La séquence du spectateur - TOPIC CINEMA

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Messagede von Rauffenstein le 27 Fév 2017, 09:07

J'ai envie de me revoir Brice de Nice.
Le fascisme au fait, c'était pas déjà l'histoire d'un mec en marche qui fascinait les foules avec son culte de la personnalité ?
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Messagede von Rauffenstein le 27 Fév 2017, 09:23

Sinon, ça ne vous a jamais interpellé que "monteur" en anglais, se traduit par "coupeur" ? Çe qui intellectuellement, en dit long sur l'approche intellectuelle en post production.
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Messagede heow le 27 Fév 2017, 09:36

En film à la con qui m'avait beaucoup fait rire, il y avait eu Pattaya dernièrement.
C'est très con et très drôle.
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Messagede Hugues le 27 Fév 2017, 09:48

von Rauffenstein a écrit:Sinon, ça ne vous a jamais interpellé que "monteur" en anglais, se traduit par "coupeur" ? Çe qui intellectuellement, en dit long sur l'approche intellectuelle en post production.


Editor tu le traduit par coupeur ?

Hugues
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Re: La séquence du spectateur - TOPIC CINEMA

Messagede von Rauffenstein le 27 Fév 2017, 09:55

Hugues a écrit:
von Rauffenstein a écrit:Sinon, ça ne vous a jamais interpellé que "monteur" en anglais, se traduit par "coupeur" ? Çe qui intellectuellement, en dit long sur l'approche intellectuelle en post production.


Editor tu le traduit par coupeur ?

Hugues

La racine, c'est couper. Cela m'a frappé hier alors que je regardais le générique d'un film. Cutter. Et Final Cut ne s'écrit pas "final edit".
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Messagede sheon le 27 Fév 2017, 13:51

Ça ne me surprend pas vraiment étant donné que le boulot de monteur a longtemps consisté en découper des bandes pour les recoller ensuite. Je ne suis pas certain qu'il faille y voir autre chose.
Si j'avais souvent répété que je désirais mourir dans mon lit, ce que je voulais vraiment dire par là, c'est que je voulais me faire marcher dessus par un éléphant pendant que je ferais l'amour. Les Fusils d'Avalon, Roger Zelazny.
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Messagede von Rauffenstein le 27 Fév 2017, 13:58

On est d'accord. Merci de cette utile précision. Mais j'ai trouvé ça éthymologiquement intéressant, en terme de "sens".
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Messagede sheon le 27 Fév 2017, 17:47

:o
D'autant qu'il y a une partie de ce boulot, assez ingrate, qui consiste à sortir quelque chose d'utilisable d'un grand nombre de prises. Et donc de "couper" l'inutilisable.
Si j'avais souvent répété que je désirais mourir dans mon lit, ce que je voulais vraiment dire par là, c'est que je voulais me faire marcher dessus par un éléphant pendant que je ferais l'amour. Les Fusils d'Avalon, Roger Zelazny.
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Messagede von Rauffenstein le 27 Fév 2017, 17:57

Dérusher... Parfois trèèèèèèèès long et trèèèèèèèès chiant. Mais avec l'habitude, on fonce.
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Messagede von Rauffenstein le 27 Fév 2017, 18:01

(Un jour, on a interviewé un mec qui avait un problème de dyslexie sur le "R"... Le problème... le client était la RATP... Donc à chaque fois que le pauvre disait RATP... RRRRRRRRRR... RRRRRRRRRR.... On a coupé dans chaque RRRRRRR pour ne plus avoir qu'un R et en collant par dessus des images de chantiers pour qu'on ne voit pas le raccord... Personne n'a rien vu. :metal Mais je te raconte pas la séance de dérushage ! :mouarf: )
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Messagede Silverwitch le 27 Fév 2017, 18:07

sheon a écrit::o
D'autant qu'il y a une partie de ce boulot, assez ingrate, qui consiste à sortir quelque chose d'utilisable d'un grand nombre de prises. Et donc de "couper" l'inutilisable.


Ton explication est amusante (et intéressante), mais un peu anachronique. Au cinéma, le monteur ne voyait presque jamais un "grand nombre de prises" avant l'apparition récente du montage numérique. À la fin d'une prise, le réalisateur et son équipe image décidaient des prises à tirer (tirage du négatif sur le positif), les autres étaient développées, mais pas tirées. On tirait jamais toutes les prises !

