Waddle a écrit:Ouais_supère a écrit:Cyril a écrit:Ne la ramène pas trop Marlaga... Ces attentats et actes de violence sont malheureusement commis souvent par des extrémistes islamistes, ce qui a pour effet d'augmenter l'hostilité des français ('qui ne réfléchissent pas) envers les musulmans, les immigrés et qui vont voter (toujours sans réfléchir) pour d'autres extrémistes, c'est à dire le FN. Le vrai bénéficiaire de ces attentats, c'est le FN, les chiffres nous le prouvent...
Tu cherches des responsables cachés à ces attentats ? Cui bono...
Si je puis me permettre, Cyril, ta conclusion est un contre-sens par rapport à ce qui la précède dans ton message.
Ce n'est pas parce que le FN est bénéficiaire qu'il est instigateur.
Non. Ce que les propos de Cyril veulent dire, c'est que si on valide l'hypothèse implicite donnée par le message de Marlaga (à savoir que les attentats sont VOLONTAIREMENT orchestrés en haut-lieu avant des élections), on valide donc par évidence que les bénéficiaires présumés sont les coupables.
Ce qui revient à dire: SI les attentats sont orchestrés, alors c'est le FN qui est derrière.
Il se trouve qu'un attentat terroriste a pour effet de tétaniser les électeurs qui vont de facto se réfugier derrière la force publique en place. Les cotes de popularité de Valls et Hollande ont fait un bon spectaculaire début 2015 après la tuerie de Charlie. Hollande avoue lui-même qu'un attentat serait bon pour lui avant les élections de 2017.
Sur le long terme, l'insécurité est plutôt un argument de campagne pour le FN, mais si l'événement est récent, avec l'émotion encore présente, la population a tendance à se réfugier derrière une figure paternaliste donc le dirigeant actuel.
Quant aux assassinats de 2 femmes avant des référendums, 2 femmes engagés politiquement, militants activement en faveur de la position de l'euro et du maintien dans l'UE, on ne peut pas trouver un lien plus facile. Les bandeaux à la tv "Jo Cox morte pour l'Europe" montrent bien le message recherché et veulent susciter l'émotion à défaut de pouvoir argumenter sur la question posée par le référendum. Quand on a aucun argument, on tente l'émotion.