La séquence du spectateur - TOPIC CINEMA

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Re: La séquence du spectateur - TOPIC CINEMA

Messagede Waddle le 12 Juil 2017, 17:02

Hugues a écrit:Déjà évoqué:

Nous avons donc un paradoxe vivant: un film qui suscite toute une variété de réaction: des gens étrangers aux derniers films ou même des réfractaires au cinéaste tout court, qui encensent le film, des enthousiastes du cinéaste qui voient l'imperfection du film (parfois jusqu'à une grande sévérité), et évidemment les deux inverses aussi mais à moindre titre (des réfractaires qui restent réfractaires et des enthousiastes qui restent enthousiastes)


Sans compter qu'au vu des arguments, ça ne mérite pas un instant l'attention Waddle, tu fais vraiment trop d'honneur au sieur Neuhoff que d'accorder de l'importance à ce qu'il écrit...

Tu le saurais Waddle si tu avais jeté un oeil au deux précédents que l'argument "depuis deux ou trois films" est absurde (comme le reste donc du texte).
Et du coup tu te dirais toi même "oh mais pas encore vu le dernier, mais les arguments qui débutent ce texte sont absurdes" (tout autant que je rejette en partie pour les mêmes raisons quelques uns des textes que j'ai cités)

Hugues

Je ne leur accorde pas une importance particulière et je ne fais pas miens les arguments écrits dans ce résumé du Figaro. J'étais juste étonné de ce massacre en règle. Ça ne m'empêchera pas de le voir.
"La citoyenneté réduite au droit du sang consiste à dire que la République est génétique et non pas spirituelle", Waddle, 2013.

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Re: La séquence du spectateur - TOPIC CINEMA

Messagede Marlaga le 13 Juil 2017, 00:11

Waddle a écrit:Tiens, Song to Song se fait massacrer par le Figaro qui le traite de nanar:

http://www.lefigaro.fr/cinema/2017/07/1 ... emaine.php

● Song to Song, drame de Terrence Malick, 2h08.

Song to Song raconte les péripéties d'un triangle amoureux destructeur dans lequel s'écharpent Ryan Gosling, Michael Fassbender et Rooney Mara. Entre esthétique au rabais et occupation frénétique du vide, Terrence Malick loupe sa cible. À force de se cacher, le réalisateur risquait de voir quelqu'un usurper son identité. C'est chose faite. Depuis deux ou trois films, un imposteur se fait passer pour lui. Il connaît l'œuvre, mais n'en a retenu que les défauts. Malick refusant d'apparaître en public, la supercherie a des chances de durer. Une certaine critique se laisse avoir. Nul ne réussira à nous persuader que le vrai Malick a réalisé Song to Song. La parodie saute aux yeux.
Quelle tristesse! Comment se réjouir d'assister au déclin d'un génie? Malick est devenu ce raseur qui pérore, accoudé au manteau de la cheminée. Il assène des évidences d'un ton docte et profond. Il filme de trop haut pour transmettre la moindre émotion. Son étrange fascination pour les piscines, son goût des penthouses dominant la ville se concevraient chez un agent immobilier.


Tu aurais pu mettre la suite de l'article qui parle du 2e nanar de la semaine : "on the milky Road", il était très drôle :D
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Re: La séquence du spectateur - TOPIC CINEMA

Messagede Hugues le 13 Juil 2017, 11:25

Arte Journal hier soir:

2'40"   Compatible plein écran


Ca doit être la première fois depuis 6 ans ou même 11...

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Re: La séquence du spectateur - TOPIC CINEMA

Messagede sheon le 14 Juil 2017, 22:20

Aïe aïe aïe...
Terrence Malick commence à radoter dangereusement. Song to song ressemble à un assemblage de scènes coupées de Knight of Cups avec des acteurs différents. Pourtant, il était clair qu'avec Knight of Cups, il était arrivé au bout du bout du style débuté avec The Tree of Life, mais cela ne l'a pas dissuadé à poursuivre dans cette voie qui semble pourtant sans issue. Voix off, fish eye (avec parfois (rarement, quand même) un rendu dégueulasse qui distord les acteurs), qui suis-je ?, ai-je raté ma vie ?, j'ai une âme, jeux sur la plage, dans des appartements luxueux ou dans une piscine... Ça ne raconte rien, ou tout du moins rien de plus que ce que racontait déjà Knight of Cups.
D'ailleurs, en passant, il faut vraiment qu'il laisse tomber la voix off. C'était déjà le point négatif de Voyage of Time, là ça devient carrément un handicap. J'en suis à me demander si j'irai voir le suivant :?
Si j'avais souvent répété que je désirais mourir dans mon lit, ce que je voulais vraiment dire par là, c'est que je voulais me faire marcher dessus par un éléphant pendant que je ferais l'amour. Les Fusils d'Avalon, Roger Zelazny.
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Messagede heow le 14 Juil 2017, 23:11

