Climat social en France - Loi travail, manifs, nuit debout..

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Messagede Waddle le 25 Mai 2016, 10:32

Sur le climat social en ce moment, vu que je n'y connais absolument rien en syndicats, pourquoi seule la CGT manifeste si fort et pas les autres?

Ils ont raison?

J'ai lu une interview de Berger de la CFDT où il conspuait l'attitude de la CGT et disait même que le retrait du texte serait une mauvaise chose :eek:

Quelqu'un m'explique?
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Re: Climat social en France - Loi travail, manifs, nuit debout..

Messagede Hugues le 25 Mai 2016, 10:50

Je vais me faire rouspéter de le reproduire ici, mais à mon avis ça a un rapport:

Texte caché : cliquez sur le cadre pour l'afficher


Hugues (c'est caché, donc ne lis que celui qui veut le lire! donc ne me tapez pas!)
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Re: Climat social en France - Loi travail, manifs, nuit debout..

Messagede Shoemaker le 25 Mai 2016, 11:26

La CFDT est un pur produit de type Démocrate Chrétien.
Son ancienne patronne, par exemple, Nicole Cotat, a été Présidente du Siècle, jusqu'il y a très peu, une sorte d'association Ultra Néo-libérale, un Think Tank total dédié à l'idéologie néo-con.
La CFDT et FO sont d'obédience Social-démocrate, donc ayant pour but de canaliser les mécontentements des travailleurs pour au final, les amener dans le bon cours d'eau. FO en outre, a toujours été truffée de Trotskistes entristes, dont on a fini par bien comprendre la nature de leur action politique.
La CGT est un reliquat de la période faste du PC. Mais il n'en reste pas grand chose. Quelques spasmes par-ci par là... On l'a vu avec les Retraites, s'aplatissant minablement, après avoir fait miroiter aux travailleurs monts et merveilles.
Maintenant, les appareils sont une choses, les militants autre chose. Le but des appareils syndicaux, au final, c'est toujours, depuis très longtemps, défaire rentrer dans le rang, en souplesse, les travailleurs qui renâclent.
Des bergers en quelque sorte.
On va voir leur détermination, avec cette loi El Komri (enfin, la CGT, parce que les deux autres, ils se sont aplatis vite fait).
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Re: Climat social en France - Loi travail, manifs, nuit debout..

Messagede Feyd le 25 Mai 2016, 11:44

"Je croyais en ce mec-là, je pensais qu'il pourrait arrondir les angles."


Nicolas Sarkozy : "Lui avait été élu à droite, il a fait un gouvernement de droite."


"Sarkozy, des fois, il allait se confronter aux gens."


:lol: :lol: :lol:

Trop bon de lire ça. Je le disais à l'époque déjà que c'était un parti d'escrocs absolus. Ces mecs n'attendaient qu'une chose : récupérer la place après tant d'années à l'opposition. La droite a toujours assumé de faire un programme de droite qui baisait plus ou moins le peuple. Le P$ surfait sur l'idée éculée que c'était un parti proche des gens. Arnaque. On le sait depuis Mitterrand que ce n'est pas le cas. Mais les gens se font encore avoir. Là, la leçon est douloureuse. Et elle risque de durer car ce n'est pas avec Juppé que ça va changer vu que la droite (pas folle) encourage le gouvernement à tenir bon sur la Loi Travail.
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Re: Climat social en France - Loi travail, manifs, nuit debout..

Messagede Shoemaker le 25 Mai 2016, 11:56

Au risque de me faire engueuler par Rainier... :D

Un petit rappel de ce qu'est le Code du Travail, si raillé par le système politico-médiatique au pouvoir :
Le Monde Diplomatique
Rachel Saada
(c'est un peu long mais ça vaut le coup...)

Feu sur le droit et sur le code du travail, qui angoisseraient patrons et salariés et seraient responsables du chômage ! Ils doivent être réduits, ramenés à quelques grands principes, entend-on partout. Pourtant, avant de chercher à les déconstruire, il serait judicieux de voir comment ils se sont construits. Rien n’est là par hasard. Comme dans un écosystème, chaque élément est utile à certains, et le tout, utile à tous.

Cet édifice s’est élevé lentement au fil des siècles. Il s’est affermi dans la sueur et les larmes, parfois à cause de catastrophes industrielles ou de guerres. Et il n’a pas fini d’évoluer.

Dans le système économique d’après la Révolution française, il n’existe pas de droit du travail. Les rapports entre patrons et ouvriers sont régis par le contrat, le code civil précisant que celui-ci a force de loi. L’égalité entre les citoyens proclamée dans la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789 entraîne de facto l’égalité entre les contractants — une fiction juridique. La Révolution consolide ainsi le mythe de la liberté de négociation.

Le contrat lierait deux hommes libres et consentants, tous deux propriétaires, l’un de sa seule force de travail, l’autre de beaucoup plus et notamment des moyens de production, mais tous deux égaux malgré tout. M. François Rebsamen aurait pu sans risque d’anachronisme déclarer devant l’Assemblée nationale de l’époque, comme il l’a fait devant le Sénat le 22 mars 2015, alors qu’il était ministre du travail : « Le contrat de travail n’impose pas toujours un rapport de subordination ; il est signé entre deux personnes libres qui s’engagent mutuellement. » Cette liberté contractuelle se doublera alors de l’interdiction de tout groupement patronal ou ouvrier, ou de toute action concertée qui pourrait faire de l’ombre à la liberté de contracter d’individu à individu. C’est la loi dite Le Chapelier du 14 juin 1791.

Le travailleur donne donc à bail ses services, pour lesquels l’employeur paie un loyer (le salaire), comme un simple locataire. La force de travail n’étant qu’une marchandise, l’Etat n’a pas à intervenir : elle se régule par la logique de l’offre et de la demande. Déjà, on ne s’encombre pas de trop de lois dans ce domaine. La « pensée unique » de l’époque peut se résumer ainsi : « Ce qui est contractuel est juste. » Le code civil consacre 66 articles au louage de choses, dont 32 à celui du cheptel, et 2 seulement au « louage de service » — le contrat de travail du XIXe siècle.

