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sheon a écrit:J'avais oublié Bernard Menez et Cuitas les Bananas, c'est vrai.

et ça, tu t´en rappelles ?

La décennie où la musique est morte.

Cuitas les bananas, c'est les années 90, et c'est l'aut'pignouf de Risoli.

rozz a écrit:

Rainier a écrit:

rozz a écrit:

Aiello a écrit:Les années 80 et l'arrivée massive de l'électronique mal maitrisée.

et Kraftwerk ca compte pô ?

Kraftwerk, Tangerine Dream, Klaus Schulze ... c'était plutôt le milieu des années 70.

c´est bien ce que je dis
C´etait une reponse (sans doute pas assez precise) à Aymsur le fait que la musique electronique n´etait pas arrivée dans les années 80

à Aiello, pas à moi.

Eh, oh, on critique pas Fifi, il est numéro 1 mondial dans le lancer de micro alors un peu de respect !
J'étais persuadé que c'était dans les années 80. J'ai dû confondre avec William Leymergie et sa chanson sur Pacman.

Aym a écrit:Cuitas les bananas, c'est les années 90, et c'est l'aut'pignouf de Risoli.

rozz a écrit:

Rainier a écrit:

rozz a écrit:

Aiello a écrit:Les années 80 et l'arrivée massive de l'électronique mal maitrisée.

et Kraftwerk ca compte pô ?

Kraftwerk, Tangerine Dream, Klaus Schulze ... c'était plutôt le milieu des années 70.

c´est bien ce que je dis
C´etait une reponse (sans doute pas assez precise) à Aymsur le fait que la musique electronique n´etait pas arrivée dans les années 80

à Aiello, pas à moi.

Et donc pour répondre à Aym rozz, je parlais d'arrivée massive de l'électronique mal maitrisée. Autant côté synthèse sonore qu'au niveau production et enregistrement.
Les années 70, c'était les balbutiements, et les artistes que tu cites maitrisaient plutôt pas mal leur sujet.

Aym a écrit:à Aiello, pas à moi.

toutes mes confuses

Aiello a écrit:Et donc pour répondre à Aym rozz, je parlais d'arrivée massive de l'électronique mal maitrisée. Autant côté synthèse sonore qu'au niveau production et enregistrement.
Les années 70, c'était les balbutiements, et les artistes que tu cites maitrisaient plutôt pas mal leur sujet.

ouais, ouais, tu te raccroches aux branches picetout... t´as avalé un Ghinz ou quoi ?

rozz a écrit:

Aiello a écrit:Et donc pour répondre à Aym rozz, je parlais d'arrivée massive de l'électronique mal maitrisée. Autant côté synthèse sonore qu'au niveau production et enregistrement.
Les années 70, c'était les balbutiements, et les artistes que tu cites maitrisaient plutôt pas mal leur sujet.

ouais, ouais, tu te raccroches aux branches picetout... t´as avalé un Ghinz ou quoi ?

Fais gaffe, il va ramener sa fraise.

http://neilyoungarchives.com/notescroll.html

http://neilyoungarchives.com/

Hugues

rozz a écrit:

Sylphus a écrit:Années 60 et années 80 sont les deux mamelles de la bonne musique.

je prefere nettement les années 70 aux années 80, hormis pour la new-wave.
Mais bon, tout est affaire de gout

Et pourtant, je pense qu'on peut faire porter aux années 70 le chapeau pour l'ignominie des 80's.

Parmi les clichés de rock critic, il en est un qui ne doit pas être loin d'être vrai, c'est celui qui dit que "les années 80 sont des années 70 qui refusaient de mourir".

Tout était déjà là : les morceaux et soli interminables, "expérimentaux", les cheveux bien trop longs, les shows "dantesques" plein de poses...

Les années 60 virent deux types de personnes entrer en contact : les jeunes cons naïfs bourrés de talent et les producteurs malins et visionnaires.
Résultat ? L'explosion, la créativité, la spontanéité, les tripes .

Dans les années 70, tous les génies de la décennie précédente qui n'eurent pas le bon goût de crever devinrent chiants et/ou mauvais (avant de sombrer littéralement dans les 80's).

