Encore plein de morts à annoncer !

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Messagede Cortese le 22 Juil 2017, 16:57

Shoemaker a écrit:C'était en quelque sorte l'anti Keaton : quelque soit son rôle ou la situation, il souriait.

Ah d'acccoooord, c'est donc pour ça que je devais le trouver insupportable. Tu te souviens sans doute que je suis 200% Buster Keaton et 0,01% Charlie Chaplin.
Moi je suis de l'avis des Finlandais : sourire tout le temps ça devrait être puni par la loi.
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Messagede Cortese le 22 Juil 2017, 17:00

Il a fait des films ce John Heard ? Il a bien fait de mourir sinon je n'aurais jamais entendu parler de ce mec là.
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Messagede Hugues le 22 Juil 2017, 17:02

Toi, tu le sais pas encore, mais tu vas avoir de gros problèmes.

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Re: Encore plein de morts à annoncer !

Messagede Cortese le 22 Juil 2017, 17:11

Non, franchement, on entend plein de noms défiler dans nos oreilles, en général on se souvient des célébrités, mais celui là... Sur le coup j'ai pensé à John Heath, mais je me suis rappelé qu'il était mort en 1956 au volant de son HWM-Jaguar aux Mille Milles. Ouf.
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Messagede porcaro77 le 22 Juil 2017, 21:01

Cortese a écrit:A part que je le confondais toujours avec Robert Hirsch (que j'appréciais beaucoup), j'avoue que je n'ai gardé aucun souvenir particulier de cet acteur.

Pourquoi l imparfait Hirsh est encore vivant lui
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Messagede Silverwitch le 25 Juil 2017, 15:20

Hugues a écrit:John Heard, 72 ans

Ou plutôt, devrait-on dire, Alex Cutter, rien de moins...
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:cry:
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Re: Encore plein de morts à annoncer !

Messagede Rainier le 25 Juil 2017, 22:23

porcaro77 a écrit:
Cortese a écrit:A part que je le confondais toujours avec Robert Hirsch (que j'appréciais beaucoup), j'avoue que je n'ai gardé aucun souvenir particulier de cet acteur.

Pourquoi l imparfait Hirsh est encore vivant lui


Il aura 92 ans ...demain !
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Messagede Feyd le 27 Juil 2017, 16:04

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Messagede Cortese le 27 Juil 2017, 16:13

Bon je me dévoue : sera t-il incinéré ?
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Re: Encore plein de morts à annoncer !

Messagede Rainier le 27 Juil 2017, 17:11

Feyd a écrit:
On attend un nouveau trait d'humour de Jean-Marie en sa mémoire.


N'empêche que JMLP l'aura rendu plus célèbre par son calembour qu'il ne l'aura été par ses 7 ou 8 années passées en tant que ministre des gouvernements Barre et Chirac!

Et puis 97 ans, c'était bien un dur à cuire !
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Re: Encore plein de morts à annoncer !

Messagede Silverwitch le 28 Juil 2017, 13:56

La monteuse française Marie-Josèphe Yoyotte, 87 ans.

Les Quatre Cents Coups, Léon Morin, prêtre, La Guerre des boutons, Les Zozos, La Gifle, Diva ou Tous les matins du monde, tous montés par cette femme.

