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Cyril a écrit:[fait inutile]La Trouée d'Aremberg, haut lieu du Paris Roubaix, est un de mes lieux d'entrainement (c'est à quelques minutes de chez moi).
Samedi, durant ma séance, avait lieu le Paris Roubaix amateur. Certains quittaient les pavés pour rouler sur les bas côtés (ce qui n'est pas possible durant la course pro, vu le nombre de spectateurs)... Ça doit être une sacrée torture de faire ces km sur les pavés en vélo... Surtout vu l'état du sol.[/fait inutile]

echoes a écrit:Je ne vois pas très bien où se situe la tricherie. Nibali est en train d'accélérer pour revenir sur le peloton et sa voiture se maintient à sa hauteur (sans doute pour lui donner les écarts).
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ArretSurImages.net a écrit:enquête du 27/04/2016 par Robin Andraca
Vous avez aimé le dopage ? Vous allez adorer les moteurs dans les vélos
Stade 2 brise le tabou. Mais pas d'enquête pendant le Tour !

Deux millions de vues, et presque autant de questions. Le 17 avril, Stade 2 diffusait une enquête sur le dopage mécanique, alors que la rumeur de moteurs électriques dans les vélos des plus grands coureurs cyclistes enfle depuis plusieurs années sur le net. La particularité de ce reportage ? L'utilisation de caméras thermiques, permettant de détecter des sources de chaleur suspectes dans les vélos, et ainsi potentiellement de démontrer la présence de moteurs cachés à l'intérieur. Ce dispositif, inédit, pourrait-il être réutilisé, dans quelques semaines, sur les routes du Tour de France ? Pas sûr.

Des moteurs dans les vélos ? Depuis janvier 2016, date à laquelle un moteur et une batterie ont été retrouvés dans la tige de selle d'un vélo présent sur le stand d'une jeune cycliste flamande de 19 ans lors des championnats du monde espoirs de cyclo-cross, la légende urbaine du dopage mécanique semble plus réelle. Réalité renforcée par la diffusion, dans l'émission Stade 2, d'une enquête sur le sujet, vue par un million de personnes devant leur poste, et au moins autant sur le net.

Que pouvait-on voir dans le reportage en question, qui a fait l'objet d'une simple brève sur le site de l'Equipe ? Un test mené en marge d'une course de la Strade Bianche, début mars en Italie, où les journalistes de France 2 filment les coureurs à l'aide d'une caméra thermique. L'intérêt ? Pouvoir détecter les sources de chaleur dans le cadre des vélos et dans les roues, et ainsi potentiellement démontrer la présence de moteurs à l'intérieur.

Comment les journalistes de France 2 se sont-ils retrouvés en Italie, une caméra thermique en main ? Contacté par @si, l'auteur du reportage Thierry Vildary, raconte les coulisses de cette enquête : "J'étais chez moi, en train de regarder le Tour de France, l'été dernier, quand mon téléphone a sonné. A l'autre bout du fil, quelqu'un commence à me parler des ces histoires de moteur dans les vélos, me dit que l'UCI [Union Cycliste International] ne fait rien et qu'ils ont peut-être trouvé un moyen de prouver que le dopage mécanique existait. Je suis un peu tombé de mon canapé mais ça semblait sérieux."

La caméra cachée qui sème le doute

Nous sommes alors à l'été 2015, la saison de cyclisme se termine bientôt, les mondiaux d'athlétisme se profilent, décision est prise de tester ces caméras thermiques plus tard. "Durant l'automne, j'ai beaucoup échangé avec mon collègue et ami Marco Bonarrigo, qui me parlait alors de suspicions sur le dernier Tour d'Italie". Et pour cause : le journaliste du quotidien italien Corriere della Sera a, dans son ordinateur, une séquence saisissante : le contrôle du vélo d'Alberto Contador, futur vainqueur de l'épreuve, filmé en caméra cachée à l'issue de la 18ème étape du dernier Tour d'Italie. Que voit-on dans cette séquence, diffusée dans le reportage de France 2 ? Un mécanicien de l'équipe de Contador manipule la roue arrière du vélo de son coureur, juste avant le contrôle, tout en touchant sa montre à plusieurs reprise. De là à penser que le vélo pourrait être équipé d'un système pilotable à distance ? Impossible de le savoir. Quelques minutes plus tard, le vélo est bien contrôlé mais sans scanner, contrairement à ce qui avait été annoncé par l'UCI. Contador, qui avait échangé la roue arrière de son vélo avec l'un de ses coéquipiers au pied de la montée finale, est donc blanchi.

