Hugues a écrit:
http://www.midilibre.fr/2018/06/14/accuse-de-viol-le-depute-du-gard-gilbert-collard-dement,1686546.php
Eh bien si il faut défendre ce cher Gilbert d'un jugement Twitter (expéditif, public, mise au pilori, chasse au sorcière, mise au banc ou mort sociale), même ce cher Gilbert je le défendrai.
Pour que le jugement ne se fasse pas dans les médias ni sur la place publique mais via une instruction, secrète, puis dans un tribunal.
Hugues
Sylex a écrit:Feminisme pour les nuls:
Hugues a écrit:Hugues a écrit:
http://www.midilibre.fr/2018/06/14/accuse-de-viol-le-depute-du-gard-gilbert-collard-dement,1686546.php
Eh bien si il faut défendre ce cher Gilbert d'un jugement Twitter (expéditif, public, mise au pilori, chasse au sorcière, mise au banc ou mort sociale), même ce cher Gilbert je le défendrai.
Pour que le jugement ne se fasse pas dans les médias ni sur la place publique mais via une instruction, secrète, puis dans un tribunal.
Hugues
Classé sans suite.
Mais ça fera moins de bruit.
Hugues
Hugues a écrit:Elle a sans doute finalement appris à son tour que la justice n'est pas un jugement expéditif et moral simpliste sur la foi de seules allégations, une mise au pilori publique mais une recherche de la vérité par un débat contradictoire entre défense et accusation, et que oui, on peut aimer le pain d'un boulanger même si il est accusé de tout côté, ça n'en fait pas forcément un coupable, et même éventuellement coupable ça n'en fait pas un mauvais homme pour autant...
Hugues
Hugues a écrit:Et comme le message suivant se trouvait juste aux côtéqs du message Collard en juillet, je ne peux m'empêcher de le citer afin d'évoquer cette nouvelle d'il y a quelques semaines..:Sylex a écrit:Feminisme pour les nuls:
Elle a sans doute finalement appris à son tour que la justice n'est pas un jugement expéditif et moral simpliste sur la foi de seules allégations, une mise au pilori publique mais une recherche de la vérité par un débat contradictoire entre défense et accusation, et que oui, on peut aimer le pain d'un boulanger même si il est accusé de tout côté, ça n'en fait pas forcément un coupable, et même éventuellement coupable ça n'en fait pas un mauvais homme pour autant...
Hugues
DCP a écrit:Hugues a écrit:Elle a sans doute finalement appris à son tour que la justice n'est pas un jugement expéditif et moral simpliste sur la foi de seules allégations, une mise au pilori publique mais une recherche de la vérité par un débat contradictoire entre défense et accusation, et que oui, on peut aimer le pain d'un boulanger même si il est accusé de tout côté, ça n'en fait pas forcément un coupable, et même éventuellement coupable ça n'en fait pas un mauvais homme pour autant...
Hugues
La vidéo youtube n'est plus accessible (pb de droits d'auteurs apparemment), je serais curieux de savoir ce qu'elle a dit et dans quel contexte, n'oublions pas que c'est une humoriste.
DCP a écrit:C’est de l’humour, hein, pas des déclarations politiques.
Wikipédia a écrit:La scène considérée comme la plus choquante, et donc la plus célèbre, est la scène de viol par sodomie, où Brando, dans la cuisine de l'appartement, maintient de force Maria Schneider au sol et utilise une motte de beurre comme lubrifiant pour la sodomiser. Cette scène aurait été préparée par Marlon Brando et Bertolucci, à l'insu de Maria Schneider. Bien que l'acte soit simulé, les larmes de Maria Schneider seraient bien réelles car il semble qu'elle fut extrêmement choquée par le jeu brutal de Marlon Brando. Des années plus tard, elle déclarera à ce sujet qu'elle assimilait cette scène à un viol et qu'elle n'a jamais pardonné à Bertolucci. Elle déclare avoir « perdu sept ans de (sa) vie » entre cocaïne, héroïne et dégoût de soi et repoussé des rôles directement inspirés de celui de Jeanne. Bertolucci, lors de la disparition de l'actrice en février 2011, dira avoir regretté de ne pas s'être excusé avant sa mort. En 2013, Bertolucci dira se sentir coupable mais ne pas regretter car il voulait que Maria Schneider ressente de la rage et de l'humiliation: il voulait capturer sa réaction « en tant que fille et non en tant qu'actrice. »
Hugues a écrit:Ca continue...