La fiction de l’égalité des parties ne résiste pas à l’épreuve des faits, des maladies et des morts qui ponctuent les cent vingt années séparant la Révolution de la naissance d’un embryon de code du travail, en 1910. Il faut la misère des ouvriers et de leurs enfants — mise en lumière dans le rapport du docteur Louis René Villermé (1), qui dresse en 1840 un « tableau de l’état physique et moral des ouvriers employés dans les manufactures de coton, de laine et de soie » — ainsi que les catastrophes industrielles pour que naisse le droit du travail moderne, celui-là même qui est vilipendé aujourd’hui.

Conçu pour que chacun puisse s’y retrouver

Quelques repères historiques aident à comprendre l’immensité de la tâche et sa difficulté, car, de tout temps, la doxa économique est venue s’y opposer. Ce n’est qu’en 1841, avec la loi du 22 mars, que le travail des enfants de moins de 12 ans a été limité à huit heures par jour, celui des moins de 8 ans prohibé dans les entreprises de plus de vingt salariés, et le travail de nuit interdit pour tous les enfants. Les débats à l’Assemblée ont été âpres. Le 5 mars 1841, l’économiste Pellegrino Rossi martèle ainsi : « Je le répète, cet enfant [qui ne travaillera plus] sera souvent la victime de la négligence de ses parents. N’oublions pas les égarements des passions humaines. Quand le salaire collectif de la famille se trouvera ainsi diminué, c’est sur l’enfant que retombera la colère d’un père ignorant et grossier ; c’est le plus faible qui en souffrira. » Malgré cet assaut d’arguments de haut vol, la loi est adoptée.

Celle du 26 mai 1864 abroge le délit de coalition, mettant ainsi fin à la pénalisation de la grève. Il est permis de constituer des syndicats professionnels après la loi du 21 mars 1884, mais il faudra attendre… 1968 pour que le syndicat puisse entrer dans l’entreprise, à travers la section syndicale. Toujours la prévalence du droit de propriété et de la règle du charbonnier maître chez lui.

Près d’un siècle après la Révolution, la loi du 10 mai 1874 interdit complètement le travail des enfants de moins de 12 ans. C’est aussi l’année de naissance de l’inspection du travail. Deux décennies plus tard, la loi du 12 juin 1893 obligera les employeurs à respecter des règles d’hygiène et de sécurité dans les usines et les manufactures, les morts et les estropiés se comptant par milliers et menaçant les recrutements dans l’armée. Puis, le 9 avril 1898, les accidents du travail sont reconnus en tant que tels : la loi instaure un régime de « responsabilité sans faute » des employeurs. L’indemnisation des accidentés est assurée en échange d’une certaine immunité patronale.

Mais, en ces années de révolution industrielle, la course à la productivité continue de tuer. La catastrophe de la mine de Courrières, le 10 mars 1906, fait plus de mille morts. Les grèves qui s’ensuivent imposent enfin le droit au repos dominical (loi du 13 juillet 1906). Loin d’entraver l’emploi, le code du travail le sauve, tout simplement.

En 1918, avec la démobilisation et le retour du front, les demandeurs d’emploi affluent ; le chômage menace. Sous la pression, le gouvernement accepte une réduction du temps de travail à huit heures par jour, six jours par semaine (loi du 23 avril 1919), afin de favoriser la création d’emplois. On expérimente alors le principe « Travailler moins pour travailler tous ».

Signés le 7 juin 1936 entre le patronat et la Confédération générale du travail (CGT), sous les auspices du gouvernement du Front populaire dirigé par Léon Blum, les accords de Matignon sont restés dans les mémoires. Ils sont transposés dans la loi qui fixe la durée du travail à quarante heures hebdomadaires et donne aux salariés deux semaines de congés payés. Pour la première fois, la vie ne se réduit pas à l’aliénation au travail ; elle peut commencer à s’ouvrir sur autre chose.

Après l’horreur de la seconde guerre mondiale, dans un pays détruit et ruiné, les hommes et les femmes de la Libération, profitant de la position de faiblesse d’un patronat français qui s’est enrichi et a collaboré avec l’occupant allemand, posent les fondements du droit moderne : les comités d’entreprise, la Sécurité sociale (2), la médecine du travail, les comités d’hygiène et de sécurité, les caisses de chômage, le salaire minimum.

Ces principes n’ont pas seulement germé dans la tête de quelques illuminés communistes ou gaullistes. La déclaration de Philadelphie du 10 mai 1944, adoptée à l’unanimité par l’Organisation internationale du travail (OIT), proclame en son article premier que « le travail n’est pas une marchandise », et en son article 2 qu’« une paix durable ne peut être établie que sur la base de la justice sociale ». L’OIT reconnaît ainsi que le contrat qui considère le travail comme une marchandise a produit la guerre, relève Alain Supiot, professeur au Collège de France, dans L’Esprit de Philadelphie (3).

Mais, dans les années 1980 et 1990, deux facteurs vont converger : la contre-révolution libérale menée sous la houlette de Ronald Reagan aux Etats-Unis et de Margaret Thatcher au Royaume-Uni, puis la soudaine conversion des pays européens se réclamant du communisme à l’économie de marché. Cette occasion historique permet de défaire les solidarités construites depuis la seconde guerre mondiale pour les remplacer par les dogmes du marché. Ainsi s’opère ce que Supiot appelle le « grand retournement ». Certes, en France, la contre-révolution est plus longue à mettre en œuvre que dans les pays anglo-saxons ; mais les gouvernements successifs n’y renoncent pas.

Ce bref rappel historique permet de mesurer l’inanité des discours relayés avec complaisance par certains journalistes, à l’exemple de David Pujadas qui, au journal télévisé de France 2, le 8 septembre 2015, abattait devant lui un épais volume, « notre fameux code du travail, si lourd avec ses près d’un kilo et demi » (4). Dans une société où la minceur fait l’objet d’un culte et passe pour un signe de bonne santé, le terme « obèse », souvent employé, n’a rien d’innocent : il signifie que le code du travail n’est pas seulement épais, mais aussi malade.