Le monteur coupe et colle les morceaux de pellicule pour les assembler, c'est ça son boulot.
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Messagede Hugues le 27 Fév 2017, 18:20

von Rauffenstein a écrit:
Hugues a écrit:
von Rauffenstein a écrit:Sinon, ça ne vous a jamais interpellé que "monteur" en anglais, se traduit par "coupeur" ? Çe qui intellectuellement, en dit long sur l'approche intellectuelle en post production.


Editor tu le traduit par coupeur ?

Hugues

La racine, c'est couper. Cela m'a frappé hier alors que je regardais le générique d'un film. Cutter. Et Final Cut ne s'écrit pas "final edit".


Mais pas la racine de editor. Si?

En anglais. Les deux termes ont une utilisation ancienne, et je ne sais pas si l'un a une prééminence, une ancienneté sur l'autre

Par exemple, la guilde professionnelle (syndicat) date de 1939 et s'appelait dès 1939 Motion Picture Editor Guild (rien à voir avec MPEG).
Pareille la société honoraire (le club) est dénommée l'American Cinema Editors et ça date de 1950.

Maintenant il faudrait fare des statistiques de cinglés pour répertorier l'usage selon les époques.
Désormais c'est "editor" sauf très rare exception.

Silverwitch a écrit:On tirait jamais toutes les prises !


Image Ce propos peut porter à confusion :oops:

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Re: La séquence du spectateur - TOPIC CINEMA

Messagede von Rauffenstein le 27 Fév 2017, 23:35

Je faisais une réflexion au sujet du terme de "cut", utilisé pour "montage". Final cut, director's cut, cutter, etc. Et je trouvais ça amusant en terme de sens par rapport aux mots "monteur", "montage" en français. Ça n'allait pas plus loin tout en pouvant aller assez loin, en terme d'approche du même métier. Éditer, je ne l'ai vu personnellement qu'en photo ("editing"). Mais en fait, j'en sais rien. Je ne suis pas historien du cinéma. JE suis juste un mineur de fond avec une caméra moi.

Photo du mineur de fond 2016 avec son EX3 pourrie idéale pour aller se pourrir dans un endroit pourri.

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Re: La séquence du spectateur - TOPIC CINEMA

Messagede Silverwitch le 28 Fév 2017, 11:40

von Rauffenstein a écrit:Je faisais une réflexion au sujet du terme de "cut", utilisé pour "montage". Final cut, director's cut, cutter, etc. Et je trouvais ça amusant en terme de sens par rapport aux mots "monteur", "montage" en français. Ça n'allait pas plus loin tout en pouvant aller assez loin, en terme d'approche du même métier. Éditer, je ne l'ai vu personnellement qu'en photo ("editing"). Mais en fait, j'en sais rien. Je ne suis pas historien du cinéma. JE suis juste un plombier avec une caméra moi.


Le "cut", c'est le pouvoir. Au tournage comme au montage. D'où la leçon de cinéma de John Ford, du temps de toute puissance des studios, faisait le plus faible nombre possibles de prises à chaque plan et surtout quand il en avait l'occasion mettait la main devant l'objectif de la caméra à la fin de la prise, pour empêcher qu'on puisse assembler les plans autrement que selon son point de vue. On comprend que le montage numérique a affaibli le métier du réalisateur, le rendant de plus en dépendant du monteur. Comme les capteurs et les caméras numériques sophistiquées ont également affaibli le travail du directeur de la photographie et de l'équipe image sur le tournage.
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Re: La séquence du spectateur - TOPIC CINEMA

Messagede sheon le 28 Fév 2017, 11:47

Meilleur montage
Tu ne tueras point (Hacksaw Ridge) – John Gilbert
Premier Contact (Arrival) – Joe Walker

Meilleur film d'animation
Zootopie (Zootopia) – Byron Howard, Rich Moore et Clark Spencer
Kubo et l'Armure magique (Kubo and the Two Strings) – Travis Knight (en) et Arianne Sutner
Ma vie de Courgette (My Life as a Zucchini) – Claude Barras et Max Karli
La Tortue rouge (The Red Turtle) – Michael Dudok de Wit et Toshio Suzuki


