Nuvo a écrit:Tu n'as pas vu Gazon Maudit ?
Sinon je suis amusé de voir que Hugues ne sélectionne que les articles allant dans son sens. Comme tout le monde quoi. Donc chacun s'auto-endoctrine mais fait la leçon aux autres.
Il va y avoir une mytho et ça va salir toutes les autres.
Nuvo a écrit:Tu n'as pas vu Gazon Maudit ?
Sinon je suis amusé de voir que Hugues ne sélectionne que les articles allant dans son sens. Comme tout le monde quoi. Donc chacun s'auto-endoctrine mais fait la leçon aux autres.
Il va y avoir une mytho et ça va salir toutes les autres.
Nuvo a écrit:Sinon je suis amusé de voir que Hugues ne sélectionne que les articles allant dans son sens. Comme tout le monde quoi. Donc chacun s'auto-endoctrine mais fait la leçon aux autres.
Marlaga a écrit:Toma a écrit:Et cette histoire avec l'humoriste (inconnu au bataillon) Aziz Amrani ou une courageuse anonyme nous decrit une soirée qu'elle n'a pas aimé en insinuant que l'homme l'a a demi violé ... «il a ignoré les indices non verbaux». Elle s'est mose nue, laissée embrassé, a dîné avec lui. Ils se sont rhabilles et ont fini la soirée a mater un film .... la carriere de ce mec est detruite juste parce que madame n'etait pas tres a l'aise.
Je croyais que ce mouvement mettait en avant la force des femmes, qu'elles étaient capable de donner ou non leur consentement, et bien il se trouve que cette femme revient n'a pas été capable d'exprimer clairement son consentement ou non, et elle impute la faute a l'homme. Son rdv s'est mal passé? Pas grave, elle peut pourrir l'homme sur twitter.
Chaque mouvement a ses dérives.
Combien d'innocents sont en prison ? Combien ont été exécutés ? Combien ont reçu un dédommagement de l'Etat après un emprisonnement abusif et erroné ?
Les dénonciations sur twitter ne font pas exception à la règle, il y a des erreurs, des dénonciations malhonnêtes, injustes ou non-fondées. Mais elles ne sont pas majoritaires et ça ne doit pas masquer le bénéfice pour la société de la libération de la parole qui soulage les victimes du poids qu'elles subissaient pour des actes indécents impunis par la justice. L'effet de prise de conscience et la peur d'être dénoncé publiquement induiront des comportements plus vertueux.
Sans prendre parti dans l'affaire elle-même;
la mode "américaine" de demander de l'argent comme réparation en tant que victime, puis de demander à nouveau de l'argent quand on est dans le siège de l'accusé dévoile un coin du monde merveilleux de la diffamation:
à tous les coups on gagne!
C'est pour cela que les affaires et peines encourues pour diffamation devraient être moins négligées en France.
Actuellement, ça ne concerne malheureusement que les célébrités et les tabloids... La plainte de Monsieur ou Madame Toulmonde n'a quasiment aucune chance d'être recevable.
Samantha Geimer : « Toute cette haine, cette revanche, ne guériront pas les femmes »
Tribune. On peut être surpris de me voir signer ou approuver une tribune critiquant le mouvement #metoo. Je suis une féministe, défendant les droits des victimes, et l’on me connaît d’ailleurs surtout pour avoir été moi-même victime d’un viol. Mais laissez-moi vous expliquer pourquoi je suis entièrement d’accord avec la tribune « Nous défendons une liberté d’importuner », [signée, entre autres, par Catherine Deneuve, Catherine Millet et Ingrid Caven].
It may seem surprising that I would sign or endorse a letter criticizing the #MeToo movement. [...] I will tell you why I agree so staunchly with the letter. #MeToo should be a platform for victims to be supported, to show solidarity for each other, to strengthen one another. Each individual one of us who has suffered in very different and similar ways, but have always known that we are part of a larger group, our mothers, our sisters, our friends, we are not the minority. We have always had each other’s backs.
