions en suspens". Le journal dit avoir enquêté sur 25 cas d'accidents ayant entraîné 52 décès, sur une liste de 2 600 plaintes déposées auprès de l'agence pour la sécurité autoroutière, la National Highway Traffic Safety Administration (NHTSA), depuis l'accident qui a tout déclenché. Le 28 août, près de San Diego (Californie), un officier de la police routière mourait au volant avec trois membres de sa famille. USA Today admet que son enquête est lacunaire (la plupart des véhicules ne peuvent plus être examinés, par exemple). Mais en interrogeant longuement les survivants des accidents, qui se font accusateurs, et avec ce titre, le journal induit implicitement une responsabilité de Toyota.
Autre cas : le 22 février, la chaîne ABC a diffusé une enquête présentée comme le verdict d'experts démontrant la défectuosité de la conception électronique sur les pédales d'accélération de modèles Toyota. L'un d'eux, David Gilbert, reproduisait "live" des accélérations incontrôlables. Toyota a conclu qu'il s'agissait d'une mise en scène : le pied de l'expert appuyant sur la pédale était filmé sur un véhicule à l'arrêt et un autre véhicule était filmé en train d'accélérer. ABC a prétexté de la valeur "pédagogique" de cette mise en scène avant d'admettre une "erreur éditoriale".
Selon M. Cole, "si les Américains ont le sentiment que Toyota est injustement victime d'allégations truquées, cela peut lui être profitable". Mais il reste que l'affaire des "accélérateurs fous", qui a conduit au rappel de près de 8,5 millions de véhicules, a "durablement endommagé son image de constructeur le plus fiable de tous. Avec la multiplication des plaintes, l'idée de la supériorité des Japonais en termes de qualité va disparaître", pronostique-t-il. Que peut faire le leader mondial pour rebâtir son image ? "Toyota doit se faire le champion de la transparence et de l'amélioration de la collecte des données dans les dix secondes qui précèdent un accident, où il est moins bon que d'autres constructeurs, surtout les européens."
Chute des ventes
Au problème d'image s'ajoute la menace financière. Toyota avait chiffré le coût des rappels à 2 milliards de dollars (1,4 milliard d'euros), mais la plupart des analystes estiment que le total pourrait être beaucoup plus élevé. Deutsche Securities table sur 3,2 milliards de dollars et JP Morgan va jusqu'à parler de 5,9 milliards.
Ensuite, sur le plan commercial, malgré d'intenses efforts promotionnels, Toyota a bien plus souffert que les autres constructeurs aux Etats-Unis. De février 2009 à février 2010, Ford y a accru ses ventes de 13,7 %, General Motors de 34,3 %. Toyota a vu les siennes chuter de 12,4 %, et du double depuis six mois.
Enfin, il est maintenant menacé par trois plaintes en nom collectif (class action) déposées par ses propres actionnaires. Ils accusent le constructeur de les avoir "trompés" en assurant systématiquement que le problème d'accélérateur n'existait pas, avant de prendre des mesures d'urgence. Depuis, l'action Toyota a perdu 13 %. Si une seule de ces plaintes est jugée recevable par un tribunal, Toyota pourrait devoir rembourser les plaignants à hauteur de centaines de millions et peut-être de milliards de dollars.
Sylvain Cypel
Article paru dans l'édition du 24.03.10
23.03.10 | 13h57
Toyota est la cible d'attaques de plus en plus sévères aux Etats-Unis
New York Correspondant
Toyota a dû apprécier, lundi 22 mars, le rapport de la police d'Harrison, une bourgade de l'Etat de New York, qui conclut que l'affirmation de Gloria Rosel, selon laquelle elle avait perdu le contrôle de son véhicule - une Toyota Prius - à cause d'un dysfonctionnement du système de freinage, le 9 mars 2005, avant de s'encastrer dans un mur, est erronée.
L'enquête du capitaine Anthony Marraccini assure qu'"aucun indice d'utilisation du frein" n'a été décelé. L'accident a été causé par une "erreur humaine". Porte-parole de Toyota aux Etats-Unis, Wade Hoyt a déclaré que cette enquête démontrait que les voitures de sa société sont sûres.
