Ouais_supère a écrit:Stef, t'es chiant
Hugues a écrit:Elle est arrivée la géniale bande-annonce française du génial film du géant qu'est Hirokazu Koreeda:
(et non on ne vient pas au secours de la victoire, nous étions déjà là quand ses grands films étaient parfois mal aimés..)
Une affaire de famille
Palme d'Or.
Mais aussi, meilleur film étranger au festival de Munich et 3ème du prix du public du festival de Sydney
Comment départager ces deux plans fixes... Autant ne pas les départager du tout.
Dernier plan magnifique de cette bande-annonce accompagné d'une géniale interrogation... Interrogation indirectement au spectateur, dont on ne comprend le sens absolument vertigineux qu'après avoir vu le film...
Bravo à l'équipe du distributeur français pour une telle intelligence..
First Man. Qui est pour moi deux films en un..
Un horrible film maniéré qui sait nous souligner combien Neil, était quelqu'un qui avait des blessures cachées, mais justement, c'est aussi pour ça qu'il avait autant de sans froid (et donc qu'elles étaient cachées), et donc pour ça que c'est Ryan Gosling qui joue, parce que comme ça ses expressions sont bien cachées...
On est en caméra à l'épaule, zoom de longue focale, je ne fais pas un dessin ça tremble tout le temps, mais ouh là on voit bien la bribe d'émotion que Ryan n'arrive pas à exprimer et qu'il garde en soit car bon il a du sang froid
Et puis il y a un autre film qui surgit au trois quart du film, qui ne dure pas jusqu'à la fin (pour dire combien le film m'a marqué, j'ai même oublié comment il finit, c'est bête !), et qui dénué de tout ce maniérisme, parvient sur quelques plans à révéler un invisible.
Et si c'est cela le cinéma, révéler un invisible, alors en ces moments, le film trouve un peu de grâce qui le sauve.
C'est dommage parce qu'on entrevoit un autre film bien meilleur, que l'ignoble purge qu'on a subi pendant 2h (ou un truc comme ça)
Et donc, trop gentil je lui donne in extremis la moyenne parce que le ratage ailleurs ne peut pas effacer ces quelques moments de grâce trouvé dans ce dernier quart de film (et qui doivent évidemment, aussi ratés soient-ils à ce qu'on connaît d'Armstrong dans le reste du film)
Bon sur un strict plan historique et documentaire, c'est intéressant tout de même, en matière reconstitutive, enfin sur le peu de ce qu'on aperçoit à côté des têtes en gros plan qui essaient d'être émotives (ou pas)..
Ce peut être sur ce plan historique et documentaire un complément à L'étoffe des héros.
C'est extrêmement bien reconstitué, et reconstitué à l'ancienne, comme on le faisait à l'époque du film de Kaufman, et non avec le facilité des images de synthèse.
[Pour ce plan documentaire] Ce peut donc être un honorable film spatial pour notre Ouais_supère.
Mais c'est quand même un beau ratage.
Hugues a écrit:PS: A côté de cela, Capharnaüm de Nadine Labaki vu aussi mérite bien son titre, film ni fait ni à faire, preneur d'otage, accumulant les artifices de scénario tire larme, qui reste malgré tout honorable une heure trente durant avant de sombrer complètement durant le dernier quart (ralentis, flares, violons, gros plan final immobile sur musique pompière)
On a échappé au pire en évitant qu'il soit plus haut au palmarès
(et encore, je pense qu'il y aura bien trop de bruit et de soutien journalistique [copinages, subjectivité ignare des responsables d'édition, film Gaumont] fait autour du film à sa sortie, sans doute beaucoup plus que pour la Palme - ce devrait être en octobre de ce que j'ai entendu [j'ai oublié le jour], même si ce n'est pas officiel)
Hugues a écrit:c'est la sortie de The Predator aussi, et que y en a avec leur tableau de Vermeer qui disent que faut pas forcément en dire du mal...