Hérétique.
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Re: La séquence du spectateur - TOPIC CINEMA

Messagede sheon le 14 Juil 2017, 23:20

:D
J'y suis allé avec un pote (bien plus cinéphile que moi), et il a dit exactement la même chose en sortant de la séance. :?
Si j'avais souvent répété que je désirais mourir dans mon lit, ce que je voulais vraiment dire par là, c'est que je voulais me faire marcher dessus par un éléphant pendant que je ferais l'amour. Les Fusils d'Avalon, Roger Zelazny.
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Messagede Hugues le 15 Juil 2017, 03:01

Si c'est le même "cinéphile" que celui-là..

Texte caché : cliquez sur le cadre pour l'afficher


tout s'explique...

Plus sérieusement, je vais te reprocher de la fainéantise sheon...
Ou un manque d'humilité.

Ce que je veux dire par là et c'est ce que j'ai écrit par ailleurs au sujet de quelque critique, c'est que le propos n'est pas si naïf qu'il y parait. Et le rejeter par essence, c'est l'erreur à ne pas faire avec ce cinéaste.
Son propos est pensé bien en amont de ses films. Si les derniers ont été ouverts à porte très large à l'improvisation, le sens même des films est le guide essentiel du tournage (et ayant connaissance des deux montages, extrêmement différents, si différents que la vie des personnages et leur destin en diffère complètement, je peux dire que le propos reste constant)
Confucius dit "quand le sage montre la lune, le fou regarde le doigt". C'est aussi le propos en quelque sorte d'Heidegger.. l'homme plongé dans le monde et le temps est séparé de l'être par le quotidien...
C'est aussi en quelque sorte toi face à la forme que revêt le cinéma Malickien. Tu te laisses distraire par sa forme, et n'est pas disponible à ce qu'elle traduit, cette forme..
Souviens toi du témoignage de heow sur deux visions opposées du Nouveau Monde.

Et moi aussi: pour tout dire il y a un mois, si j'avais du parler du film, j'aurais dit qu'il était mineur (j'avais pourtant déjà à ce moment là pourtant plus que ta seule vision du film - mais mineur en même temps ça n'est pas tout de même ton "raconte rien")
Un mois plus tard, d'autres visions plus tard, je commence à comprendre quelques connaissances au delà des frontières françaises qui le portent en haute estime après une première vision déçue.
Le film est désormais extrêmement fluide, et mieux, intelligent et brillant. Je ne vais pas développer, avant quelques jours, sinon ça privera d'une découverte libre. J'ai longtemps pensé par exemple que l'intervention de Cate Blanchett et de Berenice Marlohe étaient tout à fait inutiles et ne relevait que d'affaires de génériques (surtout Cate Blanchett, on ne va quand même pas dire que Berenice Marlohe a une carrière..). C'est une grosse erreur de ma part d'avoir songé ça, en fait il y a beaucoup de suggéré qui porte à travers ces scènes le propos même du film.

Donc, non, ce n'est pas un radotage, tu le verras.. (sur la forme, en partie c'est un radotage, mais est-ce que cela peut être différent quand le film est tourné quelques semaines avant Le Cavalier de Coupe et quelques semaines après.. ce qui a été fait voilà cinq ans est impossible à changer ensuite même si l'on voulait s'en éloigner (et entre les deux versions du montage, le film s'éloigne grandement de Knight of Cups, c'était une volonté mais qui a ses limites qu'il a été tourné sous une certaine forme, inchangeable [on est pas à Hollywood, on fait pas des reshoots hein].. )

Donc, pour ton "ça ne raconte rien"...Tu repasseras.
J'imagine aussi que Au hasard Balthazar, ça ne raconte rien.
Et la Divine Comédie, à la première lecture, ça ne veut rien dire non ? (On pourrait dire aussi le poème de Parménide) Mais alors pourquoi cela a trouvé la postérité.. peut-être parce que cela signifie quelque chose, si l'on veut bien s'y pencher. Tout comme Heidegger...