Court instant de répit pour Toyota. Car les nuages continuent de s'accumuler : le constructeur "se sent persécuté", dit David Cole, président du Centre for Automotive Research, un groupe d'études sur l'automobile de la ville d'Ann Arbor (Michigan). Mais Toyota a tort, ajoute l'expert. Certes, les médias américains "cherchent le sensationnalisme". Mais, selon lui, le constructeur n'est pas plus brimé que ne le fut Ford, par exemple, lorsque des problèmes de tenue de route sont apparus en 2000 sur certains de ses 4 × 4 équipés de pneus Firestone.
Sur le mode sensationnaliste, le 15 mars, le quotidien USA Today plaçait en "une" six photos (quatre femmes, deux hommes) avec leur nom et la date de leur accident. Titre, en gros caractères : "Ils sont morts dans des Toyota, laissant bien des questions en suspens". Le journal dit avoir enquêté sur 25 cas d'accidents ayant entraîné 52 décès, sur une liste de 2 600 plaintes déposées auprès de l'agence pour la sécurité autoroutière, la National Highway Traffic Safety Administration (NHTSA), depuis l'accident qui a tout déclenché. Le 28 août, près de San Diego (Californie), un officier de la police routière mourait au volant avec trois membres de sa famille. USA Today admet que son enquête est lacunaire (la plupart des véhicules ne peuvent plus être examinés, par exemple). Mais en interrogeant longuement les survivants des accidents, qui se font accusateurs, et avec ce titre, le journal induit implicitement une responsabilité de Toyota.
Autre cas : le 22 février, la chaîne ABC a diffusé une enquête présentée comme le verdict d'experts démontrant la défectuosité de la conception électronique sur les pédales d'accélération de modèles Toyota. L'un d'eux, David Gilbert, reproduisait "live" des accélérations incontrôlables. Toyota a conclu qu'il s'agissait d'une mise en scène : le pied de l'expert appuyant sur la pédale était filmé sur un véhicule à l'arrêt et un autre véhicule était filmé en train d'accélérer. ABC a prétexté de la valeur "pédagogique" de cette mise en scène avant d'admettre une "erreur éditoriale".
Selon M. Cole, "si les Américains ont le sentiment que Toyota est injustement victime d'allégations truquées, cela peut lui être profitable". Mais il reste que l'affaire des "accélérateurs fous", qui a conduit au rappel de près de 8,5 millions de véhicules, a "durablement endommagé son image de constructeur le plus fiable de tous. Avec la multiplication des plaintes, l'idée de la supériorité des Japonais en termes de qualité va disparaître", pronostique-t-il. Que peut faire le leader mondial pour rebâtir son image ? "Toyota doit se faire le champion de la transparence et de l'amélioration de la collecte des données dans les dix secondes qui précèdent un accident, où il est moins bon que d'autres constructeurs, surtout les européens."
Chute des ventes
Au problème d'image s'ajoute la menace financière. Toyota avait chiffré le coût des rappels à 2 milliards de dollars (1,4 milliard d'euros), mais la plupart des analystes estiment que le total pourrait être beaucoup plus élevé. Deutsche Securities table sur 3,2 milliards de dollars et JP Morgan va jusqu'à parler de 5,9 milliards.
Ensuite, sur le plan commercial, malgré d'intenses efforts promotionnels, Toyota a bien plus souffert que les autres constructeurs aux Etats-Unis. De février 2009 à février 2010, Ford y a accru ses ventes de 13,7 %, General Motors de 34,3 %. Toyota a vu les siennes chuter de 12,4 %, et du double depuis six mois.
Enfin, il est maintenant menacé par trois plaintes en nom collectif (class action) déposées par ses propres actionnaires. Ils accusent le constructeur de les avoir "trompés" en assurant systématiquement que le problème d'accélérateur n'existait pas, avant de prendre des mesures d'urgence. Depuis, l'action Toyota a perdu 13 %. Si une seule de ces plaintes est jugée recevable par un tribunal, Toyota pourrait devoir rembourser les plaignants à hauteur de centaines de millions et peut-être de milliards de dollars.
