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Si j'avais souvent répété que je désirais mourir dans mon lit, ce que je voulais vraiment dire par là, c'est que je voulais me faire marcher dessus par un éléphant pendant que je ferais l'amour.Les Fusils d'Avalon, Roger Zelazny.
J'ai vu le dernier Eastwood, American Sniper. Même si c'est très bien réalisé, le message pro-Bush (et assez raciste par moment, du coup) en filigrane est assez détestable. Du gâchis.
Si j'avais souvent répété que je désirais mourir dans mon lit, ce que je voulais vraiment dire par là, c'est que je voulais me faire marcher dessus par un éléphant pendant que je ferais l'amour.Les Fusils d'Avalon, Roger Zelazny.
sheon a écrit:J'ai vu le dernier Eastwood, American Sniper. Même si c'est très bien réalisé, le message pro-Bush (et assez raciste par moment, du coup) en filigrane est assez détestable. Du gâchis.
Ah bah c'est sûr que faut un peu plus se sentir concerné par le film qu'en visionnant le dernier Woody Allen.
la démocratie et la souveraineté nationale sont comme l’avers et le revers d’une même médaille.
sheon a écrit:J'ai vu le dernier Eastwood, American Sniper. Même si c'est très bien réalisé, le message pro-Bush (et assez raciste par moment, du coup) en filigrane est assez détestable. Du gâchis.
As-tu lu les différentes critiques parues sur le web ainsi que les interviews de Clint Eastwood? Comment compares tu ton expérience vis-à-vis de ces infos?
scc THE ITALIAN GUY... "...elles donnent beaucoup de lait vos chèvres mon brave? Les blanches donnent beaucoup de lait...et les noirrres aussi..."
Je ne me suis pas trop renseigné, non, même si j'avais entendu dire que le message du film faisait débat. Pour moi, Eastwood donne clairement sa position à plusieurs moments du film, notamment
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lorsqu'un soldat dit au héros qu'il ne comprend pas cette guerre inutile, que le héros lui réplique qu'ils font ça pour protéger leur patrie, et son interlocuteur de conclure "allons buter ces enfoirés" ou un truc du genre. Le doute n'est pas laissé car le héros n'est pas contredit. Sans parler du raccourci qui est fait entre le 11/9 et la guerre en Afghanistan (aucune explication n'est donnée : on voit l'attentat, puis les soldats partent "logiquement" à la guerre) ainsi que de la guerre en Irak.
Ça va totalement à l'encontre de ce qu'il a fait avec Mémoires de nos pères - Lettres d'Iwo-Jima et c'est bien dommage.
Si j'avais souvent répété que je désirais mourir dans mon lit, ce que je voulais vraiment dire par là, c'est que je voulais me faire marcher dessus par un éléphant pendant que je ferais l'amour.Les Fusils d'Avalon, Roger Zelazny.
Pas vu le film. Cependant ce "message", c'est la réalité de bien des mecs qui se sont engagés directement après le 11/09. Donc que cette réalité soit dérangeante, sans doute, mais elle n'en est pas moins vraie en grande partie sur le terrain à l'époque. Et le héro d'après tout ce que je lis était bien un mec assez effroyable.
Donc je ne sais pas quel message veut faire passer Eastwood, mais peut-être n'y a t-il simplement pas d'autre message qu'une simple représentation de mecs un peu fêlé/racistes/à cran sur le terrain.
Gone Girl, dont j'attendais pas mal, mais qui tourne très vite à la démonstration et qui devient assez indigeste. Je n'aime pas les films qui font trop leur malin.
Suspect, qui est tout pourri, et même pas seulement à cause de Nicolas Cage, que je déteste pourtant copieusement.
Et Whiplash, qui m'a déçu, quoi que je l'ai trouvé très beau, esthétiquement. La morale m'a gonflé, mais j'en attendais sans doute trop.
Furyo (俘虜) de Nagisa Oshima (戦場のメリークリスマス — Senjoo No Merii Kurisumasu) Avec David Bowie, Tom Conti, Ryuichi Sakamoto, Takeshi Kitano (son premier film, il se fait alors dénommer sous le pseudonyme de Takeshi) et Jack Thompson
de nouveau en salles depuis le 18 mars et qui vous y attend.
L'affiche 2015, qui reprend peu ou prou le graphisme de l'affiche d'époque.
