Le salon francophone est dédié aux sujets n'ayant pas de lien avec la F1 ni autres sports mécaniques. C'est un salon pour se détendre en refaisant le monde.
Hugues a écrit:Penses-tu que l'intérêt de Man on the moon (celui là on ne me dira pas qu'il est pas bon) ou de Amadeus (oui je sais pas parfait je sais madame !) est d'être fidèle à la vie des personnages réels ( et pour tout te dire le second ne l'est pas et le premier, sans doute non plus). Idem pour Andreï Roublev, Sayat Nova, La Passion de Jeanne d'Arc, Ben Hur, Jesse James, Vers sa destinée (Abraham Lincoln) etc...
Article débile. En Guerre est un film militant, qui n'est ni moche ni chiant. Encore faudrait-il savoir ce qu'on entend par moche et chiant : si ça veut dire que ça n'est pas un carnaval de CGI et de super-héros qui se tapent sur la tête, alors il y a un paquet de (bons) films qui sont moches et chiants.
Si j'avais souvent répété que je désirais mourir dans mon lit, ce que je voulais vraiment dire par là, c'est que je voulais me faire marcher dessus par un éléphant pendant que je ferais l'amour.Les Fusils d'Avalon, Roger Zelazny.
Trois Visages de Jafar Panahi Prix du scénario au festival de Cannes.
Texte caché : cliquez sur le cadre pour l'afficher
Hugues a écrit:Autre très grand film et autre favori:
3 Visages(Se Rokh - سه رخ - lit. Trois apparences, trois visages) de Jafar Panahi
Bien mieux que le primé berlinois assez à tort Taxi Téhéran qui était loin d'être le meilleur film de son auteur, le film explore les mêmes thèmes.
Qu'est-ce qu'on est en train de voir? Qu'est-ce qu'un film ?
Mais à travers une comédie surprenamment drôle constellée de non-sens. Qui a réussi à ravi absolument tout le monde, même des Youtubers incultes pro Avengers et DC Comics.
Bande-annonce internationale - Sous-titrée en anglais
Une célèbre actrice iranienne reçoit la troublante vidéo d’une jeune fille implorant son aide pour échapper à sa famille conservatrice... Elle demande alors à son ami, le réalisateur Jafar Panahi, de l’aider à comprendre s’il s’agit d’une manipulation. Ensemble, ils prennent la route en direction du village de la jeune fille, dans les montagnes reculées du Nord-Ouest où les traditions ancestrales continuent de dicter la vie locale.
Le film tout juste arrivé en France sort le 6 juin. Et n'a pas encore de bande-annonce française si près de la sortie Par contre il a déjà une affiche.[spoiler](On ne change pas une formule qui gagne, affiche dessinée comme la dernière fois)
Je pense que les français qui s'occupent du film en France comme à l'international (et je parle aussi de la production, car c'est aussi une coproduction franco-iranienne) ont grande confiance en un prix et compte là dessus pour compenser le retard de promotion.
Hugues
Parue depuis, mais pas différente...
Bande-annonce française
Et affiche mise à jour:
Et le dernier film de l'existence de Vittorio Taviani et donc du duo Taviani:
Una Questione Privata
Hugues a écrit:
Texte caché : cliquez sur le cadre pour l'afficher
Leur dernier film ensemble (car Paolo continuera certainement si on lui prête vie) sortira en France le 6 juin prochain.
Una Questione Privata, adaptation du roman éponyme, sorti en France sous le nom Une affaire personnelle. Le film est sorti en Italie au milieu de l'automne. Et avait été dévoilé 2 mois plus tôt à Toronto (pourquoi Venise s'était refusé à eux...). C'est une coproduction, à fond majoritairement français.
En attendant la bande-annonce française que je suis en train de transcoder...
Bande-annonce italienne
"La guerre la plus féroce est celle que nous combattons en nous"
(Ca donne envie.)
Hugues a écrit:En français:
Una Questione Privata - Bande-annonce VOST
Comme quoi à quelques changement près, semblant mineurs, une bande-annonce peut être bien inférieure, peut perdre du souffle... Mais au moins elle a le mérite d'être plus compréhensible puisque sous-titrée.