Ce n'est pas pour rien que l'âge d'or de la critique rock se trouve dans les 70's, où tous les jeunes écrivaillons biberonnés à la pop et au rock 60's chialaient le bon temps évanoui avec encore, eux, une énergie juvénile.

http://www.ina.fr/video/I04117046/alain-souchon-papa-mambo-video.html

http://www.ina.fr/video/I07184311/carlos-papa-mambo-video.html

Hugues

Tiens, c'est rare que j'achète des albums récents, alors trois de l'année, c'est rare...

Incubus - 8 (c'est pas le meilleur extrait)


Queens Of The Stone Age - Villains (on sent curieusement la patte de Mark Ronson dans la production)


Prophets of Rage - Prophets of Rage (Pas taper, Manu, pas taper)

Moi, les CD les plus récents que j'ai achetés, c'est ça :

2016


2015


2016




Et puis ça en vinyle

royal hunt

je deteste l accordeon

anti-social

"Slow Slippy" d'Underworld (extrait de T2 : Trainspotting 2), souvenir lointain de la BO originel de Trainspotting, l'original.

Godverdomme ça y est !!!!

Depuis des années je cherchais quelle pouvait être cette musique terrible de ce reportage anglais sur la mort de Jim Clark.



Shazam ne marchait pas.
Hier soir, il a marché !



Ce morceau me retourne les tripes !

le meilleur concert depuis longtemps, hier soir, Berlin....

video originale :

J ecoute du Doro. Une voix superbe et un physique aussi

rozz a écrit:le meilleur concert depuis longtemps, hier soir, Berlin....

video originale :

Texte caché : cliquez sur le cadre pour l'afficher

Mouais. C'est pas mal, mais pas très original.
Tu m'as habitué à mieux

sheon a écrit:Mouais. C'est pas mal, mais pas très original.
Tu m'as habitué à mieux

de la part d´un vieux qui a commencé en 1978 et dont Nine Inch Nails, Manson et meme Depeche Mode se reclament.... c´est pas mal quand meme !
(à noter qu´il est autiste Asperger....)

Le concert hier soir en direct et en public de Gérard Depardieu au Studio 104 de la Maison de la Radio, diffusé sur France Inter:

https://www.franceinter.fr/emissions/les-concerts-d-inter/les-concerts-d-inter-03-novembre-2017

Texte caché : cliquez sur le cadre pour l'afficher

Il n'était pas prévu initialement que ce soit disponible en réécoute, mais du fait de la pression des auditeurs, la radio a changé d'avis.

Hugues

Je suis d'accord à 99,9% avec Shoemaker.

Oui Johnny n'a rien inventé, il a toujours suivi la mode du moment ...mais avec un gros temps de retard.
Je me souviens que dès la fin des années 70, on disait "le jour où la mode sera d'avoir une plume dans le cul, on saura comment Johnny sera déguisé pour son prochain spectacle"

Moi aussi tout ce tapage médiatique m'a gonflé jusqu'à en être écœuré, on n'en a pas fait le centième pour Barbara, Brel, Brassens, Ferré ou Ferrat .
On aura deux lignes dans les journaux spécialisés, lorsque viendra le tour de Manset ou Murat.

et tant pis pour Aym, je crois que malgré tout je préfère encore Johnny à Michel Berger !

C'est parce que t'as des goûts de chiottes musicalement, c'est tout.

Rainier a écrit:

Aym a écrit:C'est parce que t'as des goûts de chiottes musicalement, c'est tout.

Oui sûrement.
Même sur Finkielkraut je suis d'accord avec Shoemaker. Alors que j'aime bien Finky en dehors de ses crises de delirium sionistes pas tremens mais très grosses.

Qu'est ce que c'est que cette remarque qu'il n' y a que des français de souche qui aimaient Johnny ? et même si c'était le cas où est le problème ?
Déjà, Waddle nous prouve le contraire, et puis des français de souche qui aiment un belge avec un pseudonyme américain, qui vantait les motos et les autos américaines et l'American Way of Life, qui passait sa vie à Los Angeles ou sur la Route 66 ...et sa mort à Saint Barth

.