Mort de Marie-Josèphe Yoyotte, mémoire du cinéma français

Elle fut la première monteuse noire du cinéma français et la collaboratrice de François Truffaut pour « les 400 coups » (1959). Née à Saint-Fons (69) le 5 novembre 1929, Marie-Josèphe Yoyotte était antillaise de mère bretonne. C’est à l’occasion du film « Rue Cases-Nègres » (1983) d’Euzhan Palcy qu’elle se rend en Martinique, terre natale de son père, pour les repérages du film.
Son impressionnante carrière de monteuse, puis chef-monteuse, commence au début des années cinquante avec « le Portrait de son père » d’André Berthomieu. Suivront « le Testament d’Orphée » de Cocteau, « la Guerre des boutons » d’Yves Robert, « la Boum" 1 et 2 de Claude Pinoteau, « Diva » de Jean-Jacques Beineix. En 1976, elle obtient le césar du meilleur montage pour « Police Python 357 » d’Alain Corneau, avec qui elle collaborera de nouveau pour « Tous les matins du monde » et « le Deuxième souffle » (2007), le dernier film sur lequel elle a travaillé. Elle a obtenu deux autres césars pour « Microcosmos : le peuple de l’herbe » de Claude Nurisdany et Marie Pérennou (1997) et « le Peuple migrateur » de Jacques Perrin (2002). Au-delà de son métier, cette grande dame du cinéma français, décorée de la légion d'honneur, a encouragé de nombreux jeunes artistes tout au long de sa vie. Elle a été incinérée le 17 juillet au Père Lachaise.
Dernière édition par Silverwitch le 28 Juil 2017, 14:17, édité 1 fois.
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Re: Encore plein de morts à annoncer !

Messagede Marlaga le 28 Juil 2017, 14:02

Oh putain, Silver aussi se met à citer les noms de tous les gens ayant un vague rapport avec le cinéma qui passent l'arme à gauche. On n'est pas sortis.
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Re: Encore plein de morts à annoncer !

Messagede Silverwitch le 28 Juil 2017, 14:27

Et pendant que j'y suis: Cécile Décugis, monteuse française morte à 87 ans le mois dernier. Elle avait d'abord été connue pour son engagement en faveur de la liberté de l'Algérie, puis elle se fait connaître en signant le montage de À bout de souffle de Jean-Luc Godard, avant de devenir la monteuse du grand réalisateur Éric Rohmer: Ma nuit chez Maud, Le Genou de Claire, La Femme de l'aviateur, Pauline à la plage...



Extrait:

l Watan rappelle également la carrière moins connue de Cécile Decugis en tant que cinéaste activiste. "En 1957, elle tourne le film Réfugiés algériens en Tunisie, à la frontière entre les deux pays, afin d’alerter l’opinion mondiale sur la question des réfugiés contraints de quitter leurs terres et leurs villages à cause de la répression de l’armée coloniale et de la construction de la ligne Morice, barrage électrifié qui s’étendait sur plusieurs centaines de kilomètres", rappelle le quotidien. Par la suite, la jeune femme écopera de plusieurs années de prison pour avoir permis "à des militants et à des cadres du FLN de se réunir clandestinement". Si François Truffaut se mobilisera immédiatement pour cette militante anticolonialiste, réunissant 20.000 francs pour lui venir en aide, Godard ne fera rien. "Pas un geste, pas un mot, engageant sans remords une autre monteuse pour Le Petit Soldat", rapporte Antoine de Baecque dans son ouvrage somme Godard. "Il était de droite, il pensait que je m'étais fait entraîner malgré moi, manipuler", déclarait alors Cécile Decugis.
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Re: Encore plein de morts à annoncer !

Messagede Feyd le 28 Juil 2017, 14:50

Rainier a écrit:
Feyd a écrit:
On attend un nouveau trait d'humour de Jean-Marie en sa mémoire.


N'empêche que JMLP l'aura rendu plus célèbre par son calembour qu'il ne l'aura été par ses 7 ou 8 années passées en tant que ministre des gouvernements Barre et Chirac!

Et puis 97 ans, c'était bien un dur à cuire !


:D :vieux:
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Messagede Maschum le 31 Juil 2017, 11:00

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Messagede Maschum le 31 Juil 2017, 11:02

Ouaissss !!!!! J'ai devancé Hugo ! #sante :onfire: :onfire:

Je remercie mes parents, mon agent, mon coiffeur. 8-) :o
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Re: Encore plein de morts à annoncer !

