Garion a écrit:sheon a écrit:Garion a écrit:Les élections sont souveraines.
Hein ?
C'est le peuple qui est souverain, pas les élections. Surtout avec un mode de scrutin aussi peu représentatif.
Si le mode électoral ne plait pas au peuple, qu'il vote pour un candidat qui le réforme.
Perso, j'ai beau réfléchir, j'ai du mal à voir un meilleur système.
Un système purement proportionnel ne pourrait aboutir qu'a l'immobilité, c'est ce qui se passe avec le Brexit au Royaume Unis. Aucune majorité = Aucune décision, donc rien ne bouge.
C'est comme ça, il faut, il faut un pouvoir qui ai les moyens pour pouvoir changer les choses.
Je ne suis pas d'accord avec la politique de Marcon, mais en attendant, il faut faire avec, il ne fallait pas l’élire sinon (mais avec Marine, je ne peux que penser que ça aurait été pire).
Avoir de règles comme les élections c'est ce qui nous sépare de l'anarchisme sauvage.
Déjà, en gardant un mode de scrutin au suffrage universel, on peut améliorer la manière de voter.
Actuellement, on élit des présidents qui ne convainquent qu'entre 19 et 30% des électeurs exprimés. C'est faible, et c'est souvent le résultat de compromis (Macron ayant été un candidat stratégique et non de conviction pour beaucoup de gens).
Dans cette vidéo, on explore d'autres modes de scrutin, avec pour finir une idée qui semble très intéressante car permettant de totalement supprimer le vote stratégique et satisfaire le plus grand nombre :
Par ailleurs, le vote proportionnel pour former une assemblée a ceci de pertinent qu'il permet de refléter la véritable pluralité d'opinion, ou tout du moins d'adhésion politique, d'un pays, au lieu d'avoir une majorité qui impose sa loi. C'est ce qui est fait en Allemagne, pour rappel, dans l'une des deux assemblées (la seconde étant composée d'élus régionaux). Au Royaume-Uni, contrairement à ce que tu dis, l'une des deux assemblées est élue au suffrage universel direct (comme l'Assemblée Nationale française), la seconde est un repaire de nobles et de pistonnés.
Le problème que l'on a, en France, depuis le début de la Ve République, c'est qu'aucun président n'était légitime puisqu'aucun n'a convaincu la moitié des électeurs. Il n'est donc guère étonnant de voir leur cote de popularité chuter de manière vertigineuse à peine un an ou deux après leur élection. Par ailleurs, élu ou non, si le peuple souhaite majoritairement la démission d'un élu, il me semble tout à fait raisonnable de voir cet élu se retirer.
J'irai même plus loin en disant que la "démocratie" représentative oblige les électeurs à des compromis, puisqu'il faut choisir le candidat le plus proche de ses idées, ou à défaut défendant l'un ou l'autre cheval de bataille que l'on juge le plus important. Dans un système réellement démocratique, le peuple serait impliqué dans la politique du pays en permanence, au lieu de n'être consulté que tous les cinq ans pour choisir entre un panel de représentants imposés.