Nuvo a écrit:Le Frix ?
Eh arrêtez les mots codés, j'essaie de suivre votre conversation.
Votre ami Sid s'est pris une balle perdue ou il était volontairement une cible ?
Et Cortese, Arte, chaine des manipulations ? Moi qui me disait hier soir qu'ils sauvaient l'honneur de la télévision en passant un film de Clouzot avec Pierre Fresnay...
Pourquoi l'Algérie a été volontairement la cible d'une déstabilisation en 1988 ?
-Frix c'est dans "Cugel l'Astucieux" de Jack Vance. Une entité d'outre-monde invoquée par le sorcier qui avait subi les gaffes dévastatrices de Cugel, installée dans les entrailles de celui-ci et lui indiquant le chemin de la mission imposée par le sorcier à grands coups de griffes intra-abdominales.
-Sid Ali est sans doute mort d'une balle perdue, il était sur le côté de la scène et n'avait aucune raison d'être menacé en tant que journaliste de l'agence de presse officielle.
-Arte c'est un peu comme ces grands artistes qui sont humainement peu recommandables (ils ne sont pas rares). De plus c'est une chaîne qui s'adresse au public le plus étroitement surveillé et conditionné : l'élite.
-En 88 les prix du pétrole ont été au plus bas de leur histoire peut-être. Une partie du pouvoir voulait sortir de l'économie socialiste étatisée. La porte avait été ouverte au Séoudiens pour renverser le rapport de force par rapport aux communistes qui étaient jusque là prépondérants en tant que représentants (semi-clandestins) de la société civile. Tout le monde pense plus ou moins que les évenements de 88 ont été à l'origine une sorte de révolution de palais pour instaurer le "libéralisme" (et s'en mettre plein les fouilles). Comme cela arrive souvent la créature politique populiste, le FIS, a échappé à ses sponsors. En 1991, l'aile populaire du FIS a trahi les Séoudiens en soutenant Saddam. L'importance prise par les islamistes a sans doute intéressé les puissances impérialistes dans l'objectif d'un retournement d'alliances de l'Algérie, mais ils sont apparus trop incontrôlable et le pouvoir a repris les choses en main. Cela dit les choses restent instables, vu que la relance économique par l'investissement ouvert aux trusts internationaux reste embryonnaire.