de Shoemaker le 05 Jan 2017, 13:46
(pas encore, je crois).
Oui, ce sont les desperados des Turcs. Des intégristes de première. Mais que faire. Les Turcs ont ce qu'ils pensent être leurs intérêts en Syrie*. Ils ont les mercenaires intégristes qui font le job (ne jamais oublier qu'Erdogan est un Frère Musulman). Et leur poids est conséquent.
Les desperados tenus par les USA et la Saoudie (Al Qaïda et crypto Daechiens) n'ont pas reçu l'ordre de leurs maîtres de participer aux pourparlers. Ils espèrent encore transformer la Syrie en merdier total.
On dit que même Israel espère échanger la reconnaissance de son occupation du Golan contre l'arrêt de l'aide qu'elle porte très discrètement et par des moyens détournés, aux intégristes divers et variés. etc etc ... Chacun négocie.
Assad a un allié de poids, en plus des Russes qui pourraient être tentés de le pousser à la faiblesse : l'Iran.
Les Russes soupèse les possibles alliances, en tenant compte de leurs propres force et faiblesse. Poutine est, comme on dit, en tant que Russe, fort au jeu d'Echec. Et les Iraniens sont eux, des vrais Cheikhs... (oui bon...)
* : Les intérêts des Turcs : un mélange de rêves impérialistes/califaux sur la région, mélangés à une peur panique de voir la création d'un Kurdistan.
Le Kurdistan ne peut exister strictement que grâce à l'aide militaire des Occidentaux. Déjà, celui d'Irak, tenu par Barzani, est un satellite d'Israel. C'est connu. Il n'est pas dit, bien entendu, que le moment venu, les Chiites qui tiennent l'Irak, avec l'aide de l'Iran, ne transforment pas le Kurdistan irakien en devenir, d'obédience sioniste, en champs de ruine intégrale.
Rien n'est encore joué, loin de là.
Chacun peaufine ses cartes, et Assad doit jongler dans ce merdier, pour préserver l'intégrité de la Nation Syrienne.
"c'est quoi le blues". Toujours les mêmes histoires, celles qui font vaciller les mondes et les empires.
John Lee Hooker