Messagede Sylphus le 31 Juil 2017, 11:08

Cette mort ne me bouleverse pas. Une carrière bien modeste comparée à sa médiatisation.
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Re: Encore plein de morts à annoncer !

Messagede Marlaga le 31 Juil 2017, 11:12

Maschum a écrit:Ouaissss !!!!! J'ai devancé Hugo ! #sante :onfire: :onfire:

Je remercie mes parents, mon agent, mon coiffeur. 8-) :o


Trop connue, ça ne l'intéresse pas :D
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Re: Encore plein de morts à annoncer !

Messagede Ghinzani le 31 Juil 2017, 11:13

Marlaga a écrit:Oh putain, Silver aussi se met à citer les noms de tous les gens ayant un vague rapport avec le cinéma qui passent l'arme à gauche. On n'est pas sortis.

Le chien de ma voisine qui faisait de magnifiques cabrioles... :D
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Re: Encore plein de morts à annoncer !

Messagede Nicklaus le 31 Juil 2017, 11:50

Mort d'un oiseau, sauvagement massacré par un de mes chats dans la nuit. Il ne reste plus qu'une plume. :D
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Re: Encore plein de morts à annoncer !

Messagede Shoemaker le 31 Juil 2017, 13:38

Maschum a écrit:Jeanne Moreau

Au sommet de son art et de son charme dans "Journal d'une femme de chambre". :o
"c'est quoi le blues". Toujours les mêmes histoires, celles qui font vaciller les mondes et les empires.
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Re: Encore plein de morts à annoncer !

Messagede Aym le 31 Juil 2017, 15:12

Jean-Claude Bouillon, décédé aujourd'hui, qui va se faire complètement éclipser par Jeanne Moreau.
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Re: Encore plein de morts à annoncer !

Messagede Marlaga le 31 Juil 2017, 15:34

Aym a écrit:Jean-Claude Bouillon, décédé aujourd'hui, qui va se faire complètement éclipser par Jeanne Moreau.


Il y a de quoi devenir soupe au lait !
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Re: Encore plein de morts à annoncer !

Messagede Rainier le 31 Juil 2017, 15:35

Aym a écrit:Jean-Claude Bouillon, décédé aujourd'hui, qui va se faire complètement éclipser par Jeanne Moreau.


Il aura bu le bouillon jusqu'au bout :?
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Re: Encore plein de morts à annoncer !

Messagede Aiello le 31 Juil 2017, 15:40

Moi je dis Moreau Bouillon, et vive la soupe !
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Re: Encore plein de morts à annoncer !

Messagede sheon le 31 Juil 2017, 15:57

:10:
Si j'avais souvent répété que je désirais mourir dans mon lit, ce que je voulais vraiment dire par là, c'est que je voulais me faire marcher dessus par un éléphant pendant que je ferais l'amour. Les Fusils d'Avalon, Roger Zelazny.
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Re: Encore plein de morts à annoncer !

Messagede Ghinzani le 31 Juil 2017, 16:00

Aiello a écrit:Moi je dis Moreau Bouillon, et vive la soupe !

:lol:
Attention les yeux du bouillon te regardent!
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Re: Encore plein de morts à annoncer !

Messagede Nicklaus le 31 Juil 2017, 16:04

Ce soir, tout le monde doit regarder la mort aux trousses.

Désolé, j'ai pas mieux.
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Re: Encore plein de morts à annoncer !

Messagede Aiello le 31 Juil 2017, 16:24

Nicklaus a écrit:Ce soir, tout le monde doit regarder la mort aux trousses.

Un film probablement financé par le front de libération des crayons !
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Re: Encore plein de morts à annoncer !

Messagede rozz le 31 Juil 2017, 16:37

Aym a écrit:Jean-Claude Bouillon, décédé aujourd'hui, qui va se faire complètement éclipser par Jeanne Moreau.

ah merde, j´adorais le commissaire Valentin des brigades du tigre moi ! :(
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Re: Encore plein de morts à annoncer !