Texte caché : cliquez sur le cadre pour l'afficher
La date dans la bande-annonce (13 juin) est contradictoire avec le reste de la documentation disponible (6 juin). Quelle est la plus récente ?..
Puisque sort dans quelques courtes heures au Japon (et peut-être est-ce déjà le cas si il y eut des séances de minuit) la première Palme d'Or depuis 21 ans de la nation de l'origine du soleil, je me suis dit qu'il serait heureux de partager ici la manière dont le film a été promu au Japon depuis la Palme, puisque, le film devait sortir ce vendredi qui vient depuis longtemps et la promotion avait déjà commencé, quand l'heureuse nouvelle est survenue et a changé le destin du film.
Extrait, mis en ligne le jour de la Palme d'Or, le 19 mai, mais quelques heures auparavant
Publicité télévisée de 7 secondes (jeudi 23 mai)
Publicité télévisée et web de 15 secondes (vendredi 24 mai)
Nouvelle bande-annonce cinéma "Palme d'Or" 1'48" (lundi 27 mai)
Extrait et bande-annonce courte "Palme d'Or" (jeudi 30 mai)
Publicité télévisée et web de 15 secondes (dimanche 3 juin)
Publicité télévisée et web de 15 secondes (dimanche 3 juin)
Extrait et bande-annonce courte "Palme d'Or" (jeudi 7 juin)
Il est intéressant de noter que depuis plusieurs mois, la promotion du film n'a cessé d'identifier le cinéaste non seulement à Tel père, tel fils, ce qui est bien compréhensible, mais aussi, non pas à Notre petite soeur, qui avait connu un succès si grand au Japon (et une myriade de prix nationaux et asiatiques tout à fait mérités,) mais à The Third Murder, chose plus étonnante puisque le film est mal aimé à l'étranger... mais il faut croire qu'il a été fort apprécié au Japon (en entrée pour The Third Murder, si elles sont un peu moins de trois fois plus modestes que Tel père, tel fils, qui fut un immense et indépassable succès, elles avaient fait jeu égal avec Notre petite soeur ) Enfin j'ai dit indépassable. Je crois que c'était indépassable jusqu'à ce vendredi.
Et puis j'oubliais, mais c'est une habitude japonaise, surtout quand les chaînes de télévision sont coproductrice: le film a vu la diffusion d'un making of à la télévision le samedi 26 mai. A la différence près que, sans doute, la diffusion a certainement été avancée et suscité bien plus d'attention que d'ordinaire..
Allez pour infos, j'ai vu deux très bons fims sur NetFlix : - Pieles : très dérangant, mais profond - Swiss army man : Une très bonne comédie très décalée.
Si j'avais souvent répété que je désirais mourir dans mon lit, ce que je voulais vraiment dire par là, c'est que je voulais me faire marcher dessus par un éléphant pendant que je ferais l'amour.Les Fusils d'Avalon, Roger Zelazny.
Oui, alors j'ai lu vite fait une interview de Chazelle, qui disait en gros que c'était pas vraiment un biopic et qu'il fallait surtout pas s'inquiéter y avait de longues séquences avec plein d'action.
sheon a écrit:Bon bah j'ai vu L'homme qui tua Don Quichotte, il n'y avait pas la mention juridique au début du film. Comme prévu, ce n'est pas à la hauteur des attentes, même si ça n'est pas honteux. Disons que ça manquait un peu de la folie habituelle de Gilliam, globalement le récit hésite trop entre le réaliste et le merveilleux et du coup a le cul entre deux chaises jusqu'au bout.
Je n'ai pas encore vu le film, pas le temps d'aller au cinéma en ce moment, mais si le film est un peu raté, ce sera d'autant plus rageant que cette hésitation entre le réaliste (le trivial, le prosaïque, le bas) et le merveilleux (fantaisie, imagination, rêve, hauteur) est une dimension essentielle au roman. Comme la plupart des grands romans (et l'on peut dire que c'est presque le roman des romans, l'un des plus grands romans), il est à peu près impossible à adapter sans perdre l'essentiel en route.
Un peu raté n'est pas le mot.
Moi je dirais honorable.
