J'ai donné le 1% de bonne foi, je ne savais plus si c'était 1,xx ou 2,xx ou 3,xx... C'est 3,26%.
J'ai retrouvé la source ...
Etude VIRAGE 2015 de l'INED (Institut national d'études démographiques)Je parle bien de viol car c'est le sens même des propos de Caroline de Haas ...
Nous n'avons pas affaire à un petit groupe de criminels qui se cache dans un coin et qui viole toutes les femmes de France ! Si les victimes sont dans votre famille, dans votre entreprise, dans les partis politiques ou au gouvernement, eh bien, les agresseurs sont exactement aux mêmes endroits. Logique infaillible.
Et même si ce n'est pas ce qu'elle voulait exprimer, les 13,84% lui donne tort de toute façon
Pas confiance en ce tableau? Je vous invite à lire l'ensemble de l'étude scientifique (démographique) dans le spoiler.
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Et à ce propos un commentaire très juste:
http://www.atlantico.fr/decryptage/feminisme-et-lutte-contre-violences-sexuelles-naufrage-caroline-haas-3307295.html
[...]
En France, le viol n'est pas un phénomène de masse : l'enquête Virage de l'Ined de 2015 statue que 3,26 % des femmes ont subi un viol dans leur vie et 2,5% une tentative de viol (les chiffres pour les hommes sont respectivement de 0,47% et 0,46%). Si on prend l'ensemble des violences sexuelles – hors harcèlement et exhibitionnisme) le pourcentage monte à 14,47% des femmes et 3,94% des hommes. Ce sont des chiffres conséquents, le viol est un crime atroce qui doit être combattu et sa prévalence doit encore diminuer, mais parler de phénomène de masse est erroné – ou alors, qu'en est-il du Congo où se sont environ 25% des femmes qui déclarent avoir été violées et jusqu'à 50% dans certaines régions et classes d'âge ? J'ai le sentiment que le sens de la mesure a été oublié depuis longtemps par Madame de Haas, avec le sens des mots et celui de la réalité. Le problème, lorsque vous essayez de mettre en œuvre des mesures qui ne sont pas fondées sur des faits, c'est qu'elles ne marcheront pas, et donc vous devrez en passer un jour ou l'autre par l'autoritarisme. Aujourd'hui, nous en sommes encore au stade de l'autoritarisme mou, avec notamment un empoisonnement du débat avec ce genre d'hypertrophies sémantiques et/ou de déformation pure et simple du réel – comme lorsque Laurence Rossignol prétend qu'en défendant Hulot, le gouvernement laisse entendre que les victimes d'agressions sexuelles mentent. C'est tout simplement de l'agit-prop : de la propagande pour échauffer les esprits.
[...]
[...] je me demande depuis quand Caroline de Haas n'a pas mis le nez dans un commissariat, un hôpital ou – encore mieux – n'a pas consulté d'étude sur la prise en charge des victimes de violences sexuelles par ces services d’État. Et je parle d'étude indépendante, pas un vague rapport produit par et pour des associations féministes qui s'en serviront pour gonfler leurs demandes de subventions auprès du même État qu'elles accusent de ne pas "faire son travail".
Au delà de la dénonciation, et afin de servir au mieux la lutte contre les violences sexuelles, quelles seraient les actions efficaces à envisager ?
[...]
[...] cesser avec des incantations contre-factuelles comme l'idée que nous vivrions dans une "culture du viol" où les violences sexuelles surviendraient selon un "continuum" "systémique" allant du regard libidineux au viol avec actes de barbarie. Et en plus d'être contre-factuelle, cette nouvelle liturgie féministe est contre-productive, car en mettant dans le même sac des délits, des crimes et des "comportements déplacés", on ne fait peur au final qu'aux types un peu lourdauds, mais pas aux vrais prédateurs, qui sauront toujours s'adapter en s'attaquant à des proies encore plus fragiles et à la "crédibilité" encore plus contestable qu'avant.
Dois-je rappeler que son auteur Peggy Sastre est philosophe, scientifique et journaliste (et féministe à sa façon).
Et jeune (je ne vois pas trop l'utilité de le préciser, mais parait-il que c'est un critère pour savoir si ce que l'on argumente est de valeur ou non..
)
CQFD
Les faits. Et pas le doigt mouillé paranoïaque de Miss de Haas. Ni l'émotion.
Hugues (qui n'a pas de problème avec cette question mais avec toute perte de raison)