Ouais_supère a écrit:Stef, t'es chiant
Kadoc a écrit:Vu black panther. C’est nul en fait. Je ne comprends pas pourquoi on en a fait un tel foin.
Hugues a écrit:Un film est un tout donc bien sûr que si...
Bien sûr que si qu'un film aura du mal à se relever d'un sujet vaseux...
Et la mise en scène d'une tuerie, que c'est intéressant...!
But the work paid off. The Other Side of the Wind is not a comeback picture [...]. It is a confounding, unsettling, disorienting adieu from a director whose nonconformist and uncompromising vision was decades ahead of his time. Venturing into it is to embark on an entrancing, kaleidoscopic journey — a quintessentially Wellesian seesaw between fiction and truth. Minutes before a melancholic finale, the party guests watching Hannaford’s film at a nearby drive-in theater, Otterlake runs toward the projectionist in horror: “Someone must have given you the wrong reel!” Indifferently, the man replies with a shrug. “Does it matter?”
Hugues a écrit:Puisque tu optes pour l'inclusion personnelle (pourquoi?) je ne t'ai pas attendu, Sheon. J'en ai même un screener (légal) depuis avril dans les oubliettes des étagères.
Et pardon, mais bien filmé, où est le regard dans ce film?
Il n'y en a encore moins que chez Greengrass..
Ah mais oui, rolala le plan séquence, l'épate, ça en fait un bon film ... c'est ça ..
Vive le film "coup de poing"..
Syndrôme Victoria j'ai bon ? Ce bidule oublié 3 ans et demi après.. Et qui sera dans le plus complet anonymat avant ses 10 ans.
A moins que ce soit le syndome found footage, qui n'a à peu près non plus pas de point de vue..
Je peux t'annoncer que tu trouveras le Greengrass très bon aussi sans doute...
A peu près aussi putassier. Dans le faux respect et la fausse excuse du "on respecte, on ne montre pas grand chose mais on montre tout en ne montrant pas tout en montrant quand même". Sous prétexte d'une extraordinaire démonstration d'un point de vue extrêmement singulier: "attention la haine et les armes, c'est mal"
Hugues (Peut-être un peu méchant mais l'inclusion personnelle n'était pas nécessaire.)
PS: "Vu mes commentaires", étant donné le peu que j'en avais dit, je me demande bien ce que tu avais pu en conclure.
Hugues a écrit:Si Utoya, 22 juillet est aussi mauvais que 22 July (Un 22 juillet) de Paul Greengrass (sortie le 10 octobre sur Netflix), ça promet.
De toute façon, à mon sens, par le sujet même, ce ne peut être que mauvais.
Hugues
sheon a écrit:Voilà ce que tu en as dit. Ca veut clairement dit que tu as vu le Greengrass et non le film de Poppe.
Mais si tout ce qui te dérange, c'est qu'il s'agit d'un plan-séquence unique (ou presque), alors c'est juste du "délit de sale gueule". Le plan-séquence suivant une victime était justement la seule manière possible de traiter le sujet avec décence. Contrairement à Victoria, qui basait toute sa promo sur le plan-séquence unique et dont le scénario, au service du plan-séquence, était somme toute assez banal, ici le plan-séquence est au service du propos. Couper la caméra aurait fait retomber la pression, aurait cassé cette unité de temps et d'espace et aurait même risqué de rendre le film indécent en le clippant pour rajouter du suspense. Ici, il n'y a pas le moindre suspense, en vérité, et ça n'est pas le propos, c'est pour ça que le montage était totalement inutile.
Hugues a écrit:sheon a écrit:Voilà ce que tu en as dit. Ca veut clairement dit que tu as vu le Greengrass et non le film de Poppe.
Ca veut dire surtout que rien ne te permet d'affirmer ou non que je "ne sais pas grand chose sur le film".
Et je ne me vanterais pas d'avoir vu le Greengrass (ou plutôt me vanterait de ne pas l'avoir vu), car je ne sais pas si partir au tiers ou quart du film c'est voir le film, mais ça fut suffisant pour juger ce qu'il en est
Tout comme m'ont suffi ce que j'ai pu entendre, et le peu que j'ai pu "feuilleter" du Poppe en accéléré au printemps
Hugues a écrit:Hugues a écrit:42 ans après les dernières prises.
48 ans après les premières.
32 ans après l'interruption accidentelle de son montage (et de son monteur)
Près de 80 ans après la première idée du film..
De l'Autre Côté du Vent (The Other Side of the Wind)
le nouveau film de Orson Welles.
Son ultime aussi.
Bande-annonce
En salle au cinéma un peu partout dans le monde le 2 novembre. Et sur Netflix, simultanément.
Pas en France, sur Netflix seulement.
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Eh bien...
Finalement, force constante de la vision de Welles, comme pour tant de ses films, malmenés, dont le destin lui échappe, le matériaux filmique qu'il laisse est si fort, que en dépit des affres (ici le fait qu'il ne soit pas vivant pour lui donner entièrement forme, mais la mort n'est finalement qu'un énième exemple dans la carrière de Welles), ce qui surgit à travers le travail de tiers, est d'une terrible personnalité et singularité.
