Hugues a écrit:Bref, il est aisé de sous-estimer la grandeur du film. Aisé de ne pas voir aussi tout ce qui n'y est pas: tous les clichés, les travers qu'on aurait vu chez un autre cinéaste ou pire chez un tacheron (ou pire chez un tacheron de téléfilm) que le cinéaste a évité. Non, ce que Polanski a fait, Josée Dayan, ou Pascal Heylbroeck ou Stéphane Kopecky, "réalisateurs" de surgelés pour la télévision, n'auraient pas pu en faire rien qu'un 20e, un 50e.
J'ai vu plein de films qui se laissent regarder dirigés par de grands réalisateurs alors.Hugues a écrit:Oui ça fait ça parfois au premier regard.
Et puis on le revoit et s'aperçoit qu'en fait Polanski a donné l'apparence de la facilité à quelque chose qui ne l'est pas, à aucun moment..Son talent impensable est de donner l'apparence du simple, presque quelconque, au premier regard, à quelque chose qui est tout à l'opposé. La deuxième vision est à ce titre remarquable, les cadres, la direction d'acteur, tout anticipe incroyablement, prépare le spectateur sur le sujet de la scène, sur le rebondissement qui se prépare. Sans même parler des petits gestes insensibles qui muent le jeu du comédien en un transport à travers le temps. Parmi les 8 ou 10 meilleurs films du cinéaste, ce qui au vu de la production de ce dernier n'est pas peu dire.
Bref, il est aisé de sous-estimer la grandeur du film. Aisé de ne pas voir aussi tout ce qui n'y est pas: tous les clichés, les travers qu'on aurait vu chez un autre cinéaste ou pire chez un tacheron (ou pire chez un tacheron de téléfilm) que le cinéaste a évité. Non, ce que Polanski a fait, Josée Dayan, ou Pascal Heylbroeck ou Stéphane Kopecky, "réalisateurs" de surgelés pour la télévision, n'auraient pas pu en faire rien qu'un 20e, un 50e.
Bref le film est une réussite bien plus grande qu'on peut le soupçonner parfois au premier regard.
Sous-estimation certainement encore plus grande on est habitué au robinet d'image qu'on zappe dès que ça plait pas*... et qu'on accorde si peu de valeurs au film qu'on revendique de ne pas bourse délier.
Mais c'est un autre débat.. Mais qui a de l'importance dans la manière dont on reçoit un film..
Hugues
*: (et donc qu'on ne se confronte jamais à des films peut-être parfois difficiles mais géniaux qui permettent d'exercer son regard et de comprendre ce qui peut-être génial dans un film)
DCP a écrit:Non, parce que je ne connais pas assez le cinéma pour me prononcer.....mais oui, parce que ça a l'air sympa et que ça fera un peu d'animation.....
horatio a écrit:Bonjour les gens
En cette période de confinement je pensais lancer une petite compétition pour désigner le meilleur acteur et la meilleure actrice de cinéma.
32 acteurs et 32 actrices seront sélectionnées, et s'en suivra une compétition genre ligue des champions (1/16, 1/8, quart, demis etc)
Je lancerais un tirage au sort, et chaque jour il faudra départager 2 personnes.
Bien sur l'idéal serait d'avoir un minimum de 5 votes, et en cas d'égalité ce sera le dernier vote pris en compte qui permettra de trancher.
Dites moi si ça vous interresse
sheon a écrit:Si tu y mets Jean-Pierre Marielle, ça me va.
sheon a écrit:Tant pis, je me rabattrait sur Bernard Ménez.
horatio a écrit:Je suppose que personne ne l'as vu ? Je dois me tromper de forum en fait
Ouais_supère a écrit:Drame du confinement : ivre, il lit le topic "La séquence du spectateur - TOPIC CINEMA" depuis le début, tous les soirs pour s'endormir.
Plaisanterie mise à part, je m'amuse parfois à lire (la plupart du temps en diagonale, faut pas déconner quand même) ce topic, que de grands moments !
C'est dommage que Silverwitch ait épuisé sa patience et ne veuille plus jouer avec nous, ou qu'on n'ait plus les "balls" de jouer avec elle, parce que beaucoup de grands moments sont à mettre à son crédit.
C'est fascinant certains "jeux de forum", et ces schémas qui se répètent.
Le truc ronronne, chacun échange des impressions sur tel ou tel film, ça rigole, ça se vanne avec le petit smiley, ou ça se conforte dans son opinion, tout le monde est content...
Puis soudain quelqu'un décide de convoquer Silver pour... zéro raison, on sait pas, avec un truc sibyllin plein de finesse du type "ah ça c'est pas pour Silvertruc".
Elle arrive, encore ensommeillée, genre "mmmhein ? Quoi ?"
Ici, elle se retrouve soudain sommée de cracher sa valda, "allez, t'en penses quoi, fais-nous marrer !", elle s'exécute poliment mais succinctement, et tout pourrait en rester là, mais, elle ne peut résister à la tentation de terminer son message par un truc du style "quant à cet étron, inutile de dire ce que j'en pense".
Et c'est parti !
Cris, hurlements, "quoi??? Mais commmmmmmment tu peux dire une chose pareille, QUI es-tu pour juger ?!", etc.
Mais parmi les cris d'Onfray (lol), quand même, certains avaient le tempérament de la travailler au corps (en tout bien tout honneur), et ce sont là de vrais moments de magie.
Notamment, que de belles joutes entre Shunt et Silver, avec extraits de films, etc...
Le jour où ce forum s'éteindra, il faudra vraiment se coltiner ce travail d'en tirer une sorte d'anthologie.
Ouais_supère a écrit:Drame du confinement : ivre, il lit le topic "La séquence du spectateur - TOPIC CINEMA" depuis le début, tous les soirs pour s'endormir.
Plaisanterie mise à part, je m'amuse parfois à lire (la plupart du temps en diagonale, faut pas déconner quand même) ce topic, que de grands moments !
[...]
Notamment, que de belles joutes entre Shunt et Silver, avec extraits de films, etc...
Le jour où ce forum s'éteindra, il faudra vraiment se coltiner ce travail d'en tirer une sorte d'anthologie.
In the Paris of 1978, old formulas do not charm listeners anymore and new music must arise. In a male-dominated industry, Ana uses her electronic gadgets to make herself heard, creating a new sound that will mark the decades to come: the music of the future.
Director
Marc Collin
Starring
Alma Jodorowsky, Philippe Rebbot, Clara Luciani
Ouais_supère a écrit:
J'ai vu J'Accuse, aussi, de celui-dont-on-ne-doit-pas-prononcer-le-nom, qui est un film plus "lourd", dans le sens où il me demande un effort de digestion supplémentaire. Troublant.
Cortese a écrit:Ouais_supère a écrit:
J'ai vu J'Accuse, aussi, de celui-dont-on-ne-doit-pas-prononcer-le-nom, qui est un film plus "lourd", dans le sens où il me demande un effort de digestion supplémentaire. Troublant.
Hugues a écrit:La Beauté de Une vie cachée
Source: Chaîne "The Beauty Of" - Vidéo - reproduite ici avec un plus haut débit/format d'image
Hugues
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