D'autant que sans doute, une nouvelle fois, on ne l'a sans doute jamais vu ainsi, dans une telle splendeur, même aux tous premiers jours du film en 1983. Hanway Films*, détenteur du négatif original et des droits mondiaux du film, a fait produire, voilà 5 ans déjà, auprès de CineImage Londres, une formidable restauration, qui ne parvient en France que ces jours-ci
Et il ne faut d'autant plus pas la manquer, que c'est peut-être d'ailleurs le chant du cygne: BAC Films qui ne s'était pas décidé pendant des années à exploiter le film en salle quoiqu'il en détenait les droit depuis 2008, devrait à ma connaissance en perdre les droits le 30 avril qui vient, sauf à ce qu'une peu probable extension d'exploitation soit conclue.. Et donc réagit in-extremis par cette sortie de la restauration 2010 en salle! Qui n'est sans doute d'ailleurs même pas à son initiative, mais sans doute celle de la Cinémathèque Française qui fait une rétrospective sur le cinéaste japonais et a incité d'autres distributeurs à accélérer la sortie en salle dès ce mois-ci (parfois le même jour) d'autres restaurations .. Autrement dit, à partir de mai, il sera sans doute et pour quelques mois ou années, beaucoup plus difficile à une salle de cinéma qui souhaiterait projeter le film de le faire (alors même que d'habitude, les salles savent qu'elles ont tout le temps, des semaines, des mois ou des années, pour faire venir des reprises de films..)
Synopsis 1: Pendant la IIè Guerre Mondiale, des prisonniers anglais sont parqués dans un camp japonais. Mentalités et codes de l'honneur s'opposent et se heurtent au travers de l'horreur et du sadisme que provoque le commandant du camp.
Synopsis 2: Java 1942 : un camp de prisonniers est dirigé par le capitaine Yonoi, un chef japonais à la poigne de fer. A la crainte et au mépris qu'éprouvent les prisonniers et les subalternes du capitaine à l'endroit de ce dernier, s'oppose la résistance étonnante d'un soldat anglais, Jake Celliers. Face à son attitude provocante, Yonoi devient de plus en plus sévère dans le but de faire plier le rebelle.
Synopsis 3: A Java, en 1942, le capitaine Yonoi dirige avec morgue et mépris un camp de prisonniers anglais. Seul échappe à son intransigeance le lieutenant-colonel Lawrence, qui connaît aussi bien la langue que la civilisation japonaises. Le major Celliers, officier d'élite, qui s'est rendu aux Japonais et que Yonoi a sauvé de la mort, arrive au camp de prisonniers. Entre les deux hommes se joue une lutte pour l'honneur.
Furyoo (俘虜 ou ふりょう) signifie captif ou prisonnier de guerre.
La bande-annonce d'époque est sans doute la plus belle mauvaise idée ou la plus mauvaise belle idée qu'on ait eu en matière de bande-annonce. Elle est à la fois géniale car elle transmet à la perfection la poésie du film. Et tout à fait absurde parce que justement elle la dévoile cette poésie mais aussi parce qu'elle dévoile des scènes clefs du film, qui doivent surprendre le spectateur. Alors à ne pas regarder, cette bande-annonce pour ceux qui ne connaîtrait pas le film, même si je la liste ci-dessous, cachée.
BAC Films intelligemment d'ailleurs n'a pas repris cette bande-annonce et se contente de 4 extraits pour promouvoir le film. Même si le dernier extrait est lui aussi est absolument là aussi à éviter... Même le troisième est un peu à éviter, gâchant un peu la découverte, mais dans une moindre mesure. C'est d'ailleurs pour cela, pour ce troisième extrait, qu'alors que je m'efforce d'ordinaire de mettre l'image ou le plan le plus beau ou important d'une séquence (quand celui ci n'est pas gâché par quelque sous-titre ou autre insert), je ai évité pour cette fois, lui choisissant un honorable suppléant (le plan évité étant évidemment celui à 0:14)
Extrait 1
(Mais pourquoi donc ne pas avoir laissé dans toute sa longueur cette merveilleuse idée de travelling d'au moins une minute sinon plus)
Extrait 2
Extrait 3(attention, quelque peu spoiler, divulgâcheur)
Extrait 4(attention, spoiler, divulgâcheur) Texte caché : cliquez sur le cadre pour l'afficher
Bande-annonces 1983: (attention, spoiler, divulgâcheur) Texte caché : cliquez sur le cadre pour l'afficher
Bande-annonce VO (non sous-titrée)
Bande-annonce VO sous-titrée en français
Pour la même raison, il manque volontairement une photo dans les photographie promotionnelle de cette restauration.
