Maverick a écrit:Tu as l'air de bien le connaître.Marlaga a écrit:Maverick a écrit:"Beaucoup", c'est vague. Enfin, c'est déjà mieux que quand tu sous-entends que c'est le cas de tous les Français.Marlaga a écrit:Maverick a écrit:Qui fait le boulot difficile que tu ne remarques même pas alors ?Marlaga a écrit:Maverick a écrit:L'inconvénient, c'est qu'on voit quand même le fond de sa pensée. C'est très facile de sortir du chômage et si tu y es, c'est que tu ne fais rien pour en sortir.
Le problème, c'est qu'au fond, il n'a pas tout à fait tort. Mais en France, on n'a pas la culture d'aller faire un boulot difficile, mal payé, et ne demandant aucune qualification, sous prétexte qu'on a a un diplôme universitaire à la mors moi le noeud complètement inutile dans la vie réelle. Le mec en question a un diplôme d'horticulteur. Désolé mais s'il trouve pas de boulot, c'est peut-être parce qu'il s'est engagé sur une voie de garage.
Ceux qui n'ont pas le choix. Mais il y en a beaucoup qui préfèrent rester au chômage voire au RSA qu'aller faire ces boulots.
J'ai le sentiment qu'aux USA, quelqu'un qui ne trouve pas dans son domaine va plus facilement aller faire serveur ou autre, un boulot totalement sans qualification, payé au lance-pierre à la semaine, en attendant de se remettre sur sa voie ou d'en trouver une autre. En France, ce n'est pas trop dans la philosophie générale, on préfère se plaindre et pas se bouger.
De toute façon, peu importe. Macron parlait à UNE personne, pas des habitudes de TOUS les Français. Et comme il ne le connaissait pas, il en a fait le modèle du "Français moyen" qu'il a dans son cerveau. C'est à dire une personne qui ne trouve pas parce qu'il ne cherche pas.
Il ne cherche pas au bon endroit en tous cas.
Tu as totalement raison, aux USA les pauvres (je vais utiliser ce terme parce que c'est pas forcément un problème de qualification ou d'éducation) sont prêts à faire n'importe quel boulot contrairement aux personnes qui sont dans la même situation en France. Ils le font sans râler et même avec le sourire. Et ils sont même capable de trouver des moyens pour profiter d'avantage de leur situation, par exemple les femmes enceintes qui sont serveuses dans un bar ou dans un restaurant restent au travail le plus tard possible pendant leur grossesse (parfois jusqu'au jour de l'accouchement) car elles reçoivent plus de pourboires.
Ici les gens sont bien plus mobiles, c'est régulier que dans une famille les enfants aillent étudier et vivre plus de 1000km de leur famille sans aucune aide de leur part jusqu'à n'avoir quasiment plus de contacts avec. Au final les gens ont moins d'amis et de personnes en qui ils peuvent faire confiance.
Tout le monde est mobile et tout le monde est au travail, mais ça ce paye ailleurs: espérance de vie (et écart entre les plus riches et les pauvres), productivité sur les emplois qualifiés, stress général. Pour ça la France n'a rien à envier aux Etats-Unis.