Ce reportage (dont les images ont depuis été rachetées par la chaîne américaine NBC) n'a pas seulement boosté les audiences de France 2 : il a aussi poussé le syndicat des coureurs et le Mouvement pour un cyclisme crédible, groupement de plusieurs équipes majoritairement françaises, à réagir en appelant officiellement l'UCI à renforcer les contrôles. Et l'UCI justement, qui ne souhaitait pas jusque-là communiquer sur son système de tablette permettant de vérifier les cadres et les roues d'un vélo, organisera la semaine prochaine une conférence de presse pour présenter son système de détection.

France 2, qui diffusera dans quelques semaines le Tour de France, a-t-elle mis des bâtons dans les roues aux équipes de Stade 2 ? Vildary assure que non. "J'en ai discuté avec la rédaction en chef, avec Daniel Bilalian [directeur des sports de France Télévisions] qui m'ont poussé à le faire."

Bilalian : "On ne peut pas substituer aux inspecteurs de l'UCI"

Peut-on, dès lors, imaginer que ce dispostif soit réutilisé lors du prochain Tour de France pour commenter les performances de Froome ou de Contador ? Rien n'est moins sûr. Contacté par @i, Bilalian répond : "Tout le monde dans cette affaire a intérêt à ce que les choses soient éclaircies. Mais nos caméras sont là pour suivre les coureurs et rendre compte de la course, pas pour faire des contrôles. On ne peut pas substituer aux inspecteurs de l'UCI." Les caméras thermiques, autorisées par France 2 en Italie, mais pas en France donc.

Au Monde, qui signale l'enquête de Stade 2 dans son article sur les six ans de suspension pour la jeune cycliste belge qui avait mis un moteur dans son vélo, le journaliste Clément Guillou, qui écrit régulièrement sur les questions de dopage dans le cyclisme ne semble pas non plus convaincu par les caméras thermiques. "Des coureurs disent que d'autres choses qu'un moteur émettent de la chaleur dans un vélo [le journaliste fait ici référence à une interview du cycliste Romain Feillu sur le site VeloPro]. Le reportage de Stade 2 est bien fait, mais je ne suis pas convaincu que ce soit un élément de preuve. C'est peut-être un élément perturbant mais je ne vais pas m'amuser à me mettre au bord de la route avec mon radar à moteur."

"Je ne peux pas écrire dans Libé qu'une source de chaleur est suspecte"

Même perplexité chez Pierre Carrey, qui pédale pour Libération (qui a évoqué l'enquête de Stade 2 en reprenant une dépêche AFP sur la colère de l'association des coureurs) . "Les journalistes sont-ils des auxiliaires de justice ? Moi, je veux bien aller promener ma caméra thermique sur le bord des routes mais, une fois que j'aurai trouvé une ou deux sources de chaleur suspectes, qu'est ce que je vais en faire ? Aller voir un spécialiste et lui demander si les sources de chaleur lui semblent suspectes ? Et ensuite ? Je ne peux pas écrire dans Libé qu'une source de chaleur est suspecte. Ça ne me semble pas exploitable."

Pas exploitables, vraiment, les sources de chaleur suspectes ? "Ce n'est pas une preuve en soi. On ne sera jamais sûr à 100% tant qu'on ne démonte pas les vélos", répond le réalisateur du reportage de Stade 2. Même sentiment du côté de Carrey, de Libé : "On rêve tous de se faire enfermer dans le camion de Sky [l'équipe de Froome] pour désosser tous les vélos". A priori, ce n'est pas près d'arriver.

Par Robin Andraca le 27/04/2016

Hugues a écrit:L'étape dantesque au Tour de France en ce moment !

Bon ça va il ne fait pas encore -30 mais il ne manque plus que ça ...

Contador a abandonné en début d'après-midi.

Hugues