Bon, ça y est, je suis saoulé. :evil:
Kubo a été snobé (0/2), Premier Contact aussi (1/8, ils lui ont donné seulement le "meilleur montage son" histoire de dire qu'il a eu une statuette)...
Si j'avais souvent répété que je désirais mourir dans mon lit, ce que je voulais vraiment dire par là, c'est que je voulais me faire marcher dessus par un éléphant pendant que je ferais l'amour. Les Fusils d'Avalon, Roger Zelazny.
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Re: La séquence du spectateur - TOPIC CINEMA

Messagede Ouais_supère le 28 Fév 2017, 11:56

Il est sympa, Kubo, je trouve.
Sympa sont aussi Coraline (surtout) et ParaNorman, dans leurs genres respectifs, du même Studio, si vous avez l'occasion.

Ma Vie de Courgette aussi, même si c'est un peu... sooooocial.
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Re: La séquence du spectateur - TOPIC CINEMA

Messagede Marlaga le 28 Fév 2017, 12:10

Ouais_supère a écrit:Il est sympa, Kubo, je trouve.
Sympa sont aussi Coraline (surtout) et ParaNorman, dans leurs genres respectifs, du même Studio, si vous avez l'occasion.


Dans mon souvenir, Coraline était d'un ennui...
#JeSuisZemmour
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Re: La séquence du spectateur - TOPIC CINEMA

Messagede Ouais_supère le 28 Fév 2017, 12:14

Ça m'a plu.
Une fois passé la sensation de voir un Burton (le réalisateur est celui de l’Étrange Noël...), ça fonctionne.
J'aime bien le message, si je l'ai bien lu.
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Re: La séquence du spectateur - TOPIC CINEMA

Messagede Kadoc le 28 Fév 2017, 13:07

un truc que je devais absolument partager, j'ai vu la grande muraille recemment. putain c'est nul. :lol:
Apres j'ai surement rate des trucs vu que je connais tres mal la culture chinoise.
N'ayez pas peur de l'avenir, vous n'en avez pas.
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Re: La séquence du spectateur - TOPIC CINEMA

Messagede von Rauffenstein le 28 Fév 2017, 13:40

Silverwitch a écrit:
von Rauffenstein a écrit:Je faisais une réflexion au sujet du terme de "cut", utilisé pour "montage". Final cut, director's cut, cutter, etc. Et je trouvais ça amusant en terme de sens par rapport aux mots "monteur", "montage" en français. Ça n'allait pas plus loin tout en pouvant aller assez loin, en terme d'approche du même métier. Éditer, je ne l'ai vu personnellement qu'en photo ("editing"). Mais en fait, j'en sais rien. Je ne suis pas historien du cinéma. JE suis juste un plombier avec une caméra moi.


Le "cut", c'est le pouvoir. Au tournage comme au montage. D'où la leçon de cinéma de John Ford, du temps de toute puissance des studios, faisait le plus faible nombre possibles de prises à chaque plan et surtout quand il en avait l'occasion mettait la main devant l'objectif de la caméra à la fin de la prise, pour empêcher qu'on puisse assembler les plans autrement que selon son point de vue. On comprend que le montage numérique a affaibli le métier du réalisateur, le rendant de plus en dépendant du monteur. Comme les capteurs et les caméras numériques sophistiquées ont également affaibli le travail du directeur de la photographie et de l'équipe image sur le tournage.

Je suis entièrtement d 'accord avec toi. Le pouvoir des monteurs... C'est pour cela que je me suis inscrit en formation sur un cycle de monteur... Ras le bol de ces gens. :twisted:

Après, pour le cinoche, quand même. Cela reste vachement scripté non ? C'est quoi le soucis ? la multiplication des prises de vue de la même séquence ? et le choix qui en revient plus au monteur qu'au réalisateur ?