( Et qu'en revanche Il était une fois dans l'Ouest raconte quelque chose (en fait non hein évidemment :twisted: ) )

Ca ne raconterait rien de plus que ce que racontait déjà Knight of Cups (film qui, grandit à mon sens en un film immense et qui va connaître de tous les films Malickien certainement la plus grande réhabilitation)?
Encore moins..

Enfin, encore une fois, la voix-off est la plus belle chose (avec quelques scènes de baleines et de méduses) de Voyage of Time. Je l'ai montré sur le sujet idoine.

Quand un critique anglais écrivait l'autre jour: "le film va quelque part, je vous conseillerai donc si je pouvais être à vos côté de cesser de vous poser la question si elle survient pendant le film" ou quelque chose comme ça..
C'est vraiment presque mon message.

Sous les dehors volontairement naïf d'une fable, sous les mots d'une totale mise à nue des personnages, sans habit pour la sophistiquer (ils ne sont pas censé avoir de qualité d'expression particulière - en contrepoint, cela ouvre la tentation à prendre de haut ce qui est dit, avec dédain) , il y a une réflexion profonde sur la solitude de l'âme et sur la seule manière de limiter cette solitude. Mais on le verra d'ici quelques temps.

L'autre manière de le découvrir, c'est de faire confiance au cinéaste, ne pas le prendre de haut.. Et donc revoir le film. Si un article plus haut écrivait, que ces films (et l'exemple plus particulièrement évoqué était Le Cavalier de Coupe) se bonifiaient à chaque vision et avaient de nombreuses récompenses à offrir aux plus persistants, ce n'est pas parole en l'air. C'est bel et bien que ces films se déploient peu à peu.. Soit donc parce que le dédain vous en a coupé, soit parce qu'ils sont riches de trop d'information pour un seul regard.


Je sais bien pour finir, que il peut sembler que je sois seul dans un délire, et que la solitude provoquera les moqueries, surtout des plus goguenard, emmené par la fermeture d'esprit (comme si cette situation ne pouvait leur arriver à leur tour...)

Mais moi je peux vous assurer que non. Il y a des choses à voir en ce film. Je les ai vues*, comme d'autres**, et elles valent le voyage, elles valent de persister.
Et comme il y a toute l'éternité pour qu'elles soient vues du regard des hommes, elles le seront.

- You're wrong there, Top. I ' seen another world. Sometimes I think it was just my imagination.
- Well, then you've seen things I never will.


Texte caché : cliquez sur le cadre pour l'afficher


Hugues (qui se couche tard à cause de qui hein :evil: )

*: (très peu initialement, et puis bien tardivement cette fois ci, à mesure de chaque découverte chaque chose s'est parfaitement alignée, changeant la perception complète de tout le film, devenu fluide et en quelque sorte parfait, inchangeable, génial)
**: (et d'autres plus nombreux que ces dernières années... même si ces derniers sont rares à comprendre, et argumenter exactement quelle est l'intelligence du film qu'ils perçoivent sans la situer.. à moins que plus simplement ils aiment, quand ce n'est pas la question posée...)
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Re: La séquence du spectateur - TOPIC CINEMA

Messagede Ouais_supère le 16 Juil 2017, 09:53

Hier, j'ai vu Knight of cups.

Je ne comprends pas tellement comment on pourrait prétendre à en faire un retour pertinent après une seule vision tellement ce film déborde, regorge.

Certes, on arriverait presque à raconter ce qui se passe, en gros, mais le chemin ? Comment rendre compte du chemin ?

Je trouve pas que ce soit un "prêchi-prêcha", il donne à penser, c'est tout, et en cela c'est un film précieux.
C'est un appel, une douce injonction au réveil, à ouvrir les yeux, à voir au delà, à voir dedans, à voir, tout simplement.

Quand bien même le personnage de Rick évolue dans un milieu qui pourrait nous le rendre tout à fait impersonnel et lointain,sa quête (puisque c'est de cela qu'il s'agit) est aussi la nôtre, et tout le reste autour un théâtre d'ombres pas tellement différent du nôtre puisque il ne s'agit que d'ombres.