Hugues a écrit: Texte caché : cliquez sur le cadre pour l'afficher
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They'll Love Me When I'm Dead (1h38) est l'un des deux documentaires à accompagner la sortie du film. L'autre dont on ignore malheureusement la manière dont il sera visible en dehors des USA (quand, et même si il le sera en France), en dépit du fait qu'il ait eu des financements communs, les droits n'ont pas l'air communs, est A Final Cut for Orson: 40 Years in the Making (39 minutes) qui s'intéresse au deux dernières années de travail sur le film.
Il était prévu que je voie les deux, mais finalement la projection du second fut annulée pour des raisons jamais énoncées.
“He’s just making this up as he goes.”
“He’s done it before.”
An unfinished film about an unfinished film. Lost in time and eerily resonant. Self-reflexive and self-prophetic. The next chronological film in Welles’ filmography would have been F for Fake, a surreal film essay about form and fraudulence, the existence of The Other Side of the Wind may be Welles’ greatest magic trick. A tidal wave of blood, sweat, and tears put forth by others to complete a mad genius’ fantasy, and yet the film feels distinctly Welles-ian. Mysterious, playful, elusive, transfixing, and frustrating. So many filmmakers who have surely never seen Wind have somehow been influenced by it. Its incomplete status has made it a thing of legend, leaving behind stray pieces of a prescient and radical narrative that needed to be pieced together without any clear direction and that could only make sense after 40 years of formal innovation. It’s simultaneously a resurrection and a farewell letter.
Maybe that’s exactly what Welles wanted...
« The Other Side of the Wind », le baiser de la mort d’Orson Welles
LE MONDE | 18.10.2018 à 06h37 • Mis à jour le 18.10.2018 à 11h44 | Par Jacques Mandelbaum
[...]
On a raconté dans ces pages (« Peut-on faire du Welles sans Orson ? », Le Monde du 24 novembre 2014) le long et sinueux imbroglio qui en empêcha la finition. Tournage de 1970 à 1976. Financier iranien qui en préserve le négatif en France lors de la Révolution islamique (cent heures de rushes bouclées à Bagnolet). Welles qui se sauve avec une copie de travail sous le bras et ne parvient jamais à le finir. Conflit d’héritage qui rebondit à sa mort en 1985. Tentatives mort-nées d’exhumer le film depuis lors.
Mise en abyme typiquement wellesienne
Un triumvirat constitué de Filip Rymsza, Frank Marshall et Jens Koethner Kaul sortent l’affaire de l’ornière. Les 5 millions de dollars (4,3 milliards d’euros) mis sur la table par Netflix permettent enfin au film d’exister, dans une version montée par Bob Murawski.
La question n’en reste pas moins ouverte, préalable un rien vertigineux, de savoir si l’on doit imputer à Welles la paternité de ce film. Gageons que l’artiste n’aurait pas détesté cette incertitude, lui qui, certes victime de l’étroitesse de vue des studios, n’en passa pas moins une partie non négligeable de sa vie à se rendre à lui-même impossible l’exercice de son art. Par une mise en abyme typiquement wellesienne, ce n’est d’ailleurs que de cela qu’il s’agit dans The Other Side of the Wind.
De retour d’un exil de vingt ans en Europe, Jake Hannaford (John Huston) fête dans le ranch d’une amie ses 70 ans, conviant le gratin de la jeune génération hollywoodienne (Peter Bogdanovich, Dennis Hopper, Paul Mazursky sont présents) pour lui faire découvrir un état provisoire de son nouveau film, dont il tente de boucler le financement. Consécutif à un flash-back liminaire qui nous apprend sa mort au volant de sa voiture, le film nous raconte sa dernière journée. Le récit va et vient entre deux plans, une sorte de found footage (« images trouvées ») documentaire de la fête filmée par les invités, et des séquences de l’œuvre inachevée qu’il montre à ses invités.