Pour la lumière, on a connu ça au début de la photo numérique quand elle s'est démocratisée dans les années 2000. J'ai eu beaucoup de mal à m'y faire. en argentique, j'étais capable de poser au doigt mouillé sans me tromper un couple diaphragme/vitesse en fonction de la sensibilité de la péloche embrayée. Ce qui a beaucoup changé les choses, à mon avis, ce sont les performances dynamiques. On n'expose plus de la même façon selon que tu as 5 ou 6 diaphragmes de dynamique sur un film inversible 100 ASA, qu'avec un capteur à 14 diaphs de dynamique à un équivalent ISO 6400, sans grain !

C'est un autre travail. Mais d'expérience, une belle image, c'est d'abord une image bien éclairée avec des lumières bien posées. Et ce n'est pas la performance dynamique d'un capteur qui va y changer quoi que ce soit ! Mais ça se postraite mieux, c'est sûr. Disons, que ça se rattrape en tout cas !
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Re: La séquence du spectateur - TOPIC CINEMA

Messagede sheon le 28 Fév 2017, 13:45

Kadoc a écrit:un truc que je devais absolument partager, j'ai vu la grande muraille recemment. putain c'est nul. :lol:
Apres j'ai surement rate des trucs vu que je connais tres mal la culture chinoise.

Bah ton avis recoupe ceux que j'avais eus jusqu'ici, donc... :lol:
De la bonne grosse propagande chinoise.
Si j'avais souvent répété que je désirais mourir dans mon lit, ce que je voulais vraiment dire par là, c'est que je voulais me faire marcher dessus par un éléphant pendant que je ferais l'amour. Les Fusils d'Avalon, Roger Zelazny.
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Re: La séquence du spectateur - TOPIC CINEMA

Messagede Hugues le 02 Mar 2017, 22:31

Hugues a écrit:Comme évoqué à la page précédente, 27 jours après Voyage of Time,

Le 7 juin au cinéma:

Song to Song de Terrence Malick

Bande-annonce VO sous-titrée en français   Compatible plein écran


Image


Texte caché : cliquez sur le cadre pour l'afficher


À son tour, ce film aussi est décalé. Si dans l'autre cas c'était avancé d'une semaine, ici c'est retardé de 5 semaines.
Sortie en salles en France le 12 juillet.

Hugues (je vais changer la date dans le sous-titrage du coup )
Hugues
 

Re: La séquence du spectateur - TOPIC CINEMA

Messagede Hugues le 07 Mar 2017, 18:50

Je n'avais pas vu qu'une bande-annonce était sortie le mois dernier...

Je n'aime pas particulièrement les films d'horreur ... mais réalisé par Trey Edward Shults, auteur de Krisha en 2015, on se dit pourquoi pas !

It Comes at Night - Bande-annonce teaser américaine (non sous-titrée)   Compatible plein écran



Si Krisha, qui n'était pas un film d'horreur et en était pourtant un d'une certaine manière, révélé et récompensé comme meilleur film au festival d'Austin il y a quasiment tout juste deux ans, n'a jamais trouvé le chemin des salles françaises, en dehors de la Semaine de la Critique à Cannes et du festival de Deauville où il obtint un prix (pourtant le film avait trouvé le chemin des salles anglaises en plus des salles américaines), le nouveau film de Shults, It Comes at Night sortira en salles le 21 juin en France. (L'annonce date de ce jour)

Hugues
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Re: La séquence du spectateur - TOPIC CINEMA

Messagede Rainier le 07 Mar 2017, 21:28

Hugues a écrit:
Hugues a écrit:Comme évoqué à la page précédente, 27 jours après Voyage of Time,


Song to Song de Terrence Malick


Avant Malick faisait un film tous les 20 ans (1978 Le moissons du ciel / 1998 la ligne rouge) ...maintenant c'est tous les 27 jours :eek:

y a-t-on gagné au change ?
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Re: La séquence du spectateur - TOPIC CINEMA

Messagede Hugues le 07 Mar 2017, 21:41

Plutôt oui. (Bon ça sera 69 jours hein finalement)

Hugues
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Re: La séquence du spectateur - TOPIC CINEMA

Messagede Hugues le 07 Mar 2017, 22:32

Et juste pour info, les sorties rapprochées, c'est plus une affaire de distribution (l'un a été dévoilé l'année dernière et n'a pas été commencé hier, c'est le moins qu'on puisse dire), que du cinéaste.