L’offensive vise à mettre à bas les principes mêmes du droit du travail, qui tempèrent encore quelque peu la logique de l’ultralibéralisme. Comme les critiques sont formulées pour de mauvaises raisons, elles ne peuvent reposer que sur des mensonges. M. Patrick Quinqueton, conseiller d’Etat, ancien inspecteur du travail, membre du groupe qui a travaillé en 2008 à la recodification souhaitée par le président Nicolas Sarkozy, rappelle que, si le nombre d’articles a été augmenté, c’est de façon délibérée, « en appliquant le principe selon lequel chacun, pour être compréhensible, ne doit comporter qu’une seule disposition (5) ». Et si le code comporte de nombreuses parties, c’est précisément pour que tous puissent s’y retrouver, qu’ils soient salariés, dirigeants d’une très petite entreprise (TPE), d’une petite ou moyenne entreprise (PME) ou d’un grand groupe. Les TPE n’ont ainsi pas à connaître le chapitre des relations collectives, avec ses 105 articles sur les délégués du personnel ou les 289 autres consacrés aux comités d’entreprise.

De même, ce qui concerne la durée du travail et la rémunération a été regroupé dans la troisième partie. Les 210 articles relatifs au temps de travail ne s’appliquent pour l’essentiel qu’« à défaut d’accord de branche ou d’entreprise ». Ceux relatifs aux salaires ne portent que sur le respect du smic et sur la protection du salaire (par exemple contre les saisies). Enfin, comme le souligne toujours M. Quinqueton, la quatrième partie, relative à la santé et à la sécurité des travailleurs, comporte 2 500 articles. Serait-ce là que se niche la poche de graisse qui contrevient de façon si insupportable aux canons de beauté ?

Le plus souvent, il s’agit de dispositions techniques très précises pour une activité ou une autre, comme l’article sur la « prévention contre les risques chimiques » : « Les concentrations des agents présents dans l’atmosphère des lieux de travail figurant dans le tableau suivant ne doivent pas dépasser dans la zone de respiration des travailleurs les valeurs [ici définies]. » Suit une liste impressionnante de produits chimiques dangereux, comme l’acétone ou le chlorobenzène. Faudrait-il supprimer de telles dispositions ?

Une fable colportée depuis trente ans

En réalité, ceux qui se plaignent de la multiplication des textes y ont eux-mêmes contribué, puisque, depuis le début des années 1990, les employeurs ont réclamé et obtenu dérogation sur dérogation, soit autant de pages supplémentaires. Quant à l’idée selon laquelle les licenciements d’aujourd’hui feraient les emplois de demain, il y a plus de trente ans que le patronat colporte cette fable. Déjà, dans les années 1980, M. Yvon Gattaz, président du Conseil national du patronat français (CNPF) — l’ancêtre du Mouvement des entreprises de France (Medef), que dirige aujourd’hui son fils, M. Pierre Gattaz —, avait demandé et obtenu la suppression de l’autorisation administrative de licencier. Il clamait urbi et orbi que si les entreprises n’embauchaient pas, c’était parce qu’elles devaient demander à l’inspection du travail l’autorisation de licencier. Depuis 1986, plus besoin d’autorisation… mais pas d’embauches pour autant.

Dans les années 2000, il a été décrété que le droit du licenciement était compliqué : nécessité d’une convocation à entretien et énonciation écrite du motif. Les risques judiciaires encourus par l’employeur pouvaient mettre en danger l’entreprise, affirmait-on aussi. En janvier 2008, on a donc instauré la rupture conventionnelle : pas de convocation formelle, pas de motif à indiquer, pas de contestation possible devant le conseil des prud’hommes — sauf démonstration d’un vice du consentement. Résultat : un record de ruptures conventionnelles chaque année (plus d’un million en 2014) et pas d’embauches en contrat à durée indéterminée (CDI) pour compenser (6). Au contraire : on remplace ces derniers par des contrats à durée déterminée (CDD), qui représentent 85 % des embauches. Et qui, jugés trop compliqués, sont désormais à leur tour dans le collimateur : l’idéal serait de les remplacer par des contrats de mission, aussi précaires, mais plus longs.

Martelant un discours qui n’est jamais décortiqué par les médias, les patrons répètent qu’ils veulent moins de lois, tout en réclamant et en obtenant une protection forte de l’Etat quand il s’agit de valider leurs plans de licenciements : avec la loi du 13 juin 2014, les directions régionales des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l’emploi (Direccte) les homologuent en un temps record (vingt et un jours au plus tard après la demande patronale), et le juge ne peut plus s’en mêler. Une loi formidable, claire comme de l’eau de roche…

La violence du combat idéologique et l’inégalité des armes conduisent en général à adopter une position défensive, alors que des progrès sont encore possibles. Certains glorifient la négociation collective, parant le « dialogue social » de toutes les vertus ; mais cela a-t-il un sens au moment où les syndicats n’ont jamais été aussi faibles ? Il en résultera non pas une meilleure compréhension du droit, mais un émiettement des droits ainsi qu’une jurisprudence encore plus foisonnante. Et, contrairement à ce qu’assurent Robert Badinter et Antoine Lyon-Caen dans leur ouvrage Le Travail et la loi, aucun lien entre protection des travailleurs et taux de chômage n’a jamais pu être démontré.

Le professeur de droit du travail Pascal Lokiec relève que ces polémiques dénotent « un changement profond dans la problématique du droit du travail ». On est en train, dit-il, « de sortir de l’opposition entre salariés et employeurs au profit d’une opposition entre travailleurs et chômeurs, entre travailleurs précaires et permanents » (7). A ce jeu, salariés, chômeurs et précaires sortiront tous perdants…
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Re: Climat social en France - Loi travail, manifs, nuit debout..

Messagede Shoemaker le 25 Mai 2016, 12:08

Feyd a écrit:
"Je croyais en ce mec-là, je pensais qu'il pourrait arrondir les angles."


Nicolas Sarkozy : "Lui avait été élu à droite, il a fait un gouvernement de droite."


"Sarkozy, des fois, il allait se confronter aux gens."


:lol: :lol: :lol:

Trop bon de lire ça. Je le disais à l'époque déjà que c'était un parti d'escrocs absolus. Ces mecs n'attendaient qu'une chose : récupérer la place après tant d'années à l'opposition. La droite a toujours assumé de faire un programme de droite qui baisait plus ou moins le peuple. Le P$ surfait sur l'idée éculée que c'était un parti proche des gens. Arnaque. On le sait depuis Mitterrand que ce n'est pas le cas. Mais les gens se font encore avoir. Là, la leçon est douloureuse. Et elle risque de durer car ce n'est pas avec Juppé que ça va changer vu que la droite (pas folle) encourage le gouvernement à tenir bon sur la Loi Travail.