Dire que j'ai aimé ce film, oui, profondément, mais en rendre compte vraiment, plusieurs visions ne m'y suffiraient pas.
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Re: La séquence du spectateur - TOPIC CINEMA

Messagede sheon le 16 Juil 2017, 11:01

:good
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Re: La séquence du spectateur - TOPIC CINEMA

Messagede Hugues le 16 Juil 2017, 12:03

Image I don’t like to see the birds in the sky
because I miss you.
Because you saw them with me.
Image
— Faye, voix-off, Song to Song, Terrence Malick

Image D'ailleurs, d'habitude, ces journaux je ne pouvais même pas les lire, car le simple geste d'en ouvrir un me rappelait à la fois que j'en accomplissais de semblables quand Albertine vivait, et qu'elle ne vivait plus ; je les laissais retomber sans avoir la force de les déplier jusqu'au bout. Chaque impression évoquait une impression identique mais blessée parce qu'en avait été retranchée l'existence d'Albertine, de sorte que je n'avais jamais le courage de vivre jusqu'au bout ces minutes mutilées. Même, quand peu à peu Albertine cessa d'être présente à ma pensée et toute-puissante sur mon cœur, je souffrais tout d'un coup s'il me fallait, comme au temps où elle était là, entrer dans sa chambre, chercher de la lumière, m'asseoir près du pianola. Divisée en petits dieux familiers, elle habita longtemps la flamme de la bougie, le bouton de la porte, le dossier d'une chaise, et d'autres domaines plus immatériels, comme une nuit d'insomnie ou l'émoi que me donnait la première visite d'une femme qui m'avait plu. Image
Albertine disparue (La fugitive), tome 6 de À la recherche du temps perdu, Marcel Proust, Chapitre Premier (Le chagrin et l’oubli)

("Non mais vraiment faut qu'il arrête la voix off" Sheon, 2017)

Hugues
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Re: La séquence du spectateur - TOPIC CINEMA

Messagede sheon le 16 Juil 2017, 17:20

Hugues a écrit:("Non mais vraiment faut qu'il arrête la voix off" Sheon, 2017)

Oui, j'assume totalement et je le maintiens. Ça devient un gimmick creux, car le message qui passe est le même d'un film à l'autre.
Si j'avais souvent répété que je désirais mourir dans mon lit, ce que je voulais vraiment dire par là, c'est que je voulais me faire marcher dessus par un éléphant pendant que je ferais l'amour. Les Fusils d'Avalon, Roger Zelazny.
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Re: La séquence du spectateur - TOPIC CINEMA

Messagede Dervi le 16 Juil 2017, 17:50

Hugues a écrit:Image D'ailleurs, d'habitude, ces journaux je ne pouvais même pas les lire, car le simple geste d'en ouvrir un me rappelait à la fois que j'en accomplissais de semblables quand Albertine vivait, et qu'elle ne vivait plus ; je les laissais retomber sans avoir la force de les déplier jusqu'au bout. Chaque impression évoquait une impression identique mais blessée parce qu'en avait été retranchée l'existence d'Albertine, de sorte que je n'avais jamais le courage de vivre jusqu'au bout ces minutes mutilées. Même, quand peu à peu Albertine cessa d'être présente à ma pensée et toute-puissante sur mon cœur, je souffrais tout d'un coup s'il me fallait, comme au temps où elle était là, entrer dans sa chambre, chercher de la lumière, m'asseoir près du pianola. Divisée en petits dieux familiers, elle habita longtemps la flamme de la bougie, le bouton de la porte, le dossier d'une chaise, et d'autres domaines plus immatériels, comme une nuit d'insomnie ou l'émoi que me donnait la première visite d'une femme qui m'avait plu. Image
Albertine disparue (La fugitive), tome 6 de À la recherche du temps perdu, Marcel Proust, Chapitre Premier (Le chagrin et l’oubli)


Je n'ai pas encore vu Song to song, mais cet extrait de Proust m'a fait penser à un film que j'adore : Heaven can wait du maître Lubitsch avec la sublime...
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Re: La séquence du spectateur - TOPIC CINEMA

Messagede Hugues le 16 Juil 2017, 18:36

sheon a écrit:
Hugues a écrit:("Non mais vraiment faut qu'il arrête la voix off" Sheon, 2017)

Oui, j'assume totalement et je le maintiens. Ça devient un gimmick creux, car le message qui passe est le même d'un film à l'autre.