Par ailleurs, Song to Song a été tourné entre le début de l'automne 2011 et la fin de l'automne 2012. Nous sommes en mars 2017. On ne peut pas dire sur un plan temporel que le film a été bâclé

Texte caché : cliquez sur le cadre pour l'afficher


Hugues
PS: Pour Aiello & co, j'ai appris récemment que Arcade Fire et les Fleet Foxes n'ont pas survécu au montage.
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Re: La séquence du spectateur - TOPIC CINEMA

Messagede Hugues le 08 Mar 2017, 19:07

Hourra!

On The Milky Road d'Emir Kusturica sortira le 12 juillet. C'est tout juste annoncé.
Soit le même jour que Song to Song de Terrence Malick. Quelle semaine ce sera!

Hugues a écrit:6. On The Milky Road / На млијечном путу / Na mliječnom putu
Emir Kusturica
(France, Royaume-Uni, Serbie, Etats-Unis)
Texte caché : cliquez sur le cadre pour l'afficher


Bande-annonce internationale (VO serbe sous-titrée en anglais)

Si l'un des cinéastes précités est foisonnant, quels sont les adjectifs qui conviennent à Kusturica et son dernier film. Exhubérant, foisonnant, lui aussi, et foutraque sans doute.

Après avoir fait dialoguer son oeuvre parfois avec les autres arts, Kusturica revient aux origines: faire du cinéma, dans toute son instinctivité.
Et le cinéaste se retrouve, dans une renaissance émouvante et inespérée.

Qu'y a-t-il de commun entre un serpent protecteur avide de lait, un faucon danseur, un livreur à dos d'âne obsédé par son sacerdoce se moquant des obstacles et des dangers, un village séparé par les tranchées d'un conflit fraternel absurde, si absurde que les villageois s'en accomodent et vivent presque normalement au milieu des projectile, un général anglais jaloux, une oreille coupée qu'on peut recoudre aussi simplement qu'un tissu, une histoire d'amour inattendue entre deux presque mariés qui n'étaient pas destinés l'un à l'autre: tous éclosent de l'esprit de Kusturica, qui mêle anciennes fables et légendes, un peu de l'histoire de sa nation, et bien d'autres digressions en un seul récit initiatique.

Pourtant derrière la comédie, Kusturica présente un monde détraqué, telle la pendule géante d'un-e des protagonistes qui taillade les mains de tous les inconscients qui espèrent la réparer.
Cette violence dissimulée derrière le rire et la magie, retenue, va soudain, sans prévenir déborder, éclater, crue, nous surprendre au coeur du film dans toute sa tragédie, nous amenant à un déchirant et pourtant merveilleux épilogue.*

*: Epilogue qui de façon amusante, tient dans la seule phrase du synopsis de l'ancien titre du film, si par accident on le recherche.


  • Emir Kusturica nous livre une féerie à la fois tragique, et débordante d’enthousiasme. Et nous témoigne qu'il n'a rien perdu de son inventivité: son petit monde bouillonne encore.

Hugues

PS: La bande-annonce ne donne qu'une idée microscopique de la liberté et de l'effervescence du film. Elle ne rend pas compte non plus que cette rencontre Kusturica et Bellucci n'est qu'une petite part, un noyau, certes important, du film, mais au monde bien plus riche et immense. Ainsi Sloboda Mićalović et quelques autres, presque omis de cette bande-annonce sont tout aussi présents et centraux au film. J'en profite pour préciser que j'ai eu grand mal à vous dénicher une bande-annonce sous-titrée, et que j'ai du m'acharner la semaine passée après l'avoir déniché, pour la récupérer de façon irréprochable, sans que certaines parties trop mouvantes ne se figent depuis de cette source rare et de grande qualité.
Et on ne peut que souhaiter que ce film sorte un jour en France.


Hugues
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Re: La séquence du spectateur - TOPIC CINEMA

Messagede Hugues le 08 Mar 2017, 21:02

Et si jamais certains sont intéressés par les musiciens présents dans Song to Song, une featurette promotionnelle, pas très intéressante sur le propos (logique c'est promotionnel), mais qui l'est pour les musiciens présents et les extraits inédits.