Messagede Hugues le 31 Juil 2017, 18:15

"This farmer, he didn't know when he first saw her...
or what it was about her that caught his eye.
Maybe it was the way the wind blew through her hair."


Sam Shepard, 73 ans.

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Re: Encore plein de morts à annoncer !

Messagede Hugues le 31 Juil 2017, 18:41

L'étoffe des héros - The Right Stuff - Philip Kaufman


Paris, Texas - Wim Wenders


Mud - Jeff Nichols


Les Moissons du Ciel - Days of Heaven - Terrence Malick


Hugues
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Re: Encore plein de morts à annoncer !

Messagede sheon le 31 Juil 2017, 18:42

:(

Plus anecdotique, mais je citerais Blackthorn, vu récemment.

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Re: Encore plein de morts à annoncer !

Messagede porcaro77 le 31 Juil 2017, 18:50

rozz a écrit:
Aym a écrit:Jean-Claude Bouillon, décédé aujourd'hui, qui va se faire complètement éclipser par Jeanne Moreau.

ah merde, j´adorais le commissaire Valentin des brigades du tigre moi ! :(


j aimais bien regarder les brigades du tigre à l époque
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Re: Encore plein de morts à annoncer !

Messagede Hugues le 31 Juil 2017, 19:41

Shepard a été emporté par la maladie de Charcot.

http://www.chicagotribune.com/entertainment/theater/ct-sam-shepard-dead-20170731-story.html

https://www.nytimes.com/2017/07/31/theater/sam-shepard-dead.html

http://variety.com/2017/legit/news/sam-shepard-dead-dies-buried-child-the-right-stuff-1202510811/

http://www.lemonde.fr/disparitions/article/2017/07/31/l-acteur-et-ecrivain-americain-sam-shepard-est-mort_5167136_3382.html








Et j'y pense, celle qui pensait mourir comme Charlotte Brontë, vient donc de perdre un autre amant, un vieil ami, un guitariste et mieux, l'autre moitié de sa plume...

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(Cowboy Mouth, pièce écrite et crée par le couple)

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Lecture de Cowboy Truths, chapitre dédié à Sam Shepard de son livre de poème en prose Woolgathering

(et si vous pensez qu'elle n'est pas un auteur ou une poétesse, d'autres de ses ouvrages ont emporté le National Book Award)

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Re: Encore plein de morts à annoncer !

Messagede Hugues le 31 Juil 2017, 20:31



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Re: Encore plein de morts à annoncer !

Messagede Aiello le 01 Aoû 2017, 15:02

Jérôme Golmard, 43 ans (lui aussi de la maladie de Charcot).
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Re: Encore plein de morts à annoncer !

Messagede Hugues le 01 Aoû 2017, 16:12

https://www.lequipe.fr/Tennis/Actualites/Jerome-golmard-est-decede-a-l-age-de-43-ans/822321



http://www.allodocteurs.fr/actualite-sante-jerome-golmard-faire-face-a-la-sclerose-laterale-amyotrophique_13728.html

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Re: Encore plein de morts à annoncer !

Messagede sheon le 01 Aoû 2017, 16:14

Ch'est toujours la faute de Charko...
Si j'avais souvent répété que je désirais mourir dans mon lit, ce que je voulais vraiment dire par là, c'est que je voulais me faire marcher dessus par un éléphant pendant que je ferais l'amour. Les Fusils d'Avalon, Roger Zelazny.
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Re: Encore plein de morts à annoncer !

Messagede Sylphus le 01 Aoû 2017, 18:16

Une bien triste nouvelle mais un combat âprement mené contre cette maladie atroce.
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Re: Encore plein de morts à annoncer !

Messagede Hugues le 01 Aoû 2017, 23:33

Geste rare, Richard Gere a tenu à publier un hommage à Sam Shepard dans une publication américaine.