Et au contraire de ce qui est salué d'ordinaire sur le film, à savoir la fin du film (enfin le dernier chapitre du film, avant l'épilogue)... J'ai trouvé justement que c'est à ce moment là que le film n'est pas à la hauteur, il essaie d'en mettre plein la vue et c'est pourtant là qu'on voit toutes ses faiblesses (peut-être parce que les moyens plus limités se révèlent, ou que les espaces plus limités pèsent sur le film) Il n'y avait pas besoin de ce feu d'artifice de costume final... L'imaginaire n'a pas besoin qu'on l'illustre de manière moins nuancée que ce que Gilliam faisait jusqu'à ce dernier chapitre.. L'équilibre était juste, et puis ce dernier chapitre (sans être honteux) est maladroit quand même.
Donc le film est à la hauteur de ce qu'il devait être (sans être génial non plus) durant 80 ou 85% du film.
Et en même temps, tout de même, l'épilogue, qui relève le niveau du dernier chapitre, il faut s'en plaindre un peu, car elle tient un peu du surlignage: ce qui y est sous-entendu, on l'avait déjà fort bien compris avant (et avant même le dernier chapitre maladroit)..
Ce n'est pas un film parfait, mais c'est sans doute bien meilleur que la vaste majorité de la production cinématographique.
Hugues
Tant pis si c'est un peu hors sujet. (Edit: mais à bien y réfléchir, en fait non..) Cela vaut bien d'être connu, si jamais vous ne connaissiez pas l'oeuvre de Jacques Ibert (je sais bien que certains connaissent):
Silverwitch a écrit:par contre j'irai voir le nouveau "Predator", certainement plus original et plus marrant. Je le dis, c'est comme ça et puis c'est tout.
On le sentait venir... Succès incroyable depuis vendredi au Japon de Une affaire de famille(万引き家族 - Manbiki kazoku, littéralement 'La famille des vols à l'étalage'). Le film devance Deadpool 2 sorti tardivement au Japon, quelques jours auparavant.
En trois jours, 4,04 millions de dollars. Et au total en comptant les deux jours d'avant-première dans certains cinéma, le film en est à plus de 7 millions de dollars de tickets de cinéma.
Hugues
Edit: Apparemment les 4,04 millions sont sur samedi+dimanche et non sur vendredi+samedi+dimanche. Et le film fait plus d'entrées (+21% en entrées, +7% en yens) que LaLaLand sorti dans un nombre similaire de cinéma à quelques jours des Oscars 2017 (en somme dans des conditions similaires), ce qui laisse envisager que Tel père, tel fils sera dépassé. Edit2: Au festival de Shanghai, pour la première chinoise du film, les quelques milliers de tickets (c'est un festival ouvert au public) sont partis en 20 secondes.
Silverwitch a écrit:par contre j'irai voir le nouveau "Predator", certainement plus original et plus marrant. Je le dis, c'est comme ça et puis c'est tout.
Moui hein bon...
Hugues (coup bas)
J'ai hâte !
Il ne sert à rien d’éprouver les plus beaux sentiments si l’on ne parvient pas à les communiquer.
Silverwitch a écrit:par contre j'irai voir le nouveau "Predator", certainement plus original et plus marrant. Je le dis, c'est comme ça et puis c'est tout.
Témoignage que c'est un film qui a un certain potentiel commercial, l'ultime film des frères Taviani (qui n'est par ailleurs ni un petit film ni un film mineur d'ailleurs, mais ce n'est pas ainsi qu'on le démontre), Una Questione Privata, en salle depuis mercredi dernier. Amazon, dont un des responsables visiblement a vu le film en France au moment de sa sortie française (alors que le film a été dévoilé à l'automne dernier), vient auprès de la coproduction française d'acquérir les droits du d'exploitation en salle du film pour les Etats-Unis, le Royaume Uni et l'Inde.
Hugues
(Edit: c'est rédigé/posté avant d'avoir vu les bêtises des autres )
Ouais_supère a écrit:La bande-annonce est pourrie, mais il semble y avoir un personnage principal assez intéressant.
Et plein de personnages secondaires sympas, une intrigue classique et quelques nouveautés. C'est quand même mieux que Alien contre Predator ou que Superman contre Wonderwoman et les Tortues machin.