Une des scènes de sexe les plus intenses du cinéma
Le premier de ces plans est un patchwork volatil de dialogues sarcastiques et de misères hollywoodiennes saisis à la volée dans des angles impossibles, hachés menus, changeant incessamment de point de vue et de format. Le second, esthétiquement somptueux, est une sorte de règlement de compte avec une modernité cinématographique (le nouvel Hollywood, la Nouvelle Vague) dont l’auteur de Citizen Kane (1941) fut l’annonciateur mais qui vingt ans plus tard l’a laissé isolé, au bord du chemin.
Une indienne sculpturale (la Croate Oja Kodar, amour fou de Welles) et un sosie angélique de Jim Morrison y jouent au chat et à la souris sur fond de décor désertique et de musique pop. On n’en doit pas moins à ce moment du film l’une des scènes de sexe les plus intenses de l’histoire du cinéma. Oja, beauté baudelairienne, mystère exotique fatal, y chevauche de nuit son beau passager dans une voiture cinglée par les trombes d’eau, crescendo convulsif saisi dans une lumière stroboscopique au rythme tour à tour percussif des essuie-glaces et plus lointain des grelots de la félicité.
The Other Side of the Wind – volute baroque – met ainsi en scène l’échec qui sera celui-là même de Welles. Le film ne sera pas terminé, son auteur mourra en cours de route, et l’on ne sera jamais assuré, quand bien même on le finirait un jour à sa place, qu’on puisse le lui attribuer. On n’y trouve pas moins, en un ultime retournement, le paradoxal génie de Welles, qui nous livre avec ce film, dont il a tout fait pour s’absenter, le testament précaire et impérial de sa présence au monde. Son « Rosebud », si l’on veut.
Le film est à ce titre une psychanalyse à ciel ouvert : super-auteur massacré par Hollywood, Welles y revient pour faire de cet effacement même une œuvre. On sait désormais ce qu’il y a « de l’autre côté du vent ». Cela s’appelle le baiser de la mort.
Hugues a écrit:À quoi ressemble ce qui est sans doute l'un des plus grands films depuis 20 ans....?
Hugues a écrit:Stéphane a écrit:Malick a fait un petit film avec le nouveau téléphone de google qu'ils ont utilisé dans la présentation....
Damned moi qui voulais n'en faire état (ou même pas du tout) qu'en temps voulu..
C'était su dans "les milieux autorisés" (comme on dit) qu'il y avait eu un court tournage durant les 11 premiers jours de septembre.
Et dans "les milieux les plus autorisés", c'était su que c'était à destination de Google (mais pas le droit d'en évoquer le nom, puisqu'il ne fallait rien révéler ni des téléphones ni de leur présentation)
Et pour tout dire, la motivation même de l'acceptation de ce contrat n'est pas pas de grossir un compte en banque mais un peu plus complexe (et... noble).. j'en dirai plus un jour...
"Filmed on Pixel 3 - In collaboration with Terrence Malick"
Hugues
[...]
Authorship is a tricky question for filmmaking anyway; critics often make the mistake of automatically attributing decisions that could have been made by an editor or cinematographer to the director, but short of interviewing every crew member at length about any given work, there’s no way to know for sure who did what. That’s why the question of auteurism should never be a simple matter of attribution. It’s rather a choice to view a work through the lens of a particular artist’s body of work, and thus, to locate what exactly one values about that artist. [...]
And considering the shadow Welles cast over everyone involved in the project, it becomes something of a moot point. If The Other Side of the Wind was designed as an Orson Welles film (and it is certainly being marketed as such by Netflix), then all that’s left for us to do is determine if it amounts to an Orson Welles film, if it feels imbued with his personality and his passions and his interests. I think it does, and what’s more, I would classify it among his most compelling works.
It strikes me as the culmination of various ideas about filmmaking and editing that he had been working through, at least since he began making films in color in the late ‘60s if not prior to that. Welles, once known for his long fluid camera movements and expressive compositions, began, as his career progressed, to undermine the perfectionist tendencies of his imagemaking with these strange offset editing rhythms, so that he might construct a gorgeous frame with the precision of a master painter, and then immediately cut away from it to an uncomfortable canted-angle closeup or a seemingly random insert that might just be there to add detail or texture to the film. The flow of images began to follow its own logic, separate from narrative concerns, separate even from the sound mix (much of the sound in late Welles has this odd disembodied feeling to it).