Sans oublier qu'un de ses plus gros tubes, "Noir c'est noir" était une adaptation en français de "Black is black", un air de rythm'n'blues du groupe espagnol Los Bravos, qui le chantaient en anglais (on avait le disque à la maison, c'etait un énorme tube à Alger bien avant la version de Johnny). Idem pour un de ses premier tubes, "T'aimer follement", on avait aussi la version originale "Makin' love" à la maison. On se souvient aussi de "La nuit", qui etait chantée par Bobby Vinton, "Lonely" (reprise en rap par Akon, un ... Nigerien !) Pour nous à Alger qui suivions l'actualité du rock and roll, Johnny c'etait du réchauffé de deuxieme choix.

En 62, Souvenir souvenir de Johnny était un succès interplanétaire dans mon petit village trou du cul du monde de l'Algérie.
Tout débutant guitariste se devait impérativement de savoir la jouer, AINSI QUE L'ARPEGE DU PENITENCIER ! Et dans les mariages, y avait toujours la séance "Twist" pendant laquelle les jeunes filles en fleur se trémoussaient le coquillart sous les yeux lubriques des garçons pré ado, et le regard consterné mais néanmoins tolérant des vieilles gardiennes du temple de la tradition.

Johnny passera à Alger dans la salle le Majestic à Bab el Oued, devant les fans total bouleversés.
Bien plus tard, fin années 70, dans cette même salle (où j'ai fait un concert !), j'ai vu Eddy Mitchell, franchement bien plus "rock" que Johnny. Il avait ramené deux guitaristes super géniaux, et on a eu des solos furieux ! Des séries de standards Rock ! L'ambiance était tellement électrique que la police a du intervenir à coup de matraque pour empêcher la prise d'assaut de la scène !

Juste pour dire que les "bougnoules" quand tout va bien, ils aiment ces "bêtises" ( ) tout autant que n'importe qui...

Il aura eu le talent d'être là, de vouloir faire ça (le rock'n roll des Bill Halley, Chuck Berry, Cochran, Vincent...) et de le faire rudement bien (sachant qu'il avait ni les musiciens ni les paroliers qu'il fallait, en France, et vu qu'il savait pas écrire de chansons...).

Pour sûr il l'inventait pas, ce rock-là, mais diable, qu'il le "faisait bien", comme il l'a prouvé avec Joey & the Showmen, ou Setzer (avec ou sans les Stray Cats), qui invitait "Jojo" sur scène chaque fois que c'était possible.

A chaque scène, ou mouvement, son emblème.

On sait d'expérience que cet emblème n'est jamais le meilleur, seulement le plus lucratif car consensuel et malléable.
On doit cependant systematiquement à ces gens-là d'avoir décomplexé pas mal d'autres qui prétendaient faire mieux et qui le firent.

Le rock serait advenu, "par chez nous", mais via Johnny il le fit avec la force qu'il revendiquait, et que seraient les Rock&Folk, et la ribambelle d'intellectuels du rock (dans le sens "qui y ont réfléchi et qui en ont fait la chronique") s'ils n'avaient pu, à un moment ou un autre, pointer Johnny ou les pauvres Variations mis au même ban comme l'exemple de ce qu'il ne faut pas faire.

Hallyday n'aura été bon que le temps de quelques éclairs, c'est trop peu pour mériter de telles manifestations hystériques, mais c'est cent fois plus que combien d'artistes "crédibles" à jamais vénérés rux aussi.

Ah tu connais les Variations ??? Totalement disparus ! C'était vraiment le tout premier groupe de hard rock Français, très respecté... Puis, crac, évaporés ! Je vais aller voir sur Youtube, pour me rappeler le bon vieux temps ! (teuh teuh...)

Le problème du rock en France c'est le meme qu'on a connu en Algérie : l'obstination absurde des "sachant mieux que toi" à vouloir faire chanter les jeunes rockers locaux en idiome local ! Les Allemands, Suédois, Bresiliens ou Polonais ne se sont pas emmerdé avec ces contradictions et du coup le hard rock, chanté exclusivement en anglais est devenu plus vivace et plus international que le rock n'a jamais été.

Shoemaker a écrit:Ah tu connais les Variations ??? Totalement disparus ! C'était vraiment le tout premier groupe de hard rock Français, très respecté... Puis, crac, évaporés ! Je vais aller voir sur Youtube, pour me rappeler le bon vieux temps ! (teuh teuh...)

