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de **Cortese** le 29 Fév 2016, 15:19

Amis misanthropes et misogynes (les autres ennemis de l'Humanité sont également les bienvenus). Je vous invite à venir prendre le maquis avec moi. Si vous avez adoré "Starship Troopers", "Blade Runner", "Gravity", "Y a t-il un pilote dans l'avion" et autres insanités venez vous épanouir dans mon bunker.
La charte de ce groupe de résistance (sans espoir) sera les dix points édictés par notre Prophète "Al Bundy" (Béni Et Remercié à chaque Kilomètre - "BERK").

Voici donc la Charte de Al Bundy (BERK) :

Top 10 des meilleures répliques d’Al Bundy, héros tragique de « Mariés, deux enfants »

"Noël c'est pas le moment pour les regrets. Ça c'est pour les anniversaires."

"Non Peg, si tu étais vraiment en enfer, tu serais sur le trône et le diable serait en train de faire ses valises."

"- Comment pouvez-vous me dire ça en face ?
- Je l'aurais bien fait dans votre dos mais le réservoir de ma caisse n'est qu'à moitié plein"

"J'ai tellement faim que je pourrais bouffer un légume"

"Tous les matins quand je me lève, je sais que ça ne va faire qu'empirer jusqu'à ce que je me rendorme."

"Pourquoi le monde ne meurt pas ?"

"Excusez moi ? Je suis invisible ?
- De Pluton peut-être..."

"- J'aime cette bagnole plus que tout ce que j'ai
- Mais papa, et nous alors ?
- T'as besoin d'un coton-tige ?"

"N'essaie pas de comprendre les femmes. Les femmes comprennent les femmes, et elles se détestent"

de **Maverick** le 29 Fév 2016, 16:02

Y'a de l'amour dans Starship troopers quand même !

de **Maverick** le 29 Fév 2016, 16:03

Al Bundy a écrit:"N'essaie pas de comprendre les femmes. Les femmes comprennent les femmes, et elles se détestent"

C'est la meilleure celle-là.

de **DCP** le 29 Fév 2016, 16:06

Maverick a écrit:
Al Bundy a écrit:"N'essaie pas de comprendre les femmes. Les femmes comprennent les femmes, et elles se détestent"
C'est la meilleure celle-là.

Bien vu effectivement.... :pouet:

de **DCP** le 29 Fév 2016, 16:19

Cela me semble le bon topic pour parler des Razzie awards qui ont couronné cette année les 4 fantastiques et 50 nuances de Grey avec ex-equo le razzie du meilleur film et respectivement 4 et 2 autres récompenses..... :metal

de **von Rauffenstein** le 29 Fév 2016, 18:13

Vive le BERCK !

de **von Rauffenstein** le 29 Fév 2016, 20:07

Pétard, c'est difficile d etrouver des films où y'a pas d'amour... :roll:

de **Cortese** le 29 Fév 2016, 20:31

von Rauffenstein a écrit:Pétard, c'est difficile d etrouver des films où y'a pas d'amour...

Je sais bien. Quand je dis sans amour je veux modestement dire des histoires avec moins de 50% d'amour (et autres pâtisseries sentimentales hein). C'est un objectif raisonnable non, moins de 50% ? Et puis même dans les 50% tout n'est pas à jeter. Par exemple Lady Macbeth est-ce que c'est une histoire d'amour ? Au fond oui, mais c'est une histoire d'amour sympa.

de **Né quelque part** le 29 Fév 2016, 20:38

Cortese a écrit:
von Rauffenstein a écrit:Pétard, c'est difficile d etrouver des films où y'a pas d'amour...

Je sais bien. Quand je dis sans amour je veux modestement dire des histoires avec moins de 50% d'amour (et autres pâtisseries sentimentales hein). C'est un objectif raisonnable non, moins de 50% ? Et puis même dans les 50% tout n'est pas à jeter. Par exemple Lady Macbeth est-ce que c'est une histoire d'amour ? Au fond oui, mais c'est une histoire d'amour sympa.

À la poursuite d'Octobre rouge ?

Dommage qu'il y ait le nounours et une hôtesse de l'air, sinon, c'était 100% sans gonzesse ni guimauve !

de **Né quelque part** le 29 Fév 2016, 20:43

Douze hommes en colère ?

de **sheon** le 29 Fév 2016, 20:48

Je préfère la version avec Michel Leeb.

de **von Rauffenstein** le 29 Fév 2016, 20:48

Cortese a écrit:
von Rauffenstein a écrit:Pétard, c'est difficile d etrouver des films où y'a pas d'amour...

