metomoll a écrit:c'est vrai que les gauche caviar d'avant ils se sont vachement plus bougé le cul, hein
"La Chine est en train de devenir la poubelle de la Grande-Bretagne", alerte The Guardian. En effet, plus d’un tiers du papier, des plastiques et des appareils ménagers jetés au Royaume-Uni, soit 800 000 tonnes chaque année, sont envoyés en Chine pour y être recyclés. La Chine achète tout ce qu’elle peut, mettant ainsi sur la paille l’industrie du recyclage britannique, dont les usines ferment les unes après les autres. Cela coûte en effet moins cher d’envoyer par bateau les ordures en Chine, un commerce rendu possible grâce aux très nombreux conteneurs qui arrivent en Grande-Bretagne remplis de produits d’exportation chinois et qui, sans cela, repartiraient à vide. Et le mouvement s’accélère. On estime aujourd’hui que 15 000 tonnes d’ordures quittent chaque semaine le port de Liverpool.
Devant l’ampleur de ce commerce d’un nouveau genre, les écologistes britanniques montent au créneau et soulignent l’irresponsabilité de ceux qui le pratiquent au mépris de l’environnement. "Il y a bien en Chine quelques entreprises de recyclage sérieuses mais, la plupart du temps, le tri du plastique se fait à mains nues dans de petits ateliers. Les eaux chargées des produits toxiques provenant du plastique brûlé sont jetées dans les rivières, qui sont à leur tour polluées", explique Martin Baker, le responsable de Greenpeace pour la Chine.
La Chine a cependant pris conscience que certains pays – le Royaume-Uni, mais aussi le Japon et l’Allemagne – exportent ainsi leur pollution et a décidé d’imposer des lois plus strictes sur les produits susceptibles d’être importés. "Malheureusement, les autorités, gangrenées par la corruption, sont incapables de vérifier tous les conteneurs chargés d’ordures qui arrivent dans les ports chinois", déplore The Guardian.
LA DERNIERE PIECE DU PUZZLE PETROLIER, 1ère PARTIE
Par Sven Lorenz
J'ai récemment fait des recherches sur une entreprise qui a déjà rendu très riches plusieurs générations d'entrepreneurs -- dont feu le milliardaire Aristote Onassis.
Son héritière, Athina Onassis, 19 ans, est l'adolescente la plus riche du monde, avec une fortune estimée à 2,7 milliards de dollars... et 2 milliards de dollars supplémentaires l'attendent à son 21e anniversaire.
C'est une entreprise dont l'économie mondiale ne pourrait pas se passer, mais on en entend rarement parler dans les journaux financiers. Les familles et les entrepreneurs ayant un intérêt dans cette entreprise préfèrent simplement ne pas trop faire parler d'eux -- pas tant parce qu'ils gagnent des rendements élevés que parce que les investisseurs externes n'étaient jusqu'à présent tout simplement pas nécessaires.
Il s'agit de l'activité consistant à gérer des flottes de navires pétroliers. Environ 46% de la production pétrolière mondiale est transportée par mer. Aujourd'hui, la plupart des découvertes pétrolières se font off-shore plutôt que dans les terres. Résultat, pas moins de 80% de toutes les nouvelles capacités de production pétrolière dans le monde dépendent des navires pétroliers. D'ici 2011, on estime que 95% de toute la nouvelle capacité de production utilisera des pétroliers.
Sans la flotte de pétroliers mondiale, l'économie de la planète s'arrêterait net. Et pour la première fois, les marchés boursiers sont sur le point de s'en apercevoir.
Jeffrey Goetz, PDG de Poten & Partners New York (consultants dans le domaine du transport d'énergie) a récemment déclaré que le secteur des navires pétroliers opérait à près de 100% de ses capacités. Et Magnus Fyhr, analyste spécialisé dans les transports basé à Houston, prédit que d'ici le quatrième trimestre 2004, la demande sera plus élevée que la capacité.
Les taux d'affrètement des navires pétroliers sont déjà exorbitants. Ils ont été multipliés par plus de cinq ces deux dernières années... et ils vont probablement grimper encore.