Sylvain Cypel
Article paru dans l'édition du 24.03.10
- RGS
- Messages: 7690
- Inscription: 05 Nov 2005, 02:06
Re: Industrie automobile : Ford vend Volvo à Geely
de RGS le 29 Mar 2010, 01:41
LE MONDE.FR
28.03.10 | 16h16 • Mis à jour le 28.03.10 | 17h32
Le constructeur chinois Geely s'offre Volvo
Après plus d'une décennie passée dans l'orbite de l'Américain Ford, le suédois Volvo Automobile a entamé dimanche 28 mars une nouvelle ère avec sa vente au chinois Geely, qui veut en faire un "tigre" pour conquérir la Chine. Le constructeur Volvo Cars a été vendu 1,8 milliard de dollars (1,3 milliard d'euros), soit près de quatre fois moins que le prix auquel Ford l'avait acheté en 1999.
"Je vois Volvo comme un tigre", a lancé Li Shufu lors d'une conférence de presse avec des dirigeants de Volvo et de Ford suivant l'annonce de la signature. "Le tigre appartient à la forêt, il ne peut pas être mis dans un zoo, dans un tout petit enclos. Nous devons libérer ce tigre", a déclaré le patron chinois aux journalistes réunis au siège de Volvo, où le drapeau chinois avait été hissé avant même l'annonce de l'accord.
Premier constructeur suédois devant son petit rival Saab, Volvo Automobile avait été scindé de son ex-maison mère Volvo AB lors de sa vente à Ford en 1999 pour 6,4 milliards de dollars, plus de quatre fois le prix de 1,8 milliard de dollars auquel l'Américain l'aurait vendu à Geely, selon un chiffre avancé par plusieurs journaux économiques, dont le Financial Times.
Malgré des réticences initiales, les syndicats de Volvo Automobile, qui emploie environ 22 000 personnes dans le monde dont près de 16 000 en Suède, ont approuvé l'accord samedi. La vente de Volvo, mis aux enchères fin 2008 par Ford, marque la fin de l'aventure du haut de gamme pour l'américain, qui avait déjà revendu les marques de luxe Aston Martin, Jaguar et Land Rover quelques années après leur acquisition au prix fort.
Geely et Ford avaient annoncé avoir trouvé un terrain d'entente pour Volvo fin décembre, mais l'accord de vente lui-même restait à finaliser. La prise de contrôle devrait elle intervenir au cours du deuxième trimestre. Le groupe chinois Geely a d'abord été un fournisseur de pièces détachées pour réfrigérateur avant de devenir vingt ans plus tard le premier constructeur automobile privé de Chine.
Spécialisé dans les grands modèles -berlines et breaks- haut de gamme, Volvo, fondé en 1927, a vu ses ventes plonger en raison de la crise économique qui a profité aux petits modèles abordables, passant de presque 460 000 unités en 2007 à 374 300 en 2008 et 334 800 l'an passé.
Geely, premier constructeur chinois privé, a lui vendu environ 300 000 voitures l'an passé.
avec AFP
Article paru dans l'édition du 29.03.10
28.03.10 | 16h16 • Mis à jour le 28.03.10 | 17h32
Le constructeur chinois Geely s'offre Volvo
Après plus d'une décennie passée dans l'orbite de l'Américain Ford, le suédois Volvo Automobile a entamé dimanche 28 mars une nouvelle ère avec sa vente au chinois Geely, qui veut en faire un "tigre" pour conquérir la Chine. Le constructeur Volvo Cars a été vendu 1,8 milliard de dollars (1,3 milliard d'euros), soit près de quatre fois moins que le prix auquel Ford l'avait acheté en 1999.
"Je vois Volvo comme un tigre", a lancé Li Shufu lors d'une conférence de presse avec des dirigeants de Volvo et de Ford suivant l'annonce de la signature. "Le tigre appartient à la forêt, il ne peut pas être mis dans un zoo, dans un tout petit enclos. Nous devons libérer ce tigre", a déclaré le patron chinois aux journalistes réunis au siège de Volvo, où le drapeau chinois avait été hissé avant même l'annonce de l'accord.
Premier constructeur suédois devant son petit rival Saab, Volvo Automobile avait été scindé de son ex-maison mère Volvo AB lors de sa vente à Ford en 1999 pour 6,4 milliards de dollars, plus de quatre fois le prix de 1,8 milliard de dollars auquel l'Américain l'aurait vendu à Geely, selon un chiffre avancé par plusieurs journaux économiques, dont le Financial Times.