Non.
Mais on en parlera en temps voulu.

Et je renouvelle mes invitations: celles que tu devrais te méfier de tirer de telles conclusions définitives après une seule vision.
Je me souviens d'un échange ici voilà 10 ans sur Le Nouveau Monde entre un forumiste et Silverwitch, où s'affrontait deux lectures du film, l'une plus prosaïque, rudimentaire en quelque sorte littérale, l'autre plus philosophique et symbolique. La suite de la filmographie a démontré que celle lecture prosaïque (qui semblait fonctionner sur les deux derniers films d'alors) n'était pas fondée. Tout comme les quelques conseils l'interlocuteur de Silverwitch faisait au cinéaste pour le futur de sa carrière face à un film qu'il jugeait faible. On connaît la suite, et quelle importance (sur sa seule valeur et non évidemment sur une performance de box-office ou autre fait extrasèque) dans l'histoire du cinéma le film a déjà pris depuis .

Dans le même temps, l'opposant de Silverwitch traumatisé est devenu un fan de Nolan, triste destin :oops: (il va m'étrangler)

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Re: La séquence du spectateur - TOPIC CINEMA

Messagede Ouais_supère le 16 Juil 2017, 23:53

Ouais_supère a écrit:Hier, j'ai vu Knight of cups.



Auquel avec le recul je ferai le principal reproche que par contraste, venant de voir La La Land à l'instant, j'ai voulu mourir cent fois.
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Re: La séquence du spectateur - TOPIC CINEMA

Messagede Sylphus le 17 Juil 2017, 21:47

Robert Redford recevra un Lion d'or pour l'ensemble de sa brillante carrière.
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Re: La séquence du spectateur - TOPIC CINEMA

Messagede Hugues le 18 Juil 2017, 16:29

http://www.lavie.fr/culture/cinema/song-to-song-terrence-malick-filme-le-cantique-de-l-ame-et-des-corps-18-07-2017-83655_35.php

Il y a bien plus intéressant dans ce texte que les mots qui suivent, mais, puisqu'il est difficile d'en résumer le pertinent propos par un extrait..
Mais, comment comprendre les critiques acerbes qui, par ailleurs, font parfois l’éloge de films indigents et prétentieux qui manifestement ne concourent pas dans la même catégorie ? Mystère!


Sinon peut-être par ces derniers mots:
Il n’est pas indifférent que l’éclosion de cette veine spirituelle du cinéaste ait coïncidé avec la déstructuration de son récit, comme si Malick devait cacher cette perle pour ne pas la « livrer aux pourceaux » [...]. Elle irrigue pourtant tout Song to Song en lui conférant sa force et sa beauté profonde – que le spectateur doit aller chercher en lui-même –, bon grain inséparable d’une ivraie que le cinéaste a eu la sagesse de ne pas vouloir arracher avant l’heure de la moisson du Ciel.


Hugues
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Re: La séquence du spectateur - TOPIC CINEMA

Messagede Dervi le 18 Juil 2017, 21:14

J'ai vu Song to song et j'ai beaucoup aimé.
Après une première vision qui en mériterait sûrement d'autres, je dirais que c'est une réflexion sur les difficultés de se comprendre soi-même pour "être soi-même" tout simplement. En effet, ce chemin vers soi est contrarié et devient sinueux à mesure que l'ambition, l'argent et plus largement toutes les convoitises amènent l'humain à "paraître", à se trahir lui-même par l'illusion du jeu et à s'aveugler sur son propre chemin jusqu'à se perdre lui-même, presque consciemment.
Ce chemin avec ses détours sous-tend aussi une réflexion sur l'amour.