[...]I have spent 40 years of my life defending myself from attacks. Those who say I could not possibly be alright after a much older man, in my case Roman Polanski, had sex with me. I don’t have to be hurt to please you, why would anyone want that? Why would you say what happened to me was horrific or gruesome, it most certainly was not. It was however a crime for which Roman pled guilty and went to jail. When I refuse to bend and show the damage that is demanded I am a rape apologist, with Stockholm Syndrome, who is bought and paid for and most importantly, I am hurting every other rape victim who ever lived, a woman who must be mad. And, also a slut for being sexually active at 13. That is the problem with being a strong woman, a survivor, is the activists have no use for you, they turn on you the second they realize it. They need victims, not survivors. Frankly, if you can be okay, why do you need them? We need to shut that type of activism down. No more apologies for being a healthy, happy survivor. We should be examples, encouraging women who struggle and lifting them up. It is not true that your recovery damages others.
[...]
If #MeToo seems to have become about attacking powerful people or taking advantage of people who have been mistreated to make some type of point or personal gain. If it offers no strength, no recovery, just a place to have your pain validated as if it is a badge of honor, an asset, rather than something you can move past, then it’s time to move past #Metoo.
[...]
Hugues a écrit:D'ailleurs c'est assez troublant pour moi cette tribune, car, ces derniers jours, en essayant de reformuler mes pensées, j'en suis venu à la conclusion que le ver fondamental qui me repousse en ce qui se déroule depuis 3 mois, au delà même du piétinement de l'état de droit c'est de porter haut la revanche voire la vengeance (à supposer même que les témoignages soient vrais), et donc la haine comme des comportements, sentiments ou valeurs nobles, qu'ils ne sont pas. Certains de mes messages l'ont écrit ici à demi mot, ailleurs que sur ce forum, je l'ai écrit plus clairement.
En somme cet intitulé c'est tout à fait mes mots.
Hugues
Cortese a écrit:Le retour de la loi du talion (aiguille).
« Je suis une féministe défendant les droits des victimes. » C'est ainsi que se définit Samantha Geimer, abusée sexuellement par Roman Polanski à l'âge de 13 ans. Dans une tribune qu'elle publie dans Le Monde lundi, l'Américaine explique pourquoi elle a signé le texte publié le 9 janvier qui défendait la « liberté d'importuner » pour les hommes, corollaire indispensable à la liberté sexuelle, selon les auteurs.
Cette tribune signée par une centaine de femmes, dont Catherine Deneuve, a été très critiquée. Dans les colonnes du quotidien, Samantha Geimer affirme qu'elle sait que son choix peut surprendre. « On me connaît d'ailleurs surtout pour avoir été moi-même victime d'un viol », rappelle-t-elle. Depuis, l'Américaine a récemment affirmé avoir pardonné au réalisateur et demandé à la justice américaine de classer l'affaire. Cette agression ne l'empêche toutefois pas d'être « d'accord » avec la tribune du 9 janvier. « J'ai passé 40 ans de ma vie à me défendre. Contre les attaques de ceux qui considéraient qu'il n'était pas possible de se remettre d'un rapport sexuel avec un homme beaucoup plus âgé », écrit-elle.