Hugues
*: jeune société (1999) de l'homme qui avait financé le film d'Oshima (et hérite des droits à ce titre), qui a financé d'ailleurs toute la fin de vie du cinéaste, comme il a financé entre autre le retour de Jerzy Skolimowski, avec Essential Killing
Mais sinon, en effet il y a Michael Keaton, et en pleine forme, même physiquement c'est un jeune homme, incroyable. D'ailleurs, de fait, la scène où il se plaint d'être vieux et ventripotant tombe à l'eau sur ce simple constat.
Ça m'a fait penser qu'à l'occasion d'une adaptation fidèle de The Dark Knight Returns de (ce gros connard de) Frank Miller, quel choix magnifique il constituerait , Keaton. Ça aurait d'autant plus de sens qu'il serait lui-même un Batman sur le retour.
Sylphus a écrit:De Niro n'a jamais été, pour moi, un grand acteur. Très surestimé. Toutefois le film peut être intéressant.
Des belles prestations d'acteur dans Raging Bull, Taxi Driver ou Casino. Mais plus grand chose depuis 25-30 ans !
Je viens de regarder le Feu Follet de Louis Malle d'après le roman de Drieu La Rochelle. Je ne sais pas si c'était un grand acteur mais le talent (et même le nom) de Maurice Ronet me semblent complètement ignorés de nos jours, à tort.
la démocratie et la souveraineté nationale sont comme l’avers et le revers d’une même médaille.
Le libéral voit des obstacles dans toute régulation...
La nature nationale du droit d'auteur en est une.
Et naturellement le libéral veut s'y attaquer..
La commission Juncker a donc lancé le 25 mars un nouveau chantier dit digital single market. Visant à unifier les règles de télécommunications, de communication sur le spectre radio, de protection des données, mais aussi et surtout à supprimer le droit d'auteur à l'échelle nationale en matière numérique , pour que les droits d'auteur ne puissent être enregistré, ou acquis qu'à l'échelle européenne.
Ce qui touchera, malgré les dénégations de la commission, aussi le cinéma en salle (devant un tribunal, des juristes facilement pourront lié les projections digitales à ce projet).
Et c'est évidemment dangereux.. à plusieurs titres : - cela remet en cause tous les systèmes de financements nationaux - et les exceptions culturelles qu'elles permettent ( notamment le fait que la santé du cinéma français soit telle qu'il a les moyens nécessaires pour être le havre de grands cinéastes en difficulté de financement ) - cela ne servira que les grands groupes multinationaux qui auront seuls les reins pour acquérir des droits à l'échelle européenne... -forcément, favorisera l'uniformité - et certains films précieux qui auraient été financés à l'échelle nationale ne trouveront plus financement..
Hugues
PS: Certains cinéastes européens ont publié depuis Rome une lettre ouverte, mais ils évoquent de manière détournée le problème, ça n'est donc pas forcément de grand intérêt à lire, même si ils proposent des solutions alternatives à ce marché unique: http://www.humanite.fr/appel-des-cineas ... art-570840
Première image pour Un homme irrationnel (Irrational Man) de Woody Allen.
Avec Joaquin Phoenix, Emma Stone, Parker Posey et Jamie Blackley.
Synopsis officieux: Sur le campus d'une université d'une petite ville, un professeur de philosophie (Joaquin Phoenix) dans une crise existentielle donne un nouveau dessein à sa vie quand il débute une relation avec une de ses étudiantes (Emma Stone).
Sortie américaine le 17 juillet. Et à l'automne (comme presque toujours) certainement en France. Et première projection très probablement à Cannes le mois prochain.
T'as pas trouvé ça judicieux d'envoyer des demi-psychopates pour repeupler un monde inconnu, qu'on va quand-même voir si ils sont vivants alors qu'on a jamais reçu de signal de leur part ?
Stéphane a écrit:T'as pas trouvé ça judicieux d'envoyer des demi-psychopates pour repeupler un monde inconnu, qu'on va quand-même voir si ils sont vivants alors qu'on a jamais reçu de signal de leur part ?
Pas vraiment, mais
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le fait qu'un astronaute de l'âge de sa fille se cache derrière les livres de sa bibliothèque pour faire tomber des bouquins
Tu veux dire que c'est pas le fait que l'amour puisse seul changer le passé sans changer le passé vu qu'on nous répète tout le film durant qu'on peut pas changer le passé qui te rend perplexe ?