À noter: tous en fait ne jouent pas leur propre rôle

Dans leurs propres rôles :
Iggy Pop
Patti Smith
Red Hot Chili Peppers
John Lydon
Alan Palomo (Neon Indian)


Dans d'autres rôles qu'eux-même (et souvent des rôles très importants):
Lykke Li
The Black Lips
Dana Falconberry
Black Joe Lewis & the Honeybears


Dans leur propre rôle, mais sans présence parlée:
Diplo
Tegan and Sara
Florence Welch
Big Freedia,
Spank Rock

Le film contient une chanson inédite de Patti Smith “God Running”

Sans être à l'image on entend de la musique ou des chansons de Die Antwoord, Bob Dylan, the Plasmatics, Julianna Barwick, Meredith Monk, Gyptian, Sharon Van Etten, et d'autres, soient dans leurs enregistrement originaux, soit par les acteurs et chanteurs présents dans le film.

Par ailleurs Lykke Li et Ryan Gosling interprètent “It Hurts to Be Alone” de Bob Marley and the Wailers dans une version spécialement produite pour le film par Nigel Godrich.



Coupés au montage:
Arcade Fire
Iron & Wine
Fleet Foxes
(Ils avaient tourné un an auparavant alors que Christian Bale avait le rôle qu'il laissera finalement à Michael Fassbender. Puisque l'acteur britannique apparaissait en leur compagnie, il les a emmené dans le néant.)

Hugues (Je crois que j'oublie rien)
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Re: La séquence du spectateur - TOPIC CINEMA

Messagede Rainier le 08 Mar 2017, 21:40

Hugues a écrit:Dans leurs propres rôles :
Iggy Pop
Patti Smith
Red Hot Chili Peppers
John Lydon
Alan Palomo (Neon Indian)



Waouh ! Y a même Johnny Rotten :good
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Re: La séquence du spectateur - TOPIC CINEMA

Messagede Aiello le 09 Mar 2017, 08:33

Est-ce que tout cela va réussir à convaincre l'absolument-pas-cinéphile que je suis à trouver un moment pour aller voir Song to song ?
Suspense.
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Re: La séquence du spectateur - TOPIC CINEMA

Messagede Shoemaker le 09 Mar 2017, 09:05

Song to song ? To be or not to be.
Ca vaut le coup, ne serait-ce que pour voir l'ambiance sur une scène rock (pour ce qu'en montre l'extrait) filmée par un maestro du cinéma. C'est nécessairement, au minimum, intéressant.
"c'est quoi le blues". Toujours les mêmes histoires, celles qui font vaciller les mondes et les empires.
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Re: La séquence du spectateur - TOPIC CINEMA

Messagede Ouais_supère le 09 Mar 2017, 09:28

J'ai quand même une inquiétude, au vu de la bande-annonce.

C'est tellement Malicko-Lubezkien que j'ai peur que finisse par se sentir un certain systématisme plutôt qu'une nécessité...
Mais j'y connais rien, ceci dit.
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Re: La séquence du spectateur - TOPIC CINEMA

Messagede Hugues le 09 Mar 2017, 14:50

Rainier a écrit:y a-t-on gagné au change ?


Ouais_supère a écrit:J'ai quand même une inquiétude...



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Hugues (C'est la seule fuite publique. Et d'ailleurs le second tweet a été effacé.)
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Re: La séquence du spectateur - TOPIC CINEMA

Messagede sheon le 14 Mar 2017, 15:20

Première a ressorti de ses archives un entretien fleuve qu'ils avaient eu avec Sergio Leone peu de temps après la sortie d'Il était une fois en Amérique :
Les interviews cultes de Première : Il était une fois Sergio Leone
Si j'avais souvent répété que je désirais mourir dans mon lit, ce que je voulais vraiment dire par là, c'est que je voulais me faire marcher dessus par un éléphant pendant que je ferais l'amour. Les Fusils d'Avalon, Roger Zelazny.
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Re: La séquence du spectateur - TOPIC CINEMA

Messagede Silverwitch le 14 Mar 2017, 16:09

sheon a écrit:Première a ressorti de ses archives un entretien fleuve qu'ils avaient eu avec Sergio Leone peu de temps après la sortie d'Il était une fois en Amérique :
Les interviews cultes de Première : Il était une fois Sergio Leone