En Chine et en Inde, la demande d'énergie explose. Et tout comme dans le reste du monde, "énergie" signifie "pétrole". On ne peut construire un pipeline entre le Moyen-Orient et la Chine ou l'Inde -- c'est pourquoi la demande en navires pétroliers est en hausse.
En même temps, on peut dire avec beaucoup de certitude que l'offre ne va pas continuer à grimper, grâce à un changement de réglementation passé inaperçu. En décembre 2003, l'Organisation maritime internationale, une branche des Nations-Unies, a décidé d'éliminer les navires à coque simple d'ici 2010, et d'accélérer le calendrier visant à éliminer progressivement certains navires à coque simple d'ici mai 2005.
Ce qui suit est à peine connu du public... mais cet accord signifie que 13% de la flotte pétrolière mondiale devra être éliminée d'ici avril 2005. D'ici 2010, ce sont pas moins de 40% qui devront être remplacés.
Vous rappelez-vous le naufrage du Prestige en 2002 ? Suite à cet accident, les législateurs ont décidé de durcir le ton. A l'avenir, les navires pétroliers devront avoir une double coque pour éviter les accidents du type de celui du Prestige (ou, bien entendu, celui de l'Exxon Valdez en Alaska, en 1989).
Je n'en suis pas sur. A mon sens ca veut surtout dire qu'il va etre tres dur de faire respecter les engagements. Compte-tenu des enjeux, ca pourrait même être pire qu'avant.Garion a écrit:Ca c'est plutôt une bonne nouvelle. Moins de bateaux poubelles et un pétrole plus cher.
f1pronostics a écrit:Tiens à propos de pétrole, une question que je me posais en passant: comment fera-t-on pour continuer à faire voler des avions long/moyen courrier dans le futur?
Parce qu'il va falloir trouver une alternative qui ait de la pêche, quand même. Parce que pour être rentable/utilisable, faut que la vitesse soit élevée, ainsi rapport poids/puissance critique. Ou alors ces transports seront à des prix exorbitants.
Peut-être ne trouvera-t-on pas de solution, et la marine à voile reprendra son essor .
Ainsi naturellement les déplacements seront peut-être devenus trop couteux, favorisant mécaniquement l'essor du développement local.
Wow cool si seulement je pouvais être visionnaire sur ce coup. (ou bien alors on trouvera un truc encore plus dégueulasse que de bruler du kerozene )
sccc a écrit:f1pronostics a écrit:Tiens à propos de pétrole, une question que je me posais en passant: comment fera-t-on pour continuer à faire voler des avions long/moyen courrier dans le futur?
Parce qu'il va falloir trouver une alternative qui ait de la pêche, quand même. Parce que pour être rentable/utilisable, faut que la vitesse soit élevée, ainsi rapport poids/puissance critique. Ou alors ces transports seront à des prix exorbitants.
Peut-être ne trouvera-t-on pas de solution, et la marine à voile reprendra son essor .
Ainsi naturellement les déplacements seront peut-être devenus trop couteux, favorisant mécaniquement l'essor du développement local.
Wow cool si seulement je pouvais être visionnaire sur ce coup. (ou bien alors on trouvera un truc encore plus dégueulasse que de bruler du kerozene )
Plus besoin de voler:
- tourisme virtuel
- téléconférences et réunions virtuelles
Ah, je sens que Garion va être heureux...
LeMonde.fr a écrit:Le Nobel de la paix attribué à Wangari Maathai
LEMONDE.FR | 08.10.04 | 11h41 • MIS A JOUR LE 08.10.04 | 12h18
En décembre 2002, Wangari Maathai, âgée de 64 ans, a été élue au Parlement kényan en tant que membre des Verts lors des premières élections libres du pays depuis des décennies.
Le prix Nobel de la paix 2004 a été attribué, vendredi 8 octobre, à la militante écologiste kényane Wangari Maathai, première femme africaine à recevoir la récompense plus que centenaire, a annoncé le comité Nobel norvégien.