Il ne sert à rien d’éprouver les plus beaux sentiments si l’on ne parvient pas à les communiquer.
Ouais_supère a écrit:La bande-annonce est pourrie, mais il semble y avoir un personnage principal assez intéressant.
Et plein de personnages secondaires sympas, une intrigue classique et quelques nouveautés. C'est quand même mieux que Alien contre Predator ou que Superman contre Wonderwoman et les Tortues machin.
Il ne sert à rien d’éprouver les plus beaux sentiments si l’on ne parvient pas à les communiquer.
Hugues a écrit:Tu peux garder le 3 et le 7. Le reste fera de bonne cales de meuble ?
Hugues
Et toi, Silver ? même avis que Hugues ? rien d'autres à sauver parmi ces 10 films ?
Tu peux voir le film de Paul Verhoeven (1), pour son ton ambigu (ou douteux), Les Ogres (2) pour les acteurs (et l'ambiance), le Jarmusch (4) pour l'ambiance (et les acteurs), voire si tu veux du mélo, Manchester by the Sea de Kenneth Lonergan (9). Pour le reste, je partage et redouble les recommandations de Hugues.
Il ne sert à rien d’éprouver les plus beaux sentiments si l’on ne parvient pas à les communiquer.
Ouais_supère a écrit:La bande-annonce est pourrie, mais il semble y avoir un personnage principal assez intéressant.
Et plein de personnages secondaires sympas, une intrigue classique et quelques nouveautés. C'est quand même mieux que Alien contre Predator ou que Superman contre Wonderwoman et les Tortues machin.
Hugues a écrit:Tu peux garder le 3 et le 7. Le reste fera de bonne cales de meuble ?
Hugues
Et toi, Silver ? même avis que Hugues ? rien d'autres à sauver parmi ces 10 films ?
Tu peux voir le film de Paul Verhoeven (1), pour son ton ambigu (ou douteux), Les Ogres (2) pour les acteurs (et l'ambiance), le Jarmusch (4) pour l'ambiance (et les acteurs), voire si tu veux du mélo, Manchester by the Sea de Kenneth Lonergan (9). Pour le reste, je partage et redouble les recommandations de Hugues.
Merci. je suis quand même passé de 2 à 5 films regardables ! (Tant pis pour mes meubles)
la démocratie et la souveraineté nationale sont comme l’avers et le revers d’une même médaille.
Comme je ne raconte point n'importe quoi: les nouvelles que j'énonçais dès lundi pour Une affaire de famille(万引き家族 - Manbiki kazoku, littéralement 'La famille des vols à l'étalage') sont arrivées un peu tardivement en France:
Tout ce qui est évoqué dans l'article: - le fait que le film a dépassé le milliards de yen de recette (850.000 spectateurs) - et que c'est de toute l'année écoulée (depuis juin 2017) cette année hors animation le film japonais qui a le plus vite atteint ce milliard de recette. est en fait en date de mardi
Car ce jeudi, ça n'est pas dit là, dès le cours de la matinée japonaise, le film a dépassé le million de spectateurs en salle, moins d'une semaine après sa sortie.
Et en compétition au festival de Sydney qui s'achève dimanche, le film, montré mardi*, semble désormais le favori pour le Sydney Film Prize (Prix du Film de Sydney). Tout dépendra si le jury trouve quelque ennui à n'avoir pas un palmarès différent du très récent Cannes ou non...
Hugues *: il y sera remontré dimanche, et même après la fin du festival, mardi prochain
Et à cette occasion du festival de Sydney, je découvre qu'après la bande-annonce japonaise et la bande-annonce japonaise internationalisée en anglais, a été créée par la coproduction française une toute différente bande-annonce internationale (qui pourrait bien se retrouver comme bande-annonce française, ou pas, le distributeur français aimant faire les siennes propres).
Et alors que je suggérais de ne point regarder la version anglaise de la bande-annonce japonaise tant elle était divulgâcheuse (sans sous-titre, elle ne révélait rien heureusement, ou pas grand chose)..