Non. Tu te trompes. Le PS, on connaît, t'inquiète pas. Mais Sarkozy, il a été très loin dans l'extrême droitisation (combien de gens de l'UMP étaient effrayés par ses positions, même Chirac !), sans oublier la guerre en Libye (j'ai entendu les chiffres ce matin sur l'immigration venant de ce pays, en ce moment... à la place de Sarko, au moins JE ME LA FERMERAIS !).
Sarko, même d'un point de vue de droite, il était devenu détestable.
On a voté pour Hollande, d'abord pour se débarrasser de Sarko, et ensuite, tu es bien gentil, mais personne n'imaginait que dans l'absolu, Hollande allait être "aussi pire", si j'ose dire. Voilà. Et on a découvert l'extrémisme de Hollande EN MEME TEMPS QUE TOI. Désolé, mais c'est comme ça.
Cela dit, que fallait il faire, pour ceux qui ne voteront jamais FN ? Ne pas voter ? Et Laisser Sarko passer ?
Supposons que Sarko soit passé. Ok, on aurait eu du Sarko, et on aurait repoussé à plus loin, la totale déconfiture de la Gauche-de-droite
Bon, ben, à tout malheur quelque chose est bon : les derniers qui espéraient encore en la Social démocratie, savent maintenant clairement, ce qu'elle vaut.
On pourra peut être reconstruire la Gauche sur ses ruines.
Pour le reste, oui, Juppé ou équivalent, risquent de rafler la mise. Hollande leur aura dégagé le paysage. Maintenant que Hollande a détricoté le Code du travail, Juppé et consort l'exploseront en bonne étude forme. Ca sera le carnage social, et il ne fera pas bon d'être pauvre en France.
Et on fait quoi ? Le FN ? Ok....... Bon courage.
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Re: Climat social en France - Loi travail, manifs, nuit debout..

Messagede Aym le 25 Mai 2016, 12:33

Shoemaker a écrit:Nicole Cotat

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Re: Climat social en France - Loi travail, manifs, nuit debout..

Messagede Aiello le 25 Mai 2016, 12:46

Aym a écrit:
Shoemaker a écrit:Nicole Cotat

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Re: Climat social en France - Loi travail, manifs, nuit debout..

Messagede denim le 25 Mai 2016, 13:17

Pana Cotta.
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Re: Climat social en France - Loi travail, manifs, nuit debout..

Messagede Rainier le 25 Mai 2016, 13:18

Je préfère la Ri Cotta à la Notat Bene !
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Re: Climat social en France - Loi travail, manifs, nuit debout..

Messagede Alfa le 25 Mai 2016, 13:31

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Re: Climat social en France - Loi travail, manifs, nuit debout..

Messagede denim le 25 Mai 2016, 13:46

Waddle a écrit:Sur le climat social en ce moment, vu que je n'y connais absolument rien en syndicats, pourquoi seule la CGT manifeste si fort et pas les autres?

Ils ont raison?

J'ai lu une interview de Berger de la CFDT où il conspuait l'attitude de la CGT et disait même que le retrait du texte serait une mauvaise chose :eek:

Quelqu'un m'explique?

la CGT ???

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c'est ça aujourd'hui... :roll: :roll: :roll:
favorise la concurrence salariale, la CGT est pour l'immigration de chômeurs.... Ils sont complices.
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Re: Climat social en France - Loi travail, manifs, nuit debout..

Messagede Cortese le 25 Mai 2016, 13:49

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Re: Climat social en France - Loi travail, manifs, nuit debout..

Messagede Nuvo le 25 Mai 2016, 14:37

Feyd a écrit:
"Sarkozy, des fois, il allait se confronter aux gens."


:lol: :lol: :lol:

Trop bon de lire ça.


Pourtant dès qu'il faisait un déplacement, on montait un décors de théâtre avec des militants UMP sélectionnés pour leur petite taille...
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Re: Climat social en France - Loi travail, manifs, nuit debout..

Messagede Nuvo le 25 Mai 2016, 14:38

Shoemaker a écrit: FO en outre, a toujours été truffée de Trotskistes entristes, dont on a fini par bien comprendre la nature de leur action politique.


Je veux bien plus de détail sur ce point. Les trotsko sont les idiots utiles des libéraux ? (Régularisation des sans papiers, armée de réserve des capitalistes disait Marx) ?

Par ailleurs mon frère est CGT et si la base avait les main libre, çà ferait bien plus de dégât à Paris lors des manifs... Ils ne feraient pas nation-république mais matignon-elysée...
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Re: Climat social en France - Loi travail, manifs, nuit debout..

Messagede Shoemaker le 25 Mai 2016, 15:00

Aym a écrit:
Shoemaker a écrit:Nicole Cotat

Nicole Notat, pas Michèle Cotta

:oops:
Mais qu'est ce qui m'a pris de faire cette confusion ???
Peut-être un court-circuit dans mon esprit : Michèle Cotat en fait partie aussi, du Siècle, d'où mon bug patronymique...
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Re: Climat social en France - Loi travail, manifs, nuit debout..

Messagede Né quelque part le 25 Mai 2016, 15:21

Nuvo a écrit:Par ailleurs mon frère est CGT ...


:eek:

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Re: Climat social en France - Loi travail, manifs, nuit debout..

Messagede Waddle le 25 Mai 2016, 15:25

Hugues a écrit:Je vais me faire rouspéter de le reproduire ici, mais à mon avis ça a un rapport:

Texte caché : cliquez sur le cadre pour l'afficher


Hugues (c'est caché, donc ne lis que celui qui veut le lire! donc ne me tapez pas!)


Ok, que la France entière soit déçue et sidérée par Hollande, c'est normal.
Mais ont-ils raison de faire ce qu'ils font?

Les grèves, les arrêts de travail, tout ça, ça parait normal. Mais les blocages, les barrages, etc..., ce qui entraîne des confrontations avec la police, est-ce bien nécessaire?
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Re: Climat social en France - Loi travail, manifs, nuit debout..

