Hugues a écrit:Hugues, dans le topic anniversaire a écrit:Oui certes, ce sont les 50 ans ce jour du décollage de Apollo 11...
Mais il y a bien plus important (car bon c'est qu'un décollage, et un décollage, on en avait fait plein avant et on en fera plein après... le vrai jour c'est dans quelques )...
Car ce jour, ce sont surtout les 20 ans de la sortie nord-américaine de l'un des plus grands films au monde, Eyes Wide Shut, Les Yeux grand fermés (même si pour que le film sorte dans sa version originale, sans censure, il faudra attendre en fait le 31 juillet au Japon, ou le 5 aout en Australie et Nouvelle-Zélande)
Un film qui si il paraissait anachronique, quand il est sorti, s'est révélé l'être non parce qu'il était dépassé, comme certains l'écrivirent, mais parce qu'il était hors du temps, et touchait l'éternité, touchait plus qu'un universel, un éternel.
Il n'y a encore, à mon avis, aucun texte dans la presse à la hauteur pour en célébrer la grandeur, 20 ans plus tard (dans la presse... car ici, il y a en a quelques uns...)
Mais il y a tout de même quelques textes loin d'être à la hauteur dont j'aime tout de même, pour deux d'entre eux, qu'ils reprennent l'idée que j'émettais.. Le fait que son anachronisme soit son éternité (dans ses deux acceptions, c'est son anachronisme qui lui donne éternité.. et la cause de son anachronisme est l'éternité qu'il contient en lui)
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Quelle année que ce qui se déploya en un peu plus de 13 mois, entre mi octobre 1998 et mi novembre 1999, est-il vraiment certain qu'il y en ait une de pareille dans l'empreinte qu'elle laisse dans l'histoire du cinéma et l'histoire de l'art...
En quelques mois, il y avait donc au cinéma, sans ordre particulier...
Le Vent nous emportera, Moloch, eXistenZ, L'Humanité, Les Fleurs de Shanghai, Adieu, plancher des vaches, L'Éternité et un jour, La Ligne rouge et Eyes Wide Shut - Les Yeux grand fermés..
HuguesHugues, dans le topic anniversaire a écrit:Finalement, là où il y a eu quelques textes à la hauteur, c'est dans ce qui relève de l'anecdote
(Et dire que c'est de l'anecdote, ne veut pas dire qu'une fois acceptée leur importance secondaire, ce ne soit pas assez intéressant dans leur plafond de verre de désintérêt)...
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On risque de le voir comme on ne l'a jamais vraiment vu..
Eyes Wide Shut va ressortir en salle dans les mois qui viennent sans doute via Warner Bros (qui s'occupe toujours eux-même de leurs ressorties quand il s'agit de Kubrick), semble-t-il si j'en crois les confinanceurs franco-britanniques de sa restauration, dévoilée début septembre à Venise.
Hugues
Hugues a écrit:Sinon ça date de la nuit, ça n'existe pas encore en Français, tout simplement parce que même aux US, ça n'existe pas sur le compte de Netflix non plus..
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Hugues a écrit:Pour info, après que les négociations aient échoué lors de l'annonce du programme il y a 8 jours, finalement Disney Belgique a probablement lâché du lest... Et un bon nombre de titres 20th Century Fox/Fox Searchlight ont été ajouté aujourd'hui au 46e Festival international du film de Flandre-Gand (Film Fest Gent)...
Dont Une vie cachée, projeté dimanche 13 octobre... (puisque oui en Belgique, c'est Disney/Fox qui distribue le film comme dans pas mal de pays du monde)
Joker review – A garbled, ugly disaster: don’t believe the hype
Todd Phillips’ supervillain origin story strains so hard for seriousness and relevance that it cracks into a million pieces.
Hugues a écrit:Je suis pas tout seul..
Hugues a écrit:Ce fameux grand film sorti ce mercredi en Italie dans toutes les salles, le premier (et le seul encore) à se hisser dans la même classe que le film de Roman Polanski...
