Ouais_supère a écrit:Shoemaker a écrit:Ouais_supère a écrit:
J'y retournerai.
Répète après moi :
Tous - les - 6 - mois !
Existe-t-il un seul endroit où l'on se sente plus réduit à notre condition animale que chez le dentiste ?
Moi je m'y sens comme un cheval qu'on ferre.
On te cale, on t'attrape par une partie du corps tellement solide et étrange qu'on se demande si elle fait seulement partie de toi, on y regarde d'un œil circonspect, on toque un peu dessus, on gratte, on poli, on file un coup de jet d'eau, on dépoussière, on retoque un peu, et grat grat grat, "bougez pas monsieur" et on tire, on t'attire comme un poisson par l'hameçon...
Tu ressors de là comme dans du coton, un peu irréel, après t'être fait trifouiller, identique, mais radicalement neuf.
Monsieur n'a jamais subi un toucher rectal.
C'est vrai, ta description est super !
Du temps où je pratiquais, une fois l'animal bouche ouverte, il perdait son humanité. Il n'était plus qu'un champ de bricolage intense : trouer, meuler, casser, réunir, coller, gratter, pester, arracher, planter, marmonner avec soi-même..., puis, enfin, tout fier devant les étagères superbes qu'on vient de monter, ou la plomberie qu'on a rafistolé, ou la façade maison de nouveau reluisante !