Je sais bien. Quand je dis sans amour je veux modestement dire des histoires avec moins de 50% d'amour (et autres pâtisseries sentimentales hein). C'est un objectif raisonnable non, moins de 50% ? Et puis même dans les 50% tout n'est pas à jeter. Par exemple Lady Macbeth est-ce que c'est une histoire d'amour ? Au fond oui, mais c'est une histoire d'amour sympa.

Alors Conan Le Barbare de 1982, ça marche ! :twisted:

Quel chef d'oeuvre !

"Between the time when the oceans drank Atlantis, and the rise of the sons of Aryas, there was an age undreamed of. And unto this, Conan, destined to wear the jeweled crown of Aquilonia upon a troubled brow. It is I, his chronicler, who alone can tell thee of his saga. Let me tell you of the days of high adventure!"

de **Cortese** le 29 Fév 2016, 21:22

Jeanne d'Arc (Dreyer 1928)

de **Maverick** le 01 Mar 2016, 11:27

Predator

de **von Rauffenstein** le 01 Mar 2016, 13:30

ARNOOOOOLD ! Du muscle, de l'humour et de la main dans la gueule !

de **Cortese** le 01 Mar 2016, 15:54

de **Né quelque part** le 01 Mar 2016, 15:55

Maverick a écrit:Predator

Nan, hors course, il y a une gonzesse sexy !

de **von Rauffenstein** le 01 Mar 2016, 16:07

Cortese a écrit:2001

C'est vrai. De la cervelle, pas de nénette !

de **Né quelque part** le 01 Mar 2016, 16:11

von Rauffenstein a écrit:
Cortese a écrit:2001

C'est vrai. De la cervelle, pas de nénette !

Nan, doublement éliminé : il y a des meufs déguisées en Calimero, et un passager parle à sa fille en videophone :

Si c'est pas des grands sentiments de merde ça !

de **Aiello** le 01 Mar 2016, 16:14

Né quelque part a écrit:Nan, doublement éliminé : il y a des meufs déguisées en Calimero, et un passager parle à sa fille en videophone :

J'aurais pas dit en Calimero moi, mais j'ai l'esprit mal placé.

de **Cortese** le 01 Mar 2016, 16:24

Attention, la présence d'éléments sexués n'est pas interdite, c'est juste les je t'aime gnagnagna et les bisous-de-trois-plombes-qui-font-bailler ainsi que les yeux-de-merlans-frits qui sont strictement prohibés ici.

de **Silverwitch** le 01 Mar 2016, 16:28

Cortese a écrit:Attention, la présence d'éléments sexués n'est pas interdite, c'est juste les je t'aime gnagnagna et les bisous-de-trois-plombes-qui-font-bailler ainsi que les yeux-de-merlans-frits qui sont strictement prohibés ici.

En revanche, ça c'est bon:

de **Né quelque part** le 01 Mar 2016, 16:32

Cortese a écrit:Attention, la présence d'éléments sexués n'est pas interdite, c'est juste les je t'aime gnagnagna et les bisous-de-trois-plombes-qui-font-bailler ainsi que les yeux-de-merlans-frits qui sont strictement prohibés ici.

OK pour les Caliméro (ou les têtes de bites, c'est selon), mais le putain d'amour filial à la con du père pour sa connasse de fille, c'est rédhibitoire ! :evil:

de **von Rauffenstein** le 01 Mar 2016, 16:36

Aiello a écrit:
Né quelque part a écrit:Nan, doublement éliminé : il y a des meufs déguisées en Calimero, et un passager parle à sa fille en videophone :

J'aurais pas dit en Calimero moi, mais j'ai l'esprit mal placé.

Pareil.

de **von Rauffenstein** le 01 Mar 2016, 16:42

Silverwitch a écrit:
Cortese a écrit:Attention, la présence d'éléments sexués n'est pas interdite, c'est juste les je t'aime gnagnagna et les bisous-de-trois-plombes-qui-font-bailler ainsi que les yeux-de-merlans-frits qui sont strictement prohibés ici.

En revanche, ça c'est bon:

Il parait que Lee Marvin en est mort de cette connerie...