#spock
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Re: La séquence du spectateur - TOPIC CINEMA

Messagede sheon le 14 Mar 2017, 16:11

Ne t'inquiète pas, je ne l'ai pas mis pour toi. :P
Si j'avais souvent répété que je désirais mourir dans mon lit, ce que je voulais vraiment dire par là, c'est que je voulais me faire marcher dessus par un éléphant pendant que je ferais l'amour. Les Fusils d'Avalon, Roger Zelazny.
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Re: La séquence du spectateur - TOPIC CINEMA

Messagede Silverwitch le 14 Mar 2017, 16:38

sheon a écrit:Ne t'inquiète pas, je ne l'ai pas mis pour toi. :P


La grosse tête de Sergio Leone ne passait pas entre les portes. Morceaux choisis:

En fait, "Il était une fois en Amérique" est une sorte de "Gatsby le magnifique" revu et corrigé. C'est plus complexe, mais il y a cette solitude.

Moi je dis toujours qu'à travers les fables, on a la possibilité d'être parfois plus près de la vérité que dans une chronique. La différence entre "Le Parrain" et ce film-là est sûrement là.

Mais je suis sûr que je n'aurais pas eu le succès de Coppola, parce que moi, j'aurais fait tout de suite "Le parrain deux". Pour moi, "Le parrain deux" est beaucoup plus beau

Quand le pauvre metteur en scène du "Cid", Anthony Mann, a vu "Le bon, la brute et le truand", il a dit : « Quand j'ai vu les bons habillés de noir et les truands habillés de blanc, je suis sorti du cinéma parce que c'était comme une tromperie !» Moi, j'aime ça au contraire. J'aime que la vision qu'on donne des choses soit plus complexe, plus riche...

Le public, lui, il attendait toujours un film pareil aux miens. Pendant trois ans, à chacun de mes films, il a été satisfait, mais quand je me suis retiré, ce fut la débâcle parce qu'on a fait en Italie cinq cent cinquante westerns...

Si le public est en accord avec moi, tant mieux. S'il ne l'est pas, tant pis ! Mais je sais qu'il sera en accord avec moi cinq ans après...

J'ai essayé d'être en Italie un producteur "à l'américaine" qui assume tout : l'histoire, le sujet, le metteur en scène, le montage. Mais en Italie, c'est impossible.

Mais je crois que Ford est devenu un peu comme moi. Dans "L'homme qui tua Liberty Valance", un de ses derniers films, il s'approche du pessimisme total. A la fin de sa vie, il a compris que le monde, c'était pas Walt Disney.


C'est assez consternant.
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Re: La séquence du spectateur - TOPIC CINEMA

Messagede Hugues le 14 Mar 2017, 18:28

Aiello, Shoemaker, et d'autres, finalement si vous vouliez y aller pour la musique.... (quoiqu'elle soit toujours présente en permanence, rien de moins que 86 morceaux), en fait ce n'est pas tellement une bonne idée.
Et si Iggy Pop et Patti Smith y parlent, parfois profondément, de leur propre parcours, ce qu'il y a à en retenir n'est pas spécifique au monde musical. Iggy Pop ou Patti Smith auraient pu être architecte, ouvrier pétrolier, serveur dans un bar, ou quoi que soit d'autre plutôt que musicien. Malick s'y intéresse en tant qu'être humains et non en tant que musicien. La scène musicale, le milieu musical n'y est qu'un décor (assez fascinantcertes). Un prétexte plus aisé offrir les épreuves que vont rencontrer les personnages.

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Re: La séquence du spectateur - TOPIC CINEMA

Messagede Hugues le 14 Mar 2017, 18:28

Song to Song est un film sur les vies manquées ou entraperçues, mais non saisies, aveuglé par le quotidien.
Mais non en tant que regret, non en tant que nostalgie. Mais en tant que lumière pour éclairer sa vie.
Un film sur les aubes, les aurores qui éclairent la vie, même quand elles portent une douleur en elles.

Le quotidien se manifeste ici par l'ambition, la réussite, les plaisirs immédiats.