David Edelstein, pour une plaisanterie sur son compte Facebook personnel sur Bertolucci et Le Dernier Tango à Paris...
est viré après demande des féminazies...
Rainier a écrit:Hugues a écrit:Ca continue...
David Edelstein, pour une plaisanterie sur son compte Facebook personnel sur Bertolucci et Le Dernier Tango à Paris...
est viré après demande des féminazies...
OK, il y a clairement tout un tas (si j'ose dire) de féministes hystériques et qui souhaitent qu'on applique des méthodes fascistes : "ta blague ou ton opinion ne me plait pas donc tu dois être viré".
Mais dans cet exemple, le vrai coupable c'est la direction de Fresh'Air qui exécute les souhaits de ces abruties.
Rainier a écrit:Hugues a écrit:Ca continue...
David Edelstein, pour une plaisanterie sur son compte Facebook personnel sur Bertolucci et Le Dernier Tango à Paris...
est viré après demande des féminazies...
OK, il y a clairement tout un tas (si j'ose dire) de féministes hystériques et qui souhaitent qu'on applique des méthodes fascistes : "ta blague ou ton opinion ne me plait pas donc tu dois être viré".
Mais dans cet exemple, le vrai coupable c'est la direction de Fresh'Air qui exécute les souhaits de ces abruties.
Ah je l'avais pas reconnu.sheon a écrit:Ah. C'est Louis C.K.
sheon a écrit:Ce qui n'a aucun rapport avec le "sketch" de Blanche Gardin.
Bien au contraire, sous le couvert de l'humour, il y a un argument tout à fait sérieux qui reprend les inepties qu'on a entendu sur le sujet pourtant chez les adeptes de la chasse au sorcière (argument entendu chez les ineptes Rémy-Leleu & co et balayé brillamment par Dupont Moretti un soir où il était invité à côté de ces monceaux d'intelligence, qui lui faisaient tant lever les yeux aux ciel tant qu'il devait se taire)
Les inepties qui tuent tout débat raisonnable ou qui prêtent à tel ou tel des positions qu'ils n'ont pas.
En l'espèce elle sert la propagande qui inculque que quiconque défendrait Cantat ou Polanski défendrait un salaud (<- jugement moral). Quant ceux qui défendent Cantat essaient juste de rappeler qu'il a payé sa peine. Et ceux qui défendent Polanski essaient juste de faire entendre qu'il a non seulement payé sa peine, mais que toute justice en cas de nouvel examen est désormais hors d'atteinte (vous connaissez les arguments). Je ne parle même pas de Woody Allen déclaré innocent par deux justices de son pays, en deux états.
On choisit de quoi on va rire et avec qui on va rire.
On pourrait rire de ces inquisiteurs façon Raphaelle Rémy-Leleu, plutôt que de reprendre leurs arguments par exemple.
Bref Gardin fut militante en bien des sketchs. Elle le sera peut-être d'une autre façon à l'avenir du fait de cette récente raison personnelle.
Ouais_supère a écrit:sheon a écrit:Ce qui n'a aucun rapport avec le "sketch" de Blanche Gardin.
Tout à fait, mais l'un des chevaux de bataille des néo féministes est précisément que l'oeuvre et son auteur ne sont pas désolidarisées.
Un faux pas moral présumé invalide l'oeuvre de son auteur, la rend soumise à censure.
On peut donc s'étonner que ce ne soit pas le cas pour Blanche Gardin, qui fricote avec un tyran sexuel présumé, ce qui selon les préceptes des #Metoo, l'en rend complice.
De fait son sketch n'a plus de sens.
Ouais_supère a écrit:Stef, t'es chiant
Il voulait « laver [son] honneur ». La procureure a requis vendredi la relaxe des médias et des femmes ayant accusé Denis Baupin d’agression sexuelle ou de harcèlement et qui sont poursuivis en diffamation par l’ancien député.
« Aucun élément dans cette audience ne permet de remettre en cause la sincérité des témoignages », a estimé la représentante du parquet, qui a salué « le courage » des femmes venues témoigner à la barre et estimé que l’enquête de Mediapart et France Inter était « sérieuse ».