"Le comité Nobel norvégien a décidé d'attribuer le prix Nobel de la paix 2004 à Wangari Maathai pour sa contribution en faveur du développement durable, de la démocratie et de la paix", a fait valoir le comité Nobel dans ses attendus. En ajoutant, "Wangari Maathai sera la première femme africaine à être honorée par le prix Nobel de la paix. Elle sera également la première personnalité africaine de la vaste région comprise entre l'Afrique du Sud et l'Egypte à recevoir le prix. Elle représente un exemple et une source d'inspiration pour tous ceux qui en Afrique luttent pour le développement durable, la démocratie et la paix".
Mme Maathai a affirmé vendredi que la défense de l'environnement et la promotion de la paix étaient étroitement liées. La cause écologique "est un aspect important de la paix parce que, lorsque les ressources se raréfient, nous nous battons pour nous les approprier", a-t-elle déclaré à la radio-télévision publique norvégienne NRK. "Nous plantons les graines de la paix, maintenant et pour le futur", a-t-elle ajouté.
"ELLE PENSE AU NIVEAU MONDIAL ET AGIT AU NIVEAU LOCAL"
Emprisonnée, harcelée et calomniée par le régime autoritaire de Daniel arap Moi (président de 1978 à 2002), Wangari Maathai, a fondé en 1977 le Mouvement de la ceinture verte (Green Belt Movement), principal projet de plantation d'arbres en Afrique qui vise à promouvoir la biodiversité, tout en créant des emplois pour les femmes et en valorisant leur image dans la société.
Grâce à son action contre la déforestation, facteur de sécheresse et de pauvreté pour les populations locales, plus de 30 millions d'arbres ont été plantés au Kenya et des dizaines de milliers de personnes, dont beaucoup de femmes, travaillent dans les pépinières du mouvement. Mais, malgré ses efforts, le problème demeure aigu : les forêts recouvrent aujourd'hui 1,7 % de la superficie totale de son pays alors que l'Onu recommande un minimum de 10 %.
"Son approche holistique du développement durable embrasse la démocratie, les droits de l'Homme en général et les droits des femmes en particulier", a souligné le comité Nobel. "Elle pense au niveau mondial et agit sur le plan local", a-t-il ajouté.
En décembre 2002, Wangari Maathai, âgée de 64 ans, a été élue au Parlement kényan en tant que membre des Verts lors des premières élections libres du pays depuis des décennies. En janvier 2003, elle a été nommée ministre adjointe à l'environnement, aux ressources naturelles et à la faune sauvage. Elle a reçu récemment des mains du président Mwai Kibaki le titre honorifique d' "Elder of the Burning Spear" (Sage à la lance brûlante) pour services rendus à la nation.
Dans son communiqué, le comité norvégien précise que "grâce à l'éducation, le planning familial, la nutrition et la lutte anti-corruption, le Mouvement de la ceinture verte a ouvert la voie au développement par la base. Nous pensons que (Wangari) Maathai est une voie forte parlant au nom des meilleures forces en Afrique pour la promotion de la paix et des conditions de vie décentes sur ce continent".
Le prix - une médaille d'or, un diplôme et un chèque de 1,1 million d'euros - lui sera remis en mains propres le 10 décembre, jour anniversaire de la mort de son fondateur, l'inventeur suédois de la dynamite et philanthrope Alfred Nobel. L'an dernier, le prix avait déjà consacré la première femme musulmane de son histoire, en revenant à la militante iranienne des droits de l'Homme Shirin Ebadi.
Garion a écrit:sccc a écrit:f1pronostics a écrit:Tiens à propos de pétrole, une question que je me posais en passant: comment fera-t-on pour continuer à faire voler des avions long/moyen courrier dans le futur?
Parce qu'il va falloir trouver une alternative qui ait de la pêche, quand même. Parce que pour être rentable/utilisable, faut que la vitesse soit élevée, ainsi rapport poids/puissance critique. Ou alors ces transports seront à des prix exorbitants.
Peut-être ne trouvera-t-on pas de solution, et la marine à voile reprendra son essor .
Ainsi naturellement les déplacements seront peut-être devenus trop couteux, favorisant mécaniquement l'essor du développement local.
Wow cool si seulement je pouvais être visionnaire sur ce coup. (ou bien alors on trouvera un truc encore plus dégueulasse que de bruler du kerozene )
Plus besoin de voler:
- tourisme virtuel
- téléconférences et réunions virtuelles
Ah, je sens que Garion va être heureux...