Richard Gere a écrit:I did two of Sam’s early plays before I made movies. There was one in particular called Killer’s Head that was a monologue of a guy strapped into an electric chair and blindfolded. I had nothing to use. My body was strapped. It was all in my voice and my emotions. It certainly took me to another place as an actor. And it was very well-received, so it was a stepping-stone, and put me in a different place as an actor in New York.

The next time I spoke to him was when we were doing
Days of Heaven together. Here we were, two young guys. He was Sam Shepard and I was one of the up-and-comers from New York. I’m sure there was some competition between the two of us, but I had enormous respect for him. And he was a wonderful actor. I had several scenes with him — he was very present, very real. He had all the skills you would want as an actor.

He wrote like an actor. He wrote monologues. He wrote the way people think and talk, on the same track. He wanted to give these characters space to express themselves. He wasn’t afraid of letting people explain themselves. For an actor you’ve got a lot to play with there. There was an emotional base to start from. There was this possibility that you were completely lying and being manipulative. And the space and time to explore those things.

Sam was like some washed-out sun-bleached bone you find out in the desert. Even when he was young it felt like there was something very ancient about him. I never had any long conversations with him. He was an observer. He certainly liked the ladies. I think he had some difficult early family experiences with alcohol and there was certainly an emotional response to drinking. He didn’t want people around him to be sloppy. It took him to places he didn’t want to go to.

On the surface he was a very charming, easy guy. There was a level of gregariousness about him that he could be one of the boys. There was a desert cowboy thing about him, where he was at home being alone — but happy when he got to town and took his boots off. I think he felt comfortable with that persona. The Coyote. It fit him. It was comfortable for him and didn’t seem inauthentic. That feeling of seeing his plays that comes through, that was certainly drawn out of his own experience and his own essential view of the universe.

The last time we crossed paths, we both had films playing in Venice. It was a good feeling of running into each other. I feel, as many of us do, that he was part of my learning process. He was one of those playwrights that was trying different things. As a young actor, I wanted to be doing things that were innovative and touching on the zeitgeist.


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Les Moissons du Ciel - Days of Heaven

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Les Moissons du Ciel - Days of Heaven


Tout comme Patti Smith ce soir dans le New Yorker.

Patti Smith a écrit:My Buddy
By Patti Smith

He would call me late in the night from somewhere on the road, a ghost town in Texas, a rest stop near Pittsburgh, or from Santa Fe, where he was parked in the desert, listening to the coyotes howling. But most often he would call from his place in Kentucky, on a cold, still night, when one could hear the stars breathing. Just a late-night phone call out of a blue, as startling as a canvas by Yves Klein; a blue to get lost in, a blue that might lead anywhere. I’d happily awake, stir up some Nescafé and we’d talk about anything. About the emeralds of Cortez, or the white crosses in Flanders Fields, about our kids, or the history of the Kentucky Derby. But mostly we talked about writers and their books. Latin writers. Rudy Wurlitzer. Nabokov. Bruno Schulz.

“Gogol was Ukrainian,” he once said, seemingly out of nowhere. Only not just any nowhere, but a sliver of a many-faceted nowhere that, when lifted in a certain light, became a somewhere. I’d pick up the thread, and we’d improvise into dawn, like two beat-up tenor saxophones, exchanging riffs.

He sent a message from the mountains of Bolivia, where Mateo Gil was shooting “Blackthorn.” The air was thin up there in the Andes, but he navigated it fine, outlasting, and surely outriding, the younger fellows, saddling up no fewer than five different horses. He said that he would bring me back a serape, a black one with rust-colored stripes. He sang in those mountains by a bonfire, old songs written by broken men in love with their own vanishing nature. Wrapped in blankets, he slept under the stars, adrift on Magellanic Clouds.

Sam liked being on the move. He’d throw a fishing rod or an old acoustic guitar in the back seat of his truck, maybe take a dog, but for sure a notebook, and a pen, and a pile of books. He liked packing up and leaving just like that, going west. He liked getting a role that would take him somewhere he really didn’t want to be, but where he would wind up taking in its strangeness; lonely fodder for future work.