Malgré des réticences initiales, les syndicats de Volvo Automobile, qui emploie environ 22 000 personnes dans le monde dont près de 16 000 en Suède, ont approuvé l'accord samedi. La vente de Volvo, mis aux enchères fin 2008 par Ford, marque la fin de l'aventure du haut de gamme pour l'américain, qui avait déjà revendu les marques de luxe Aston Martin, Jaguar et Land Rover quelques années après leur acquisition au prix fort.
Geely et Ford avaient annoncé avoir trouvé un terrain d'entente pour Volvo fin décembre, mais l'accord de vente lui-même restait à finaliser. La prise de contrôle devrait elle intervenir au cours du deuxième trimestre. Le groupe chinois Geely a d'abord été un fournisseur de pièces détachées pour réfrigérateur avant de devenir vingt ans plus tard le premier constructeur automobile privé de Chine.
Spécialisé dans les grands modèles -berlines et breaks- haut de gamme, Volvo, fondé en 1927, a vu ses ventes plonger en raison de la crise économique qui a profité aux petits modèles abordables, passant de presque 460 000 unités en 2007 à 374 300 en 2008 et 334 800 l'an passé.
Geely, premier constructeur chinois privé, a lui vendu environ 300 000 voitures l'an passé.
avec AFP
Article paru dans l'édition du 29.03.10
- RGS
- Messages: 7690
- Inscription: 05 Nov 2005, 02:06
Re: Industrie automobile : Ford vend Volvo à Geely
de Aiello le 29 Mar 2010, 08:33
Je me demande ce qu'ils vont en faire 
-
Aiello - Supertouriste
- Messages: 21263
- Inscription: 04 Mar 2003, 22:58
- Localisation: Quelque part dans le Devon
Re: Industrie automobile : des ristournes à gogo
de Toma le 29 Mar 2010, 09:17
[quote="Alfa"]
Ca devient vraiment n'importe quoi l'avant des bagnoles maintenant, c'est a celle qui aura la plus grosse entrée d'air, l'avant le plus haut.
[quote]
c'est à cause des normes pour la sécurité en cas de percution d'un piéton, la forme de l'avant de la voiture doit être adaptée pour ne plus coer les jambes du pieton mais le piéton doit "épouse" la forme de la calandre, c'est pour ca qu'elle est plus haute et plus arondie depuis quelques années
Ca devient vraiment n'importe quoi l'avant des bagnoles maintenant, c'est a celle qui aura la plus grosse entrée d'air, l'avant le plus haut.
[quote]
c'est à cause des normes pour la sécurité en cas de percution d'un piéton, la forme de l'avant de la voiture doit être adaptée pour ne plus coer les jambes du pieton mais le piéton doit "épouse" la forme de la calandre, c'est pour ca qu'elle est plus haute et plus arondie depuis quelques années
"The thing about quotes on the internet is that you cannot confirm their validity."
Abraham Lincoln
Abraham Lincoln
-
Toma - is so
- Messages: 17442
- Inscription: 22 Fév 2003, 19:54
- Localisation: Aix en Provence
Re: Industrie automobile : Ford vend Volvo à Geely
de schumi84f1 le 29 Mar 2010, 11:43
est-ce que mon ami RGS aurait l'amabilité de me dire comment McLaren a choisi le prénom de sa supercar : MP4/12C
un hommage à la première victoire de Coulthard (Mercedes) en 1997 ?
un hommage à la première victoire de Coulthard (Mercedes) en 1997 ?
designed by BWT ©
-
schumi84f1 - vettel84f1
- Messages: 37024
- Inscription: 12 Oct 2004, 20:39
- Localisation: APT (84)
Re: Industrie automobile : Ford vend Volvo à Geely
de Aiello le 29 Mar 2010, 14:09
Quelques exemples pour situer le niveau de la production de Geely :
- Prenez une Lancia Lybra, et maquillez-la avec un avant de Mercedes :
- Ou alors utilisez une Aygo en lui faisant faire les gros yeux, ça devient une Aoo :
- Heureusement ils font aussi dans le haut de gamme :
- Prenez une Lancia Lybra, et maquillez-la avec un avant de Mercedes :
- Ou alors utilisez une Aygo en lui faisant faire les gros yeux, ça devient une Aoo :
- Heureusement ils font aussi dans le haut de gamme :
-
Aiello - Supertouriste
- Messages: 21263
- Inscription: 04 Mar 2003, 22:58
- Localisation: Quelque part dans le Devon
Re: Industrie automobile : Ford vend Volvo à Geely
de 1er tigre le 29 Mar 2010, 16:05
Aiello a écrit:
- Heureusement ils font aussi dans le haut de gamme :
J'ai quand même du mal à comprendre qu'on laisse faire ça.