N'importe qui s'intéressant au "rock hexagonal" (c'est-à-dire pratiqué par des francophones, ce qui autorise à considérer ces petits "Marocains" comme des nôtres) connaît les Variations.
Mieux : n'importe qui a lu Lester Bangs connait les Variations.

Mais respecté par qui ?

Pas par la presse rock hexagonale qui les traitait comme des copieurs prétentieux sans âme qui surfaient sur la vague.
En France, il fallait aimer Martin Circus (d'avant Gérard Blanc), Triangle, ceux qui "inventaient" (ah bon ?) le rock "à la française".

Prétentieux, c'est d'ailleurs amusant avec le recul quand tu entends ces jeunes garçons à la douceur et à la timidité absolue dans les interviewes de l'époque.

Leur gentillesse leur a joué des tours, d'ailleurs, puisqu'ils étaient, selon la légende, traités comme des larbins vaguement exotiques lors de leurs tournées avec les "gros" groupes américains.

J'adore les Variations, les premiers arabes du rock français.

Ouais_supère a écrit:J'adore les Variations, les premiers arabes du rock français.

Alors là, j'apprends quelque chose ! Je ne savais absolument pas qu'ils avaient un lien quelconque avec les Arabes !
Dans le temps, en direct live, bien que ça n'a pas duré, ils ont tout de même eu leur heure de gloire, ils passaient assez souvent à l'ORTF, et même une fois, à la télé, en première partie de Led Zep qui venait de naître !
Mais tu as raison sur un point, très vite, Martin Circus et Triangle sont devenus la référence (à mon grand dam, rapport à Variation).
Il y a eu ensuite, peut-être pas longtemps après, Ange, qui a eu une bonne petite carrière...
C'est vraiment dommage, cette histoire du Rock (post rock'n roll) Français qui a tourné court trop vite...

Shoemaker a écrit:

Ouais_supère a écrit:J'adore les Variations, les premiers arabes du rock français.

Alors là, j'apprends quelque chose ! Je ne savais absolument pas qu'ils avaient un lien quelconque avec les Arabes !

C'est un peu pour la provoc que je dis ça, ils viennent du Maroc.

Je fais le lien avec Johnny parce que leur succès auprès du public était aussi grand qu'ils étaient regardés de haut par les "rock critics".

Des arabes pas catholiques :

Actuels :

Laura Mayne : chant (2012-)
Marc Tobaly : guitare (1966 - 1975 & 2012-)
Franck Sitbon : claviers (2012-)
Philippe Balma : basse (2012-)
Pierra Veuillot : batterie (2012-)
Anciens :

Jo Leb : chant (1966 - 1973)
Michel Chevalier : chant (1971)
Robert Fitoussi : chant (1973 - 1975)
Jacques Micheli : guitare (1966)
Jean-Pierre "Rolling" Azoulay : guitare (1966)
Marc Tobaly : guitare (1966 - 1975)
Jim Morris : claviers (1974 - 1975)
Maurice Meimoun : violon (1975)
Guy de Baer : basse (1966)
Jacques Grande (allias P'tit Pois) : basse (1966 - 1975)
Alain Suzan : basse (1972)
Jacky Bitton : batterie (1966 - 1975)

Robert Fitoussi, responsable et coupable de l'une des plus charmantes "scies" des années 80, sous le pseudonyme de F R David, plus bankable :



Et bon sang qu'il est loin, le blues, soudainement.

Dans l'autre Europe, on connaissait les mêmes tendances (yéyé, pop, rock et même hard rock, ne me lancez pas sur le groupe slovène qui berça mon adolescence). Pour prendre l'exemple tchèque:


Václav Neckář


Jiří Suchý

Un grand cinéaste que je connais bien en fit même son premier film:





L'idole des jeunes français de tous les âges avait des doubles un peu partout. Quant à moi, je suis passée tout à fait à côté. Même si j'ai toujours eu une faiblesse coupable pour l'idole de la génération de mes parents, grandiose, avec une vulgarité virile et une voix à tomber:


Muslim Magomayev