La parole des « rescapées » pas assez entendue
Samantha Geimer raconte avoir été accusée de « faire l'apologie du viol », de s'être « laissé acheter », voire « de causer du tort à toutes les autres victimes de viol », en ayant refusé de se « plier à ce que l'on exige d'[elle] en faisant état des dégâts causés ». Comme d'autres, elle déplore que le mouvement #MeToo dénonce indistinctement toute sorte de comportements comme s'ils se valaient tous : « Mettre une simple caresse au cours d'une séance photo, une mauvaise blague [...] sur le même plan qu'un viol, c'est minimiser la gravité de ces crimes et de ces agissements. »
Pour elle, la prise de parole des femmes ces derniers mois a été instrumentalisée. « #MeToo devrait être une plateforme de soutien pour les victimes, un espace où l'on témoigne de sa solidarité », revendique-t-elle, avant d'observer que « le problème quand on est une survivante, c'est que les militants ne peuvent rien tirer de vous. [...] Ils ont besoin de victimes, pas de rescapées. » Pour Samantha Geimer, la prise de parole des victimes ayant réussi à se reconstruire après un viol n'est pas assez entendue. Une erreur, dit-elle. « Nous devrions au contraire servir d'exemples, donner du courage aux femmes qui se battent et les aider à se relever. Il n'est pas vrai que notre rétablissement nuit aux autres. »
Tourner la page de #MeToo
C'est pour cela qu'elle plébiscite un combat quelque peu différent de celui présenté jusqu'à présent au travers des différentes prises de parole. « Il faut redonner aux femmes leur pouvoir d'action, pas exiger d'elles qu'elles ressassent indéfiniment le tort “assurément indélébile" qu'elles ont subi. » Et l'Américaine de s'agacer : « Il est triste qu'une femme confiante, ayant survécu à un drame, soit moins intéressante que le spectacle d'une femme tordue de douleur. »
Pour Samantha Geimer, si le mouvement #MeToo est revanchard, il est temps de « l'enterrer ». « S'il ne permet aucune guérison, mais sert juste à “valider" votre peine comme s'il s'agissait d'un mérite plutôt que d'un événement que l'on peut surmonter, alors il est temps de tourner la page », écrit-elle. « Toute cette haine, cette revanche ne nous guériront pas, pas plus qu'elles n'effaceront le passé », ajoute-t-elle, avant de conclure. « La cause des femmes devrait nous rendre plus fortes, pas nous transformer toutes en éternelles victimes qu'il faudrait protéger du monde, des hommes, du sexe… et d'elles-mêmes. »
"That sort of exaggeration or hyperbolic misrepresentation is epidemic—and addressing it for everyone’s sake is long overdue."
Feyd a écrit:Fais un résumé.
Bimbos à gros seins enchaînées et soumises, virilité agressive, horreur assumée.... Le maître américain de la BD fantastique et de l'horreur, distingué cette année par 1230 auteurs professionnels, est loin de faire l'unanimité.
Envoyés spéciaux à Angoulême
«Richard Corben, ha bon, il est encore vivant?» ou encore «C'est qui?». Le ton est donné. Dès l'annonce du Grand Prix, mercredi soir, l'émoi est palpable au festival de bande dessinée d'Angoulême. Coiffant au poteau Emmanuel Guibert et Chris Ware, Richard Corben devient, à 77 ans le prochain président de la manifestation. Il succède à Bernard Cosey.
» LIRE AUSSI - Richard Corben sacré grand prix du Festival de bande dessinée d'Angoulême
Dans le bouillonnement des salons de l'Hôtel Mercure où toute la profession se retrouve, les débats ont été animés autour de cette distinction. Si pour les uns, le maître du fantastique et de l'horreur est un auteur culte des années 1970, découvert dans Métal Hurlant, pour les autres c'est un parfait inconnu, oublié depuis 20 ans par les grands éditeurs. Hormis les éditions Delirium, qui en 2014, publiaient les deux premiers tomes d'une superbe anthologie, aux tirages confidentiels.
Ce qu'il se dit principalement de l'élection de Richard Corben, c'est qu'elle intervient à un moment délicat. À l'heure du scandale Weinstein, des hashtags Metoo et Balance ton porc, de la féminisation de la bande dessinée, saluer l'œuvre violente, sensuelle, régressive de Richard Corben est assez culotté, voire inconscient. De Den à Ratgod, en passant par ses histoires publiées dans des magazines d'horreur tels Eerie, Creepy ou Vampirella, on ne cesse de voir, chez lui, à longueur de pages, des bimbos aux gros seins soumises et enchaînées face à des Hercule musclés et agressifs.
Virilisation outrancière
Ces héros bodybuildés, façon Conan le Barbare de Robert E. Howard, mélangés à une héroic fantasy mâtinés d'érotisme débridé florissaient à la fin des années 70/80. Son travail célébrait naïvement une virilisation outrancière et un machisme qui n'ont plus bonne presse aujourd'hui. Ses albums étaient baignés dans la culture de l'époque. Entre péplums de séries B italiens à la Tinto Brass, sanglants, violents et la littérature fantastique de Lovecraft mettant en scène des monstres terrifiants comme Cthulhu.
