Maverick a écrit:+1...
Polanski est poursuivi pour détournement de mineur, c'est n'importe quoi de parler de viol ou de pédophilie. Parler de ces choses décrédibilise n'importe quel discours...
Hugues
Maverick a écrit:+1...
Polanski est poursuivi pour détournement de mineur, c'est n'importe quoi de parler de viol ou de pédophilie. Parler de ces choses décrédibilise n'importe quel discours...
Gwénola Trouillard:
Un classique instantané.
Jacques Morice:
On croyait connaître l’affaire Dreyfus. Mais pas avec un tel souffle, un tel luxe de détails et de rebondissements. Palpitant.
Christophe Carrière:
Qu'importe les costumes et l'apparat fin XIXe-début XXe, "J'accuse" est d'une modernité saisissante et d'une actualité brûlante. C'est un grand spectacle aussi, filmé de main de maître et servi par la crème du landernau cinématographique, Jean Dujardin (Georges Picquart), en tête, bien parti pour le césar du meilleur acteur.
Alain Masson:
"J'accuse" n'est pas seulement un récit neuf, exact et puissant de l'Affaire ; c'est aussi une oeuvre personnelle qui en dégage le sens le plus durable : il existe une complicité hideuse entre un mal constitutif de l'état des choses et certains hommes dotés de pouvoirs, "Rosemary's Baby" le montrait déjà en 1968.
Miriem Méghaïzerou et Olivier Rossignot
"J’accuse", par sa maîtrise du suspense, égale les chefs-d’œuvre des débuts du réalisateur (...) Avec Robert Harris, Polanski s’empare du potentiel fictionnel de l'épisode historique à travers les codes du film d’espionnage. Si l’affaire Dreyfus contient en elle-même un noyau dramaturgique puissant, une matière narrative riche, Polanski en tire une lecture hitchcockienne sur le thème de la contre-enquête et du faux-coupable, dans un climat paranoïaque.
Sophie Avon:
Polanski est un cinéaste de 85 ans qui a le sens du rythme et l’art du suspense. Il traverse martialement cette affaire où transpire l’antisémitisme de l’époque en cette IIIe République naissante. Mais surtout, il offre à Jean Dujardin un rôle en or dont l’acteur se tire par une sobriété de ton qui accompagne la plasticité de son verbe.
Elisabeth Franck-Dumas et Luc Chessel:
"J’accuse" est du côté du cinéma, du côté de l’art, un camp dans lequel nous avons quelque mal à nous ranger par les temps qui courent.
La Rédaction de Le Point:
Le film le plus fort de Polanski depuis Le Pianiste.
Nathalie Chifflet:
Roman Polanski a décidé d’être du côté de la légende : dans l’affaire Dreyfus, il y a un héros et ce héros s’appelle Picquart, incarné par un Jean Dujardin magistral et déterminé.
Olivier de Bruyn:
Une fiction historique magistrale et une oeuvre farouchement personnelle.
Christophe Caron:
Le soin apporté aux cadrages, aux décors, aux costumes, à la lumière, confèrent au film, Lion d’argent au festival de Venise, une puissance étourdissante.
Amélie Cordonnier:
Roman Polanski fait son grand retour avec un sujet magistralement traité.
Thierry Chèze:
Un récit passionnant, une mise en scène impressionnante, une interprétation saisissante de Jean Dujardin...
Jean Serroy:
Choisissant le point de vue dreyfusard, Polanski évite avec brio les pièges du film à thèse, dans un film fort, à la clarté pédagogique et de facture très classique.
Thierry Jousse:
Le rythme et l’élégance du découpage, dont Polanski demeure un maître, sont pour beaucoup dans l’impression de fraîcheur que dégage le film. Le cinéaste parvient même à donner une dimension ludique à ce récit pourtant lesté de significations historiques fondamentales et finalement très actuelles.
Karelle Fitoussi:
Roman Polanski met en scène avec un sens de l’absurde indiscutable et une précision d’horloger le simulacre de procès, le corporatisme imbécile et l’antisémitisme de salon qui entraînèrent la persécution d’un homme.
Jean-Claude Raspiengeas:
Un thriller historique et moral de haute volée.
Barbara Théate:
Une belle leçon d’histoire et de cinéma.
Mathieu Macheret:
(...) une plongée saisissante dans les arcanes troubles et tortueux de l’Affaire, retracée ici avec un parti pris de froideur et de distanciation.
Frédéric Foubert:
Roman Polanski retrace l'affaire Dreyfus dans un film ambigu et puissant.
Il restera la tragédie qui court toute son oeuvre (ce ne sont pas mes mots, je les vole) et qu'il succombe au final à cette tragédie qu'il percevait dès le début dans l'existence, peu importe après tout, c'est même presque heureux quand l'art rejoint la vie...
Tess est un personnage remarquable, qu'on aime à suivre jusqu'au bout, et pourtant c'est un personnage qui tue et qui va payer sa faute.
Tout est dit de l'humanité, il n'y a rien de simple.
Il n'y a rien d'immaculé.
Pas plus Polanski que ses contempteurs.
La différence c'est que ses contempteurs lavant plus blanc que blanc l'ignorent, et Polanski le sait. Et nous le dit depuis le début.