« Jeux de séduction » entre « adultes »
La justice s’était saisie le 10 mai 2016, au lendemain des accusations lancées contre l’élu écologiste (EELV) sur Mediapart et France Inter par huit femmes – quatre anonymes et quatre élues écologistes : Isabelle Attard, Annie Lahmer, Elen Debost et Sandrine Rousseau. Denis Baupin, alors vice-président de l’Assemblée nationale, avait nié farouchement ces allégations, en arguant de « jeux de séduction » entre « adultes ».
Après 10 mois d’investigations, le parquet de Paris a classé sans suite son enquête en mars 2017, considérant que si « les faits dénoncés, aux termes de déclarations mesurées, constantes et corroborées par des témoignages, sont pour certains d’entre eux susceptibles d’être qualifiés pénalement […], ils sont cependant prescrits ».
Isabelle Attard à la fin de l'audience a écrit:"pour la 1ere fois des cadres et militants d'un parti sont venus dire qu'ils savaient et qu'ils auraient dû nous protéger, je les remercie."
"Nous les femmes victimes de violences sexuelles, sommes résilientes. Nous avons mis un mouchoir sur nos histoires, avons continuer à travailler, parfois avec notre agresseur."
"Nous les femmes savons lire, monsieur Pierrat, dans les filatures de Roubaix et d'ailleurs. Nous savons lire l'article de loi sur le consentement. Nous avons le droit de disposer de nos corps !"
Hugues a écrit:Pourquoi dirais-je quelque chose...
Je ne dis rien, parce que c'est écrit dans les articles cités par Sylex.
Mais aussi parce que je ne suis pas dans le jugement moral.
Au contraire des derniers mots (nausée, vertige etc..) du message de Sylex justement.
Encore une fois, je n'ai pas à avoir d'opinion sur des faits dont la vérité n'est pas établie. Et même si il l'était, ça ne m'appartient pas. Ce qui m'intéresse ce n'est pas le bien ou le mal, (faut-il refaire tout ce débat sur le degré zéro d'universalité du jugement moral, sur le relativisme du moralisme) mais l'innocence ou la culpabilité, établie.
[...]
Il faut d'ailleurs s'interroger. Si prescription existe, c'est bien pour une raison. Celle que la justice admet à la fois que la vérité est inatteignable et difficilement atteignable (ou que le rapport difficulté à l'atteindre/gravité est trop déraisonnable). Or un procureur se permet d'établir la vérité (plutôt sa vérité), que la justice a décrétée à juste titre impossible à atteindre, pour dénier à quelqu'un qui a été sali au delà de toute raison (car quand bien même les faits seraient établis, ils ne méritent en aucun cas la punition sociale subie) la satisfaction d'une réparation de principe.
La justice est valable pour tous. Même pour ceux qui donnent la nausée ou le vertige.
La justice ne les connait pas, cette nausée et ce vertige, et tout intervenant du système de justice qui pourrait l'évoquer perd de vue sa mission.
(Un peu comme dans une autre affaire sans rapport un policier qui répond un argument médiocre et partisan lors d'une perquisition, a perdu visiblement la neutralité de sa mission de vue)
Hugues
Hugues a écrit:J'espère bien que ces journalistes et ces femmes seront condamné(e)s.
Et à défaut, si ce n'est le cas, que Denis Baupin fera appel.
Car bien entendu, il y a eu diffamation.
De quel droit un procureur, absent au moment des faits établit ce qui est ou ce qui n'est pas vrai, quand la justice ne l'a même pas établi. Seule la justice en de tels cas peut l'établir, par le débat contradictoire.
La parole d'un procureur dans un procès n'est, que je le sache, que sa parole.
Je rejoins pour ma part ce commentaire dans les commentaire du Monde
On peut parler des faits prescrits. Le tribunal médiatique est plus puissant que le tribunal judiciaire . Monsieur Baupin (ou quiconque je ne personnalise pas mon propos) ne peut pas être jugé par le tribunal judiciaire mais il peut l’être par le tribunal médiatique. Et le procureur est plus puissant que le juge puisqu’il a dit que les faits étaient susceptibles de constituer des infractions c’est nécessairement vrai et le jugement devient inutile. Nous regretterons cette inquiétante dérive.
Etrangement personne ne reprend l'excellente déposition devant le tribunal de Dominique Voynet.
La seule visiblement (y compris dans le monde journalistisque) qui soit douée de raison en dehors du camp du plaignant. La seule qui fait la part des choses.
On a visiblement choisi un camp dans la presse: le procès à charge contre le plaignant
Extrait:
Contre le moralisme. Pour la justice.
Hugues
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