Pour l'anecdote, le grand Moebius avait avoué à l'intervieweur Numa Sadoul, qu'il possédait les œuvres de Corben sur sa table de nuit dont il était violemment jaloux. Il est certain que la profession célèbre un auteur totalement à contre-courant de l'air du temps, ce qui n'enlève rien à la puissance de son graphisme et à ses fulgurances créatrices, qui a mis en scène les instincts primitifs de l'homme. Sa bande dessinée parle «aux tripes». Elle est tout sauf intellectuelle, archétype d'une pop culture américaine désinhibée. En contraste avec les réalisations fines et élégantes, émouvantes et intimes, cérébrales parfois d'un Chris Ware ou d'un Emmanuel Guibert.
Une nomination qui promet des débats enflammés participant au dynamisme d'une manifestation toujours vive et passionnée.
Cortese a écrit:Vers une civilisation de crétin.e.s ?Bimbos à gros seins enchaînées et soumises, virilité agressive, horreur assumée.... Le maître américain de la BD fantastique et de l'horreur, distingué cette année par 1230 auteurs professionnels, est loin de faire l'unanimité.
Envoyés spéciaux à Angoulême
«Richard Corben, ha bon, il est encore vivant?» ou encore «C'est qui?». Le ton est donné. Dès l'annonce du Grand Prix, mercredi soir, l'émoi est palpable au festival de bande dessinée d'Angoulême. Coiffant au poteau Emmanuel Guibert et Chris Ware, Richard Corben devient, à 77 ans le prochain président de la manifestation. Il succède à Bernard Cosey.
» LIRE AUSSI - Richard Corben sacré grand prix du Festival de bande dessinée d'Angoulême
Dans le bouillonnement des salons de l'Hôtel Mercure où toute la profession se retrouve, les débats ont été animés autour de cette distinction. Si pour les uns, le maître du fantastique et de l'horreur est un auteur culte des années 1970, découvert dans Métal Hurlant, pour les autres c'est un parfait inconnu, oublié depuis 20 ans par les grands éditeurs. Hormis les éditions Delirium, qui en 2014, publiaient les deux premiers tomes d'une superbe anthologie, aux tirages confidentiels.
Ce qu'il se dit principalement de l'élection de Richard Corben, c'est qu'elle intervient à un moment délicat. À l'heure du scandale Weinstein, des hashtags Metoo et Balance ton porc, de la féminisation de la bande dessinée, saluer l'œuvre violente, sensuelle, régressive de Richard Corben est assez culotté, voire inconscient. De Den à Ratgod, en passant par ses histoires publiées dans des magazines d'horreur tels Eerie, Creepy ou Vampirella, on ne cesse de voir, chez lui, à longueur de pages, des bimbos aux gros seins soumises et enchaînées face à des Hercule musclés et agressifs.
Virilisation outrancière
Ces héros bodybuildés, façon Conan le Barbare de Robert E. Howard, mélangés à une héroic fantasy mâtinés d'érotisme débridé florissaient à la fin des années 70/80. Son travail célébrait naïvement une virilisation outrancière et un machisme qui n'ont plus bonne presse aujourd'hui. Ses albums étaient baignés dans la culture de l'époque. Entre péplums de séries B italiens à la Tinto Brass, sanglants, violents et la littérature fantastique de Lovecraft mettant en scène des monstres terrifiants comme Cthulhu.
Pour l'anecdote, le grand Moebius avait avoué à l'intervieweur Numa Sadoul, qu'il possédait les œuvres de Corben sur sa table de nuit dont il était violemment jaloux. Il est certain que la profession célèbre un auteur totalement à contre-courant de l'air du temps, ce qui n'enlève rien à la puissance de son graphisme et à ses fulgurances créatrices, qui a mis en scène les instincts primitifs de l'homme. Sa bande dessinée parle «aux tripes». Elle est tout sauf intellectuelle, archétype d'une pop culture américaine désinhibée. En contraste avec les réalisations fines et élégantes, émouvantes et intimes, cérébrales parfois d'un Chris Ware ou d'un Emmanuel Guibert.
Une nomination qui promet des débats enflammés participant au dynamisme d'une manifestation toujours vive et passionnée.
madaxhe a écrit: Richard Corben est grand et il mérite largement ce prix!
Ouais_supère a écrit:Mais ils sont MALADES.
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