1er tigre Hobbes membre à vie du D.E.F.I.
-
1er tigre - homicidal psycho jungle cat
- Messages: 15469
- Inscription: 05 Fév 2006, 15:32
- Localisation: Lyon
Re: Industrie automobile : Ford vend Volvo à Geely
de Stéphane le 30 Mar 2010, 08:10
Pour le moment, il me semble que ça passe pas les homologations, par chez nous.
Ouais_supère a écrit:Stef, t'es chiant
- Stéphane
- Le.
- Messages: 50198
- Inscription: 16 Déc 2004, 23:19
Re: Industrie automobile : Ford vend Volvo à Geely
de hubert le 30 Mar 2010, 13:47
1er tigre a écrit:Aiello a écrit:
- Heureusement ils font aussi dans le haut de gamme :
J'ai quand même du mal à comprendre qu'on laisse faire ça.
C'est pas plus moche qu'une Rolls.
- hubert
- Messages: 723
- Inscription: 27 Mai 2004, 09:35
- Localisation: Paris
Re: Industrie automobile : Ford vend Volvo à Geely
de schumi84f1 le 30 Mar 2010, 13:48
c'est un fake de Rolls en fait comme celle là c'est pas une Mercedes
designed by BWT ©
-
schumi84f1 - vettel84f1
- Messages: 37024
- Inscription: 12 Oct 2004, 20:39
- Localisation: APT (84)
Re: Industrie automobile : des ristournes à gogo
de hubert le 30 Mar 2010, 13:51
Toma a écrit:Alfa a écrit:Ca devient vraiment n'importe quoi l'avant des bagnoles maintenant, c'est a celle qui aura la plus grosse entrée d'air, l'avant le plus haut.
c'est à cause des normes pour la sécurité en cas de percution d'un piéton, la forme de l'avant de la voiture doit être adaptée pour ne plus coer les jambes du pieton mais le piéton doit "épouse" la forme de la calandre, c'est pour ca qu'elle est plus haute et plus arondie depuis quelques années
Ca ne me dérange pas les avants très hauts, ça donne un aspect trapu pas forcément vilain. Par contre, les bouches gigantesques type Peugeot, il faut arrêter.
- hubert
- Messages: 723
- Inscription: 27 Mai 2004, 09:35
- Localisation: Paris
Re: Industrie automobile : Ford vend Volvo à Geely
de hubert le 30 Mar 2010, 13:53
schumi84f1 a écrit:c'est un fake de Rolls en fait comme celle là c'est pas une Mercedes
Là, c'est vraiment une copie affreuse.
Par contre, quand tu copies un modèle déjà moche au départ - comme la Rolls, le résultat peut difficilement être pire.
- hubert
- Messages: 723
- Inscription: 27 Mai 2004, 09:35
- Localisation: Paris
Re: Industrie automobile : Ford vend Volvo à Geely
de Aiello le 30 Mar 2010, 14:04
hubert a écrit:schumi84f1 a écrit:c'est un fake de Rolls en fait comme celle là c'est pas une Mercedes
Là, c'est vraiment une copie affreuse.
Par contre, quand tu copies un modèle déjà moche au départ - comme la Rolls, le résultat peut difficilement être pire.
Et encore Choumikatrevinkatreheffun ne l'a montré que de face, parce que de l'arrière c'est une Mégane CC :
-
Aiello - Supertouriste
- Messages: 21263
- Inscription: 04 Mar 2003, 22:58
- Localisation: Quelque part dans le Devon
Qui est en ligne
Utilisateurs parcourant ce forum: Aucun utilisateur enregistré et 103 invités