Voilà ce que je peux en dire en quelques mots.
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Re: La séquence du spectateur - TOPIC CINEMA

Messagede sheon le 20 Juil 2017, 15:33

Baby Driver :good :good
Si j'avais souvent répété que je désirais mourir dans mon lit, ce que je voulais vraiment dire par là, c'est que je voulais me faire marcher dessus par un éléphant pendant que je ferais l'amour. Les Fusils d'Avalon, Roger Zelazny.
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Re: La séquence du spectateur - TOPIC CINEMA

Messagede Hugues le 25 Juil 2017, 13:52

Jeannette, l'enfance de Jeanne d'Arc

téléfilm de Bruno Dumont (qui nous a laissé craindre le pire en mai dernier au vu de sa bande-annonce, et qu'on perdait un peu plus encore le cinéaste), dont il n'était pas forcément prévu qu'il sorte en salle en France (à l'étranger, c'est le cas),
sortira finalement le 6 septembre au cinéma.

Et sera diffusé le 30 aout sur Arte...

Image

Mais alors pourquoi peut-être le voir au cinéma ? (Peut-être... si bien sûr la vision télé n'a pas été un calvaire)
Pour la salle bien sûr, mais aussi parce que ce ne serait pas le même montage.

D'abord on se dit qu'on a peut-être finalement retrouvé Bruno Dumont.
Mais après 30 secondes, qu'en fait non on l'a peut-être définitivement perdu.
Ou pas!

On verra.

Jeannette - L'enfance de Jeanne d'Arc


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Re: La séquence du spectateur - TOPIC CINEMA

Messagede Silverwitch le 25 Juil 2017, 14:23

Dervi a écrit:J'ai vu Song to song


Moi aussi. Malgré Ryan Gosling.
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Re: La séquence du spectateur - TOPIC CINEMA

Messagede Waddle le 25 Juil 2017, 15:10

Silverwitch a écrit:
Dervi a écrit:J'ai vu Song to song


Moi aussi. Malgré Ryan Gosling.

:-D :-D :-D
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Re: La séquence du spectateur - TOPIC CINEMA

Messagede Marlaga le 25 Juil 2017, 15:10

Silverwitch a écrit:
Dervi a écrit:J'ai vu Song to song


Moi aussi. Malgré Ryan Gosling.


Il était assis devant ?
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Re: La séquence du spectateur - TOPIC CINEMA

Messagede Waddle le 25 Juil 2017, 15:11

Silverwitch a écrit:
Dervi a écrit:J'ai vu Song to song


Moi aussi. Malgré Ryan Gosling.

Sinon quelles sont tes impressions donc?
"La citoyenneté réduite au droit du sang consiste à dire que la République est génétique et non pas spirituelle", Waddle, 2013.

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Re: La séquence du spectateur - TOPIC CINEMA

Messagede Silverwitch le 25 Juil 2017, 15:13

Marlaga a écrit:
Silverwitch a écrit:
Dervi a écrit:J'ai vu Song to song


Moi aussi. Malgré Ryan Gosling.


Il était assis devant ?


C'est un peu ce que je me disais devant le film: il ne pourrait pas se pousser, celui-là ?
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Re: La séquence du spectateur - TOPIC CINEMA

Messagede Silverwitch le 25 Juil 2017, 15:20

Waddle a écrit:
Silverwitch a écrit:
Dervi a écrit:J'ai vu Song to song


Moi aussi. Malgré Ryan Gosling.

Sinon quelles sont tes impressions donc?


...:

Je n'ai pas d'impressions, j'ai un point de vue. Si je devais l'exprimer de manière impressionniste, j'écrirais: troublant, passionnant, parfois déconcertant. On est bien avancés ! Bref, j'ai bien aimé.

:metal
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Re: La séquence du spectateur - TOPIC CINEMA

Messagede sheon le 25 Juil 2017, 15:28

Ouais mais on s'en fout de savoir si t'as bien aimé, on veut savoir si tu l'as trouvé bon !
:twisted:
Si j'avais souvent répété que je désirais mourir dans mon lit, ce que je voulais vraiment dire par là, c'est que je voulais me faire marcher dessus par un éléphant pendant que je ferais l'amour. Les Fusils d'Avalon, Roger Zelazny.
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Re: La séquence du spectateur - TOPIC CINEMA

Messagede Silverwitch le 25 Juil 2017, 15:56

sheon a écrit:Ouais mais on s'en fout de savoir si t'as bien aimé, on veut savoir si tu l'as trouvé bon !
:twisted:


Je suis en désaccord avec une grande partie des choix esthétiques, je ne comprends pas les personnages féminins, et pourtant le film est bon. Dans le même genre, je préfère revoir le premier film de Mankiewicz, mais est-ce la faute de Malick ? Il nous faut bien montrer le monde tel qu'il est, la beauté exilée et la disparition du réel. C'est un film où les personnages ont la tête à l'envers parce que c'est un monde à l'envers, sans gravité.
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Re: La séquence du spectateur - TOPIC CINEMA

Messagede Marlaga le 25 Juil 2017, 16:02

Silverwitch a écrit:je ne comprends pas les personnages féminins


C'est que le film est réaliste alors.
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Re: La séquence du spectateur - TOPIC CINEMA

Messagede Hugues le 25 Juil 2017, 16:08

Silverwitch a écrit:je ne comprends pas les personnages féminins


Je pense qu'il y a une logique "géométrique" (si je puis dire) aux comportements des deux principaux personnages féminins.
Ca ne se voit pas forcément au premier regard (ni forcément aux suivants, puisque ça peut ne surgir qu'en resongeant au film - NB: et je ne veux pas là signifier que tu ne l'as pas déjà vue)

D'où l'étrangeté peut-être de leur parcours...
Mais c'est au service d'une architecture plus générale qui sert admirablement le propos, propos qui tout en se rattachant à la beauté exilée, est en même temps inédit chez le cinéaste.

Je ne pourrai sans doute développer que tard ce soir, ou demain..

Hugues (qui ne s'adresse pas forcément à Silverwitch en fait hein)
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Re: La séquence du spectateur - TOPIC CINEMA

Messagede Silverwitch le 25 Juil 2017, 18:26

Hugues a écrit:
Silverwitch a écrit:je ne comprends pas les personnages féminins


Je pense qu'il y a une logique "géométrique" (si je puis dire) aux comportements des deux principaux personnages féminins.


À te lire, alors ! Autant j'ai été sensible à la géométrie des couples, autant je suis bien en peine de distinguer les deux personnages féminins (Rooney Mara - Natalie Portman), pas en caractère mais en tempérament (j'y reviendrai). D'où ma question, pourquoi deux personnages plutôt qu'un seul ?
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Il ne sert à rien d’éprouver les plus beaux sentiments si l’on ne parvient pas à les communiquer.
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Re: La séquence du spectateur - TOPIC CINEMA

Messagede Hugues le 27 Juil 2017, 11:41

Hugues a écrit:(Cela fait plusieurs semaines que je voulais mettre quelques mots...)

Il sera en salle au Japon au mois de septembre.
Et peut-être dévoilé quelques jours plus tôt à la Mostra Internazionale d'Arte Cinematografica de Venise.

Le nouveau film de Hirokazu Kore-eda:

Le troisième meurtre (The Third Murder / 三度目の殺人 / Sandome no Satsujin / Le meurtre de la troisième fois)

Pour la première fois (mais en fait pas vraiment la première à réfléchir sur ses précédents films), le cinéaste s'aventure hors de son thème de prédilection.. Le film est un thriller, dont l'intrigue se développe au fur et à mesure des auditions d'un procès..
Mais finalement, au long du film, en voulant s'en éloigner, Kore-eda ne revient-il pas finalement encore et toujours à la même question...?




Le grand avocat Shigemori prend la défense d'un suspect d'un cambriolage et meurtre nommé Misumi. Ce dernier a fait de la prison, 30 ans plus tôt, pour un autre meurtre : celui du directeur de l'usine qui l'avait licencié dont il avait mis feu au cadavre. Les chances de Shigemori d'emporter l'affaire semble faibles - son client admet volontiers sa culpabilité, malgré la peine de mort qui le menace si il est déclaré coupable. À mesure qu'il creuse l'affaire, à mesure qu'il entend les témoignages de la famille de la victime et de Misumi lui même, inculpé sans cesse changeant dans ses motivations, Shigemori jusque là convaincu, commencer à douter du fait que son client soit en fin de compte, le meurtrier. "La défense n'a pas besoin de la vérité" ; un avocat qui croyait en cette maxime, pour la première fois souhaite connaître la vérité du fond de son coeur.

C'est un hybride des synopsis japonais et anglais (par mes soins), dans lequel je tais à dessein quelques mots de la version japonaise..


