Le problème du créationnisme, c'est qu'on ne peut déjà pas à proprement parler de "théorie de l'évolution" puisqu'elle ne fait référence qu'à un seul objet : La Bible.
Contrairement à la science, il repose donc sur un dogme et ne se remet jamais en question...
Maintenant on peu balayer les différentes théories
-Le transformisme de Jean Baptiste Lamarck
La théorie
A partir de ses observations sur les variations individuelles au sein d'une même espèce, J-B Lamarck en a simplement déduit que les individus s'adaptent à leur milieu. Si les conditions climatiques, géologiques, changent durablement les êtres vivants transforment leurs corps (mais pas de manière contrôlée). Un organe peut donc se modifier pour répondre à un besoin. De plus cette transformation est transmissible à la descendance (hérédité des caractères acquis)
Pour Lamarck ces modifications sont graduelles et non perceptibles à l'échelle humaine.
Pour étayer sa thèse, Il cite en exemple le cou de la girafe qui s'est allongé pour atteindre les branches hautes des arbres.
- L'évolutionnisme de Charles Darwin
La théorie
La terre a été peu à peu colonisée par les plantes, des organismes unicellulaires qui de mutations en mutations ont évoluées vers des êtres plus complexes : les animaux (dont l’homme).
L’évolution se fait par sélection naturelle, ce sont les animaux les plus adaptés a leur milieu qui survivent. Ce sont donc eux qui auront le plus de chance de se reproduire, et donc de transmettre leurs gènes.
Un animal qui aurait une anomalie génétique, par exemple plus de poil que ses congénères, aura plus de chance de survie dans un environnement plus froid. Il pourra donc transmettre cette « anomalie positive » à toute sa descendance. Cette mutation se diffusera rapidement à toute les nouvelles générations de cette espèce.
- Les équilibres ponctués de Stephen Jay Gould
La théorie
S'appuyant sur la théorie de Darwin, Gould et Eldredge ont avancés l'idée, en 1972, que l'évolution des espèces ne se réalisait pas de façon graduelle et continue au cours des temps.
Il semble au contraire que l´évolution se fait à travers des périodes ponctuelles d´intense activité évolutive séparées par de longues périodes stagnantes. Il y a donc des transitions rapides entre espèces, sur le mode des "révolutions génétiques".
Ceci expliquerait pourquoi on ne trouve pas toujours tous les stades de l'évolution lorsque l'on étudie une espèce : il manque les individus intermédiaires.
D'après Gould c'est tout simplement que ces stades ont été si rapides (à l'échelle du temps !) que nous n'avons quasiment aucune chance de les trouver.
Tous, hormis peut-être le Lamarckisme qui s'était fait discret suite au darwinisme, ont encore des adeptes déclarés et même le Lamarckisme revient au goût du jour suite à une découverte Suédoise qui déterre en quelques sortes l'héritabilité épigénique de Lamarck de l'enlisement qui était le sien...
D'un point de vue scientifique, toutes ces théories se tiennent et ont leurs fondements propres, et même si certaines paraissent plus satisfaisantes que d'autres, je ne crois pas qu'aucune soit à réfuter complètement.
J'imagine qu'il peut y avoir une réalité objective dans chacune, y compris le Lamarckisme, qui n'est après tout pas moins qu'une ébauche un peu brouillonne du Darwinisme, et que la réalité n'est pas l'oeuvre d'une seule théorie mais que tous les faits qu'impliquent ces théories ont dû coexister.
Ainsi les équilibres ponctués de Gould, qui ne sont qu'une évolution du darwinisme, ont eu des débuts plus que difficiles mais ce sont vus au fil du temps accorder de plus en plus de crédibilité si bien qu'aujourd'hui ils sont devenus la règle pour la paléontologie moderne tandis que l'évolution graduelle est devenue l'exception. Cette théorie, ou devrais-je plutôt dire extension de théorie au darwinisme a le mérite de résoudre le problème lié à la difficulté de complétion de l'échelle des espèces. Mais même sans cette théorie, l'on peut quand même affirmer que bien peu de sites furent susceptibles de garder des vestiges de notre passé et que parmi ce peu de site, il en est sans doute une écrasante majorité que nous n'avons pas encore trouvé.
The vv... en plein effort didactique