On était partis, à quatre mains et à reculons, pour écrire une critique de J’accuse [...] Il ne suffisait pas de revenir sur «l’affaire Polanski», il fallait dire aussi quelque chose du film, qui, du côté de son auteur, n’était pas ce qu’on redoutait (une pure et simple mise en relation de la situation du cinéaste, [...] et d’Alfred Dreyfus [...]), et qui, du côté de son sujet, n’était pas non plus ce qu’on aurait pu attendre d’un film-procès, genre auquel il s’apparente, et qui comme tous les films-procès depuis que Hollywood en a fait un genre, aurait servi à rassurer le spectateur, à lui servir ce mensonge, qu’il vit dans un pays où la justice finit toujours par triompher.
La dernière scène de J’accuse laisse au contraire un goût de cendre en bouche et pointe, plutôt que la grandeur de la France réconciliée, sa part d’autosatisfaction dégueulasse, et de recouvrement des questions politiques par la raison d’Etat. Et tout le film raconte l’histoire vue depuis les yeux d’un salaud qui reste un salaud en devenant un héros, l’antisémite Marie-Georges Picquart, qui a fait, moins par sens de la justice que par conscience professionnelle et idéal militaire, quelque chose de juste, donner au monde les preuves de l’innocence d’un innocent.
Et au fond, à qui s’adresse J’accuse, qui est loin d’être un film sur le capitaine Dreyfus et le combat de ses défenseurs, mais sur un non-juif, antisémite «comme tout le monde» à son époque, qui finit par trahir le système de l’intérieur dans l’espoir de sauver l’honneur de ce système malgré ses imperfections - un vrai «personnage de cinéma», moralement complexe, auquel on s’identifiera aisément ? J’accuse est tout entier du côté et du point de vue de la majorité, y compris dans sa forme de «grand film d’époque», y compris dans son intelligence souveraine, distribuant les coups de tous les côtés de l’affaire, maîtrisant son propos et dominant ses effets pour nous proposer une leçon d’histoire. J’accuse est du côté du cinéma, du côté de l’art, un camp dans lequel nous avons quelque mal à nous ranger par les temps qui courent.
Ouais_supère a écrit:Stef, t'es chiant
J'ai fait de la provoc mais cela dit, la justice ne l'a pas inculpé pour le viol et les autres charges abandonnées donc il n'a pas été innocenté pour tout ça.Maverick a écrit:Ça va je rigole
Maverick a écrit:Alors à titre personnelle, je ne suis pas persuadé qu'il soit innocent du viol. Je ne suis pas persuadé non plus qu'il ait violé.
Ouais_supère a écrit:Stef, t'es chiant
Que je ne fais pas une confiance aveugle en la justice, surtout US, pour dire que je crois aveuglement en ses jugements.Shoemaker a écrit:Maverick a écrit:Alors à titre personnelle, je ne suis pas persuadé qu'il soit innocent du viol. Je ne suis pas persuadé non plus qu'il ait violé.
Résumons : tu es persuadé de quoi alors ?
Rainier a écrit:Sibeth N'Daye et Marlène Schiappa n'iront pas voir le film de Polanski.
2 bonnes raisons, pour moi, d'aller le voir.
Ouais_supère a écrit:Le seul angle qui vaille est le suivant : personne n'a à interdire qui que ce soit d'aller le voir.
Cortese a écrit:J'irai le voir, d'abord parce que c'est surement un tres bon film, le sujet m'interesse, l'angle dramaturgique est fascinant, et surtout je developpe une forte intolérance à la moraline, c'est une question de bonne santé.
Ouais_supère a écrit:Stef, t'es chiant
Stéphane a écrit:Adults in the Room, donc.
Allez-y.
Ouais_supère a écrit:Stef, t'es chiant
Cortese a écrit:J'irai le voir, d'abord parce que c'est surement un tres bon film, le sujet m'interesse, l'angle dramaturgique est fascinant, et surtout je developpe une forte intolérance à la moraline, c'est une question de bonne santé.
Cortese a écrit:Je ne suis pas specialement fan de Polanski. Le bal des vampires ne m'a laissé aucun souvenir. Je me souviens avoir vu Repulsion, il y a très longtemps, le Locataire, la Neuvieme Porte (un film fantastique sympa), le Pianiste (bien), Ghost writer (bien aussi)... ah j'ai vu aussi Oliver Twist (pas mal) ; mon pote juif de carnaval et sioniste fanatique etait allé le voir à sa sortie, en 2006, et je lui avais demandé comment il l'avait trouvé, il m'avait répondu que c'était un film antisémite
Hugues a écrit:
Sur les deux jours du week-end, Le Mans'66 a fait plus d'entrées que J'accuse mais c'est normal, le spectateur popcorn se déplace en salle beaucoup plus le week-end.
Hugues
Cortese, ce matin, a écrit:Je l'ai vu hier. Bon, c'est pas un chef d'oeuvre, c'est sur, ses qualités cinématographiques sont plutôt secondaires, mais j'ai passé un très bon (long !) moment. Ma compagne a adoré ...
Rainier a écrit:Peut être parce qu'une majorité de personnes travaillent la semaine ?
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