De l'Autre Côté du Vent c'est Welles à son plus effrené, sauvage, insensé, primitif, extravagant, à un niveau de maîtrise digne de ses derniers films, avec une parenté certaine avec Vérités et Mensonges. Et tout à la fois, c'est Welles, comme jamais perçu, une facette jamais révélée du cinéaste.
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Hugues a écrit:Et à cette occasion du festival de Sydney, je découvre qu'après la bande-annonce japonaise et la bande-annonce japonaise internationalisée en anglais, a été créée par la coproduction française une toute différente bande-annonce internationale (qui pourrait bien se retrouver comme bande-annonce française, ou pas, le distributeur français aimant faire les siennes propres).
Et alors que je suggérais de ne point regarder la version anglaise de la bande-annonce japonaise tant elle était divulgâcheuse (sans sous-titre, elle ne révélait rien heureusement, ou pas grand chose)..Texte caché : cliquez sur le cadre pour l'afficher
Comme traditionnellement, elle a aussi été publiée par l'équipe japonaise sous-titrée en anglais (et sans les incrustations)... Mais à vrai dire je la déconseille...
C'est que autant sans traduction, le film garde un peu de son mystère, autant sous-titrée, la bande-annonce japonaise est trop révélatrice du film (même si c'est le voyage qui compte et non la destination).. Et je présume que la bande-annonce française éludera bien plus les choses... Ne la regardez pas (enfin je vous aurai prévenu en tout cas) :
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Celle-ci en revanche vous pouvez la regarder à plaisir, elle n'évente rien...
Et en plus, au contraire des ficelles japonaises de bande-annonce (simplification et grosses ficelles dramatiques) qui trahissent les nuances des films, celle-ci est extrêmement fidèle à la nature même du film, et à ce qui fait sa grandeur.
En somme c'est à cette heure la meilleure bande-annonce qui soit du film.
Bande-annonce internationale - Une affaire de famille (Shoplifters - 万引き家族 - Manbiki kazoku, littéralement 'La famille des vols à l'étalage')
Et pour autant vous ne saurez pas (de toute façon, même en vous divulgachant le film via la bande-annonce japonaise anglicisée, vous ne le sauriez pas vraiment non plus, mais vous vous le serez divulgâché quand même) pourquoi à Sydney quelqu'un écrivait à raison ces cinq derniers mots dans son tweet:
Hugues
Rainier a écrit:
J'aime bien Pascal Thomas, je croyais qu'il ne faisait plus de cinéma depuis 30 ou 40 ans
[...] Welles doesn’t just ignore filmic conventions; it’s as if he’s intentionally pushing an antagonist shoulder against the history of film style, as if he wants to invent a method all his own, an anti-Wittgensteinian’s cinematic dream of a private language.
[...]
As the movie unfurled, I kept thinking of artists who became a bit adventurous, a bit unhinged, late in their careers. Most of my associations, though, were not with other filmmakers, but—perhaps not surprisingly—with poets. Welles here reminded me of Williams Carlos Williams’s “The Desert Music,” Allen Ginsberg’s The Fall of America, Muriel Rukeyser’s “The Speed of Darkness,” or the long sequences from Theodore Roethke’s The Far Field: in each of these, the poets were pushing beyond their earlier lyric forms, tired of refined observations of the natural world, to create sprawling, ungainly configurations. They weren’t trying just to write longer or messier, though: they were seeking out new formal structures to express new modes of thinking, struggling through a more difficult associational logic, expressing themselves though the clash of large-form collages against large-form collages, enacting in a different medium, perhaps, what Soviet director Sergei Eisenstein was trying to get at when he talked about overtonal montage.
[...]
If art is an exploration, then it must necessarily run up against disorder because seeking involves failure. Exploratory art must be wild. And to be wild, one must court disaster, hopefully to find perfection in the end. But Welles’s audacity comes from the fact that he refuses to show us the perfection that comes at the end of the process; instead, he shows us the process itself.
Orson has gambled—gloriously, dangerously, foolishly, even. We can see him here in the midst of the maelstrom that he’s created, joyously bracing himself against the heavy winds, but also flailing, ultimately unable to escape the turbulence of his own production. His vision is too large; it cannot be contained. It is beyond him. And for better or worse, it is beyond us as well. But it is a vision—a colossal, intemperate, unwieldy vision—which is more than we can say for almost anything else being made today.
Aym a écrit:Nan. Je sais qu'elle n'est pas appréciée ici, mais moi j'aime bien.
Faut dire que je la trouve très belle, et que ça influence forcément mon jugement.
Aym a écrit:Nan. Je sais qu'elle n'est pas appréciée ici, mais moi j'aime bien.
Faut dire que je la trouve très belle, et que ça influence forcément mon jugement.
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