Sinon, y'a ça aussi. Sccc et Ghinzani se parlent.

de **Né quelque part** le 01 Mar 2016, 16:52

Hors-sujet, et en même temps en plein dedans, le sublime "Un coeur en hiver", le plus beau film sur les non-sentiments

(Ok, le film est pourri à cause de ce con de chef-monteur qui a foutu une lumière de merde

)

de **von Rauffenstein** le 01 Mar 2016, 16:56

DANS SA GUEUUUULE ! :twisted:

de **Cortese** le 01 Mar 2016, 16:57

Oui enfin, on va pas tomber dans l'excès inverse non plus. L'ultra-violence est la bienvenue (bien que je n'aime pas ça personnellement) mais à condition qu'il n'y ait pas de "bons". Les films de Charles Bronson, de Stallone ou de Chuck Norris font aussi partie des films d'amour, vu qu'ils prétendent implicitement que les héros sont l'incarnation du Bien, donc de l'amour. Ils sont même pire du point de vue de l'étalage obscène des bons sentiments (bien que nettement moins ennuyeux faut reconnaitre).

de **Silverwitch** le 01 Mar 2016, 17:03

Né quelque part a écrit:(Ok, le film est pourri à cause de ce con de chef-monteur qui a foutu une lumière de merde )

Grand film, et c'est vrai, l'extrait n'est pas flatteur en termes d'image.

Faut dire, c'est pas comme si le cinéma avait quelque chose à voir avec la photographie et l'image sensible d'une manière générale. On projette les images mentales de l'artiste directement dans le corps du spectateur: pas besoin de caméra, d'optiques, de projecteurs.

Désolée pour le HS, Cortese.

de **Silverwitch** le 01 Mar 2016, 17:09

Cortese a écrit:Oui enfin, on va pas tomber dans l'excès inverse non plus. L'ultra-violence est la bienvenue (bien que je n'aime pas ça personnellement) mais à condition qu'il n'y ait pas de "bons". Les films de Charles Bronson, de Stallone ou de Chuck Norris font aussi partie des films d'amour, vu qu'ils prétendent implicitement que les héros sont l'incarnation du Bien, donc de l'amour. Ils sont même pire du point de vue de l'étalage obscène des bons sentiments (bien que nettement moins ennuyeux faut reconnaitre).

Donc, il y a des bons films et des mauvais films, le sentimentalisme étant un écueil parmi d'autres. Tous les films utilisent les sentiments des spectateurs (ou piègent les spectateurs par les sentiments) pour provoquer des transferts mimétiques, c'est-à-dire des formes d'identifications plus ou moins marquées.

de **Cortese** le 01 Mar 2016, 17:14

Hier j'étais en train de me dire (tout en écoutant un concert pirate de Ten Years After de 1971 et en lisant "Le Cheval de Fer" (Blueberry, 1970)) qu'à la joyeuse époque des années fin-60 début-70 on était moins emmerdé par le déferlement de mièvreries qu'aujourd'hui. A l'époque hippie, on passait pour le dernier des abrutis si on exaltait le sport, l'argent et les histoires d'amour (tout le contraire d'aujourd'hui quoi). Je me souviens bien du tournant c'était surtout visible vers 74 (année sinistre où le disco, le reggae et le country-rock ont subitement pris le dessus sur le blues-rock), mais un peu avant un film (et son bouquin) avaient fait sensation : "Love Story". Je m'en souviens bien, les filles à la fac avait toutes cet horrible petit bouquin orange et vert dans leur sac. Je trouvais ça choquant, et c'était fait pour : "Le grand retour des histoires d'amour" (BERCK). Moi qui sait que tout est politique, je suis sûr que le retour des histoires d'amour, du sport et le disco, c'était les prémisses de la reprise en main reagano-thatchérienne d'un état d'esprit dans la jeunesse qui devenait dangereusement communiste.

de **Cortese** le 01 Mar 2016, 17:17

Silverwitch a écrit:
Cortese a écrit:Oui enfin, on va pas tomber dans l'excès inverse non plus. L'ultra-violence est la bienvenue (bien que je n'aime pas ça personnellement) mais à condition qu'il n'y ait pas de "bons". Les films de Charles Bronson, de Stallone ou de Chuck Norris font aussi partie des films d'amour, vu qu'ils prétendent implicitement que les héros sont l'incarnation du Bien, donc de l'amour. Ils sont même pire du point de vue de l'étalage obscène des bons sentiments (bien que nettement moins ennuyeux faut reconnaitre).