The Other Side of the Wind feels like the purest expression of this style; the film’s incredibly shaggy outline of a plot—an aging, legendary filmmaker throws a party celebrating the first cut of his new film—allows for a work that is not concerned in any significant way with being about anything, with presenting any thematic content or constructing an argument. Rather, it is concerned simply with creating a space for this new formal approach to flourish. Of course, certain ideas arise from the proceedings, but not in the deterministic way that they do in an essay film like F for Fake or in the storytelling-obsessed fable of The Immortal Story. That freedom to create without coming to much of a point feels like a genuinely new development in Welles’s career; for a man who came from the Shakespearean tradition, and whose Citizen Kane is often held up in film schools as the textbook example of form and content’s perfect marriage, there’s a certain liberation to letting his formal experimentalist side loose while his classical dramatist side sits one out.
It’s a risk, I suppose. Some will immediately vibe with the nonstop assault of wild imagery, but for those who don’t, they won’t be left with much to grasp onto, unless they are especially interested in mining the film for autobiographical detail. I, for one, am not, though I found it hard not to be moved by the final image, which is in some sense Welles’s final image: a deeply personal, iconoclastic, bewildering film playing to an empty drive-in theater. Even the director isn’t there.
[...]
Seen now, The Other Side of the Wind is a desperate, glorious, terrible, ramshackle, occasionally inspired piece of pure cinema.
[...]
[Dans la carrière de Welles] They are glittering improvisations, scintillating and untidy, from which we pick out the moments that sparkle like broken glass. [...] with ironic potency, on Welles’s own nature and genius. He thought in fragments; he crafted in fragments; unless some master craftsman-collaborator was standing by the mirrors, protecting them, making sure an artistic whole somehow survived.
The Other Side of the Wind is supremely a bunch of broken glass, as vast as a landscape. “Jake is just making it up as he goes along,” someone says of the hero-artist’s new movie. “He’s done it before,” comes the reply.
Shards of Kane lie about this landscape, as a dead man’s life is explored in extended flashback. Kane apart, The Other Side of the Wind has almost no structure beyond a kaleidoscopic layering of mortality motifs and love/death meditations. The already-famous sex scene in a car, in the film within a film, is a walpurgisnacht of desire and despair, like an old man’s delirious clutching at carnal memory. There is a car crash too, elsewhere; there are images of inferno and collapse (the crumbling Hollywood backlots, perhaps a payback-apocalyptic vision by a Hollywood outcast).
[...]
The film is such an unholy mess that it has a kind of grandeur. “The greatest things in movies are divine accidents,” Welles is seen telling a group of reporters in They’ll Love Me When I’m Dead, Morgan Neville’s insightful documentary about Wind’s making. Divine accident was to be the master’s creative strategy and mission in The Other Side of the Wind. Hence, surely, the improvised dialogue. Hence the seemingly extemporised, often one-source lighting set-ups. Hence the manic cutting, ensuring no moment stands still long enough to become banal or boring.
[...]
Alone, he was too often alone. He was all pistons and dynamo and blaze and energy, with no vehicle for him to drive and little skill at shaping a vehicle for himself. He was a lion in the movie industry desert, scavenging for the scanty forage offered or volunteered; and finally seeking whom he may devour — his enemies, his friends, himself — when even that scantiness was scanted. That is surely the story, and the poignancy, of The Other Side of the Wind.
Orson Welles famously hated it when critics tried to draw clean lines between his work and his tempestuous inner life, but here goes, anyway: It wasn’t mere bad luck that he died with his self-eviscerating/self-aggrandizing semi-autobiographical summing up, The Other Side of the Wind, in fragments. It was destiny — another, more cosmic, summing up. It was How It Had to Be.