Le plus émouvant sans doute dans le film, c'est que d'une certaine manière ce discours quitte presque complètement les mots.. ce n'est plus discrètement et habilement suggéré derrière quelque pensée en surface naïve d'une voix off, ici très prosaïque*.. Non, tout est dit à travers la forme... (Bon Silverwitch, non le style de prise de vue n'a pas changé.. c'est qu'il aurait fallu remonter il y a plusieurs années pour cela) Par forme j'entends ici le montage...

Je ne suis pas historien du cinéma, je me trompe peut-être mais à mon sens, le montage de ce film est quelque chose de tout à fait inédit. Toi qui entre en ce film, abandonne ici toute idée de chronologie. Le montage est tout entier porté par sa course endiablée (c'est qu'il y a souvent du rock aux oreilles) vers son plan final, vers l'évidence et l'essentiel de ce plan final. Un plan qui raconte une aube, une aurore. Et qui est à la fois un deuil.

Tout le film cherche cet essentiel, comme un esprit étranger au monde qui ferait l'expérience désordonnée de l'existence et de l'âme. Sautant de temps en temps, d'âme en âme (from Soul to Soul). Les débuts sont des fins et les fins sont des milieux. Les milieux sont des début. Etc.. Il bégaie sur certains instants, ou plutôt ce qui semble des répétitions ne l'est pas, c'est un déploiement de l'instant sur tout le film, car c'est l'instant d'avant ou d'après qui ressurgit.

Il a parfois été écrit que le cinéaste texan défrichait un nouveau langage cinématographique (je l'avoue, moi aussi, j'ai été coupable). Mais ces mots apparaissent bien exagéré poru les films qu'il qualifiait quand finalement c'est celui-ci, guidé par le seul sentiment plutôt que le temps qui apparait comme une réalisation unique. Non parce que le cinéaste aurait une ambition demesurée, mais simplement parce qu'au contraire, en toute humilité, ne parvient pas sur ces derniers récits à s'exprimer d'une autre manière.

Paradoxalement, peut-être parce que les personnages suscitent plus d'empathie chez le spectateur que les deux précédents films, il est possible que ce film en dépit d'une forme plus complexe, singulière, fracturée que jamais, soit un peu mieux accueilli.
En revanche, toute forme de popularité est inimaginable: des films comme Le Nouveau Monde ou L'Arbre de Vie furent à leur niveau populaire parce qu'ils étaient accessible par leur forme (même si alors ça n'était pas ce qu'on écrivait alors.. mais rétrospectivement..).
Ici c'est un puzzle, un kaleidoscope génial... une chanson d'instants et de pensées qui riment.

Et qui pourtant nous raconte intelligiblement l'enchevêtrement de 4 vies (voire 6).

Hugues
*: Mais peut-être les mots m'ont échappé. Gentiment la projection avait vu son volume monté pour mieux accueillir une connaissance, qui est malentendant, en l'absence de tout sous-titrage. Or le souffle présent dans les murmures des voix-off, à haut volume, les rend moins intelligibles.
Hugues
 

Re: La séquence du spectateur - TOPIC CINEMA

Messagede von Rauffenstein le 14 Mar 2017, 18:38

Qu'est-ce qui sort demain ?
Le fascisme au fait, c'était pas déjà l'histoire d'un mec en marche qui fascinait les foules avec son culte de la personnalité ?
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Re: La séquence du spectateur - TOPIC CINEMA

Messagede Hugues le 14 Mar 2017, 18:54

von Rauffenstein a écrit:Qu'est-ce qui sort demain ?



- L'EMBARRAS DU CHOIX de Eric Lavaine
- CHACUN SA VIE de Claude Lelouch
- THE LOST CITY OF Z de James Gray
- L'AUTRE COTE DE L'ESPOIR de Aki Kaurismaki
- GRAVE de Julia Ducournau
- 1:54 de Yan England
- TOMBE DU CIEL de Wissam Charaf
- ZOOLOGIE de Ivan I. Tverdovsky
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- BIENVENUE A MADAGASCAR de Franssou Prenant
- MATE-ME POR FAVOR de Anita Rocha Da Silveira
- EL SONADOR - THE DREAMER de Adrian Saba
- VENENEUSES de Jean-Pierre Mocky

ainsi que quelques reprises.

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