Texte caché : cliquez sur le cadre pour l'afficher
Bande-annonce japonaise
Comme traditionnellement, elle a aussi été publiée par l'équipe japonaise sous-titrée en anglais (et sans les incrustations)... Mais à vrai dire je la déconseille... C'est que autant sans traduction, le film garde un peu de son mystère, autant sous-titrée, la bande-annonce japonaise est trop révélatrice du film (même si c'est le voyage qui compte et non la destination).. Et je présume que la bande-annonce française éludera bien plus les choses... Ne la regardez pas (enfin je vous aurai prévenu en tout cas) : Texte caché : cliquez sur le cadre pour l'afficher
Bande-annonce internationale
Celle-ci en revanche vous pouvez la regarder à plaisir, elle n'évente rien... Et en plus, au contraire des ficelles japonaises de bande-annonce (simplification et grosses ficelles dramatiques) qui trahissent les nuances des films, celle-ci est extrêmement fidèle à la nature même du film, et à ce qui fait sa grandeur.
En somme c'est à cette heure la meilleure bande-annonce qui soit du film.
Bande-annonce internationale - Une affaire de famille (Shoplifters - 万引き家族 - Manbiki kazoku, littéralement 'La famille des vols à l'étalage')
Et pour autant vous ne saurez pas (de toute façon, même en vous divulgachant le film via la bande-annonce japonaise anglicisée, vous ne le sauriez pas vraiment non plus, mais vous vous le serez divulgâché quand même) pourquoi à Sydney quelqu'un écrivait à raison ces cinq derniers mots dans son tweet:
J'ai été notifié de la sortie cette semaine de la version restaurée de 2001: A space odyssey. Normalement, les meilleurs conditions sont donc réunies pour le découvrir, le revoir ou enfin l'apprécier...
C'est ce à quoi été consacré mon message perdu. Qui j'espère donnait vraiment envie de voir le film. Mais qui ne perd rien pour attendre.
Et qui voulait signifier, pour résumer en quelques mots que c'était à la fois la meilleure manière dont vous le verrez (même si vous l'avez vu en 1968, car les copies étaient industrialisées et sans grand respect du tirage original.. quand aux version numériques récentes, elles étaient fort éloignée de l'original, ce qui est un peu inquiétant pour la réputation de Warner) Et en même temps que le numérique (je peux en témoigner, j'ai eu l'occasion de comparer cela ces dernières semaines), malgré des gammes dynamiques améliorées permises par la technique la plus récent, n'arrive toujours pas à reproduire entièrement la variété de tons du film en regard de ce qu'avaient captés optiquement, et déterminés, choisis Geoffrey Unsworth et John Alcott, en compagnie de Stanley Kubrick
C'est un bref résumé, mon message qui arrivera c'est promis était bien plus détaillés que cela. (Même si je viens d'en reprendre une expression).
Vous le lirez comme si vous ne m'aviez pas lu ici hein.
Ainsi que je vous l'avais soufflé, même si des référés avaient été perdus (dans le sens où il n'avaient empêchés ni les projections en festival, ni la sortie du film), le dossier semblait fortement en faveur de Paulo Branco dans le litige qui l'opposait à Terry Gilliam...
On peut s'interroger maintenant pourquoi un visa a été délivré alors que les droits d'exploitation du film n'était pas clairement établis. De là à penser que c'est effectivement une intervention politique.
Dervi a écrit:J'ai été notifié de la sortie cette semaine de la version restaurée de 2001: A space odyssey. Normalement, les meilleurs conditions sont donc réunies pour le découvrir, le revoir ou enfin l'apprécier...
Eh bien je l'ai revu et j'ai toujours l'impression de voir un film qui me dépasse autant que l'univers qui m'entoure.
Ce film est souvent réduit à l'épisode de Hal, pourtant c'est toujours la première partie que j'apprécie le plus. L'aube de l'humanité, puis ces valses de vaisseau et puis et puis et puis, ce stylo... Il flotte, puis une hôtesse arrive dans la cabine des passagers, il est alors flou au premier plan, l'hôtesse est nette au second, elle s'approche maladroitement sous l'effet de l'apesanteur et petit à petit, la caméra faisant la mise au point sur l'hôtesse, le stylo devient de plus en plus nette jusqu'à ce que les doigts de l'hôtesse s'emparent délicatement de ce stylo devenu complètement net...