Messagede Shoemaker le 25 Mai 2016, 15:39

Nuvo a écrit:
Shoemaker a écrit: FO en outre, a toujours été truffée de Trotskistes entristes, dont on a fini par bien comprendre la nature de leur action politique.


Je veux bien plus de détail sur ce point. Les trotsko sont les idiots utiles des libéraux ? (Régularisation des sans papiers, armée de réserve des capitalistes disait Marx) ?


Dans les années 80, quelqu'un de très proche, membre de l'OCI, m'avait emmené faire un tour dans une sorte de Fête de FO. A l'époque, le boss de ce syndicat était André Bergeron. Il avait même fait un discours sous le chapiteau. Et les invités de marque, c'était ... des dissidents de l'Europe de l'Est. Bon.
A l'époque, il faut savoir que les Trotskistes avaient une sorte de monomanie : un ennemi unique, l'URSS. Ok. Sachant la grande amitié qui liait Joseph à Léon. A cette époque, précisément, cela pouvait à la rigueur des rigueurs se comprendre : leur théorie était que pour combattre l'impérialisme US efficacement, fallait récupérer Moscou....
Supposons !....
Je demande donc à cette personne (j'y connaissais pas grand chose, aussi, dans ces histoires-là), pourquoi les Trotskistes avaient des accointances particulières avec FO qui déjà, n'était pas spécialement de l'ultra gauche !. Il m'a parlé alors de toute une politique d'entrisme volontaire et organisé, dans le but de noyauter à fond ce syndicat. A l'époque, je me suis dit ok, pourquoi pas, c'est de bonne guerre. Encore.
Mais entre temps, peu à peu, il s'est avéré que l'OCI (et les autres officines Trotskistes et Maoistes...) était très très très certainement noyautée par la CIA, qui faisait de son combat contre l'URSS un impératif absolu. L'un des deux géants devait tomber, et aucune petite ruse n'était de trop.

Donc, si on considère :
- L'obsession des Trotskistes contre l'URSS, lui faisant mettre de côté tous les autres combats, et tout de même, LE COMBAT CONTRE L'IMPERIALISME US !!!!
- Le fait que la CGT était l'instrument puissant du PCF encore très puissant aussi.
- Que les Staliniens de la CGT (et du PCF) auraient repéré vite fait des taupes Trotskistes de l'OCI ou autre...
- Qu'il fallait contrer l'influence de Moscou dans le mouvement syndical Français très puissant alors...
- Que l'entrisme est une spécialité des Trotskards qui ne s'en cachent nullement
- QUE LA CIA AVAIT CERTAINEMENT MIS LA MAIN SUR LE TROTSKISME en y infiltrant ses propres agents !

Il en ressort que FO a été choisie pour être drivée par les Trotskistes et pour constituer un pôle d'équilibrage contre la CGT (pro Moscou) alors forte et imprenable.

••••••••••••••••
L'entrisme des Trotskistes a été d'ailleurs bien plus spectaculaire, lorsqu'on voit comment le PS a été ultra pris d'assaut par eux.
Que les Trotslistes se soient disséminés dans le PS, Social Démocrate, la bête noire de Lénine et de Trotsky, pour le récupérer in fine, quoi de plus normal ! Sauf que tous ces entristes de l'OCI et autre, ont tous fini par se révéler être les PIRES socio-démocrates, puis souvent les pires Néo-Con de l'univers connu !
Leurs alter égo US, pareillement, ont massivement viré Néo Con ! C'est dire l'étendu du machin !
Notons que le Trotskisme, en vérité est un mot creux. Trotsky était un Marxiste pur jus, bolchévique et ami de Lénine à fond. Sans états d'âme. Et qu'il n'a pas grand chose à voir avec ses "descendants auto proclamés", lui-même ayant été occis par Staline du côté de la fin des années 30, alors que ce qu'on appelle actuellement les "Trotskistes" (de Lambert jusqu'à Jospin), sont apparus (au-delà de la création de la 4eme Internationale), que vers les années 60. Certainement le moment où la CIA a pris les affaires en main, pour embêter Moscou.

Ma sœur qui était proche de l'OCI, m'avait un jour prévenu que ça ne sentait pas bon dans ce parti : elle constatait qu'Israel n'était pratiquement jamais cité dans leurs propos et écrits, et que la Palestine, ils s'en foutaient comme de l'an 40. Il faut savoir, que justement, en fait, tous ces Trotskistes malins et torves, étaient en fait d'authentiques sionistes ! (d'autres, sincères, comme la personne dont j'ai parlé plus haut, se sont fait avoir, tout simplement). Même Jospin, qui n'était pas Juif (pour qu'on ne parle pas ici d'antisémitisme), s'est fait proprement caillasser par les étudiants Palestiniens ; c'est quand même un comble, pour un ex bolchévique ultra révolutionnaire, de se faire lapider par les prolétaires opprimés du Moyen Orient ! La honte absolue ! Alors que Chirac........
Voilà un peu le tableau.

]Par ailleurs mon frère est CGT et si la base avait les main libre, çà ferait bien plus de dégât à Paris lors des manifs... Ils ne feraient pas nation-république mais matignon-elysée...

Absolument. L'appareil de la CGT, de fait, a pour mission de canaliser les prolo. On a vu comment Thibault (orthographe ?) a entubé profond les travailleurs, lors des manifs sur la retraite.
Mais en ce moment, qui sait, peut-être les militants de base vont réussir à faire plier le PS. Rêvons !!!!!!!!
Auquel cas, si le PS se dégonfle et retire la loi El Komry, et si la droite prend le pouvoir dans un an, cette dernière saura alors comment sa loi sur le code du Travail sera reçue ! En 10 fois pire. ELLE REFLECHIRA ALORS A DEUX FOIS, AVANT DE S'AVENTURER A SON TOUR....
(J'ai bien dit, REVONS......)
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Re: Climat social en France - Loi travail, manifs, nuit debout..

Messagede Ouais_supère le 25 Mai 2016, 16:04

Waddle a écrit:
Hugues a écrit:Je vais me faire rouspéter de le reproduire ici, mais à mon avis ça a un rapport:

Texte caché : cliquez sur le cadre pour l'afficher


Hugues (c'est caché, donc ne lis que celui qui veut le lire! donc ne me tapez pas!)