C'est Martin Eden de Pietro Marcello ...
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À voir, nécessairement.
Comme le parent Bellocchio, comme le Polanski, comme le Malick, et comme le Kore-Eda.
Quel bel automne, quel bel hiver...
Hugues
*: bon il n'est plus très jeune, il est de 1976... mais pour un cinéaste c'est très jeune encore
[HISSEZ HAUT, PIETRO MARCELLO!] [...] Mais ce qu'il y a de beau [avec Pietro Marcello], avant tout, c'est son cinéma de la réalité sublimée qu'il faudrait inventer s'il n'existait pas. [...] Cette fois, son ambition consiste à s’attaquer à un sacré gros morceau de littérature, soit l’un des romans les plus célèbres de Jack London, Martin Eden. Une histoire à travers laquelle Marcello cherche à retranscrire, l’âme brulante d'un anti-héros, d’une époque, d’un mouvement et d’une pensée. Une adaptation libre transposée dans un Naples intemporel - l'action s'étale sur une trentaine d'années au début du XXe siècle, zébrée par des anachronismes, des images d'archive réelles comme fantasmées et des séquences musicales (dont du Joe Dassin!).
Avec un flux de conscience et une élégance stylistique évoquant Edvard Munch, la danse de la vie (Peter Watkins, 1974), Marcello raconte de la plus belle des façons la trajectoire si singulière et si fiévreuse de ce beau jeune marin prolétaire, individualiste, dans une époque bousculée par la montée des grands mouvements politiques comme sociaux.[...]
[...] Moins cérébral, moins théorique que le Nadav movie mais non moins lyrique (ah, ces images où la chaleur des couleurs s’accouple avec le beau grain du 16mm, comme le corollaire d'une écriture amoureuse), ce Martin Eden nous fait quand même bien tourner la tête, éblouissant jusqu'au sublime. Enfin, vous allez le lire partout, à raison: un grand personnage littéraire doit assurément être interprété par un grand comédien. Avec sa belle gueule abimée laissant transparaitre un alliage de colère et d’impassibilité, son corps imposant et ses doux yeux bleus qui, dans un élan passionnel déchirant, se conjuguent à ceux de sa bien-aimée, Luca Marinelli (honoré à la dernière Mostra de Venise) est bel et bien immense en vagabond des étoiles qui, fugitif, traque la quête perpétuelle pour fuir la mélancolie, l'inertie, le mal de vivre, le mal d'être soi. Après deux heures d'invention plastique (et une séquence finale Pasolinienne en diable), nous sortons de la salle désarmés par pareille bourrasque romanesque. A croire que l'expression «licence poétique» a été inventée pour ce film.
Ouais_supère a écrit:Stef, t'es chiant
Ouais_supère a écrit:Stef, t'es chiant
Stéphane a écrit:Perso, prix ou pas, je comptais pas aller le voir, tout comme je suis plus allé voir un film issu de comics depuis le 2e Avengers.
Ouais_supère a écrit:Stef, t'es chiant
Nono a écrit:Hugues, tu l'as vu quand le film au juste?
Hugues a écrit:Stéphane a écrit:Perso, prix ou pas, je comptais pas aller le voir, tout comme je suis plus allé voir un film issu de comics depuis le 2e Avengers.
Bah disons que la création que fait Phoenix (seul intérêt du film) va tellement entrer dans la popculture que il faudra l'avoir vu, juste pour savoir de quoi on parle et pas se sentir exclu (genre les meme vont se multiplier etc..)
Bref c'est comme "Allo t'es une fille et t'as pas de shampooing?" ... On s'en fout mais bon on a été obligé de connaître...
Hugues
Hugues a écrit:Pour info, Le Monde qui avait envisagé il y a plusieurs mois d'être partenaire du film, a finalement été couard et a renoncé.
Oui on peut dire l'immonde.
Hugues
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