Déja au boulot, toutes les réunions que je fais avec l'ADEME (agence de défénse de l'environnement et de la maitrise de l'énergie) se font maintenant en conférence téléphonique depuis 1 an
Il ne manque plus que le projecteur holographique
f1pronostics a écrit:Tiens j'ai une question à soumettre à vos réflexions et expériences.
Dans mon patelin, agglomération d'environ 50.000 personnes, depuis des années et des années un projet de contournement routier est envisagé.
Une poignée d'irréductibles refuse ce contournement parce qu'il doit traverser un bois de leur commune, le découpant environ au 2/3 - 1/3 avec un pont. L'argument annoncé est la catastrophe écologique que cela engendre, ainsi que la dénégation des intérêts de désengorgement de la ville et des bienfaits économiques.
Je suis plutot sensible à l'idée de la préservation de la nature, mais en l'occurrence la réaction de la poignée d'irréductibles me semble disproportionnée, se revendicant bienfaiteurs de la nature, et galvanisés par un maire que je soupconne surfer sur une vague démagogique, a grands renforts de communication carricaturale.
J'ai personnellement dans l'idée que les contournements ont de réels bienfaits pour l'écologie, permettant une économie sur les bouchons, fluidifiant le trafic, permettant d'améliorer les infrastructures logistiques et ainsi inciter les entreprises à venir s'installer, provoquant une reconcentration d'emplois locaux, et diminuant les flux migratoires vers les grosses métropoles surchargées bêtement.
Je prends pour exemple notamment la ville de Cholet ou un de mes amis habite et qui s'est trouvée complètement redynamisée par l'amélioration de son réseau routier.
Qu'en pensez-vous?
Bientôt des bains bouillonnants à la mer, ca va être marrantGarion a écrit:Très mauvaise nouvelle :
Hausse anormale du CO2 dans l'atmosphère
C. V.
[13 octobre 2004]
En 2002 et 2003, les émissions de gaz carbonique (CO2) dans l'atmosphère ont été plus importantes que la moyenne des cinquante dernières années. S'agit-il d'un phénomène alarmant qui préfigure une accélération du réchauffement de la planète, ou tout simplement d'une anomalie climatique imputable aux simples variations naturelles ?
Rien n'est encore certain, mais cette hausse accélérée des taux de CO2 dans l'atmosphère incite de toute façon à la vigilance. En 2002 et en 2003, le taux de gaz carbonique a augmenté deux fois de suite de plus de 2 ppm (parties par million), alors que la tendance précédente était plutôt de 1,5 ppm. Avant l'ère industrielle, la concentration de CO2, le principal gaz responsable de l'effet de serre, n'était que de 280 ppm (soit 0,028%). L'année dernière, les mesures faites au sommet du Mauna Loa à Hawaii étaient de 375 ppm. Les seules occurrences dans l'histoire où l'augmentation du CO2 avait dépassé 2 ppm étaient des années où le phénomène climatique El Nino était marqué, ce qui n'était pas le cas en 2002 et 2003. Cette hausse subite dépasse les prévisions des experts des Nations unies.
Dans la pire des hypothèses, il pourrait s'agir d'une conséquence de la baisse d'efficacité des pièges de CO2 naturels, que sont les océans et la végétation terrestre, provoquée par le réchauffement de la température. Mais pour d'autres spécialistes, il faudrait que ce niveau de hausse soit observé pendant au moins cinq années de suite pour parler d'une tendance réelle.
Le Financial Times énonce d’ailleurs la principale conséquence de la ratification russe. "La partie cruciale de ce protocole est le recours à un mécanisme incitatif de marché pour pousser les pays et les industries à réduire leurs émissions, plutôt que de s’appuyer sur des taxes ou d’autres méthodes de contrôle. Pour récupérer, à des fins de vente, des 'droits à polluer l’air', les compagnies vont investir dans des techniques de réduction d’émissions de gaz à effet de serre. Le système accorde aussi de la flexibilité et du temps à ceux qui sont en retard pour le rattraper."