The movie that arrives on November 2 is a jaw-dropping bombardment [...]
Just setting the scene leaves me winded, but watching the film is no walk in the park either. It’s a hard first-time watch. Few frames are held for longer than five seconds, and Welles jumps between black-and-white and color and among different film stocks (35-mm., 16-mm., Super 8). Faces pop up and recede into the crowd and pop up again — Hannaford’s lovers, acolytes, enablers, colleagues, actors, fellow directors (recognizable even now: Claude Chabrol, Paul Mazursky, Dennis Hopper, Henry Jaglom), critics, and hangers-on, as well as documentary cameramen shooting the footage we’re supposedly watching. Hannaford’s chief acolyte — so chief he insists on calling himself an apostle — is penniless film journalist turned rich Hollywood director Brooks Otterlake, played by penniless film journalist turned rich Hollywood director Peter Bogdanovich, called on to reenact his weird relationship with Welles on-camera. Welles elevates Bogdanovich and mocks him at the same time. But then, no one gets away clean — not even the audience.
Welles seems to be deconstructing The Other Side of the Wind even as he’s making it, all while blowing raspberries at critics who want to analyze him, frame him, reduce him. [...]
Don’t dig too deep into The Other Side of the Wind: It’s largely surface. But what a surface. And what a chest of toys for a man who never lost his childlike delight in playing with the medium. Better known in the ’70s as a toddling barrage balloon on talk shows and in Paul Masson commercials, Welles had something to prove. In 1968, he’d made his first color film [...] (he hated color — he once told Bogdanovich it made faces “look like meat — veal, beef, baloney”), and its stately rhythm left critics wondering if Welles were old and tired — as old and tired as he looked onscreen in the role of a dying millionaire. Actually, he was young enough to transform his style yet again to suit his material, but now he would make sure to show off his vigor — and even poke fun at himself by having characters poke fun at Jake for trying to compete with young ’60s and ’70s filmmakers. Welles sought to ape the frenetic, often pseudo-documentary techniques of other young directors — to ape, lampoon, and transcend them. In the film-within-a-film, meanwhile, there’s a sex montage between Oja Kodar and Bob Random that’s like nothing I’ve ever seen: She goes down on him in a moving car deluged with rain, rattled by wind, and stabbed with passing lights — a consummation that goes on and on with death and oblivion pressing in.
It was Kodar, Welles’s Croatian-born girlfriend and co-writer, who came up with the film’s title, describing Welles himself as the very embodiment of the wind, a magnificent force of nature with a vulnerable backside. [...] The problem is that the wind is hard to pin down, and there’s a void at the center of The Other Side of the Wind — a hoary, magnificent void but a void nonetheless. With his weathered, totemic mug, all-purpose saturnine grin, and font of cynical rejoinders, Huston has the trappings and suits of a great Welles protagonist, a romantic individualist vanquished by brutal corporate efficiency (here seen in the form of a punk exec modeled on Robert Evans). But just about everything that happens in the film happens around him. It’s no surprise to learn that much of the movie was shot without Huston present: Those actors were looking at the offscreen Welles. The real tragic hero is behind the camera.
A control freak to the core, Welles wanted people to believe that a film director was someone “who presides over accidents” and that with The Other Side of the Wind he was putting himself in the middle of a mêlée, daring the fates. I think he also wanted to be brought down. It’s no coincidence that Welles dies in a lot of the films he directs. [...] This man who wouldn’t be ruled, who did everything his own way even when it cost him dearly, both professionally and personally, was in love with playing men who experienced the ultimate loss of control and could no longer call the shots.
And of course he couldn’t, finally. [...]
Actually, the story of The Other Side of the Wind — how Welles made it and what happened to it after his death — is as illuminating as the film itself, which is why some very smart people at Netflix are bringing it out cheek by jowl with Morgan Neville’s superb free-form documentary of its making, They’ll Love Me When I’m Dead. Here are not just brilliant editors and talking heads but all kinds of shots of Welles feeding lines to his actors and trying to keep the whole monstrous enterprise aloft. Some people will want to see Neville’s doc before the feature, but I say see the movie first in a virginal state, dive into the doc, and then rewatch the film. Make it an orgy. Welles would have been tickled to see how the two works mingle and melt together in your mind. The movie and its making are the masterpiece.