Ok, que la France entière soit déçue et sidérée par Hollande, c'est normal.
Mais ont-ils raison de faire ce qu'ils font?

Les grèves, les arrêts de travail, tout ça, ça parait normal. Mais les blocages, les barrages, etc..., ce qui entraîne des confrontations avec la police, est-ce bien nécessaire?


Est-ce qu'on peut obtenir ce que l'on veut du gouvernement en faisant modérément chier ?
J'ai bien peur que non.

Les confrontations avec la police, comment faire autrement, ils sont les garants de l'ordre.
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Re: Climat social en France - Loi travail, manifs, nuit debout..

Messagede denim le 25 Mai 2016, 16:23

Cortese a écrit:20 Noirs qui travaillent pour un Blanc, bande de fainéants.


et y a mieux encore... :D

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maire PS...faisant un petit mélo sur l'esclavagisme.
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Re: Climat social en France - Loi travail, manifs, nuit debout..

Messagede Stéphane le 25 Mai 2016, 16:52

J'immagine la réunion.

Ouais, faudrait un gmain, au cas où il pleut
Ouais, si on prenait un noir, justement, comme c'est un truc sur l'esclavagisme, on les ferait participer
Super idée ça
Ouais
clap clap ahah.
Ouais_supère a écrit:Stef, t'es chiant
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Re: Climat social en France - Loi travail, manifs, nuit debout..

Messagede Cortese le 25 Mai 2016, 16:53

Nuvo a écrit:
Feyd a écrit:
"Sarkozy, des fois, il allait se confronter aux gens."


:lol: :lol: :lol:

Trop bon de lire ça.


Pourtant dès qu'il faisait un déplacement, on montait un décors de théâtre avec des militants UMP sélectionnés pour leur petite taille...


Sarkozy n'était pas un démagogue, il était le seul à parler au petit peuple.
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Re: Climat social en France - Loi travail, manifs, nuit debout..

Messagede Alfa le 25 Mai 2016, 17:33

denim a écrit:
Cortese a écrit:20 Noirs qui travaillent pour un Blanc, bande de fainéants.


et y a mieux encore... :D

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maire PS...faisant un petit mélo sur l'esclavagisme.

Nan mais quand meme ca c'est fort ... :eek:
Y en a qui réfléchissent pas beaucoup quand meme.
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Re: Climat social en France - Loi travail, manifs, nuit debout..

Messagede Marlaga le 25 Mai 2016, 19:22

Je suis atterré par le climat social en ce moment. Atterré parce qu'on nous propose de choisir entre un gouvernement pourri et des syndicats arriérés.

On a un gouvernement qui fait des réformes merdiques qui n'auront aucun effet sur le travail et l'emploi ni sur l'économie. Aucun emploi ne sera créé par ce texte idiot. Par contre, on a des régressions historiques sur la laïcité qui ont été disséminées parmi des régressions sur le code du travail sans impact sur la santé des entreprises, juste histoire de faire chier le salarié.

En face, on a la CGT, les trotskistes du dimanche, les vieux de la vieille qui nous sortent un discours de lutte des classes, de blocage absolu,...j'ai l'impression d'être en 1950.


Pendant ce temps là, le monde tourne, les autres pays avancent, gagnent des marchés, adaptent leur économie, laisse les gens libres de faire leurs choix et nous, on crève d'une société sclérosée qui s'enterre sous sa dette nationale, qui enterre ses entreprises sous des prélèvements sociaux monstrueux et qui redistribue de l'argent qu'elle n'a pas à des gens qui ne le méritent pas.

On sera tous perdants à la fin de ce bordel, dans les 2 semaines parce qu'après, y a l'Euro. Le sacro-saint football ne pourra pas être dérangé par des syndicalistes enragés ou une ministre tellement anonyme qu'elle a du donner son nom à une loi pour qu'on le retienne. On sera tous perdants donc, parce que, si le texte ne passe pas, on aura donné une nouvelle fois raison aux syndicats conservateurs qui bloquent tout dans ce pays et si le texte passe, on aura fait passer une loi pourrie avec pertes et fracas.
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Re: Climat social en France - Loi travail, manifs, nuit debout..

Messagede denim le 25 Mai 2016, 19:36

quoi quoi quoi quoi ???!!!! heiiiiin ??!!
les autres pays avancent, gagnent des marchés, adaptent leur économie.... :eek:

va faire un tour en Italie...en Espagne...au Portugal...la Grèce n'en parlons plus,ils sont morts et enterrés.
le Japon ?? :lol: :lol: :lol: :lol: :lol:
les USA...plus de 50 millions de personnes au "food stamp"...leur dette,incalculable tellement y a de zéros.
et ne parlons pas des pays de l'Est où là,ils en sont à la pose d'anus artificiel.

tout ça pour dire que l'ambiance économique merdique est générale...c'est toute l'économie mondiale qui est à la ramasse.
sinon pour le reste tu as raison...le monde,je dirais la planète tourne.
je me demande si ça tourne pas trop vite justement...
et le texte de la loi El Khomri ,c'est sous la contrainte du parlement européen qu'ils veulent la faire passer.
c'est ces belles et magnifiques réformes que l'UE prônent envers tous les pays.
désolé,mais les français n'ont pas voté pour les connards de l'UE, qui nous disent ce que la France doit faire pour son "bien".
c'est pour ça que le gouvernement français veut la faire passer,ils sont pris à la gorge par l'UE.

son "bien"... :lol:
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Re: Climat social en France - Loi travail, manifs, nuit debout..

Messagede Shoemaker le 25 Mai 2016, 21:02

Marlaga a écrit:
les vieux de la vieille qui nous sortent un discours de lutte des classes, ,...j'ai l'impression d'être en 1950.


Ah non ! en 50 j'étais pas encore né ! :D
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Re: Climat social en France - Loi travail, manifs, nuit debout..