In the winter of 2012, we met up in Dublin, where he received an Honorary Doctorate of Letters from Trinity College. He was often embarrassed by accolades but embraced this one, coming from the same institution where Samuel Beckett walked and studied. He loved Beckett, and had a few pieces of writing, in Beckett’s own hand, framed in the kitchen, along with pictures of his kids. That day, we saw the typewriter of John Millington Synge and James Joyce’s spectacles, and, in the night, we joined musicians at Sam’s favorite local pub, the Cobblestone, on the other side of the river. As we playfully staggered across the bridge, he recited reams of Beckett off the top of his head.

Sam promised me that one day he’d show me the landscape of the Southwest, for though well-travelled, I’d not seen much of our own country. But Sam was dealt a whole other hand, stricken with a debilitating affliction. He eventually stopped picking up and leaving. From then on, I visited him, and we read and talked, but mostly we worked. Laboring over his last manuscript, he courageously summoned a reservoir of mental stamina, facing each challenge that fate apportioned him. His hand, with a crescent moon tattooed between his thumb and forefinger, rested on the table before him. The tattoo was a souvenir from our younger days, mine a lightning bolt on the left knee.

Going over a passage describing the Western landscape, he suddenly looked up and said, “I’m sorry I can’t take you there.” I just smiled, for somehow he had already done just that. Without a word, eyes closed, we tramped through the American desert that rolled out a carpet of many colors—saffron dust, then russet, even the color of green glass, golden greens, and then, suddenly, an almost inhuman blue. Blue sand, I said, filled with wonder. Blue everything, he said, and the songs we sang had a color of their own.

We had our routine: Awake. Prepare for the day. Have coffee, a little grub. Set to work, writing. Then a break, outside, to sit in the Adirondack chairs and look at the land. We didn’t have to talk then, and that is real friendship. Never uncomfortable with silence, which, in its welcome form, is yet an extension of conversation. We knew each other for such a long time. Our ways could not be defined or dismissed with a few words describing a careless youth. We were friends; good or bad, we were just ourselves. The passing of time did nothing but strengthen that. Challenges escalated, but we kept going and he finished his work on the manuscript. It was sitting on the table. Nothing was left unsaid. When I departed, Sam was reading Proust.

Long, slow days passed. It was a Kentucky evening filled with the darting light of fireflies, and the sound of the crickets and choruses of bullfrogs. Sam walked to his bed and lay down and went to sleep, a stoic, noble sleep. A sleep that led to an unwitnessed moment, as love surrounded him and breathed the same air. The rain fell when he took his last breath, quietly, just as he would have wished. Sam was a private man. I know something of such men. You have to let them dictate how things go, even to the end. The rain fell, obscuring tears. His children, Jesse, Walker, and Hannah, said goodbye to their father. His sisters Roxanne and Sandy said goodbye to their brother.

I was far away, standing in the rain before the sleeping lion of Lucerne, a colossal, noble, stoic lion carved from the rock of a low cliff. The rain fell, obscuring tears. I knew that I would see Sam again somewhere in the landscape of dream, but at that moment I imagined I was back in Kentucky, with the rolling fields and the creek that widens into a small river. I pictured Sam’s books lining the shelves, his boots lined against the wall, beneath the window where he would watch the horses grazing by the wooden fence. I pictured myself sitting at the kitchen table, reaching for that tattooed hand.

A long time ago, Sam sent me a letter. A long one, where he told me of a dream that he had hoped would never end. “He dreams of horses,” I told the lion. “Fix it for him, will you? Have Big Red waiting for him, a true champion. He won’t need a saddle, he won’t need anything.” I headed to the French border, a crescent moon rising in the black sky. I said goodbye to my buddy, calling to him, in the dead of night.


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Hugues
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