Le titre japonais est un jeu de mot sur l'expression l'honnêteté de la troisième fois, qui en Japonais est l'équivalent de la troisième fois sera la bonne (ou de jamais deux sans trois). Et évidemment, la troisième fois va sans doute être la clé de la vérité. Le nom lui-même de Misumi n'est pas anodin. Dans sa graphie japonaise, il signifie, le troisième coin, le troisième angle... et donc aussi le troisième point de vue.


De là à penser que Kore-eda, tout en revenant malgré lui (ou à dessein) dans les questions qui sont les siennes, nous livre en même temps un Rashomon moderne...
Ou se fasse en quelque sorte le Farhadi japonais..

Hugues


Si je ne me trompe, sans doute le seul film cette année qui mériterait les efforts du voyage... (et c'est bien le problème)

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Re: La séquence du spectateur - TOPIC CINEMA

Messagede Hugues le 27 Juil 2017, 12:12

D'ailleurs la bande-annonce est arrivée il y a quelques jours déjà..

Bande-annonce


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Re: La séquence du spectateur - TOPIC CINEMA

Messagede sheon le 27 Juil 2017, 23:09

Bon, Luc Besson est définitivement une grosse brêle.
Si j'avais souvent répété que je désirais mourir dans mon lit, ce que je voulais vraiment dire par là, c'est que je voulais me faire marcher dessus par un éléphant pendant que je ferais l'amour. Les Fusils d'Avalon, Roger Zelazny.
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Re: La séquence du spectateur - TOPIC CINEMA

Messagede Waddle le 31 Juil 2017, 09:30

sheon a écrit:Bon, Luc Besson est définitivement une grosse brêle.

Tu as regardé son nouveau film? Valerian là?
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Re: La séquence du spectateur - TOPIC CINEMA

Messagede sheon le 31 Juil 2017, 09:50

Oui. C'est raciste, méprisant, misogyne, moche et crétin. Ça fait un peu beaucoup, déjà, mais en plus c'est très mal écrit (Besson doit croire que la S-F consiste simplement à empiler des espèces extra-terrestres) et la mise en scène n'est même pas capable de mettre en valeur les quelques potentielles bonnes idées du film.

Bref, c'est à éviter. Allez plutôt voir Baby Driver.
Si j'avais souvent répété que je désirais mourir dans mon lit, ce que je voulais vraiment dire par là, c'est que je voulais me faire marcher dessus par un éléphant pendant que je ferais l'amour. Les Fusils d'Avalon, Roger Zelazny.
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Re: La séquence du spectateur - TOPIC CINEMA

Messagede Marlaga le 31 Juil 2017, 18:01

Fight Club ressort en salles en ce moment :-D
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Re: La séquence du spectateur - TOPIC CINEMA

Messagede Hugues le 31 Juil 2017, 19:11

Oui parfois parmi les reprises, il y a des rebuts comme Fight Club ou Mulholland Dr. hélas..

Hugues ( je vais encore me faire étrangler :D )
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Re: La séquence du spectateur - TOPIC CINEMA

Messagede sheon le 31 Juil 2017, 22:58

Bah, après avoir vu une pub de parfum de 2h09 Song to Song, ça fait du bien de voir un petit David Fincher :twisted:
Si j'avais souvent répété que je désirais mourir dans mon lit, ce que je voulais vraiment dire par là, c'est que je voulais me faire marcher dessus par un éléphant pendant que je ferais l'amour. Les Fusils d'Avalon, Roger Zelazny.
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Re: La séquence du spectateur - TOPIC CINEMA

Messagede Aiello le 01 Aoû 2017, 08:40

Et sheon fut banni de manière définitive.
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Re: La séquence du spectateur - TOPIC CINEMA

Messagede sheon le 01 Aoû 2017, 08:53

8-)
Autant Mulholland Drive, ok, c'est surcoté.
Autant Fight Club, c'est quand même sacrément réussi.

Et puisqu'on est dans le topic Cinéma, j'ai revu Les Fils de l'Homme ce week-end, c'est vraiment l'un des meilleurs films de ces vingt dernières années !
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Re: La séquence du spectateur - TOPIC CINEMA

Messagede rozz le 01 Aoû 2017, 10:21

Aiello a écrit:Et sheon fut banni de manière définitive.

moi j´ai regardé "9 songs", ca compte Madame ? :D
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