Messagede Silverwitch le 26 Mai 2016, 10:43

denim a écrit:quoi quoi quoi quoi ???!!!! heiiiiin ??!!
les autres pays avancent, gagnent des marchés, adaptent leur économie.... :eek:

va faire un tour en Italie...en Espagne...au Portugal...la Grèce n'en parlons plus,ils sont morts et enterrés.
le Japon ?? :lol: :lol: :lol: :lol: :lol:
les USA...plus de 50 millions de personnes au "food stamp"...leur dette,incalculable tellement y a de zéros.
et ne parlons pas des pays de l'Est où là,ils en sont à la pose d'anus artificiel.

tout ça pour dire que l'ambiance économique merdique est générale...c'est toute l'économie mondiale qui est à la ramasse.
sinon pour le reste tu as raison...le monde,je dirais la planète tourne.
je me demande si ça tourne pas trop vite justement...
et le texte de la loi El Khomri ,c'est sous la contrainte du parlement européen qu'ils veulent la faire passer.
c'est ces belles et magnifiques réformes que l'UE prônent envers tous les pays.
désolé,mais les français n'ont pas voté pour les connards de l'UE, qui nous disent ce que la France doit faire pour son "bien".
c'est pour ça que le gouvernement français veut la faire passer,ils sont pris à la gorge par l'UE.

son "bien"... :lol:


:good

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Re: Climat social en France - Loi travail, manifs, nuit debout..

Messagede Waddle le 26 Mai 2016, 10:45

Marlaga a écrit: Par contre, on a des régressions historiques sur la laïcité qui ont été disséminées parmi des régressions sur le code du travail
:?:
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Re: Climat social en France - Loi travail, manifs, nuit debout..

Messagede Silverwitch le 26 Mai 2016, 10:52

Waddle a écrit:
Marlaga a écrit: Par contre, on a des régressions historiques sur la laïcité qui ont été disséminées parmi des régressions sur le code du travail
:?:


Je ne crois pas que Marlaga, comme pas mal de gens d'ailleurs, comprenne très bien le principe de laïcité. Marlaga fait allusion aux dispositions contenues dans le projet de loi qui prévoit des dispositions pour permettre aux salariés d'exercer éventuellement leur "liberté religieuse" au sein de leur entreprise. Concrètement, ce qui est écrit dans l'article 6:

http://www.gouvernement.fr/sites/default/files/contenu/piece-jointe/2016/02/avant-projet_de_loi_visant_a_instituer_de_nouvelles_libertes_et_de_nouvelles_protections_pour_les_entreprises_et_les_actifs.pdf

« Art. 4. - Le principe d’égalité s’applique dans l’entreprise. L’égalité professionnelle
entre les femmes et les hommes doit y être respectée.
« Art. 5. - Les discriminations sont interdites dans toute relation de travail.
« Art. 6. - La liberté du salarié de manifester ses convictions, y compris religieuses, ne
peut connaître de restrictions que si elles sont justifiées par l’exercice d’autres libertés et droits
fondamentaux ou par les nécessités du bon fonctionnement de l’entreprise et si elles sont
proportionnées au but recherché.
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Re: Climat social en France - Loi travail, manifs, nuit debout..

Messagede Shoemaker le 26 Mai 2016, 11:02

TOUTES les interventions des cadres du FN que j'ai entendues sont articulées de la même manière :
- La loi El Komeri est nulle
- Elle porte atteinte à la laïcité dans les entreprises
Concernant le premier point, ils nous expliquent que la loi est nulle, mais on ne sait pas vraiment à quelle sauce, EUX, ils ont l'intention de croquer le prolo.
Concernant le deuxième point, on est dans le mensonge éhonté de type hyper propagandaire.

Et c'est cela que les masses opprimées, croient être le parti qui va les sauver ! Misère......
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Re: Climat social en France - Loi travail, manifs, nuit debout..

Messagede Nicklaus le 26 Mai 2016, 11:09

Saloperies de syndicaliste de merde, la CGT.
Ils brûlent des pneus dans le centre de Dunkerque, le nuage se voit à 10 kilomètres, vive l'écologie. Et en plus, ils bloquent toutes les voies d'accés. Déjà qu'il n'y a plus de carburant, mais en plus, il faut attendre 30 minutes avec le moteur qui tourne à chaque feu rouge.

Un de ces cocos me propose son tract, je lui dis qu'il m'empêche de passer, que j'ai un rendez-vous et ce con continue son discours en me tutoyant. Je lui dis que j'ai 35 ans, que je ne le connais pas alors il peut garder ses familiarités pour un autre. Il continue, je lui dis que je ne suis pas un camarade et ce triso insiste. J'ai fait semblant de boucher mes oreilles, il s'est cassé. Crétin !
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Re: Climat social en France - Loi travail, manifs, nuit debout..

Messagede Feyd le 26 Mai 2016, 11:23

Putain de jeune réac !
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Re: Climat social en France - Loi travail, manifs, nuit debout..

Messagede Shoemaker le 26 Mai 2016, 11:35

Remarquons que soudain, l'UMP, le PS et le FN, en fin de compte, ont exactement la même position, lorsqu'il s'agit des choses sérieuses :
La lutte des classes !
Totale haine des revendications des prolos !
:lol:
Je me suis toujours méfié de la CGT, souvent trahissant les travailleurs. Mais je savoure délicieusement la rage déchaînée de tout le système, FN compris, contre l'affreux jojo moustachu, Sergent Garcia-Martinez ! :lol:
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Re: Climat social en France - Loi travail, manifs, nuit debout..

Messagede Waddle le 26 Mai 2016, 11:36

Silverwitch a écrit:
Waddle a écrit:
Marlaga a écrit: Par contre, on a des régressions historiques sur la laïcité qui ont été disséminées parmi des régressions sur le code du travail
:?:


Je ne crois pas que Marlaga, comme pas mal de gens d'ailleurs, comprenne très bien le principe de laïcité. Marlaga fait allusion aux dispositions contenues dans le projet de loi qui prévoit des dispositions pour permettre aux salariés d'exercer éventuellement leur "liberté religieuse" au sein de leur entreprise. Concrètement, ce qui est écrit dans l'article 6:

http://www.gouvernement.fr/sites/default/files/contenu/piece-jointe/2016/02/avant-projet_de_loi_visant_a_instituer_de_nouvelles_libertes_et_de_nouvelles_protections_pour_les_entreprises_et_les_actifs.pdf

« Art. 4. - Le principe d’égalité s’applique dans l’entreprise. L’égalité professionnelle
entre les femmes et les hommes doit y être respectée.
« Art. 5. - Les discriminations sont interdites dans toute relation de travail.
« Art. 6. - La liberté du salarié de manifester ses convictions, y compris religieuses, ne
peut connaître de restrictions que si elles sont justifiées par l’exercice d’autres libertés et droits
fondamentaux ou par les nécessités du bon fonctionnement de l’entreprise et si elles sont
proportionnées au but recherché.