A cet égard, le Financial Times cite l’accord conclu cet été entre des sociétés de trois pays signataires de l'accord. D'un côté, les producteurs d’électricité Transalta (Canada) et Tokyo Electric Power (Japon), de l'autre, le producteur de porc chilien Agrosuper. Celui-ci, leader dans son pays, "utilise une nouvelle technologie de collecte et d’élimination du méthane produit par ses 100 000 porcs". Il a donc vendu son surplus de droits à polluer aux deux autres, qui vont pouvoir grâce à cet achat justifier qu'ils font les efforts environnementaux auxquels ils sont soumis. Il s’agit d’un contrat de plusieurs millions de dollars pour qu’En effet, avec le dioxyde de carbone et la vapeur d’eau, le méthane est l’un des principaux gaz responsables de l’effet de serre.
En fait, explique le FT, même si la Russie n’avait pas ratifié le protocole, l’Union européenne avait décidé de lancer dès janvier 2005 son propre schéma de commerce de droits d’émission de dioxyde de carbone. Il "comprendra les installations industrielles produisant des gaz carboniques dans les secteurs considérés comme les plus pollueurs, à l’instar des raffineries de pétrole et des usines de fer, d’acier, de ciment, de verre et de pâte à papier. La Commission européenne pourrait inclure de nouveaux secteurs d’activité, comme la chimie ou l’aluminium, dans une seconde phase commerciale prévue entre 2008 et 2012." Par ailleurs, les entreprises qui dépasseront leur quota d’émissions autorisées auront une amende équivalente à 40 euros par tonne excédentaire.
Le réchauffement climatique n'est pas pour demain. Il a lieu maintenant. Ses implications sont majeures et planétaires. Et surtout incroyablement rapides. Voilà en substance la teneur d'un rapport très attendu sur lequel 300 chercheurs internationaux ont planché pendant quatre années, et que le Comité d'évaluation du réchauffement climatique de l'Arctique présente aujourd'hui à Reykjavik, en Islande, dans le cadre d'une conférence scientifique internationale.
Commandé en 2000 par le Conseil de l'Arctique (1) et le Comité scientifique international de l'Arctique, le rapport prévoit une accélération des changements climatiques, dont beaucoup sont déjà en cours. Gordon McBean, l'un de ses auteurs, reconnaît que la situation actuelle est «pire que celle qu'[ils s'attendaient] à trouver lorsque les travaux ont débuté, il y a quatre ans». Sur près de 1 500 pages, les scientifiques, qui se sont largement appuyés dans leurs études sur les observations et les connaissances des populations indigènes, brossent un tableau qui, selon eux, est loin d'être «le pire des scénarios».
Et pourtant la terre devrait se réchauffer deux fois plus vite au XXIe siècle qu'elle ne l'a fait au siècle précédent. L'Arctique, où le réchauffement a été deux fois plus important que n'importe où ailleurs sur la planète, va connaître une hausse moyenne des températures de 4 à 7 degrés d'ici à 2100. La banquise, qui a perdu près du dixième de sa surface totale depuis les années 70, pourrait diminuer de moitié d'ici à la fin du siècle, entraînant la disparition d'espèces dépendantes des glaces pour se nourrir ou se reproduire.
Les biocarburants ont des ratés
par Bruno D. Cot
Or vert contre or noir: dans la course aux combustibles végétaux, la France fait aujourd'hui figure de retardataire
Pression des lobbys, couardise ou inconséquence politique? Un peu des trois à la fois... Jadis, la France était présentée comme un exemple mondial en matière de biocarburants. Dans la seule année 1936, 4 millions d'hectolitres de bioéthanol avaient été consommés! Aujourd'hui, nous ne fabriquons plus que 310 000 tonnes de Diester et 91 000 d'éthanol. Et pourtant, le gouvernement a lancé, en 1981, le programme «carburols», encourageant l'essor du topinambour et de la betterave à sucre. Mais presque rien n'en est sorti. Notre pays reste à la traîne, loin derrière le Brésil, les Etats-Unis ou l'Allemagne. Notre retard pourrait constituer l'une de nos «spécificités hexagonales», quelque peu ridicules. Sauf que, chaque jour, cette inaction apparaît un peu plus comme une faute lourde au regard de l'économie, de l'agriculture et de l'environnement.