Dervi a écrit:J'ai eu une discussion qui m'a gavé aujourd'hui à la cantine. Predator, le premier du nom, peut-il être classé dans les films d'horreur ? Pour moi, clairement, oui. J'étais le seul à le penser.
Alors, oui, on peut difficilement dire que ce film est un film d'horreur uniquement, mais il emprunte des ressorts issus de l'horreur : les corps dépecés, la montée de l'angoisse au sein du groupe face à l'inconnu, un environnement qui devient hostile, les membres du groupe qui meurent chacun leur tour et la représentation du Predator à la fin.
Dervi a écrit:Et que vaut le nouveau né du même nom ?
Dervi a écrit:J'ai eu une discussion qui m'a gavé aujourd'hui à la cantine. Predator, le premier du nom, peut-il être classé dans les films d'horreur ? Pour moi, clairement, oui. J'étais le seul à le penser.
Alors, oui, on peut difficilement dire que ce film est un film d'horreur uniquement, mais il emprunte des ressorts issus de l'horreur : les corps dépecés, la montée de l'angoisse au sein du groupe face à l'inconnu, un environnement qui devient hostile, les membres du groupe qui meurent chacun leur tour et la représentation du Predator à la fin.
Qu'en pensez-vous ?
Silverwitch a écrit:Dervi a écrit:J'ai eu une discussion qui m'a gavé aujourd'hui à la cantine. Predator, le premier du nom, peut-il être classé dans les films d'horreur ? Pour moi, clairement, oui. J'étais le seul à le penser.
Alors, oui, on peut difficilement dire que ce film est un film d'horreur uniquement, mais il emprunte des ressorts issus de l'horreur : les corps dépecés, la montée de l'angoisse au sein du groupe face à l'inconnu, un environnement qui devient hostile, les membres du groupe qui meurent chacun leur tour et la représentation du Predator à la fin.
Oui.Dervi a écrit:Et que vaut le nouveau né du même nom ?
Il est carrément super !
Si tu es déçu, pas d'échange ou de remboursement. Désolée.
Cortese a écrit:Que dire alors d'un des monuments de la SF, Hyperion dont l'action initiale se déroule parmi un groupe de pèlerins étranges dans un temple isolé et lugubre, hanté par une créature démoniaque au dernier degré, le Gritche ?
Le Gritche devant un des tombeau du temps :
sheon a écrit:T'as envie de poursuivre une discussion qui t'a gavé ?
Pour moi, à la rigueur, c'est un mélange d'action et d'horreur... Mais je classerais plutôt ça dans de l'action/survie, vus les gros bras qui parsèment le film.
Silverwitch a écrit:Dervi a écrit:J'ai eu une discussion qui m'a gavé aujourd'hui à la cantine. Predator, le premier du nom, peut-il être classé dans les films d'horreur ? Pour moi, clairement, oui. J'étais le seul à le penser.
Alors, oui, on peut difficilement dire que ce film est un film d'horreur uniquement, mais il emprunte des ressorts issus de l'horreur : les corps dépecés, la montée de l'angoisse au sein du groupe face à l'inconnu, un environnement qui devient hostile, les membres du groupe qui meurent chacun leur tour et la représentation du Predator à la fin.
Oui.
Dervi a écrit:Tu ne les trouves pas désoeuvrés et désespérés les militaires de Predator et Aliens ?
Certes, ils sont entraînés pour combattre le connu, mais ils sont face à l'inconnu justement... et se retrouve à poil avec la nécessité d'essayer de comprendre la logique de leur adversaire afin de lui survivre.
sheon a écrit:J'ai lu que c'était un remake d'un film espagnol, lui-même un remake d'un film italien
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