Ah d'accord :-D

Merci, j'ai compris.
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Re: Climat social en France - Loi travail, manifs, nuit debout..

Messagede Shoemaker le 26 Mai 2016, 11:36

C'est autre chose que le pâle traître Thibault-coupe-Stone
Bon, ne crions pas victoire...
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Re: Climat social en France - Loi travail, manifs, nuit debout..

Messagede Waddle le 26 Mai 2016, 11:40

Shoemaker a écrit:C'est autre chose que le pâle traître Thibault-coupe-Stone
Bon, ne crions pas victoire...

J'ai toujours du mal à mettre en lien ce qu'on peut reprocher à la loi travail et la radicalité des manifs actuelles.
Soit je sous-estime le côté néfaste de cette loi pour les travailleurs, soit il y a aussi une volonté politique qui anime la CGT.

Parce que là...
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Re: Climat social en France - Loi travail, manifs, nuit debout..

Messagede Nicklaus le 26 Mai 2016, 12:04

Shoemaker a écrit:Remarquons que soudain, l'UMP, le PS et le FN, en fin de compte, ont exactement la même position, lorsqu'il s'agit des choses sérieuses :
La lutte des classes !
Totale haine des revendications des prolos !
:lol:
Je me suis toujours méfié de la CGT, souvent trahissant les travailleurs. Mais je savoure délicieusement la rage déchaînée de tout le système, FN compris, contre l'affreux jojo moustachu, Sergent Garcia-Martinez ! :lol:

Ouais, ouais, vive mélenchon, on connait ta chanson. :vieux:
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Re: Climat social en France - Loi travail, manifs, nuit debout..

Messagede Shoemaker le 26 Mai 2016, 12:14

Il y a pas mal de choses qui changent dans le détail, et tu peux aller sur le net, à la recherche de ces info (sans avoir à te farcir toute le dossier).
Mais ce qu'il faut en retenir du point de vue du salarié de base, c'est le désir de remplacer le code du travail qui est fait de lois générales, s'appliquant à tous (à part des exceptions), par un code du travail où les lois seraient remplacées par une multitude d'accords ponctuels possibles entre le patron et ses travailleurs, et cela à l'intérieur de l'entreprise. Chaque entreprise, selon son boss, sa situation, proposerait ses propres règles. Et en général, tu penses bien qu'il y a peu de chance que le boss te propose des règles "sympas" ! Ca va du licenciement, aux nombre et nature des heures travaillées, en passant par les congés... etc...

Mais ce n'est qu'un début. Le plus difficile, c'est de "toucher" au Code du travail en lui enlevant par pans entiers, sa nature de "loi générale", pour le remplacer donc, par un mode d'emploi variant d'une entreprise à l'autre. Un règlement...
Bien entendu, le patron il adore ça. Il fera valoir que ces flexibilités sont propices à un bon ajustement de son entreprise au marché sauvage, et on saura où il commence ses réformes mais pas où il les finira ! Le boss aura toutes sortes de prétextes pour te virer sans que tu puisses être protégé par des lois supérieures à ses désirs.

Le but, après que le PS ait commencé traitreusement le détricotage, puis qu'il soit sacrifié aux prochaines élections une fois sa mission accomplie SANS TROP DE CASSE SOCIALE, la droite arrive, et assène le coup fatal, qui transformerait la France en un système à l'Anglaise ou à l'Allemande (systèmes tant vantés) où le travailleur n'a qu'un droit, celui de trimer à n'importe quel prix, et d'attendre de son boss un peu de magnanimité. C'est évident qu'il y aura moins de chômage, dans un système qui, in fine, fera même du SMIC un souvenir nostalgique. Ce n'est pas pour rien que les gueux du tiers monde soient plus attirés par l'Angleterre et l'Allemagne, que par la France, puisque dans ces pays, on peut assez facilement trouver des jobs à 4 ou 500 euros par mois et 12 h de travail par jour sans aucune garantie... Et quand tu viens du Pakistan ou de l'Afghanistan, 500 euros, c'est Byzance !

Bref, si la CGT cette fois encore (voir les retraites) flanche, c'en est fait de la fameuse et grandiose condition sociale du travailleur Français : ils ont aimé Hollande ? Ils adoreront Juppé ou Marine !
Mais si la CGT "gagne", alors Juppé ou Marine hésiteront méchamment, avant de commencer à détricoter à leur tour, à partir de zéro, le fameux Code.

Sinon, le monde est ce qu'il est. Et comme l'a dit Panzer, il faut s'y adapter.
Accepter certainement de lourds sacrifices. Un changement radical, certainement.
Mais la démocratie signifiant LA MAJORITE, la moindre des choses serait que ce soit le peuple, après un grand débat national, qui décide des nouvelles règles, des sacrifices à consentir, etc etc. et non quelques cadres de Bruxelles alliés à des ministrions du PS ou de l'UMP.
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Re: Climat social en France - Loi travail, manifs, nuit debout..

Messagede Shoemaker le 26 Mai 2016, 12:15

Nicklaus a écrit:
Shoemaker a écrit:Remarquons que soudain, l'UMP, le PS et le FN, en fin de compte, ont exactement la même position, lorsqu'il s'agit des choses sérieuses :
La lutte des classes !
Totale haine des revendications des prolos !
:lol:
Je me suis toujours méfié de la CGT, souvent trahissant les travailleurs. Mais je savoure délicieusement la rage déchaînée de tout le système, FN compris, contre l'affreux jojo moustachu, Sergent Garcia-Martinez ! :lol:

Ouais, ouais, vive mélenchon, on connait ta chanson. :vieux:

Mais aussi ta rengaine, Vive Marion-ronron et rataplan :D
Mais bon je comprends ton désarroi de voir l'horrible alliance entre ton parti et l'UMPS
Je compatis. :o
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