Alors que le cours du baril de pétrole crève tous les plafonds, la France dépend toujours autant des carburants fossiles, qui ne sont pas éternels. Les biocarburants nous permettraient, en partie, de desserrer l'étau. Produits à partir du maïs, de la betterave, du colza ou du tournesol, ces combustibles pourraient également constituer un débouché intéressant pour les agriculteurs et apporter un remède à la désertification rurale. Dernier atout: ils contribuent à la diminution des émissions de gaz carbonique liées aux transports (un tiers de la pollution au CO²), donc à la lutte contre le réchauffement climatique. Un ordre de grandeur: produire et brûler 1 litre de bioéthanol provoque une émission de gaz à effet de serre (GES) inférieure de plus de 75% à celle issue de 1 litre d'essence!
L' «or vert» n'a pourtant pas que des avantages. Deux à trois fois plus coûteux à fabriquer que l'or noir, il serait même une (pure) illusion économique s'il devait totalement remplacer le super ou le diesel. Le débat repose donc sur la proportion de biocarburants à incorporer dans l'essence ordinaire sans modifier la conception de nos moteurs. Nous en sommes à 0,7%, tandis que l'Europe nous prie instamment de tripler ce chiffre d'ici… le 1er janvier 2005. Impossible. Avant de fixer un cap plus ambitieux encore: 5,75% à l'horizon 2010! En réponse, le gouvernement de Jean-Pierre Raffarin, conscient d'avoir raté le premier train de mesures européennes, a juré de faire un effort en multipliant notre production de biocarburants par trois d'ici à 2007. Une goutte d'huile dans un océan de pétrole?
Le protocole de Kyoto entrera en vigueur le 16 février 2005, la Russie ayant signifié officiellement jeudi 18 novembre sa ratification du traité, a annoncé l'Onu en marge d'une réunion de son Conseil de sécurité jeudi à Nairobi.
L'Onu est le dépositaire de cet accord de lutte contre le changement climatique, dont l'entrée en vigueur dépendait de la Russie depuis son rejet par les Etats-Unis. Les règles de ratification du protocole confèrent en effet un poids décisif aux pays industriels les plus pollueurs.
Le président russe Vladimir Poutine a signifié la ratification russe dans une lettre d'une page, que son ambassadeur aux Nations unies, Andreï Denisov, a remise jeudi à Nairobi au secrétaire général de l'ONU, Kofi Annan.
Une étude des Centers for Disease Control and Prevention (CDC)
montre une relation entre l'augmentation du poids moyen des
voyageurs américains d'un peu moins de 5 kg durant les années 1990
et une hausse de la consommation en carburant des avions de ligne.
A partir des données du Department of Transportation, les chercheurs
ont évalué que cette surcharge pondérale a pu occasionner pour les
compagnies aériennes des dépenses additionnelles de 275 millions
de dollars en 2000, l'équivalent de 1,3 milliards de litres d'essence.
Il existe de nombreux travaux sur les conséquences de l'obésité
sur la santé mais rares sont celles qui s'intéressent à son impact
sur l'environnement. Or selon les résultats du CDC, publiés dans
l'American Journal of Preventive Medicine, une telle
surconsommation d'hydrocarbures aurait été à l'origine du rejet
dans l'atmosphère de 3,8 millions de tonnes de dioxyde de carbone
supplémentaires. De leur côté, les transporteurs tentent de plus en
plus d'alléger les appareils, en diminuant la quantité de matériaux
métalliques et en les remplaçant quand c'est possible par du plastique.
LAT 05/11/04 (Heavier custumers boost planes' fuel costs)
http://www.latimes.com/news/nationworld ... -obese5nov
05,1,7517489.story?coll=la-headlines-nation
Mickeya a écrit:Un coup, on nous annonce une période glaciaire (avec la disparition du gulf stream), un coup une période plus chaude, je m'y perds moi....
Bak broa a écrit:wai ils disent n'importe quoi
regarde la couche d'ozone, du grand n'importe quoi
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