Arrive ensuite l'épisode Hal qui met l'homme à rude épreuve avant de poursuivre sur la séquence finale qui remet en perspective les différents épisodes de ce film. J'en ressors avec un vertige vertigineux !
Ce qui est encore plus vertigineux c'est qu'il n'y a ni baisers, ni scene de baise, ni violence gratuite, ni yeux de merlan frit, ni divorce, ni homosexuels, ni enfants, ni fesse ni larmes. On en reste sur le cul. C'était donc possible en 1969, de faire des films puissants, ambitieux, à gros budget, à grand public, rentables, où, de l'intellectuel germanopratin le plus sectaire à l'analphabète le plus rustre, personne ne s'ennuie jamais une seconde, et ceci sans la moindre concession au sentimentalisme ! Quand on racontera ça à nos petits enfants, ils ne voudront pas le croire.
Cortese a écrit:Ce qui est encore plus vertigineux c'est qu'il n'y a ni baisers, ni scene de baise, ni violence gratuite, ni yeux de merlan frit, ni divorce, ni homosexuels, ni enfants, ni fesse ni larmes. On en reste sur le cul. C'était donc possible en 1969, de faire des films puissants, ambitieux, à gros budget, à grand public, rentables, où, de l'intellectuel germanopratin le plus sectaire à l'analphabète le plus rustre, personne ne s'ennuie jamais une seconde, et ceci sans la moindre concession au sentimentalisme ! Quand on racontera ça à nos petits enfants, ils ne voudront pas le croire.
Et pourtant, le mal était déjà là, tapi dans l'ombre : "69 Année érotique", chantait alors le suppôt variétoche de la médiocrité envahissante...
"c'est quoi le blues". Toujours les mêmes histoires, celles qui font vaciller les mondes et les empires. John Lee Hooker
Cortese a écrit:Ce qui est encore plus vertigineux c'est qu'il n'y a ni baisers, ni scene de baise, ni violence gratuite, ni yeux de merlan frit, ni divorce, ni homosexuels, ni enfants, ni fesse ni larmes. On en reste sur le cul. C'était donc possible en 1969, de faire des films puissants, ambitieux, à gros budget, à grand public, rentables, où, de l'intellectuel germanopratin le plus sectaire à l'analphabète le plus rustre, personne ne s'ennuie jamais une seconde, et ceci sans la moindre concession au sentimentalisme ! Quand on racontera ça à nos petits enfants, ils ne voudront pas le croire.
Et pourtant, le mal était déjà là, tapi dans l'ombre : "69 Année érotique", chantait alors le suppôt variétoche de la médiocrité envahissante...
On peut ne pas aimer Gainsbourg.... pour beaucoup de raisons , inutile d’être grossier.
C'est vrai que "69, année éwotique" susurré par une Anglaise caricaturale aussi dinde que sensuelle, c'est de la dentelle de Bruges. Euh c'était pas Bardot, la bien nommée amie des ânes ?
Cortese a écrit:C'est vrai que "69, année éwotique" susurré par une Anglaise caricaturale aussi dinde que sensuelle, c'est de la dentelle de Bruges. Euh c'était pas Bardot, la bien nommée amie des ânes ?
Non, pas Brigitte Baudet, mais l'autre là... j'ai oublié son nom, ça fait 3 siècles qu'elle vit à Pawis et elle traîne toujours son accent vulgaire comme une fatale "...." (bon, je censure, passque là, c'est trop méchant... ! )
"c'est quoi le blues". Toujours les mêmes histoires, celles qui font vaciller les mondes et les empires. John Lee Hooker
Cortese a écrit:C'est vrai que "69, année éwotique" susurré par une Anglaise caricaturale aussi dinde que sensuelle, c'est de la dentelle de Bruges. Euh c'était pas Bardot, la bien nommée amie des ânes ?
Non, pas Brigitte Baudet, mais l'autre là... j'ai oublié son nom, ça fait 3 siècles qu'elle vit à Pawis et elle traîne toujours son accent vulgaire comme une fatale "...." (bon, je censure, passque là, c'est trop méchant... ! )
Jane Birkin pignouf...
scc THE ITALIAN GUY... "...elles donnent beaucoup de lait vos chèvres mon brave? Les blanches donnent beaucoup de lait...et les noirrres aussi..."