Donc, il y a des bons films et des mauvais films, le sentimentalisme étant un écueil parmi d'autres. Tous les films utilisent les sentiments des spectateurs (ou piègent les spectateurs par les sentiments) pour provoquer des transferts mimétiques, c'est-à-dire des formes d'identifications plus ou moins marquées.

C'est bien ce que je veux dire. Mais on ne parle pas assez dans les critiques de cet aspect. Il devrait pourtant être au premier rang, mais à mon avis la critique est orientée politiquement et c'en est la raison. Les films sont donc mauvais ou bon (selon ce point de vue) d'abord pour des raisons de choix moraux et non pour des raisons d'habileté technique (qui sont secondaires).

de **Silverwitch** le 01 Mar 2016, 17:19

Cortese a écrit:Hier j'étais en train de me dire (tout en écoutant un concert pirate de Ten Years After de 1971 et en lisant "Le Cheval de Fer" (Blueberry, 1970)) qu'à la joyeuse époque des années fin-60 début-70 on était moins emmerdé par le déferlement de mièvreries qu'aujourd'hui.

Il ne faut pas sucrer le sucre, disait Stravinsky.

de **Silverwitch** le 01 Mar 2016, 17:24

Cortese a écrit: Les films sont donc mauvais ou bon (selon ce point de vue) d'abord pour des raisons de choix moraux et non pour des raisons d'habileté technique (qui sont secondaires).

Ah bah non, sinon les films n'auraient aucune importance et pourraient être remplacés par un commentaire (ou un concept). Ce que dit un film (sur le plan moral, par exemple) dépend de comment il le dit. Les films sont relatifs à une forme, pas à une morale, domaine de la philosophie.

de **Cortese** le 01 Mar 2016, 17:25

Silverwitch a écrit:
Cortese a écrit:Hier j'étais en train de me dire (tout en écoutant un concert pirate de Ten Years After de 1971 et en lisant "Le Cheval de Fer" (Blueberry, 1970)) qu'à la joyeuse époque des années fin-60 début-70 on était moins emmerdé par le déferlement de mièvreries qu'aujourd'hui.

Il ne faut pas sucrer le sucre, disait Stravinsky.

On l'a oublié on dirait.

de **Cortese** le 01 Mar 2016, 17:27

Silverwitch a écrit:
Cortese a écrit: Les films sont donc mauvais ou bon (selon ce point de vue) d'abord pour des raisons de choix moraux et non pour des raisons d'habileté technique (qui sont secondaires).

Ah bah non, sinon les films n'auraient aucune importance et pourraient être remplacés par un commentaire (ou un concept). Ce que dit un film (sur le plan moral, par exemple) dépend de comment il le dit. Les films sont relatifs à une forme, pas à une morale, domaine de la philosophie.

C'est ce que voulait Guy Debord je crois, mais ce n'est pas ce que je dis. Je dis que les qualités technique ne doivent pas dissimuler l'importance politique du propos. C'est toi même qui a plusieurs fois évoqué l'enjeu politique de la culture.

de **Silverwitch** le 01 Mar 2016, 17:28

Cortese a écrit:On l'a oublié on dirait.

Et Madame de Sévigné de rappeler: trop de sucre gâte les dents. Au fond, le piège du sentimentalisme, c'est qu'il éloigne du sentiment comme de l'imagination ou de la raison, il englue le corps et l'âme.

Donc devant une sentimentalerie, tu peux légitimement t'écrier: quelle poisse !

de **Silverwitch** le 01 Mar 2016, 17:38

Cortese a écrit: Je dis que les qualités technique ne doivent pas dissimuler l'importance politique du propos. C'est toi même qui a plusieurs fois évoqué l'enjeu politique de la culture.

Pourquoi parler de qualités techniques plutôt que de qualités sensibles ? La forme n'est pas seulement une technique, elle est d'abord et avant tout une pensée, mais une pensée engagée comme l'écrivait Deleuze.

La culture est à la fois une relation collective et une relation individuelle. Elle est politique de manière générale (la culture en tant que principe abstrait) et esthétique de manière sensible (la relation entre l'oeuvre et son spectateur).

de **von Rauffenstein** le 01 Mar 2016, 17:54

Si tu veux du propos technique pas maitrisé et du sensible imbitable, t'as godard.

de **Silverwitch** le 01 Mar 2016, 17:56

von Rauffenstein a écrit:Si tu veux du propos technique pas maitrisé et du sensible imbitable, t'as godard.